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Politique Française et INternationale


ilcanzese

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Effectivement, mais aux dernières nouvelles, les élections présentielles et législatives se font encore au suffrage universel direct ! les institutions ne sauraient être entièrement tenues responsables de l'usage parfois douteux qui en est fait ... aux électeurs de prendre leurs responsabilités si un parti parvient à occuper la majorité absolue des sièges et peut par conséquent servir de base pour de petites subtilités constitutionnelles comme le 49.3.

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Bonjour,

Que pensez-vous de la non-réaction du gouvernement face aux manifestations des lycéens vendredi dernier ?

En plus les médias ne l'ont aucunement mentionné (mis a part france 3 périgord... :iloveyou: ) donc ça ne m'étonnerait pas que vous ne soyez pas au courant.

J'explique: Des blocus et des manifestations ont été organisées contre la réforme du lycée de Darcos ainsi que contre les suppressions de postes (11 000 à la rentrée prochaine, pour atteindre 90 000 en 2012). Pour rappel, la réforme prévoit la suppression des séries de bac pour les remplacer par un seul bac a options, ce qui entraînera la dévalorisation du diplôme. Les BAC pro et les BEP vont être supprimés à long terme, soit de moins en moins de choix pour l'orientation post-troisième et post-seconde.

J'attends vos réactions,

a+ :byebye:

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Des blocus et des manifestations ont été organisées contre la réforme du lycée de Darcos ainsi que contre les suppressions de postes (11 000 à la rentrée prochaine, pour atteindre 90 000 en 2012). Pour rappel, la réforme prévoit la suppression des séries de bac pour les remplacer par un seul bac a options, ce qui entraînera la dévalorisation du diplôme. Les BAC pro et les BEP vont être supprimés à long terme, soit de moins en moins de choix pour l'orientation post-troisième et post-seconde.

Pour qu'il y ait dévalorisation, il faut déjà qu'il y ait une quelconque valeur au départ :iloveyou: plus sérieusement, quel est le lien causal entre l'établissement d'un baccalauréat unique avec options et sa dévalorisation ? si l'intérêt du diplôme réside dans sa fonction de sésame pour les études supérieures (je n'en vois à vrai dire pas d'autre, et même là-dessus il y aurait des choses à revoir), alors il n'y aura pour ainsi dire aucune différence.

Soit, comme aujourd'hui avec les sections, tu choisis tes options en fonction de ton projet d'études (prendre SVT pour faire médecine peut être utile !) ; soit, toujours comme maintenant, tu ne choisis pas parce que les professeurs estiment ton niveau insuffisant, et alors tu pourras quand même t'inscrire dans la faculté de ton choix et te planter royalement en première année !

Je précise que je ne suis pas particulièrement favorable à la réforme proposée, même s'il y a de bonnes idées (semestrialisation, modularité). En revanche, une fois n'est pas coutume, l'arbitrage entre les matières se fait toujours en fonction du poids et du bord politique des lobbies enseignants (et vas-y que je veux rendre obligatoire l'histoire de l'art, et moi les sciences économiques et sociales, et moi garder mes 8 heures de mathématiques hebdomadaires). Ce serait une bonne chose si les élèves et les parents étaient mieux représentés dans les instances de négociations (lorsqu'elles ne sont pas court-circuitées - et non, l'UNL n'est pas véritablement représentative).

Bien content de ne plus y être, au lycée ...

Quant au bac pro, ce n'est pas ce que j'ai entendu. Apparemment il s'agit de réduire la durée du cycle à 3 ans au lieu de 4 ans.

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Je ne vois pas ce que tu veux dire par là (ilcan), mais je ne pense pas qu'un blocus dans ce pauvre secteur le modernise.

Diminution de la qualité de l'éducation par la baisse des éducateurs, fichage,doctrine et idéologie "idéal" dès la plus petite enfance, expulsions et répressions devraient faire bonheur et joie de vivre pour les futurs générations, sponsorisés par les petits dictateurs.

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C'est tout de même normal qu'un enseignant défende sa matière ! Incroyable : chaque qu'une profession ne s'aplatit pas servilement devant le gouvernement, il y a toujours qq un pour dénoncer les méchants lobbyes/syndicats ;)

Et puis cela ne sera que la 12000ème réforme :transpi:

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Bernard Kouchner dit avoir "eu tort de demander un secrétariat d'État aux droits de l'homme". Dans un entretien au quotidien Le Parisien-Aujourd'hui en France mercredi, le ministre des Affaires étrangères, qui s'exprime à l'occasion du 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme, reconnaît une "erreur" et regrette une "contradiction permanente entre les droits de l'homme et la politique étrangère d'un État, même en France". "On ne peut pas diriger la politique extérieure d'un pays uniquement en fonction des droits de l'homme. Diriger un pays éloigne évidemment d'un certain angélisme", relève-t-il......

=

rame yade va apprécier :p

===========

Les sénateurs ont adopté aujourd'hui l'amendement de Philippe Marini qui supprime la déduction de l'impôt sur le revenu de la demi-part accordée aux parents isolés n'ayant plus d'enfant à charge..............(..ma fois si il n'ont plus d'enfants en charge :keskidit: )

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Pour changer un peu de sujet, j'ai vu aux actus ce matin et ce soir que Sarkozy souhaitait pour mardi prochain un débat sur le texte UMP en faveur du travail dominical.

Comme beaucoup, je suis farouchement opposé au travail le dimanche. Nous avons tous besoin d'une journée commune dédiée à la famille, aux amis, aux activités sociales, sportives, associatives, culturelles, religieuses. En bref un peu de temps commun à soi pour récupérer d'une semaine de stress au travail et repartir du bon pied le lundi.

On va dire "oui, mais le texte ne concerne que l'ouverture des magasins le dimanche". Justement, c'est à partir de là que tout notre modèle social va s'effondrer. En effet, l'ouverture des grandes surfaces le dimanche risque de tuer les petits commerces qui n'auront pas les moyens de subsister. Les grandes surfaces von t avoir besoin d'êrte livrées en denrées : allez hop, on fait bosser les livreurs, les chauffeurs. Il faudra aussi faire travailler les services de courrier et les banques afin de garantir un brassage permanent de l'argent. Plus les prestataires de services pour l'entretien des magasins en électricité, nformatique. Allez, encore des corps d emétiers mobilisés le dimanche. Et comme il serait idiot que le flux de marchandises s'arrête le dimanche, et bien il va falloir produire le dimanche, donc ouvrir les diverses usines, plus les fournisseurs et encore des prestataires de services. Je résume, mais au final, l'ouverture des grabndes surfaces le dimanche va amener l'ouverture de tous les corps de métiers qui gravitent eutour, ce qui prend déja des propotions gigantesques.

Et pour l'employé qui devra travailler le dimanche, qui va garder les enfants ? Ah ben oiu, faudra trouver une nounou, c'est déja pas assez cher a semaine. Et ses enfants à qui on ne peut presque plus consacrer de temps, qu'on ne va faire que croiser, que deviendront-ils une fois adolescents, élevés sans encadrement parental ? Probablement des voyous sans aucun respect des règles et de l'autorité. Un aure inconvénient à long terme du travail dominical.

La loi sur le repos dominical a 102 ans. Et ce ne sont pas les salariés qui l'ont demandée au patronnat, mais bel et bien les patrons qui l'ont donnée aux salariés pour compenser le manque de productivité causé par l'épuisement général. Nos ancêtres se sont battus pour avoir ce droit, et Monsieur notre président voudrait rayer cette loi par simple caprice ? Travaille-t-il seulement, le dimanche ? Et les députés qui appuient cette loi ?

Je ne vais pas discourir davantage sur ce sujet qui est TRES grave, mais je vous recommande très vivement la lecture de ce site

http://www.travail-dimanche.com/

J'ai passé la soirée à le lire, c'est vraiment très instructif. Je me permets aussi de vous inviter à signer la petite pétition qui s'y trouve.

Bonne lecture.

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Mouais, n'oublions pas tout de même que ce sont des employés en l'occurrence qui ont déclenché l'affaire en manifestant contre l'abrogation d'un arrêté préfectoral autorisant à titre dérogatoire l'ouverture dominicale dans certains départements.

Il y a aussi un certain nombre de Français favorables.

Ceci dit, le gain économique résultant d'une telle mesure est plus que douteux : risque de transfert des achats plutôt que réelle hausse de la consommation (à supposer qu'elle soit souhaitable), augmentation des prix pour compenser les coûts de l'ouverture dominicale ...

Je renvoie les intéressés à une tribune de Philippe Askenazy publiée dans le Monde il y a quelques semaines.

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C'est très vague l'éducation national. Il y a de très bon prof je n'en doute pas, comme de très mauvais qui te désorientent avec... professionnalisme .

Ce système en ai qu'un parmi tant d'autres, une pièce du puzzle qui est dépendante des autres pour former un tout. Elle n'est dans son ensemble pas responsable des problèmes, tout autant que les jeunes sur-diplômés sont au chômage ou des usines actuellement au chômage technique, voir délocalisées à cause de la mondialisation...

Les choses changeront quand on aura vraiment conscience qu'il n'y a aucune égalité, qu'il n'y a aucun dialogue avec cette minorité d'élite (Pourquoi faire grève ? pour se faire entendre mais par qui ? C'est ridicule, d'ailleurs ils ne les entendent même plus... les petit dictateurs qui nous observent).

Quand on aura une vrai crise alimentaire mondiale, plus d'énergie "durable", que les papiers qui nous enveloppent de puissance virtuelle n'auront pas plus de valeur que le papier hygiénique, les choses changeront peux-être... A quelle "prix" ?

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Mouais, n'oublions pas tout de même que ce sont des employés en l'occurrence qui ont déclenché l'affaire en manifestant contre l'abrogation d'un arrêté préfectoral autorisant à titre dérogatoire l'ouverture dominicale dans certains départements.

Il demeure que les gens ont beaucoup plus à perdre qu'à gagner à bosser le dimanche.

Il y a aussi un certain nombre de Français favorables.

J'ai bien ri en voyant les sondage annoncé par des journaux du genre du Figaro, clamant haut et fort qu'environ 2/3 des Français seraient favorables. Quand on regarde les sondages de tous les côtés et qu'on faut une synthèse, ce chiffre baisse assez vite. Le chiffre de 2/3 concerne surtout une partie de la population qui sont favorables à l'ouverture des magasins le dimanche, mais sans que eux ne doivent travailler. De plus, avec un minimum de logique, quel intérêt à ouvrir les commerces le dimanche si les clients travaillent aussi ?

Ceci dit, le gain économique résultant d'une telle mesure est plus que douteux : risque de transfert des achats plutôt que réelle hausse de la consommation (à supposer qu'elle soit souhaitable), augmentation des prix pour compenser les coûts de l'ouverture dominicale ...

Il n'y aura pas de gain. Les acheteurs du dimanche n'achèteront rien en semaine et vice-versa. Il n'y aura pas plus d'argent en circulation. En revanche, les couts énergétiques, en ressources humaines, marketing et logistiques engendrés pur l'ouverture des magasins le dimanche se répercuteront sur une hausse des prix. Au final, la vie sera encore plus chère, et ce même en semaine.

Je renvoie les intéressés à une tribune de Philippe Askenazy publiée dans le Monde il y a quelques semaines.

Tu as un lien ?

L'argument le plus utilisé est le volontariat. Les politiques qui utilisent cet argument prouvent qu'il ignorent totalement les relations employeur-salariés dans les grandes surfaces. La plupatr des employés ne sont considérés que comme des pions facilement remplaçables. Et celui qui refusera de travailler le dimanche sera discriminé et rapidement remplacé par quelqu'un d'autre. Au final, l'employé n'aura d'autre choix que d'accepter de travailler le dimanche s'il veut garder son emploi.

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Pour changer un peu de sujet, j'ai vu aux actus ce matin et ce soir que Sarkozy souhaitait pour mardi prochain un débat sur le texte UMP en faveur du travail dominical.

Comme beaucoup, je suis farouchement opposé au travail le dimanche. Nous avons tous besoin d'une journée commune dédiée à la famille, aux amis, aux activités sociales

Ben justement. Avec le travail dominical et la retraite à 70 ans, tu pourra aller voir ta grand mère officier à la caisse en allant faire tes courses.

Finalement, tout le monde est content, non ?

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L'article est passé en archive payante, mais voici :

Le prix du dimanche

L'ouverture des commerces le dimanche est à nouveau discutée. Et pourtant, environ un quart des travailleurs français travaillent déjà le dimanche au moins occasionnellement, notamment dans de nombreux services publics (hôpitaux, police, etc.). Et pourtant, une journée de repos hebdomadaire est garantie par les normes européennes.

Le débat actuel semble une répétition de celui du tout début du siècle dernier sur le dimanche chômé pour tous. Les arguments invoqués à l'occasion de la loi de 1906 se retrouvent dans la bouche des mêmes acteurs. Le patronat soutient le travail dominical. L'Eglise catholique souhaite le maintien de cette journée chômée, consacrée à la messe et à la famille. Les syndicats y ajoutent le nécessaire repos des salariés. Il ne manque que les militaires : l'usure prématurée de la jeunesse par un travail 7 jours sur 7 soulevait des inquiétudes sur la capacité de la France à lever une armée de soldats aptes à laver l'humiliation de 1870. Ce dernier argument avait fini par emporter le progrès indéniable que constitue le repos du dimanche.

Alors, comment renouveler le débat sur l'ouverture dominicale des commerces ? Le programme de Barack Obama ne l'évoque pas, privilégiant le thème plus large de la « flexibilité des horaires » au sens américain, c'est-à-dire un libre choix des salariés, la conciliation vie professionnelle et vie familiale. La flexibilité à la française s'entend comme une variabilité des horaires imposée par l'employeur à ses salariés ; acception entérinée même par les socialistes, entre la « modulation » de Martine Aubry et l'« agilité » de Ségolène Royal.

Traversons cependant l'Atlantique. Aux Etats-Unis, la plupart des grandes surfaces (alimentaires) sont ouvertes 24 h sur 24, 7 jours sur 7. Or discrètement des enseignes font du lobbying pour une régulation des horaires d'ouverture. De fait, elles se retrouvent dans un coûteux équilibre devenu vicieux. La concurrence vive empêche, sous peine de perdre une précieuse clientèle, de réduire l'amplitude d'ouverture. Et cette forte amplitude implique deux coûts importants.

Le premier est énergétique. Les grandes surfaces, notamment alimentaires, sont parmi les activités les plus énergivores : éclairage puissant entièrement artificiel, chauffage ou climatisation de volumes immenses, vastes rayons de réfrigération ouverts ou souvent manipulés. En ces temps de Grenelle de l'environnement, il est ainsi cocasse que l'on ne s'interroge pas sur l'impact environnemental de l'ouverture du dimanche en France : sa généralisation à tous les hypermarchés et supermarchés se traduirait par un surcroît de consommation énergétique supérieur aux fameuses économies générées par le changement d'heure hiver-été. Sans compter la multiplication des déplacements de consommateurs qu'elle engendrerait.

Le second coût majeur est le travail. Outre-Atlantique, malgré l'absence (ou la faiblesse) de bonus pour le travail de nuit et le dimanche, la forte amplitude horaire participe à des dépenses de consommateurs par heure travaillée modestes dans les magasins : dans l'alimentaire, elles sont deux fois plus faibles aux Etats-Unis qu'en France.

Théoriquement, qui dit coûts supérieurs dit prix supérieurs mais aussi plus d'emplois ou d'heures travaillées par les salariés du secteur, mettant en musique le « travailler plus pour gagner plus » en faveur de ces derniers. Mais, par ailleurs, l'ouverture du dimanche permet d'étrangler définitivement les petits commerçants (qui ont massivement, en toute connaissance, voté pour l'actuelle majorité), ce qui jouerait in fine contre l'emploi. Les grandes surfaces pourraient ainsi augmenter leur chiffre d'affaires et préserver les prix.

L'impact théorique de l'ouverture dominicale est ainsi ambigu. D'où l'intérêt des travaux empiriques sur les cas nord-américains. Les Etats américains ou les provinces canadiennes n'ont pas simultanément dérégulé l'ouverture des commerces le dimanche. L'exploitation statistique de cette diversité permet d'identifier les effets propres de cette dérégulation. Les estimations sont convergentes. Aux Etats-Unis comme au Canada, l'effet net sur l'emploi est réel mais modeste : de l'ordre de 1 à 2 % de postes supplémentaires. En revanche, le volume d'heures offert par salarié demeure inchangé : ceux qui travaillent le dimanche perdent des heures en semaine ; au total, l'impact sur leur salaire est très faible. C'est probablement ce qui amène l'UMP à préconiser un paiement double de la rémunération de base le dimanche. Mais cela risque d'exacerber les coûts supportés par les entreprises du secteur. Or déjà, sans un tel doublement, les études nord-américaines sont unanimes : l'ouverture dominicale se traduit par une augmentation des prix de l'ordre de 4 %. En France, si le doublement salarial s'ajoute à la faiblesse criante de la concurrence entre enseignes dans de nombreux pans du territoire, un impact encore plus massif sur les prix est à craindre. En fait, il n'y a pas de miracle : le service supplémentaire que représente l'achat dominical a un coût, et ce coût est facturé, voire surfacturé, aux clients. Même pour ceux qui ne font pas leurs courses le dimanche !

Gageons que dans un contexte de crise du pouvoir d'achat, cet argument prix sera rapidement mis en avant par les employeurs du secteur... pour exiger de revenir sur l'engagement du doublement de rémunération, une fois la libéralisation obtenue. Alors autant ne pas tronquer le débat. Et, notamment, poser aux Français une question complète : souhaitez-vous une ouverture dominicale des commerces quitte à subir une hausse des prix ?

Philippe Askenazy

Je ne suis pas d'accord sur l'absence total d'effet sur la consommation : d'une part parce qu'on a déjà des données sur l'impact de l'ouverture dominicale provenant de magasins qui ont obtenu des dérogations (le gain est modeste mais réel ; par ailleurs, lorsque la dérogation a été abrogée, le transfert des achats du dimanche sur le reste de la semaine n'a pas été complet), d'autre part parce que les personnes qui travailleront ce jour-là auront un revenu supplémentaire.

Effectivement, les chiffres sont très divergents, c'est pourquoi je me suis abstenu d'en citer. Néanmoins, la tendance existe et ne comprend pas uniquement des consommateurs : employés, étudiants ...

À mon avis, une telle proposition ne vise pas à ce que tout le monde travaille ce jour-là. D'ailleurs, elle ne vise que certains magasins type bricolage ou ameublement (et en exclut d'autres, comme les grandes surfaces alimentaires - vu le poids des petits commerçants à l'Assemblée nationale, on se doute que les députés ne se risqueront pas à les saborder). Il ne sera pas nécessaire que tout le reste suive ! la preuve encore une fois par l'expérience menée dans certains départements.

Considérations pratiques mises à part, je trouve ça un peu triste de passer son dimanche sous les néons des magasins. M'enfin est-ce à la loi de définir comment les Français doivent organiser leur emploi du temps ?

theo -> :chinois: mauvaise foi sur le coup, tu sais bien que ce n'est pas l'âge nécessaire pour percevoir sa pension à taux plein qui a été repoussé à 70 ans :ouioui:

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milohoffman, merci pour l'article ;)

Pour ce que tu dis des revenus supplémentaires en travaillant le dimanche, ils sont en réalité très faibles. Par expérience, je sais qu'on ne gagne pas plus de 25% supplémentaires. Autrement dit, pour un dimanche ou tu auras bossé pensant 8 heures, tu vas gagner 2 heures supp, soit 8 heures pour un mois.

8 heures supp dans un mois ou tu travailles plus de 140 heures, ca fait une différence assez mince sur une fiche de paye. De l'autre côté ? Et ben tu ne peux plus profiter de ton dimanche pour passer du temps avec la famille, les amis, s'adonner aux loisirs, en bref décompresser un peu d'une semaine souvent stressante.

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  • 3 semaines après...

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