tetsuo34 Posté(e) le 31 décembre 2005 Partager Posté(e) le 31 décembre 2005 Je sais pas, mais ça m'étonnerait pas en tout cas. Et si on a réellement enfrain la loi, bah qu'on soit "puni" et basta. Pour ça il faudrait connaitre les détails du contrat, des engagements pris par l'inde. Parce que ça m'étonnerait que la france ait signé un contrat qui la met hors-la-loi. A mon avis, l'inde s'est engagé a respecter tout ce qu'il faut, la france a dit ok, après si dans la pratique y a non respect des engagements, c'est de la faute de l'inde, pas de la france. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
austinou Posté(e) le 31 décembre 2005 Partager Posté(e) le 31 décembre 2005 Pourquoi confier un chantier pareil aux français? pour qu'il y ait 2 mois de retard à cause d'une grève injustifiée? selon ton raisonnement il faudrais alors envoyer tout le travail a l'etranger comme cela ça ne couterais presque rien mais nous on vivrais de quoi????? ça m'a toujours fait marrer ces gens qui clament qui faut aider les pays pauvres, les demunis, etc... et dès qu'il y a qqs chose qui se fait (maché du désamaintage du clemenceau, distribution de soupe au cochon, etc...) se sont les mêmes qui crient au scandale... Bref, des gueulards qui ne font rien d'autres... Si les gueulards qui ne font rien d'autre m'est adressé je te dirais que je travaille 60 heures par semaine,je suis agent commercial dans l'immobilier independant et je gagne plus que correctement ma vie... je paye beaucoup d'impot et je trouve que c'est normal mais ce n'est pas pour cela que je ne pense qu'a mon nombril commme toi Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Brave Heart Posté(e) le 31 décembre 2005 Partager Posté(e) le 31 décembre 2005 Je sais pas, mais ça m'étonnerait pas en tout cas. Et si on a réellement enfrain la loi, bah qu'on soit "puni" et basta. Pour ça il faudrait connaitre les détails du contrat, des engagements pris par l'inde. Parce que ça m'étonnerait que la france ait signé un contrat qui la met hors-la-loi. A mon avis, l'inde s'est engagé a respecter tout ce qu'il faut, la france a dit ok, après si dans la pratique y a non respect des engagements, c'est de la faute de l'inde, pas de la france. bonjour, La France exporte illégalement vers un pays qui n'a signé aucune convention et n'obéit à aucune norme....rien que cela suffit à la disqualifier.De plus,l'export de déchets dangereux est interdit hors OCDE.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
tetsuo34 Posté(e) le 1 janvier 2006 Partager Posté(e) le 1 janvier 2006 selon ton raisonnement il faudrais alors envoyer tout le travail a l'etranger comme cela ça ne couterais presque rien mais nous on vivrais de quoi????? Bien sur que non, faudrait limiter la casse lors des greves, faire en sorte qu'elles ne paralyse pas tout. Je me souviens comme si c'était hier du commité pour l'AmericaCup qui vient a Marseille en pleine greve des eboueurs comment tu veux qu'ils decident d'organiser la compétition dans une ville ou y a un tel bordel?? Cette année, tout les bateaux que le port à perdu à cause de la grève... pourquoi prendre le risque que sa marchandise soit bloquée au port?? on va ailleurs.... Si les gueulards qui ne font rien d'autre m'est adressé je te dirais que je travaille 60 heures par semaine,je suis agent commercial dans l'immobilier independant et je gagne plus que correctement ma vie... je paye beaucoup d'impot et je trouve que c'est normal mais ce n'est pas pour cela que je ne pense qu'a mon nombril commme toi oh non, il ne t'est pas adressé en particulier, (quoique... ), tu bosses durs, c'est bien... tu gagnes bien, c'est très bien... tu es content des impots que tu paies, c'est bien pour toi.... Tu dis ne pas penser qu'a ton nombril (comme moi??? on s'connait?) mais concretement ça veut dire quoi? tu penses au pauvre sdf qui squatte dans ta rue avant de t'endormir? Tu critiques ouvertement (derrière un pseudo sur le net) cette situation qui augmente le faussée entre riche et pauvres, puis tu sabres le champagne quand t'as vendu un appart @ 4000€/m² en pensant à ta com? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ilcanzese Posté(e) le 1 janvier 2006 Auteur Partager Posté(e) le 1 janvier 2006 ça sort du contest du topic.......... pas des derapages "por favor" ici ons parle de l'affaire CLEMENCEAU et de son desamiantage en inde. pour ou contre, c'est ka meme pas compliqué ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
XZombi Posté(e) le 1 janvier 2006 Partager Posté(e) le 1 janvier 2006 Effectivement, resté sur le sujet, sinon ça va fermé Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TripleH Posté(e) le 1 janvier 2006 Partager Posté(e) le 1 janvier 2006 Moi j'suis d'accord que l'on fasse ca en france ca pourrait occuper des chomeurs Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
milohoffman Posté(e) le 1 janvier 2006 Partager Posté(e) le 1 janvier 2006 au prix que ça coûte, c'est loin d'être un bon investissement j'avoue ne pas avoir beaucoup de scrupules à laisser faire le sale boulot par un pays tiers, mais c'est bien parce que c'est un porte-avions que tout le monde en est choqué, j'ai l'impression je veux dire, peu de gens boycottent Nike ou ces magniques tapis orientaux parce que les gens qui les fabriquent sont sous-payés/exploités/exposés à des dangers divers Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ilcanzese Posté(e) le 1 janvier 2006 Auteur Partager Posté(e) le 1 janvier 2006 historique: Le Clemenceau en 2000 mouillé au cimetière marin de Toulon et devait être transféré avec le Foch à la Marine Brésilienne comme magasin de pièces de rechange. ________________ 1er départ: Le porte-avions appareille le lundi 13 octobre 2003, aidé en cela par les remorqueurs Lubéron et Estérel. Vendu aux enchères le 13 juin dernier à la société espagnole Gijonese de Desquaces, pour quelques millions d'euros (la France donne le bateau, et le chantier naval se rémunère en revendant près de 30 000 ton nes de ferraille) , la coque devait gagner un chantier de Gijon pour y être désamiantée avant son démantèlement. Mais, le 17 octobre, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 constate que le remorqueur italien, affrété par la société de ferraillage, s’engage dans le détroit de Sicile. Il se dirige en fait vers la Turquie, sur le chantier d'Aliaga, près d'Izmir. La Marine décide de bloquer le convoi à l'aide de la frégate Guépratte alors dans la zone. Le gouvernement français résilie alors le contrat. Le titulaire est désormais la société allemande Ship decommissioning industry, filiale du groupe Thyssen basée à Hambourg (Allemagne). Le 8 novembre, le remorqueur Carangue, basé à Toulon et affrété par la Marine, prend en charge le Clemenceau au voisinage des côtes de Sicile, toujours sous la surveillance du Guépratte. Le Clemenceau fait retour en rade d'Hyères. 2e départ : Il est alors désamianté dans le port militaire de Toulon. Une opération de désamiantage qui permet, selon les pouvoirs publics, de débarrasser le bâtiment de 90% de son amiante. Mais des associations écologistes doutent des chiffres fournis par l'Etat sur le désamiantage du Clemenceau et estiment que la France viole les conventions internationales en exportant des déchets toxiques. Le 12 décembre 2005, un commando de Greenpeace intervient à bord et à proximité du Clemenceau. Six activistes arrivent par voie de mer dans des embarcations. Le septième y parvient en parapente, en s'élançant des hauteurs du Faron, qui domine Toulon. Greenpeace entend protester contre la vente à l'Inde de ce navire en raison de l'amiante qu'il contient. Quatre associations, dont Greenpeace, déposent le lundi 26 décembre un référé en suspension devant le tribunal administratif de Paris pour tenter d'empêcher le départ du porte-avions Clemenceau en Inde pour son désamiantage final et son démantèlement. Mais le tribunal ne donne pas gain de cause aux association, et le porte-avions quitte définitivement Toulon le 31 décembre 2005. Le périple du navire devrait prendre deux mois jusqu'au port indien d'Alang, où ses 24.000 tonnes d'acier seront démantelées. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Brave Heart Posté(e) le 1 janvier 2006 Partager Posté(e) le 1 janvier 2006 au prix que ça coûte, c'est loin d'être un bon investissement j'avoue ne pas avoir beaucoup de scrupules à laisser faire le sale boulot par un pays tiers, mais c'est bien parce que c'est un porte-avions que tout le monde en est choqué, j'ai l'impression je veux dire, peu de gens boycottent Nike ou ces magniques tapis orientaux parce que les gens qui les fabriquent sont sous-payés/exploités/exposés à des dangers divers bonsoir, Disons aussi qu'il y a moins de risques à faire des Nike qu'à désamianter un PA.....à part manipuler des déchets radioactifs, je vois mal ce qui peut être plus dangereux. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ilcanzese Posté(e) le 1 janvier 2006 Auteur Partager Posté(e) le 1 janvier 2006 quoi que manipuler des dechets radioactif avec du materiels adapté est peut être - dangereaux................ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Brave Heart Posté(e) le 1 janvier 2006 Partager Posté(e) le 1 janvier 2006 bonsoir, Euh....je ne pense pas tout de même.Il suffit de voir les dégâts en ex-URSS..... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ilcanzese Posté(e) le 1 janvier 2006 Auteur Partager Posté(e) le 1 janvier 2006 je disait en france..................ou, j'espere, TOUTES les precautions sont prises Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Brave Heart Posté(e) le 1 janvier 2006 Partager Posté(e) le 1 janvier 2006 Bonsoir, En France, pas de soucis, les contrôles en médecine du travail sont très rigoureux.....le risque vient plus des travailleurs, type EDF, qui enfreignent parfois les consignes de sécurité sciemment (pour des raisons financières).Mais les précautions sont on ne peut plus sérieuses. Cela ne met pas à l'abri d'un accident, certes, mais les risques sont réduits au minimum...si on omet l'inconscience de certains travailleurs, qui allaient parfois jusqu'à planquer leur dosimètre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Brave Heart Posté(e) le 2 janvier 2006 Partager Posté(e) le 2 janvier 2006 Bonsoir, Bon, maintenant il est parti.....dans la plus totale indifférence. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ilcanzese Posté(e) le 2 janvier 2006 Auteur Partager Posté(e) le 2 janvier 2006 Dans une declaration a la presse le directeur de la societé "Technopure" specialisé dans le desamiantage, estime en 70 tonnes d'amiant pur, la quantité encore presente sur le clemenceau. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gronky Posté(e) le 2 janvier 2006 Partager Posté(e) le 2 janvier 2006 Franchement, je suis même étonné qu'on puisse être étonné de la façon dont l'état gère le problème. Les relations amiante/ gouvernement depuis presque un siècle ont toujours le même aspect: Le dénie de la dangerosité du produit. En cela, les industriels du secteurs ont largement contribué à cette façon de faire. Pendant des décennis, l'amiante est "officiellement inofensif" ou presque. (Il suffisait juste de prendre deux ou trois précautions et hop, plus de problème!) Malheureusement, ce produit à la dangerosité avérée depuis le début du 20 siècle a envoyé dans la tombe avant des milliers de travailleurs ou de personnes ayant travaillé ou vécu dans une environnement "amianté". L'affaire du Clém' est révélatrice une fois encore de cet aveuglement. On se contente de 2 ou 3 engagements de pure forme sur la sécurité des travailleurs indiens et hop (un militaire interrogé à ce sujet déclarait que les conditions de travail devrait être aux normes françaises. hum...) ! Vogue la galère! . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Brave Heart Posté(e) le 3 janvier 2006 Partager Posté(e) le 3 janvier 2006 Malheureusement, ce produit à la dangerosité avérée depuis le début du 20 siècle a envoyé dans la tombe avant des milliers de travailleurs ou de personnes ayant travaillé ou vécu dans une environnement "amianté". Bonjour, Les dangers de l'amiante n'ont pas été si clairement identifiés, médicalement tout du moins, car les études sur le rôle indubitablement cancérigène de l'asbeste datent des années 60.En France, en médecine du travail, il faut attendre le début des années 70 pour que l'amiante soit identifié-ce qui n'empêche pas les pouvoirs publics d'avoir ensuite trainé des pieds. L'affaire du Clém' est révélatrice une fois encore de cet aveuglement. On se contente de 2 ou 3 engagements de pure forme sur la sécurité des travailleurs indiens et hop (un militaire interrogé à ce sujet déclarait que les conditions de travail devrait être aux normes françaises. hum...) ! Vogue la galère! . De toute façon, le militaire n'a pas de pouvoirs décisionnels, et je pense qu'il extrapole trop facilement la rigueur de son milieu avec celui d'un chantier en Inde. Il serait d'ailleurs intéressant, pour ce militaire, de se rendre compte, vu l'âge du Clémenceau, que nombre de ses camarades ont aussi dû être en contact avec l'amiante.....et sans protection. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ArSparfell Posté(e) le 3 janvier 2006 Partager Posté(e) le 3 janvier 2006 bonjour, il ne faut quand même pas oublier que la France, dans cette histoire, a lancé un appel d'offre pour le désamiantage du navire. Seule l'Inde a répondu, donc c'est bien gentil de pas être d'accord avec le fait que le bateau parte, c'est quand même eux à la base qui sont d'accord pour le faire... L'Inde s'est engagée a respecter des conditions de travail correctes pour ses ouvriers, la France a dit ok. Si après les accords ne sont pas respectés côté indiens, c'est plus vraiment l'affaire de la France, elle a vendu le bateau. Et enfin, on peut toujours dire l'amiante cay mal, mais bon, ça a quand même longtemps été le seul isolant performant et relativement bon marché que l'on connaisse pour des applications techniques... Je pense que les mecano du Clem ont été très content de pas se faire ébouillanter la figure par les chaudière à vapeur des catapultes, malgré l'amiante. euuh sinon pour info et pour répondre à je sais plus qui disant que le Clem devait partir avec le Foch au Brésil, c'est entièrement faux, le bateau a toujours été destiné à la casse. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Brave Heart Posté(e) le 3 janvier 2006 Partager Posté(e) le 3 janvier 2006 bonjour, il ne faut quand même pas oublier que la France, dans cette histoire, a lancé un appel d'offre pour le désamiantage du navire. Seule l'Inde a répondu, donc c'est bien gentil de pas être d'accord avec le fait que le bateau parte, c'est quand même eux à la base qui sont d'accord pour le faire... L'Inde s'est engagée a respecter des conditions de travail correctes pour ses ouvriers, la France a dit ok. Si après les accords ne sont pas respectés côté indiens, c'est plus vraiment l'affaire de la France, elle a vendu le bateau. Bonjour, La question ne se pose pas comme cela, mais en termes de droit : la France n'a pas le droit d'exporter des matières dangereuses en vertu de traités qu'elle a signés ( et pas l'Inde), ce qui ne l'empêche pas de le faire.De plus, la France est suffisamment présente dans le Tiers-Monde pour savoir que si, déjà, le désamiantage n'est majoritairement pas respecté sur le sol national,en termes de sécurité des travailleurs,il ne risque pas de l'être ailleurs. Cette décision est d'un cynisme total:en fait, le PA emm...la France qui ne sait pas quoi en faire, alors elle se sert du tiers monde comme d'une poubelle.Qu'un pays accepte-pour de l'argent et la promesse d emarchés futurs-de s'en charger ne change rien à la moralité de l'affaire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nekhen Posté(e) le 3 janvier 2006 Partager Posté(e) le 3 janvier 2006 Bonjour, Avec la délocalisation plus rien ne me choques maintenant... Les indiens nous piquent du boulot (programmation informatique et autres services) donc un chantier de plus ou de moins . C'est pas la première fois qu'un cas comme ça se produit à mon avis . Mais là les autorités n'ont pas pu caché le Clémenceau ==> il ne passe pas inaperçu . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Brave Heart Posté(e) le 3 janvier 2006 Partager Posté(e) le 3 janvier 2006 Les indiens nous piquent du boulot (programmation informatique et autres services) donc un chantier de plus ou de moins . Bonjour, Sauf que du C++ ne fait pas tomber les poumons en morceaux!! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nekhen Posté(e) le 3 janvier 2006 Partager Posté(e) le 3 janvier 2006 Bonjour, Sauf que du C++ ne fait pas tomber les poumons en morceaux!! Oui c'est vrai. Quoique, un jour des associations seraient capable de se plaindre qu'avec le boulot de programmeur les indiens ont des problèmes de vue maintenant à travailler sur des ordinateurs 12h/jour Mais bon des milliers de français ont travaillé avec l'amiante alors que l'on connaissait le danger encouru... C'est comme le nuage de Tchernobyl il s'arrête à la frontière Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Brave Heart Posté(e) le 3 janvier 2006 Partager Posté(e) le 3 janvier 2006 Mais bon des milliers de français ont travaillé avec l'amiante alors que l'on connaissait le danger encouru... bonjour, Il ne faut pas tout confondre:on a connu les dangers dans les années 60 ( ou, plutôt, la confirmation a été donnée dans les années 60).....les dégâts ont surtout été le fait de l'inertie administrative qui a mis une décennie à prendre réellement des mesures, et plus de 30 ans à interdire l'usage de l'amiante.Mais on parle,hors domaine spécifique (construction navale par ex) de personnes qui avaient un contact, régulier ou non, avec le matériau sous une forme industrialisée , comme par ex avec des plaquettes de frein.Pas de personnes chargées d'éliminer ce matériau.Les décès que l'on trouve donc actuellement en France sont ceux des travailleurs des années 50 à 70, alors que la lutte débutait. Pour le PA, la situation est mille fois pire:il s'agit de personnes qui, sans protection, désamiantent directement:nous ne sommes plus dans le domaine du contact avec des objets contenant de l'amiante, mais dans celui-évidemment mortel-de personnes qui vont ôter l'amiante. Tous les Indiens qui seront en contact direct sont condamnés.Et leurs proches sont également menacés. En langage clair, on envoie sciemment à la mort des malheureux qui sont trop pauvres pour refuser un travail, fût-il en réalité une sentence de mort. Et le tout est fait avec la bénédiction du pays des droits de l'Homme, qui n'y trouve rien à redire.Faut dire que cela le débarrasse d'une pubelle flottante, il a donc tout intérêt à se taire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gronky Posté(e) le 3 janvier 2006 Partager Posté(e) le 3 janvier 2006 Mais bon des milliers de français ont travaillé avec l'amiante alors que l'on connaissait le danger encouru... bonjour, Il ne faut pas tout confondre:on a connu les dangers dans les années 60 ( ou, plutôt, la confirmation a été donnée dans les années 60).....les dégâts ont surtout été le fait de l'inertie administrative qui a mis une décennie à prendre réellement des mesures, et plus de 30 ans à interdire l'usage de l'amiante.Mais on parle,hors domaine spécifique (construction navale par ex) de personnes qui avaient un contact, régulier ou non, avec le matériau sous une forme industrialisée , comme par ex avec des plaquettes de frein.Pas de personnes chargées d'éliminer ce matériau.Les décès que l'on trouve donc actuellement en France sont ceux des travailleurs des années 50 à 70, alors que la lutte débutait. Pour le PA, la situation est mille fois pire:il s'agit de personnes qui, sans protection, désamiantent directement:nous ne sommes plus dans le domaine du contact avec des objets contenant de l'amiante, mais dans celui-évidemment mortel-de personnes qui vont ôter l'amiante. Tous les Indiens qui seront en contact direct sont condamnés.Et leurs proches sont également menacés. En langage clair, on envoie sciemment à la mort des malheureux qui sont trop pauvres pour refuser un travail, fût-il en réalité une sentence de mort. Et le tout est fait avec la bénédiction du pays des droits de l'Homme, qui n'y trouve rien à redire.Faut dire que cela le débarrasse d'une pubelle flottante, il a donc tout intérêt à se taire. Il ne faut pas oublier le rôle extrèmement néfaste joué dans cette affaire par le "comité amiante" (groupement d'industriel, de scientifiques "à la botte des premiers" etc...) pour freiner toute prise de décision allant contre les interets des professionnel du secteur. L'inertie administrative leur est en grande partie dû, ainsi que le lobbying habituel exercé dans ce type d'affaire où la santé publique se téléscope avec les intêrets financiers. Dans les '70 ce comité éditait des plaquettes vantant l'inocuité du produit le tout, avec l'aval des politiques de l'époque. (Et, dans certains pays du tiers monde (en amérique latine notamment) des entreprises françaises du secteur ont continué a pratiquer les mêmes méthodes de dénies et la non-protection des ouvriers, alors même qu'en France, la nocivité du produit était "officiellement reconnue" et son utilisation règlementée. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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