nemesis93_75 Posté(e) le 14 août 2008 Partager Posté(e) le 14 août 2008 Salut à tous, Voila, je sais pas si vous avez entendu/lu/vu, mais Rémy, 23 ans, atteint d'une maladie dégénérative rare, s'est suicidé, après avoir reçu une réponse du Président de la République, suite à sa demande d'euthanasie. Qu'en pensez vous? Sources: Libération Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Quarky Posté(e) le 14 août 2008 Partager Posté(e) le 14 août 2008 Pour l'euthanasie mais il faut que cela soit suivit par une véritable procédure pour éviter les dérapages. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pg-Rennes Posté(e) le 14 août 2008 Partager Posté(e) le 14 août 2008 Comme Quarky. Faut pas se retrouver avec des dérapages comme on le trouve en suisse. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FrancnoO Posté(e) le 14 août 2008 Partager Posté(e) le 14 août 2008 Mouais. C'est impossible à réaliser dans la majorité des cas (voire tout les cas). S'il peut dire clairement que c'est ce qu'il veut, à la limite (encore que...), mais ça irait au contraire de la loi. Loi qui stipule que le suicide n'est pas légal... Des dérapages, même avec un suivi complet, il y en aura...Exemple : s'il souffre physiquement de manière visible (tremblements, maux, rejets,...), victime d'un cas pathologique précis, et qu'il ne peut parler ou même faire des signes d'acquiescement fort, c'est litige à gogo... Et même s'il peut le faire. C'est dur, c'est ""cruel"", mais je ne vois pas comment on peut y rémédier. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemesis93_75 Posté(e) le 14 août 2008 Auteur Partager Posté(e) le 14 août 2008 donc moi j'ai mis pour aussi, dans le même cadre que vous, car je trouve que dire, pour ces personnes, qu'elles veulent mourir, est une démonstration de la sagesse de la decision mais il faut que ce soit encadré strictement, c'est sur je pense que seulement dans des cas graves, comme le cas de ce pauvre jeune homme Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FrancnoO Posté(e) le 14 août 2008 Partager Posté(e) le 14 août 2008 Allez faire un tour dans les commentaires de Libé, c'est assez affligeant. Entre les sempiternels naïfs, ceux qui aiment polémiquer, tout en ne supportant pas la chose inverse, ceux qui ne voient qu'au bout de leur nez, ceux dont l'ouverture d'esprit est décidemment bien dure à trouver, et j'en passe, il y a de la réflection et du débat ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pg-Rennes Posté(e) le 14 août 2008 Partager Posté(e) le 14 août 2008 est une démonstration de la sagesse de la decision Loin de là justement. Ca dépend vraiment des cas. En restant dans le contexte de pathologie vraiment dure à supporter peut-être, mais pour d'autres non. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Starbetrayer Posté(e) le 14 août 2008 Partager Posté(e) le 14 août 2008 Pour dans des circonstances exceptionnelles, type chantal sebire. La procedure devrait etre devant la justice et rapide, avec avis medical Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Char Posté(e) le 14 août 2008 Partager Posté(e) le 14 août 2008 Surtout que la France peut avoir des bases existantes pour travailler la question, en se basant sur ce qui se fait en Suisse et en Belgique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Neo_13 Posté(e) le 14 août 2008 Partager Posté(e) le 14 août 2008 j'ai voté pour, mais dans le cas où l'euthanasié n'a plus les moyens de se suicider : en clair, dans le cas de Remy, pas d'euthanasie... un médecin prépare la seringue, et le malade injecte seul. Ca vaut aussi pour chantal... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemesis93_75 Posté(e) le 14 août 2008 Auteur Partager Posté(e) le 14 août 2008 c'est ça en fait que je parle par "euthanasie", je dirais plus "suicide assisté", dans le sens où c'est encadré pour les deux exemples, je pense comme Neo_13 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
XZombi Posté(e) le 14 août 2008 Partager Posté(e) le 14 août 2008 Je suis contre. La personne veux souvent en finir car elle souffre et ne voit pas l'issue possible. Ça ne vous rappelle pas quelque chose ? Je suis plus pour empêcher ou réduire fortement la souffrance tout en maximisant l'autonomie. Aussi, rien ne dit que la médecine n'avanceras pas et que dans 5 ans certains cas irrécupérable ne pourrait pas être soigné. Bref, c'est assez difficile à justifier. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemesis93_75 Posté(e) le 14 août 2008 Auteur Partager Posté(e) le 14 août 2008 Je suis contre.La personne veux souvent en finir car elle souffre et ne voit pas l'issue possible. Ça ne vous rappelle pas quelque chose ? Je suis plus pour empêcher ou réduire fortement la souffrance tout en maximisant l'autonomie. Aussi, rien ne dit que la médecine n'avanceras pas et que dans 5 ans certains cas irrécupérable ne pourrait pas être soigné. Bref, c'est assez difficile à justifier. de ce point de vue, oui mais un malade qui a une maladie de type dégénérative, on peut 'prévoir' combien de temps il lui reste, et au lieu d'attendre, s'il souffre, lui donner la "chance" de pouvoir dire au revoir à ses proches, sans que la découverte d'un corps soit fait, "à l'arrache" Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arafel Posté(e) le 14 août 2008 Partager Posté(e) le 14 août 2008 Je suis contre.La personne veux souvent en finir car elle souffre et ne voit pas l'issue possible. Ça ne vous rappelle pas quelque chose ? Je suis plus pour empêcher ou réduire fortement la souffrance tout en maximisant l'autonomie. Aussi, rien ne dit que la médecine n'avanceras pas et que dans 5 ans certains cas irrécupérable ne pourrait pas être soigné. Bref, c'est assez difficile à justifier. L'argument est correcte, mais je me dis que même si aujourd'hui, on trouve le remède contre la maladie en question, au stade où se trouverait la personne concernée, je doute qu'il restera encore quelque chose à faire... C'est pour ça que je préfère éviter une longue et inutile agonie aux personnes que j'aime ou à moi même sous le prétexte d'un hypothétique espoir qui aurait plus de chances d'être un miroir aux alouettes... ceci étant dit, c'est quand même un débat délicat, et chaque cas est unique... c'est pour ça qu'il faut que tout soit encadré par des médecins, des juristes et la famille, et que ce soit rapide, mais sans précipitation... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pg-Rennes Posté(e) le 14 août 2008 Partager Posté(e) le 14 août 2008 ceci étant dit, c'est quand même un débat délicat, et chaque cas est unique... c'est pour ça qu'il faut que tout soit encadré par des médecins, des juristes et la famille, et que ce soit rapide, mais sans précipitation... C'est ça, le truc à ne pas faire c'est créer un truc qui permettrai d'arriver à l'hôpital en pointant une loi qui permet au médecin de vous donnez la mort. Dans d'autres pays ça a l'air d'être un beau bordel, et certain en profite... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
XZombi Posté(e) le 14 août 2008 Partager Posté(e) le 14 août 2008 Il y a aussi le danger des compressions. Un médecin qui voit toujours ses salles d'attente pleines et qui voit un légume qui dégénère pourrait avec subtilité parler de l'eutanasie, arrêt des souffrances à sa famille autour d'un café. En pratique, j'espère pouvoir mettre fin à mes jours la journée avant qu'une maladie mentale m'enlève toute personnalité et que je ne sois même plus conscient ni la même personne. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Quarky Posté(e) le 14 août 2008 Partager Posté(e) le 14 août 2008 C'est pourquoi il faut que les choses soient clairement cadrées pour savoir quelles situations sont concernées et sous quelles éventuelles conditions ... Et puis il me semble que ce genre de décision ne pourra jamais être enterinée par un seul médecin. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FrancnoO Posté(e) le 14 août 2008 Partager Posté(e) le 14 août 2008 Je suis pas sûr que cela change grand chose (cf. pas qu'un médecin), au fond, on touche toujours au même problème. Un, deux, cinquante, deux milles... Ont-ils le droit de "s'exprimer" sur la vie d'autrui ? Et les cas où les personnes ont formulés pendant des années leur envie d'être euthanasiés s'ils venaient à perdre la tête, écrivant /enregistrant lesdites envies, ont fait quoi lorsque ce moment arrive ? Quid de la véracité des propos ? Quid de notre propre vérité, de nous même ? Peut on vraiment décider, ou plutôt a-t-on le droit de vie et de mort sur nous-même ? Ce qui m'amène à l'utilité d'écrire une telle lettre vis-à-vis du président.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Quarky Posté(e) le 14 août 2008 Partager Posté(e) le 14 août 2008 Je pense qu'avant d'envisager la lourde décision de l'euthanasie, il doit quand même y avoir une consultation médicale par une assemblée médicale dont les membres diffèrent de l'équipe qui suit le patient. Par exemple pour déterminer si oui ou non tous les traitements ont été envisagés et si ceux tentés ont inefficaces. Avoir la liberté de juger de sa propre existence c'est quand même essentiel non ? On vit d'abord pour soi-même pas pour les autres... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Neo_13 Posté(e) le 14 août 2008 Partager Posté(e) le 14 août 2008 Je suis contre.La personne veux souvent en finir car elle souffre et ne voit pas l'issue possible. Ça ne vous rappelle pas quelque chose ? Je suis plus pour empêcher ou réduire fortement la souffrance tout en maximisant l'autonomie. Aussi, rien ne dit que la médecine n'avanceras pas et que dans 5 ans certains cas irrécupérable ne pourrait pas être soigné. Bref, c'est assez difficile à justifier. Ce que je trouve difficile à justifier c'est de priver quelqu'un reconnu sain d'esprit du droit à disposer d'elle même (habeas corpus) L'euthanasie c'est quand quelqu'un a à ce point besoin d'aide que meme pour avaler une boite de cachet ou appuyer sur la seringue, elle ne peut le faire seule et donc ne peut disposer de son propre corps. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FrancnoO Posté(e) le 14 août 2008 Partager Posté(e) le 14 août 2008 Je pense qu'avant d'envisager la lourde décision de l'euthanasie, il doit quand même y avoir une consultation médicale par une assemblée médicale dont les membres diffèrent de l'équipe qui suit le patient. Par exemple pour déterminer si oui ou non tous les traitements ont été envisagés et si ceux tentés ont inefficaces.Avoir la liberté de juger de sa propre existence c'est quand même essentiel non ? On vit d'abord pour soi-même pas pour les autres... Certes, mais arrêter son existence, ce n'est pas seulement la juger, c'est l'empêcher de continuer. Je veux dire, tout choix est mûri, je m'en doute, mais si légalisation il y a, et même avec des restrictions ou des accompagnements, c'est fondamentalement une ouverture à tout. Si l'on vit pour soi même, n'est-il pas dommage de fermer son avenir à tout jamais ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
XZombi Posté(e) le 14 août 2008 Partager Posté(e) le 14 août 2008 blabla Ce que je trouve difficile à justifier c'est de priver quelqu'un reconnu sain d'esprit du droit à disposer d'elle même (habeas corpus) L'euthanasie c'est quand quelqu'un a à ce point besoin d'aide que meme pour avaler une boite de cachet ou appuyer sur la seringue, elle ne peut le faire seule et donc ne peut disposer de son propre corps. La prostitution et les drogues seraient légales si on pouvait vraiment tout faire de son corps, non ? Et le fait de justement ne pas être capable d'avaler une boite de cachet ou autre, est-ce que cela n'affecte pas le moral au point de ne plus être sain d'esprit ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Brave Heart Posté(e) le 15 août 2008 Partager Posté(e) le 15 août 2008 Salut à tous,Voila, je sais pas si vous avez entendu/lu/vu, mais Rémy, 23 ans, atteint d'une maladie dégénérative rare, s'est suicidé, après avoir reçu une réponse du Président de la République, suite à sa demande d'euthanasie. Qu'en pensez vous? Sources: Libération Bonjour, C'est un suicide, rien de plus....le rapport avec l'euthanasie est très ténu. Une fois encore, certains médias saisissent la balle au bond pour faire passer le message du lobby pro-euthanasie, en occultant ce qui peut être gênant, comme dans le cas de V. Humbert....ce jeune homme voulait mourir parce qu'il souffrait d'une affection dégénérative, une maladie mitochondriale? En langage clair, on doit tuer tous les myopathes, les parkinsoniens ou les Alzheimers qui le demandent? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Brave Heart Posté(e) le 15 août 2008 Partager Posté(e) le 15 août 2008 Je suis pas sûr que cela change grand chose (cf. pas qu'un médecin), au fond, on touche toujours au même problème. Un, deux, cinquante, deux milles... Ont-ils le droit de "s'exprimer" sur la vie d'autrui ? Bonjour, Oui, le droit de s'exprimer dans le cadre du devenir d'une pathologie...le problème est ailleurs...s'il faut tuer quelqu'un dans un acdre législatif, qui va le faire, au juste? Les membres du corps médical ne peuvent théoriquement pas le faire, ayant prêté serment....dire qu'il faut abréger les souffrances de quelqu'un est très joli sur le papier, le faire réellement en sachant qu'on tue un homme est autre chose, et seuls ceux qui ne sont pas passés par là ignorent combien ce geste est un fardeau pour celui qui y procède. On va recréer la dynastie des Samson version XXI°, alors? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arafel Posté(e) le 15 août 2008 Partager Posté(e) le 15 août 2008 Mais vous savez que dans presque tous les cas (quand c'est possible quoi...) le médecin ne fait que mettre à disposition le produit, et c'est le patient lui même qui appuie sur le bouton qui l'injecte. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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