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De la poésie pour toute baïonnette


Nicolas.G

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Voilà voilà voilà

Depuis le 7 octobre dernier j'ai entamé une profession (procession ?) de foi, en vous livrant des textes d'une qualité polétique douteuse parfois, mais bon, soit, c'est comme ça, c'est la vie.

Ca faisait donc un bail, voire même des baux que je n'avais pas pris le temps de poster quelques aurtes truculentes nouveautés, la faute à... Albin Michel.

Voui. Depuis maintenant un mois, je suis en contact avec cette petite (:-p) maison d'édition, pour la rédaction d'un roman. Rien n'est signé, rien n'est assuré, et je dirai même plus, rien n'est fait. Mais du moins j'y bosse.

Cela dit, histoire de me faire pardonner, de cette absence, voici deux trois petites choses, qui ne devrait pas faire de mal. Pardon aux modos d'avoir ouvert un nouveau topic, mais je savais pas trop si ça valait le coup de surenchérir sur le précédent déjà un peu chargé.

Merci de vos commentaires (non merci pour les avances) et bonne lecture.

Nouvel èRe

Un air de pulvérulence

Des scories vermeilles et de grenats

Tout un travail de galérien,

Pour retranscrire

Transfigurer

Transformer

Voir Transparaître

*

Glaneur de l’obscur

Tu ne récolteras

Sur ton visage délétère

Que le vit sage de la terre.

*

J'ai vu

Gémir

La ville

Au soir

De grands

Sépulcres

*

Ô Nuit oblitérée !

Vipérine et spécieuse

La chanson des profondeurs

Inspirée de mers abruptes

Toi, le Cramoisi d’angoisses

Toi l’Homme de pierre

*

Au crépuscule des silences endeuillés

Ô frayeurs atterrées

Enfances insouciantes trop tôt recueillies

Ô Croyant aveuglé

Exauce ton martyr d’un sort foudroyant

Ô roue déréglée

Flamme insipide aux reflets larmoyants

*

Le grès est ébréché

Depuis des nuits crépusculaires

Des perles de fureur

Effritées sous mes ongles

Je combats l’amertume

Et soupire aux étoiles

*

Les mortes attablées sourient au bienfaiteur

Et les vers que je sers pourrissent en silence

De leurs orbes creusés elles s’en délecteront

Creuset de la Faucheuse, puiser ton abondance

*

“ mi mi mi ré do do, doooo, do ut”

Maestro… Maëlstrom s’il vous plait

*

duel poétique

entre un chien

bon à rien

et ses tiques

Je ne vois que les os

Nous n’avons que tes poils

Mon maître me bat

Notre hébergeur s’agite

Je roupille tout du jour

Ton sang, notre aliment

Digne complémentarité

Spasmes de nos succions

Je vous hais, je vous aime

Nous aussi, mais surtout à la crème

*

D’un segment

Eclaté

A surgi

Sur mon lit

Une fée

Bon, et promis, cette fois, j'essaye de ne pas me laisser déborder et j'en posterai plus régulièrement.

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Pardon aux modos

:yes: Méchant Nicolas.

Pour te faire pardonner, tu devras entretenir ce topic régulièrement. :incline:

Voici un poème de mon ancienne flamme qu'elle avait inventé avec une amie. C'est du copier collé donc avec les fautes nombreuses :mdr:

CHANSON MÉLODIEUSE

refrain

hé yo hé yo

quess tu brett show me ta quéquette

enlève mes bobettes chu dejà toute wet

chu la fille parfaite mais pas agace pissette,

cé comme si sétait faite.

awaye show me ta quéquette

Dézipe ta braguette pis enligne toé drette

show me what ill get

prenon l'jet on par pour ma planète

vien T'en qu'On smette chu pas une ptite schtroumpfette

ni ta tante paulette

refrain-

T'as tu une mobilette, ou encore une corvette

c'est pas qui fait frette mais faudrait une banquette

fini les branlettes, maintenant t'as ta poulette

oublie les fillettes, vien voir ta minette

enlève té basket, oubli pas ta casquette

toé té dans ma palette, en passant chu pas muette.

refrain-

Arrête, sort de ta cachette, smoke une cigarette

ou encore un bocket, fait po ta moviète

lache de jouer au fléchettes, vien dans les toilettes

laisse le beau Fréchette, y'spence hot avec son gasket

voyon vien voir ta juliette, baise moi sa moquette

chu p'tete pas fée clochette mais j'ai ben dla jasette

come on appuie sa gachette cé ca la recette

moi chu prète fini les rimettes amène ta binette!

refrain-

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Enfin!!!

Bon je vais pas être hypocrite, de manière générale, je suis un peu moins fan que les précédents textes, qui étaient plus... complets :mdr2:

Cependant, ça fait vraiment plaisir de te relire Nicolas!!

Par contre j'aime vraiment beaucoup le duel entre le chiens et les tiques :yes:

Alors à bientôt pour d'autres bon moments à te lire!!

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“ mi mi mi ré do do, doooo, do ut”

Maestro… Maëlstrom s’il vous plait

:ouioui:

J'ai pas compris le truc :(

Glaneur de l’obscur

Tu ne récolteras

Sur ton visage délétère

Que le vit sage de la terre.

Celui là j'aime beaucoup, ça "chante" quand on le lit ! :D

Bien sur je pourrais pas dire ce que ça vaut niveau technique mais bon, OSEF ^^

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“ mi mi mi ré do do, doooo, do ut”

Maestro… Maëlstrom s’il vous plait

:mdr:

J'ai pas compris le truc :(

Bon, je romps le charme, mais lorsqu'un orchestre s'accordre, les notes fusent un peu dans tous les sens...

Et finalement, ce que l'on attend du chezf d'orchestre, le maestro, c'est qu'il donne vie et accorde à l'unisson les différents instruments.

d'où le maëlstrom, la tempête musicale si tu préfères.

et puis c'est le jeu des sonorités entre les deux mots. 8)

oui, je ais, je fume trop :-D

Glaneur de l’obscur

Tu ne récolteras

Sur ton visage délétère

Que le vit sage de la terre.

Celui là j'aime beaucoup, ça "chante" quand on le lit ! :roll:

Bien sur je pourrais pas dire ce que ça vaut niveau technique mais bon, OSEF ^^

ouais, celui-ci a pitet moins de sens de de musique :yes:

encore que

la petite pointe sexuelle n'aura pas échappé :chinois:

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Maëlstrom n'a donc rien à voir avec le groupe de death metal ? Je suis déçu. :transpi:

En fait, ce n'est pas tout à fait une tempête.

Maëlstrom

Nom d'un violent tourbillon marin qui se trouve à proximité de la côte norvégienne.

Fig. Agitation, mouvement impétueux qui aspire et engloutit.

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Je n'ai pas ta verve Nico, mais permet moi d'écrire un petit truc dans ton post, en rapport avec un personnage ô combien décrié, qui est partit et qui ne sera pas regretté. (petit truc écrit en 2min :francais: )

~Sans regret~

D'un geste rapide

S'en fut finit

Il est partit

Rejoignant l'éther

Une vie de haine

Servant ses interêts

Et méprisant ses pairs

Il a causé trop de peines

La vie des autres pour lui

N'avait vraiment aucun prix

Sans regret il les a prit

Sans regret il est partit

Peut on considérer cet homme

Comme tel?

Consolons-nous en nous disant

Que son jugement fut sans appel

Faut que je retrouve des bouquins d'il y a une dizaine d'années quand j'écrivait des trucs du genre, je le posterai si je met la main dessus. D'avance désolé si les règles de prose ne sont pas foncièrement respectées. :transpi:

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Moi j'aime bien Kasa, et je suis sûr qu'en retravaillant un peu certains passages ça pourrait être encore mieux :transpi:

Juste quelques phrases à reprendre, et pour moi ça serait parfait!!

Mais bon, je me permets de critiquer un petit peu alors que je propose rien, s'il te plaît ne le prends pas mal, c'est vraiment pas le but :francais:

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T'inquiètes, celà a été fait à l'arrache* entre deux posts avec windu.2b sur les os. :transpi:

Je n'avais absolument aucune prétention en l'écrivant et je conçois tout à fait que ce soit très largement perfectible. :francais:

J'ai vraiment une réputation de mec qui s'énerve pour un rien, s'pa possible :incline:

*Comprendre que ça m'est venu comme ça... J'ai lut les proses de nico, où j'ai cru voir une cht'tit dose de "mort", et celà m'a fait penser à ce "personnage" et écrire ça.. en réellement 2 min à tout casser.

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In extremis... C'est comme ça que l'on dit je pense dans ces cas-là...

Un WE très chargé (découverte samedi matin que je pouvais recevoir la télé sur mon écran de pC... \o/ youpi !

Pas du très gai en ce dimanche soir, malgré la grande réussite des branchements ;-)

Il s'agissait d'un texte de rupture, ou plutôt de ce qui résultait de la rupture... C'est sinistre un peu bon début de semaine :devil:

Je vou laisse savourer.

Enjoy

Hic nuncque (Ici, tenant ta main)

Ici l’incandescence empeste plus qu’un bourbier,

plus qu’un engrais

Nazi

Ici, l’odeur est telle que les charniers m’enivrent

De suaves senteurs

Ici, la puanteur de l’être jaillit des brisures de jadis

Ici, la moquerie prend place à la table

Superbe convive

Ici, la Cène n’est qu’une pitrerie de plus

Dans l’énorme dépotoir du langage

Ici, se recueillent devant les reliques de Lacrima

Dernière de sincérité

Close de son bocal chrysocale

Ces pèlerins confinés

A quel soir de jongleries

Perd-on la vie du rire

Où les couettes de la raison en faillite

Ont-elles dissimulé le chêne-être

Ici

Les Horlogers du vent côtoient l’exhalaison des vivants

Ici tout apaisement ressemblerait à s’y méprendre

A l’odeur âcre du cadavre en rut

Qui vit replié sur ses bras

Ici

les serpentins de l’à propos écorchent leurs écailles

Frottées sur les barbelés moribonds des scrupules d’attardés * *

Ici les Horlogers du vent psalmodient

Le cliquetis des engrenages

De leurs ongles lacérés

………………………………………..

Ici les Horlogers du vent

Promus aux alizés

Nettoient les engrenages flétris

Par l’araire et l’amadouvier

Ici les coteaux côtoient l’expiration des vifs naevi

A l’ombrage sulfaté

Des cartilages végétaux

De l’alyte apeuré

Ici la paix ressemblerait à s’y méprendre

A l’odeur

Du cadavre

Reclus dans la tourbe

Replié Mal

Embaumé

Au Trépassé pendu

Qui gesticule

Et que nul ne daigne détacher.

Ici, en parcourant les champs minés

Démoralisés de méninges moribondes

Aux contrées

Où le petit poucet s’est vu couper la jambe

Et là, qu’ai-je encore récolté ?

Quelle magie négligée,

Par l’autre dédaigneux

Quelle vérole contractée

Gratis logée

Aux Ecrits-Vains

Ici, la Passion du Messie

A propagé les impératifs

D’une Humanité

En péril…

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Je n'ai pas ta verve Nico, mais permet moi d'écrire un petit truc dans ton post, en rapport avec un personnage ô combien décrié, qui est partit et qui ne sera pas regretté. (petit truc écrit en 2min :move: )

~Sans regret~

D'un geste rapide

S'en fut finit

Il est partit

Rejoignant l'éther

Une vie de haine

Servant ses interêts

Et méprisant ses pairs

Il a causé trop de peines

La vie des autres pour lui

N'avait vraiment aucun prix

Sans regret il les a prit

Sans regret il est partit

Peut on considérer cet homme

Comme tel?

Consolons-nous en nous disant

Que son jugement fut sans appel

Faut que je retrouve des bouquins d'il y a une dizaine d'années quand j'écrivait des trucs du genre, je le posterai si je met la main dessus. D'avance désolé si les règles de prose ne sont pas foncièrement respectées. :-D

C'est du bon Kasa, moi j'apprécie.

:mdr2:

Aucune hésitation, faut en poster d'autres !

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Effectivement, cette nouvelle salve n'est pas des plus gaies!!

Cependant, l'effet est très reussi, et on comprend bien ton état d'esprit du moment!!

J'aime bien, encore une fois ;)

J'ai une question: en général, tu passes beaucoup de temps pour écrire des textes comme ceux-là?

PS: profite bien de la télé :inpactforce:

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Effectivement, cette nouvelle salve n'est pas des plus gaies!!

Cependant, l'effet est très reussi, et on comprend bien ton état d'esprit du moment!!

J'aime bien, encore une fois :D

J'ai une question: en général, tu passes beaucoup de temps pour écrire des textes comme ceux-là?

L'écriture prend souvent pas trop longtemps.

Celui-ci a même était lancé d'un seul jet, en une trentaine de minutes. Fallait que ça fuse et quand t'as les nerfs à ce point, faut expluser le plus vite possible.

C'est l'arpès qui prend du temps.

L'après, c'est transformer un jet d'acide en texte que tu veux voir devenir poétique.

Faut reprendre le texte au corps et retravailler un mot, une sonorité, une rime ou deux.

Ca prend des jours et ça semble jamais vraiment fini.

Cela dit, grosso modo ce texte a pas beaucoup bougé. -:yes:

PS: profite bien de la télé :D

Je deteste la télé ! j'ai vécu sans cette peste durant 8 ans, et je dois avouer que ça me convenait très bien.

Mais j'ai à la maison une souris assez fan et qui à l'approche des présidentielles commençait à devenir très convaincante...

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Effectivement, cette nouvelle salve n'est pas des plus gaies!!

Cependant, l'effet est très reussi, et on comprend bien ton état d'esprit du moment!!

J'aime bien, encore une fois ;)

J'ai une question: en général, tu passes beaucoup de temps pour écrire des textes comme ceux-là?

L'écriture prend souvent pas trop longtemps.

Celui-ci a même était lancé d'un seul jet, en une trentaine de minutes. Fallait que ça fuse et quand t'as les nerfs à ce point, faut expluser le plus vite possible.

C'est l'arpès qui prend du temps.

L'après, c'est transformer un jet d'acide en texte que tu veux voir devenir poétique.

Faut reprendre le texte au corps et retravailler un mot, une sonorité, une rime ou deux.

Ca prend des jours et ça semble jamais vraiment fini.

Cela dit, grosso modo ce texte a pas beaucoup bougé. -:D

PS: profite bien de la télé :chinois:

Je deteste la télé ! j'ai vécu sans cette peste durant 8 ans, et je dois avouer que ça me convenait très bien.

Mais j'ai à la maison une souris assez fan et qui à l'approche des présidentielles commençait à devenir très convaincante...

Je sais que beaucoup connaissent surement, mais a propos de la poésie, il y a un texte qui m'a souvent parlé, et qui m'a marqué très profondément. C'est un extrait d'Hypérion de Dan Simmons, à un moment ou le poête génial et fou, Martin Silenus, raconte son histoire et sa conception de la poésie:

"L'auteur le plus honoré du XXI ème siècle, William Gass a déclaré un jour à l'occasion d'une interview: "Les mots sont des objets suprèmes, ce sont des choses douées d'esprit". Et c'est vrai. Ils sont aussi purs et transcendants que n'importe quelle idée qui projeta jamais son ombre dans la caverne platonicienne de nos perceptions. Mais ce sont aussi des traquenards de tromperies, et de perceptions erronées. Les mots déforment notre pensée en l'orientant dans des chemins infinis d'auto illusion, et le fait que nous passions la plus grande partie de notre vie mentale dans des chateaux de l'esprit construits avec des mots signifie que nous manquons de l'objectivité nécessaire pour nous apercevoir de ces terribles distorsions de la réalité que nous apporte le langage.

Un philosophe mathématicien du nom de Bertrand Russel a écrit: "Le langage sert non seulement à exprimer la pensée, mais à rendre possible des pensées qui ne pourraient exister sans lui". C'est là que ce trouve l'essence du génie créatif de l'Humanité, et non dans les grands édifices de la Civilisation, ni dans les armes qui peuvent y mettre fin. C'est dans les mots qui fertilisent les nouveaux concepts comme le spermatozoïde attaquant un ovule. On pourrait rétorquer que les enfants siamois du mot/idée sont la seule contribution que l'espèce humaine veuille , puisse ou doive apporter à la complexité du cosmos. Tracez un cercle et Pi surgit, Entrez dans un nouveau système solaire et les formules de Tycho Brahe vous attendent, tapies sous la cape de velour noir de l'Espace Temps. Mais où donc l'Univers à t il caché un mot dans ses couches extèrieures de biologie, de géométrie ou de roc insensé?

Le poête Jonh Keats écrivit un jour "Je ne suis certain de rien d'autre que du caractère sacré de l'affection du Coeur, et de la vérité de l'Imagination; ce que l'imagination capture en tant que Beauté ne peut être que vérité, qu'elle ait existé au préalable ou non". le poète chinois Georges WU, qui mourut au cours du dernier conflit sino-japonais, environ trois siècles avant l'Hégire, comprenait parfaitement ce problème lorsqu'il disait : "les poêtes sont les sages femmes démentes de la réalité, ils ne voient pas ce qui est, ni ce qui peut être , mais ce qui doit devenir". Et plus tard dans sa dernière lettre adressée à son amante, une semaine avant sa mort, il dit encore: "les mots sont les seules munitions dans la cartouchière de la vérité. et les poètes sont les francs tireurs qui s'en servent."

Au commencement, voyez vous, était le Verbe, et le verbe pris consistance de chair dans la trame de l'univers humain. Seul le poète peut assurer l'expansion de l'univers, en trouvant des raccourcis vers des réalités nouvelles de la même manière que le propulseur Hawking creuse des galleries sous la barrière de l'espace temps einsteinien. Être un poète, un vrai poète disais je, c'est devenir l'avatar de l'humanité incarnée. Accepter de revêtir le manteau du poète c'est porter la croix du fils de l'Homme, et souffrir les affres de la naissance de la Mère Spirituelle de l'Humanité. Devenir poète, c'est devenir Dieu"

in. Dan Simmons "Le cycle d'Hypérion" Ed. Robert Laffont, Paris, 1989-1990. pp. 190 à 192.

J'ai écris des poèmes, plein même, mais je ne sais pas si c'est opportun de les présenter ici....les alexandrins sont un peu dépassés je le crains... :ouioui:

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Au contraire, mets en qq uns en ligne, choisis et poste.

Il existe autant de poésie différentes qu'il existe de personnes pour la lire.

J'écris pas mal en prose mais j'en mets peu. Ce n'est pas ce qui plait le plus.

Mais ici, c'est tout comme tu veux.

Et puis, les alexandrins de Baudelaire, même s'ils n'ont pas toujours beaucoup de sens restent tout de même de sacrés curiosités...

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Après un WE terrifiant et lourd de reproches en ce lundi matin de mal au crâne,

avec toutes mes excuses pour un retard impardonnable,

un peu de mystère et de clacissisme pour tout réparer... ;-)

Un texte somme toute assez hors-concours dans la catégorie poésie, mais qui m'avait posé pas mal de problèmes, tant dans sa composition que dans sa structure... Il sent parfois le Rimbaud et le Baudelaire en promo, mais au final, j'espère juste qu'il vous plaira.

NA PRIMIER

Qu’une effluve soudain résonne en souvenirs

Et le Voyant s’exerce dans le marc de café ;

Il traîne sa carriole à son autodafé

Ses chevaux décharnés flagornent l’à venir.

Héritage du Veuf qui emplit mon grenier

Je fais front au Damné du désert au roman.

Mais pouilleux colporteur en pays ottomans

L’anémique croisade oblige à renier.

D’où ces râles allants, l’émeraude de sucre,

D’où ce relent sublime évoquant mon sépulcre

Délaissons toute trace [ 1 2 3 4 5 6 ] - mon nouveau suranné-

Car s’il faut à l’Ahn-Koo présenter son écot

-D’où ce chant, D’où ce bruit O douce mélodie-

Sur de l’argent ma tête, et sous le bras Echo.

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C'est du bon Kasa, moi j'apprécie.

:-D

Aucune hésitation, faut en poster d'autres !

Merci ;)

Dès que l'inspiration viendra me sussurer quelque chose alors.

j'ai pas retrouvé mes vers d'antan :pleure: y'avait des bons trucs :pleure:

J'ai écris des poèmes, plein même, mais je ne sais pas si c'est opportun de les présenter ici....les alexandrins sont un peu dépassés je le crains... :craint:

Postes! :ouioui:

Après un WE terrifiant et lourd de reproches en ce lundi matin de mal au crâne,

avec toutes mes excuses pour un retard impardonnable,

un peu de mystère et de clacissisme pour tout réparer... ;-)

Un texte somme toute assez hors-concours dans la catégorie poésie, mais qui m'avait posé pas mal de problèmes, tant dans sa composition que dans sa structure... Il sent parfois le Rimbaud et le Baudelaire en promo, mais au final, j'espère juste qu'il vous plaira.

NA PRIMIER

Qu’une effluve soudain résonne en souvenirs

Et le Voyant s’exerce dans le marc de café ;

Il traîne sa carriole à son autodafé

Ses chevaux décharnés flagornent l’à venir.

Héritage du Veuf qui emplit mon grenier

Je fais front au Damné du désert au roman.

Mais pouilleux colporteur en pays ottomans

L’anémique croisade oblige à renier.

D’où ces râles allants, l’émeraude de sucre,

D’où ce relent sublime évoquant mon sépulcre

Délaissons toute trace [ 1 2 3 4 5 6 ] - mon nouveau suranné-

Car s’il faut à l’Ahn-Koo présenter son écot

-D’où ce chant, D’où ce bruit O douce mélodie-

Sur de l’argent ma tête, et sous le bras Echo.

:D

Ca vole un peu haut en comparaison de mes simples & pauvres écrits. :mdr:

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NA PRIMIER

Qu’une effluve soudain résonne en souvenirs

Et le Voyant s’exerce dans le marc de café ;

Il traîne sa carriole à son autodafé

Ses chevaux décharnés flagornent l’à venir.

Héritage du Veuf qui emplit mon grenier

Je fais front au Damné du désert au roman.

Mais pouilleux colporteur en pays ottomans

L’anémique croisade oblige à renier.

D’où ces râles allants, l’émeraude de sucre,

D’où ce relent sublime évoquant mon sépulcre

Délaissons toute trace [ 1 2 3 4 5 6 ] - mon nouveau suranné-

Car s’il faut à l’Ahn-Koo présenter son écot

-D’où ce chant, D’où ce bruit O douce mélodie-

Sur de l’argent ma tête, et sous le bras Echo.

Ya pas à dire, les poètes ils ont pas le même cerveau que les autres ;)

J'aime beaucoup l'ambiance générale, même si je n'ai malheureusement pas l'impression d'arriver à capter tout ce que tu veux faire passer à travers ces vers...

Et j'aime beaucoup aussi "l'à venir" :D

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