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Quoi que pour la présentation des projets, je ne suis pas sûr... :keskidit:

Comme on me l'avait expliqué, pour les projets européens, c'est assez simple: tu fais ton projet en collaboration avec un pays européen "pauvre" (histoire de faire dans le social), et tu utilises des mots clés faisant partie d'une grille de référence donnée à tout "membre du jury", chaque mots clés pèse plus ou moins fort dans la balance.

A l'issue de tout ça, une note globale est donnée, et dans pas mal de cas elle dépend moins de la valeur scientifique du projet que du fait de bien correspondre aux normes "d'entraide" européenne entre les méchants pays riches et les gentils pays pauvres. :)

Après, au niveau national, ce n'est pas comme ça, la valeur du projet rentre en compte... ainsi que quelques considérations politiques (tel labo a déjà eu tels crédits, cette année on va mettre l'argent ailleurs). :)

Ah les sciences, tout un monde fait autant de choses concrètes que d'apparence.

Et les publications dans les journaux de référence, le grand jeu du pile ou face: "vont-ils en profiter pour me piquer mes idées ?"

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bon, rien à voir avec le sujet, mais pour dire le niveau, j'ai refusé (en tant que "referee") une publication soumise dans un journal assez côté, car elle présentait certains résultats qui n'avaient... pas de sens physique !! (si, si, y'a pas que dans les comptes-rendus de TP !). La publi est passée tout debout (sans modifs) dans un journal un peu moins coté, quelques mois plus tard :yes:

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tu vois on parle de "bulle immobilière", de "bulle financière"

hé bien il y'a une bulle de la production scientifique, j'en suis désormais convaincu... on demande aux chercheurs de produire le plus de papiers possible, et il s'exécutent... en produisant plein de papiers... de merde !!!

et un jour, peut-être, on se rendra compte que les publis ne parlent que de la pluie et du beau temps (j'espère qu'il n'y a pas de chercheur en climatologie dans le topic ;) ) et que la recherche, fondamentale ou pas, ne joue plus son rôle de déclencheur (avec amorce longue durée parfois :transpi:) dans les activités "industrielles"...

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tu vois on parle de "bulle immobilière", de "bulle financière"

hé bien il y'a une bulle de la production scientifique, j'en suis désormais convaincu... on demande aux chercheurs de produire le plus de papiers possible, et il s'exécutent... en produisant plein de papiers... de merde !!!

et un jour, peut-être, on se rendra compte que les publis ne parlent que de la pluie et du beau temps (j'espère qu'il n'y a pas de chercheur en climatologie dans le topic ;) ) et que la recherche, fondamentale ou pas, ne joue plus son rôle de déclencheur (avec amorce longue durée parfois :transpi:) dans les activités "industrielles"...

Bien que j'ai quitté le monde universitaire depuis un bout de temps, c'est déjà ce que je pensais à l'époque: il vaut mieux une publi "extraordinaire" toutes les X années que 3-4 articles où on change un paramètre (généralement on fait une manip avec plusieurs résultats et on publie en séparant les résultats histoire de multiplier les publications).

Je pense que "l'Impact Factor" des publications est toujours d'actualité (?), pire que la Bourse.... ça monte, ça descend avec les années... :transpi:

Edit: je voulais aussi dire que la prédominance des publications américaines (bien qu'employant des referees internationaux) est quand même gonflante à la longue.

Et je ne parle pas de l'anglais en tant que langue de rédaction, mais bien de la main-mise des américains sur le système des publications. :/

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mieux que l'impact-factor : le facteur h :transpi: renseigne-toi là-dessus, tu vas rire (nous on rit jaune :transpi:)

le pire c'est que en parallèle j'ai une publi pour laquelle j'attends un retour depuis... 4 mois... hé oui, j'ai voulu soumettre à un journal européen... la publi que j'ai refusée elle, a été resoumise dans un journal américain : à peine un mois entre la soumission et la publication...

forcément, en même temps, quand on se demande si un referee l'a seulement lue !

Malheureusement, pour les thésards et post-docs, la publication dans les journaux à comité de lecture est indispensable, et les gros facteurs d'impact, conseillés... sans quoi, si ça ne dépendait que de moi, je me contenterai volontiers d'archives ouvertes en ligne avec un système de refeering volontaire (tu lis la publi et tu fais un rapport si t'as envie...) et pas anonyme aussi :-D (ce sont les auteurs qui devraient rester anonymes tant qu'il n'y a pas suffisamment de rapports...)

par contre je viens de voir que je viens de jeter une deuxième publi qui vient du même groupe :p les mecs ils vont penser que j'ai une dent contre eux à force (parce que les rapports doivent se ressembler) ;)

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C'est clair. :/

Ce qui me frappe dans les offres d'emploi, c'est le mélange technique/ commercial. :/

Pas mon truc.

Ingénieur matériaux de grande école + Master recherche matériaux avec stage en labo CNRS, CEA et industrie NXP et alcan aéro = 1 an de chomdu

+ ESC (MS management) + 1an costing PSA (alternance) = 3 à 4 offres PAR SEMAINE pour aller un peu partout...

C'est très très con, parce que la science, maintenant, elle est derrière moi... Mais continuer de chercher pour la beauté de la science, je gagnerai ma vie (confortablement, probablement, si je me réfère à mon salaire d'EMBAUCHE) en expliquant aux industriels comment gagner de l'argent avec.

Le système délire !

Justement, avant les matériaux, il faut des idées. :D

C'est en ça que je parle d'état d'esprit.

non, les idées ne viennent pas seules, elles viennent avec les essais, et donc avec le temps. Et c'est pas parce que tu files 100 morceaux de bois à 10 personnes différentes que t'auras 10x plus vite l'invention de la roue

La science, c'est un arbre, pas un truc parallèlisable.

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C'est clair. :/

Ce qui me frappe dans les offres d'emploi, c'est le mélange technique/ commercial. :/

Pas mon truc.

Ingénieur matériaux de grande école + Master recherche matériaux avec stage en labo CNRS, CEA et industrie NXP et alcan aéro = 1 an de chomdu

+ ESC (MS management) + 1an costing PSA (alternance) = 3 à 4 offres PAR SEMAINE pour aller un peu partout...

C'est très très con, parce que la science, maintenant, elle est derrière moi... Mais continuer de chercher pour la beauté de la science, je gagnerai ma vie (confortablement, probablement, si je me réfère à mon salaire d'EMBAUCHE) en expliquant aux industriels comment gagner de l'argent avec.

Le système délire !

Je le vois bien en école d'ingé cette tendance. Je suis à l'ECP, tu es sensé être avec des personnes qui ont un bon niveau en Maths / Science, et résultat, la moitié de ton emploi du temps, c'est de l'économie, du management de projet, gestion d'entreprise, ... Pour ton école, t'es forcément amené à être "un dirigeant d'entreprise à culture scientifique et technique". Palpitant. C'est embêtant car mon truc c'est plutôt les maths et l'info.

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mieux que l'impact-factor : le facteur h :mdr: renseigne-toi là-dessus, tu vas rire (nous on rit jaune :yes:)

le pire c'est que en parallèle j'ai une publi pour laquelle j'attends un retour depuis... 4 mois... hé oui, j'ai voulu soumettre à un journal européen... la publi que j'ai refusée elle, a été resoumise dans un journal américain : à peine un mois entre la soumission et la publication...

forcément, en même temps, quand on se demande si un referee l'a seulement lue !

Malheureusement, pour les thésards et post-docs, la publication dans les journaux à comité de lecture est indispensable, et les gros facteurs d'impact, conseillés... sans quoi, si ça ne dépendait que de moi, je me contenterai volontiers d'archives ouvertes en ligne avec un système de refeering volontaire (tu lis la publi et tu fais un rapport si t'as envie...) et pas anonyme aussi :dd: (ce sont les auteurs qui devraient rester anonymes tant qu'il n'y a pas suffisamment de rapports...)

par contre je viens de voir que je viens de jeter une deuxième publi qui vient du même groupe :D les mecs ils vont penser que j'ai une dent contre eux à force (parce que les rapports doivent se ressembler) :transpi:

:youhou: pas mieux, c'est la course au facteur h.

Maintenant il va y avoir plusieurs collèges au sein des labos (en tout cas ça va être comme ça là où j'ai fait une bonne partie de ma thèse), les publiants et les non-publiants, avec des conditions d'entrées basées sur des facteurs bibliométriques.

Conséquence de quoi les publiants ont des sioux et des décharges d'enseignement, et les non-publiants n'ont pas de sioux et des surplus d'enseignement. Elle est pas belle la vie ?

Après tout, pourquoi pas, y en a qui préfèrent faire la recherche et d'autres l'enseignement. Mais comment sont calculés les limites entre publiants et non-publiants ? Simple, pour être publiant, il faut avoir plus de X publis par an (X choisi de manière arbitraire par la direction).

Moralité, prennez un méthode éprouvée de quelqu'un de connu, faites un calcul d'optimisation sur un des paramètres (y a des bons logiciels qui font ça facilement), tester le sur 4 corpus de données connus, et ça vous fait 4 publis en une année dans des conf médiocres et des journaux moyens => vous êtes publiant avec un minimum d'effort et une créativité proche du zéro absolu.

Elle est pas belle la vie ?

Je pense aussi qu'il y a une grosse grosse bulle de la production scientifique. Et ça ralenti tout le monde et en particulier les chercheurs. Je plainds les thésards qui commence leur thèse là maintenant, ils vont galérer pour al biblio, pour arriver à faire le tri et à trouver les quelques papiers intéressants dans le volume de pq usagé qu'on trouve... Le rapport signal/bruit est faible. Très faible...

Et le pire dans tout ça, c'est que pour continuer à faire quelque chose, il faut participer à la production de pq usagé, sinon, plus d'argent, plus de temps, plus de moyens, plus rien...

:|

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Je pense aussi qu'il y a une grosse grosse bulle de la production scientifique. Et ça ralenti tout le monde et en particulier les chercheurs. Je plainds les thésards qui commence leur thèse là maintenant, ils vont galérer pour al biblio, pour arriver à faire le tri et à trouver les quelques papiers intéressants dans le volume de pq usagé qu'on trouve... Le rapport signal/bruit est faible. Très faible...

Et le pire dans tout ça, c'est que pour continuer à faire quelque chose, il faut participer à la production de pq usagé, sinon, plus d'argent, plus de temps, plus de moyens, plus rien...

:cartonjaune:

J'ai quitté depuis un bout de temps la fac et le milieu de la recherche, mais déjà "à l'époque", c'était du n'importe quoi.

Chercher une publi intéressante par son titre et son résumé (quand c'était possible) donnait lieu à des commandes qui aboutissaient 9 fois sur 10 à quelque chose d'inintéressant.

Encore quand on peut récupérer en pdf, au moins on ne gâche pas du papier pour rien si dès les premiers paragraphes on voit que ça ne sert pas. :dd:

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