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Un Peu De Liberté Dans Un Immonde Répugnant


Stabbquadd

Messages recommandés

MiniSach t'exagère je l'ai racontée en deux ligne il y a deux posts ^^

Bon, chronologiquement ca sera certainement plus simple :

J'ai eu une idée, j'ai commencé seul la conception d'un projet. J'en ai parlé à un bon ami qui avait une boite de développement web, voir ce qu'il pensait du concept. Ca n'avait pas l'air de l'intéresser, alors j'ai continué mon projet seul. Entre temps il est devenu très aggressif à mon égard. Ca m'a fait de la peine parce que je voyais pas qu'est-ce qui lui prenait. Arrivé au terme du projet, et au hasard d'une balade sur internet, je vois que la boite de mon ex-ami (puisqu'il faisait la gueule) vient de sortir, ô miracle, un site qui est une réplique parfaite de mon début de projet. Qui plus est le site est protégé à l'INPI. Ne pouvant le contacter directement, je passe le message sur mon site internet qu'il m'a volé le projet. Habile manoeuvre que de ne me laisser que ce seul recours, voilà que celui avec qui j'ai passé les meilleures soirée de l'année précédente me colle un procès pour diffamation, sans même me prévenir au préalable de ses intentions. Etant mal informé et dans le besoin, je commence à me renseigner, et j'obtient le report de l'audience et une aide juridictionnelle. Et là non seulement mon avocat ne me conseillera pas du tout (son unique question était "Est-ce que vous reconnaissez les faits ?". J'ai répondu que oui, bien sûr, mais c'est pas pour ca que je suis coupable de diffamation !), mais en plus d'après ce que j'ai compris plus tard il ne connaissait apparemment pas la moindre loi qui s'applique à internet. Il a donc "plaidé coupable" pour moi (je ne pouvais pas me déplacer jusqu'à la ville d'audience, car le train ou la voiture c'est pas donné :s). Heureusement n'étant pas solvable, je n'encours rien cette fois-ci.

Au final je reproche que la loi soit si difficilement accessible, que l'avocat commis d'office mette autant de mauvaise volonté (pour ne pas dire qu'ils sont mauvais), et qu'on juge une affaire sans avoir la moindre idée du pourquoi. Ceci-dit, ce dernier point est contestable, car si j'ai bien compris c'était à mon avocat d'apporter ce pourquoi par diverses démarches qu'il n'a pas demandé de faire. Telle que l'exception de vérité, mais de toutes facons le jour où j'ai eu le premier contact avec lui c'était certainement déjà trop tard. Cette loi de l'exception de vérité n'est donc applicable qu'aux gens aisés ayant un ami avocat ou les moyens d'en trouver un rapidement.

ARKANTHAR, je ne trouve même pas de mots pour décrire une attitude aussi incohérente que la tienne. Apparemment ta seule motivation ici est de m'insulter. Alors, vas-y, fais toi plaisir, mais je ne t'adresserais pas un mot de plus tant que tu n'aura pas apporté au moins quelque chose de constructif dans le débat.

C'est un peu comme Brave Heart qui n'est là que pour avoir raison, peu importe qu'il soit dans le sujet ou pas...

Au moins, Neo_13 me donne l'impression d'avoir autre chose à dire que "t'es un vilain, un gros nul, un con, et tu pourras rien faire de ta vie", alors justement que j'ai démontré que j'étais en train d'en faire quelque chose, de ma vie, et que cette histoire n'a été qu'un frein. Je reste intimmement convaincu que quand on traite ses clients comme le fait mon cher ami violeur, on ne peut pas finir bien, et il ne me reste plus comme espoir de justice, que d'attendre sa déchéance, certainement le jour ou il tombera sur quelqu'un de mieux renseigné que moi, à moins que ce soit moins brutal, comme le jour où les gens se seront tous passé le mot que cette boite, vaut mieux l'éviter...

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MiniSach t'exagère je l'ai racontée en deux ligne il y a deux posts ^^

Bon, chronologiquement ca sera certainement plus simple :

J'ai eu une idée, j'ai commencé seul la conception d'un projet. J'en ai parlé à un bon ami qui avait une boite de développement web, voir ce qu'il pensait du concept. Ca n'avait pas l'air de l'intéresser, alors j'ai continué mon projet seul. Entre temps il est devenu très aggressif à mon égard. Ca m'a fait de la peine parce que je voyais pas qu'est-ce qui lui prenait. Arrivé au terme du projet, et au hasard d'une balade sur internet, je vois que la boite de mon ex-ami (puisqu'il faisait la gueule) vient de sortir, ô miracle, un site qui est une réplique parfaite de mon début de projet. Qui plus est le site est protégé à l'INPI. Ne pouvant le contacter directement, je passe le message sur mon site internet qu'il m'a volé le projet. Habile manoeuvre que de ne me laisser que ce seul recours, voilà que celui avec qui j'ai passé les meilleures soirée de l'année précédente me colle un procès pour diffamation, sans même me prévenir au préalable de ses intentions. Etant mal informé et dans le besoin, je commence à me renseigner, et j'obtient le report de l'audience et une aide juridictionnelle. Et là non seulement mon avocat ne me conseillera pas du tout (son unique question était "Est-ce que vous reconnaissez les faits ?". J'ai répondu que oui, bien sûr, mais c'est pas pour ca que je suis coupable de diffamation !), mais en plus d'après ce que j'ai compris plus tard il ne connaissait apparemment pas la moindre loi qui s'applique à internet. Il a donc "plaidé coupable" pour moi (je ne pouvais pas me déplacer jusqu'à la ville d'audience, car le train ou la voiture c'est pas donné :s). Heureusement n'étant pas solvable, je n'encours rien cette fois-ci.

Au final je reproche que la loi soit si difficilement accessible, que l'avocat commis d'office mette autant de mauvaise volonté (pour ne pas dire qu'ils sont mauvais), et qu'on juge une affaire sans avoir la moindre idée du pourquoi. Ceci-dit, ce dernier point est contestable, car si j'ai bien compris c'était à mon avocat d'apporter ce pourquoi par diverses démarches qu'il n'a pas demandé de faire. Telle que l'exception de vérité, mais de toutes facons le jour où j'ai eu le premier contact avec lui c'était certainement déjà trop tard. Cette loi de l'exception de vérité n'est donc applicable qu'aux gens aisés ayant un ami avocat ou les moyens d'en trouver un rapidement.

ARKANTHAR, je ne trouve même pas de mots pour décrire une attitude aussi incohérente que la tienne. Apparemment ta seule motivation ici est de m'insulter. Alors, vas-y, fais toi plaisir, mais je ne t'adresserais pas un mot de plus tant que tu n'aura pas apporté au moins quelque chose de constructif dans le débat.

C'est un peu comme Brave Heart qui n'est là que pour avoir raison, peu importe qu'il soit dans le sujet ou pas...

Au moins, Neo_13 me donne l'impression d'avoir autre chose à dire que "t'es un vilain, un gros nul, un con, et tu pourras rien faire de ta vie", alors justement que j'ai démontré que j'étais en train d'en faire quelque chose, de ma vie, et que cette histoire n'a été qu'un frein. Je reste intimmement convaincu que quand on traite ses clients comme le fait mon cher ami violeur, on ne peut pas finir bien, et il ne me reste plus comme espoir de justice, que d'attendre sa déchéance, certainement le jour ou il tombera sur quelqu'un de mieux renseigné que moi, à moins que ce soit moins brutal, comme le jour où les gens se seront tous passé le mot que cette boite, vaut mieux l'éviter...

La question de l'inpi et de l'enveloppe soleau ne se pose pas en ces termes... Soit ton projet va te rapporte de l'argent plus tard et tu peux proteger morceau par morceau (et ainsi, personne ne peut te demander quoi que ce soit s'il repompe), soit il te ramene rien et tu veux quand meme le protéger et tu dépose un morceau indispensable au tout...

Maintenant, si tu veux de l'aide, il existe les "incubateurs d'entreprises" souvent à proximité d'écoles d'ingénieurs, qui pourront t'aider, puisque c'est leur rôle, d'aider à la création d'entreprise...

Mais encore une fois, ton ignorance de la Loi ne transforme pas le pays en dictature (il y a bien d'autres points qui y font penser, mais pas celui là)... Tu t'es fait avoir, tâche que ça te serve de leçon et que ça ne t'arrives plus. C'est tout le mal que je te souhaite... Et l'espionnage dont tu parles est légal, puisque c'est toi qui lui en a parlé, et tu aurais du, dans ton post sur ton site mettre directement les preuves irréfutables du vol dès ta pramière intervention en ligne... C'est ça, se protéger...

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Je hais la France, et je hais tous ceux qui oseront croire que nous ne nous rapprochons pas chaque jour de la dictature néofasciste. Ouvrez-les yeux et retirez le filtre rose qui vous les obstruent. Enlevez toutes ces étoiles que vous avez dans la tête et mettez-y un peu de matière grise. Enfin, repartez à zéro et essayez de juger objectivement votre pays, en laissant votre chauvinisme répugnant aux vestiaires.

un seul mot : BRAVO ! :D

on est donc déjà 2.....c'est un bon début.

Face à une situation :

1/Analyse de la situation

2/Acceptation de la situation

3/Reflexion sur ce qu'il faut faire

4/Action

Il semblerait que tu n'arrives pas au 2/ (peut-être même au 1/)...

mouarf !

déjà, le 1/, il y arrive sans problème.

ensuite, le 2/ n'a rien à faire dans ta liste.......acceptation de la situation ?

et puis quoi encore ?

le 2/, c'est plutôt : 2/mise en relation des opinions avec d'autres personnes et débats sur la situation.

ensuite :

3/Reflexion sur ce qu'il faut faire

4/Action

là, je préfère.

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Je hais la France, et je hais tous ceux qui oseront croire que nous ne nous rapprochons pas chaque jour de la dictature néofasciste. Ouvrez-les yeux et retirez le filtre rose qui vous les obstruent. Enlevez toutes ces étoiles que vous avez dans la tête et mettez-y un peu de matière grise. Enfin, repartez à zéro et essayez de juger objectivement votre pays, en laissant votre chauvinisme répugnant aux vestiaires.

on est donc déjà 2.....c'est un bon début.

Heureusement...

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Face à une situation :

1/Analyse de la situation

2/Acceptation de la situation

3/Reflexion sur ce qu'il faut faire

4/Action

Il semblerait que tu n'arrives pas au 2/ (peut-être même au 1/)...

mouarf !

déjà, le 1/, il y arrive sans problème.

ensuite, le 2/ n'a rien à faire dans ta liste.......acceptation de la situation ?

et puis quoi encore ?

le 2/, c'est plutôt : 2/mise en relation des opinions avec d'autres personnes et débats sur la situation.

ensuite :

3/Reflexion sur ce qu'il faut faire

4/Action

là, je préfère.

Si, il y a une phase d'acceptation, mais acceptation ne signifie pas resignation. Mais il faut obligatoirement que l'on accepte que la situation est telle à l'instant T. Par exemple, comment la france (ou plutot les français) pourra evoluer dans le bon sens tant qu'elle n'aura pas "accepter" qu'elle est multicolore ? Comment tourner la page tant que l'on a pas "accepter" que celle qui nous est chere n'est plus là? Etc...

Dans son cas, il faut qu'il accepte que notre société permet les situations telles que celle dans laquelle il se trouve, et il a l'air de l'avoir accepter, maintenant il peut reflechir à ce qu'il va faire pour plus que cela arrive...

Je hais la France, et je hais tous ceux qui oseront croire que nous ne nous rapprochons pas chaque jour de la dictature néofasciste. Ouvrez-les yeux et retirez le filtre rose qui vous les obstruent. Enlevez toutes ces étoiles que vous avez dans la tête et mettez-y un peu de matière grise. Enfin, repartez à zéro et essayez de juger objectivement votre pays, en laissant votre chauvinisme répugnant aux vestiaires.

Tiens on est prsque d'accord, moi c'est pas la france que je hais, c'est les français (en tout cas ceux qu'on entend), des flemmards, avec comme tu dis "des filtres roses qui obstruent les yeux", ils s'assoient sur des privilèges d'une autre époque et ne veulent pas voir que maintenant ce n'est plus "la france" mais "l'europe", et que dans cette europe y en a qui ont beaucoup plus faim que nous, que l'on va devoir revoir notre niveau de confort et surtout d'assistanat à la baisse parce que ces pays ne pourront pas monter au notre. Ils me font bien rire ces français "oui on est européen, on s'eclate, on echange, herasmus, l'auberge espagnole, etc... oui mais venait pas bosser chez nous, en tout cas pas à votre tarif, oui on veut bien echanger notre culture mais on va pas partager nos ressources,..." et ben si il va falloir, il va falloir se sortir les doigts du cul et bosser plus, ils y a une repartition des ressources que l'on devoir mettre en places en europe, certains metiers en france vont devoir diminuer (car d'autres pays seront beaucoup plus compétitifs) et d'autres se developperont, etc...

Pff j'arrete j'suis parti loin là, un peu hs dsl..

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Tiens on est prsque d'accord, moi c'est pas la france que je hais, c'est les français (en tout cas ceux qu'on entend), des flemmards, avec comme tu dis "des filtres roses qui obstruent les yeux", ils s'assoient sur des privilèges d'une autre époque et ne veulent pas voir que maintenant ce n'est plus "la france" mais "l'europe", et que dans cette europe y en a qui ont beaucoup plus faim que nous, que l'on va devoir revoir notre niveau de confort et surtout d'assistanat à la baisse parce que ces pays ne pourront pas monter au notre. Ils me font bien rire ces français "oui on est européen, on s'eclate, on echange, herasmus, l'auberge espagnole, etc... oui mais venait pas bosser chez nous, en tout cas pas à votre tarif, oui on veut bien echanger notre culture mais on va pas partager nos ressources,..." et ben si il va falloir, il va falloir se sortir les doigts du cul et bosser plus, ils y a une repartition des ressources que l'on devoir mettre en places en europe, certains metiers en france vont devoir diminuer (car d'autres pays seront beaucoup plus compétitifs) et d'autres se developperont, etc...

Pff j'arrete j'suis parti loin là, un peu hs dsl..

+1, arrêtons la démagogie. Par exemple, les salariés qui font grève pour un rien, ça ce sont des gens qui veulent conserver des privilèges d'une autre époque... :mdr:

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Si, il y a une phase d'acceptation, mais acceptation ne signifie pas resignation. Mais il faut obligatoirement que l'on accepte que la situation est telle à l'instant T

nan, j'suis pas d'accord.

il ne faut pas accepter, il faut se rendre compte.

c'est plus dur.

et il ne faut pas se rendre compte qu'il faut de la mixité sociale, çà tout le monde le sait ( sauf les racistes ).

non, il faut se rendre compte que notre société tend vers une société liberticide.

je n'emploierais pas le mot faschisme, parcequ'on va me ressortir qu'on voit mal les gens faire ( "heil sarko" ).

par contre, oui, notre société va tout droit vers une société liberticide et policière.

c'est çà qu'il faut voir, et non pas voir qu'il faut de la mixité sociale.

m'enfin bon, on verra en 2010 quand les flics viendront poser des caméras devant ta porte d'entrée......en attendant sous ta douche.........lol

Par exemple, comment la france (ou plutot les français) pourra evoluer dans le bon sens tant qu'elle n'aura pas "accepter" qu'elle est multicolore ?

20% des français sont ouvertement raciste.(FN),les députés UMP le deviennent franchement...quid de leurs électeurs ?

2007 : 2° tour : le pen-sarko. ( le PS est mort amha ) ( nb : je suis de gauche ).

faites vot choix.

la france est multicolore aujourd'hui oui, mais je pense malheureusement que çà va pas durer longtemps.

bonne journée et n'oubliez pas d'aller voter dans 2 ans.......un peu moins maintenant.

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Luss!

Stabbquadd, je suis vraiment dégouté pour ce qu'il t'arrive.

Ton (ex-)pote est un vrai crevard!

Faisant comme toi du développement, j'ai eu aussi affaire à des personnes qui ne savent que piquer des idées à leurs collègues, et cela, avant même d'entrer dans la vie active.

Un prof de gestion m'a parlé (il y a longtemps) d'un moyen qui semble assez simple pour protéger tes oeuvres. D'après lui, il te suffit de t'envoyer toi même ton projet par la poste.

A la réception, Tu n'ouvres pas l'enveloppe. En effet, celle-ci est datée par le cachet de la poste et en cas de problème, tu pourras prouver l'antériorité de ton projet/idée.

Je ne sais pas si c'est vraiment valable, je n'ai pas encore eu l'occasion de le tester, mais ça me semble plausible.

Bon courage pour la suite!

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Stabbquadd, je suis vraiment dégouté pour ce qu'il t'arrive.

Ton (ex-)pote est un vrai crevard!

Faisant comme toi du développement, j'ai eu aussi affaire à des personnes qui ne savent que piquer des idées à leurs collègues, et cela, avant même d'entrer dans la vie active.

Un prof de gestion m'a parlé (il y a longtemps) d'un moyen qui semble assez simple pour protéger tes oeuvres. D'après lui, il te suffit de t'envoyer toi même ton projet par la poste.

A la réception, Tu n'ouvres pas l'enveloppe. En effet, celle-ci est datée par le cachet de la poste et en cas de problème, tu pourras prouver l'antériorité de ton projet/idée.

Je ne sais pas si c'est vraiment valable, je n'ai pas encore eu l'occasion de le tester, mais ça me semble plausible.

Bon courage pour la suite!

çà me parait une bonne idée oui.

avec A/R........

faudrait demander à un avocat ( si y'en a un qui traine par ici ), si c'est présentable devant un juge.

mais normalement, l'A/R est perçu comme ine preuve devant les tribunaux.

pas con le Mugul.... :D

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La discrimination positive (à laquelle je suis contre - soit dit en passant), par exemple... C'est du raciste dans le sens contraire à celui que l'on a l'habitude de voir... Mais je ne pense pas que tu accusais l'UMP d'être raciste dans ce sens. :yes:

j'accuse certains députés UMP et certains de leurs électeurs d'être raciste.

y'a pas un sens ou un autre.

soit tu l'es, soit tu l'es pas.

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Luss!

Stabbquadd, je suis vraiment dégouté pour ce qu'il t'arrive.

Ton (ex-)pote est un vrai crevard!

Faisant comme toi du développement, j'ai eu aussi affaire à des personnes qui ne savent que piquer des idées à leurs collègues, et cela, avant même d'entrer dans la vie active.

Un prof de gestion m'a parlé (il y a longtemps) d'un moyen qui semble assez simple pour protéger tes oeuvres. D'après lui, il te suffit de t'envoyer toi même ton projet par la poste.

A la réception, Tu n'ouvres pas l'enveloppe. En effet, celle-ci est datée par le cachet de la poste et en cas de problème, tu pourras prouver l'antériorité de ton projet/idée.

Je ne sais pas si c'est vraiment valable, je n'ai pas encore eu l'occasion de le tester, mais ça me semble plausible.

Bon courage pour la suite!

ca s'appelle l'enveloppe soleau et j'en ai déjà parlé...

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Mais bordel c'est pas bientot fini le détournement de topic ? (je parle de Pink_Floyd poursuivi par tetsuo34 et Himura :byebye: )

La remarque de tabbquadd était plus un coup de gueule pour se défouler, qu'autre chose.

Et c'est vraiment domage d'en rajouter une couche inutilement, la discussion avait pris un cours interessant suites aux explications de Neo sur l'enveloppe soleau....

Donc Pink_Floyd, ca serait bien que tu tempères tes ardeurs. Pas la peine de venir répendre ta bonne parole dans tous les topics. En plus, je sais pas si tu t'en est rendu compte, mais plus ca va plus tes paroles déservent les idées que tu défends

Quand à tetsuo34 et Himura pas la peine de tomber dans le panneau à chaque fois :byebye:

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Duke98 tu as raison je m'emporte, désolé :ouioui:

Bon j'hésité à faire remonter le topic sur la peine de mort mais ça serait un trop gros déterage pour un débat qui tourne en rond alors vu que ce topic a été créé pour un coup de gueule, je l'utilise pour faire le mien. (désolé d'avance si cela gene Stabbquadd ou un modo, j'effacerai mon post :fumer: )

J'ai envie de crier ma haine et mon degout mais je trouve pas les mots :zarb::kill:

Les ravisseurs d'Aurélia avouent l'avoir violé ainsi qu'une 10aine d'autre enfant

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ca s'appelle l'enveloppe soleau et j'en ai déjà parlé...

Excuses moi, mais le prof en question ne nous a pas parlé de ce type d'enveloppe, que je ne connaissais pas.

Il nous a juste dit qu'on pouvé le faire comme ça sans passer par l'INPI. Le cachet de la poste faisant foi, c'est moins cher que les 15€ donné à l'INPÏ pour une période de 5 ans (je viens d'aller voir ce qu'était une enveloppe soleau).

Mais tout le monde peut se tromper.

Edit: @tetsuo34: Cette affaire est carrément glauque!

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Désolé je n'ai pas eu beaucoup le temps de passer ces derniers temps.

J'ai tout lu, sans diagonales ni exceptions, et je tiens déjà à remercier Pink_Floyd et Mugul, ne serait-ce que pour partager un peu ma vision du monde, et comprendre mon dégout, même s'il a été exprimé de manière un peu virulente, ce qui après tout s'explique de lui-même non ?

Merci à Duke98 aussi de surveiller ce topic :transpi:

tetsuo34, toujours à côté de la plaque, mais c'est sympa de participer ;)

Un prof de gestion m'a parlé (il y a longtemps) d'un moyen qui semble assez simple pour protéger tes oeuvres. D'après lui, il te suffit de t'envoyer toi même ton projet par la poste.

A la réception, Tu n'ouvres pas l'enveloppe. En effet, celle-ci est datée par le cachet de la poste et en cas de problème, tu pourras prouver l'antériorité de ton projet/idée.

Je ne sais pas si c'est vraiment valable, je n'ai pas encore eu l'occasion de le tester, mais ça me semble plausible.

Bon courage pour la suite!

Excellente idée, parce qu'à la limite c'est exactement le principe de "l'enveloppe Soleau", sans limitations d'épaisseur, etc... Et puis niveau validité, je n'ose pas en douter, je suis pas un mafieux capable de falsifier une flamme de la poste, ce serait un comble de ne pouvoir utiliser ce principe comme preuve. Ca n'est sans doute pas répandu, parce que ca ne rapporte d'argent à personne, c'est tout ^^

J'étais motivé pour écrire des tutoriels de programmation... comme il y en a des tas... finalement je vais peut-être plutôt faire des tutoriels de protection de la propriété intellectuelle, trop méconnue à une époque où elle devient pourtant nécessaire.

Quand je vois des gens faire des jeux flash pleins de poésie pour pas un rond, juste le plaisir, et d'autres voler les idées des autres en toute impunité pour en faire une machine à pognon, je me dis que comme vous disiez précédemment, la diversité est bien de ce monde et qu'il faut faire avec. Maintenant on ne peut pas empêcher à un parasite comme celui qui m'a collé ce procès de vivre, tout au plus peut-on faire en sorte de ne pas être le pigeon qu'il arnaquera... mais pour ca il faut pouvoir se douter quelque part qu'on va se faire plumer, or je n'ai pas le droit d'informer les gens si je trouve un fameux voleur (ca doit être les seuls voleurs qu'on a pas le droit de signaler), sinon procès, alors je me tais ou propage l'info par le bouche à oreille, mais il y aura toujours quelqu'un pour se faire avoir.

Parce que la personne qui m'a volé, non content de piquer les idées des autres, exploite également les autres (et j'en ai à demi-mot parlé dans la page qui m'a valu le procès) ! En effet cette personne fait travailler des "amis" recrutés pour leur naïveté, leur goût des productions de la boite de Mr intouchable, mais surtout leur connaissance en informatique et programmation. Très bien, pourquoi pas. Là où le bas blesse, c'est que ces travailleurs ne sont ni déclarés, ni payés, et qu'au final ils ont travaillé pour les beaux yeux d'un gros ****** et rien ne leur appartient. Et beaucoup se font avoir par le fait que la société est un "exemple de réussite" pour beaucoup de gens qui ne connaissent pas les coulisses de la conception et du développement de ces jeux. Je connais même quelques crétins qui sont au courant de l'affaire et qui vienne troller dans mes sujets sur certains forums (sujets qui n'ont au demeurant rien à voir) en disant que cette boite est vraiment un exemple pour nous tous... Ca me rappelle un article que j'avais écrit sur mon blog en 2004, Attention Crétin Méchant, dans lequel j'avais déjà commencé à anticiper ce qui allait m'arriver, ou presque.

Sinon, mais ca n'a bien entendu aucun rapport, je vous propose un peu de divertissement. Voilà, mais ca n'a rien à voir hein ;)

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J'ai tout lu, sans diagonales ni exceptions, et je tiens déjà à remercier Pink_Floyd et Mugul, ne serait-ce que pour partager un peu ma vision du monde, et comprendre mon dégout, même s'il a été exprimé de manière un peu virulente, ce qui après tout s'explique de lui-même non ?

la réalité ne saurait être nier sauf par les aveugles ( ou les aveuglés) .......ou ceux qui sont, dans un certains sens, d'accord avec ce qu'il se passe.

bon courage.

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  • 6 mois après...

Je tenais à apporter mon témoignage sur cette news, mais mon texte était trop long pour entrer dans les commentaire. Comme le sujet porte à débat, je vous propose de donner vos avis aussi.

Je témoigne donc du fait que la france est loin d'être comme on le dit parfois le pays de droits de l'homme.

Rappel du fonctionnement d'internet en France :

La diffamation est un délit qui consiste à alléguer d'un fait pouvant attenter à l'honneur ou la considération de personnes clairement identifiées. La principale différence entre l'injure et la diffamation vient de ce que la diffamation rapporte un fait et qu'un fait peut être prouvé. Si j'écris que le Professeur Y a fait des avances à Mademoiselle X en lui promettant une bonne note, c'est une diffamation. Je peux éventuellement prouver que le Professeur Y a fait des avances à Mademoiselle X en échange de notes favorables, par exemple à l'aide de témoignages. Si j'écris en revanche que le Pr. Y est une ordure, c'est une injure. Je ne peux pas prouver mon affirmation.

Le régime français de la diffamation, prévu par l'article 29 de la loi du 29 juillet 1881, est extrêmement sévère. Peu importe qu'on soit de bonne foi ou que le fait qu'on rapporte soit vrai: il suffit que la publication puisse atteindre l'honneur ou la considération de la personne visée pour qu'elle constitue une diffamation. Si j'écris que le maire d'une commune a fait construire une salle de 3000 places dans un village de 500 habitants a gaspillé l'argent public, ou si j'écris qu'un tel est un repris de justice quand bien même il aurait été condamné dix huit fois à des peines de prison ferme, je commets une diffamation. Même si c'est vrai. Même si je crois sincèrement nécessaire de porter ces informations à la connaissance publique.

Si la preuve de la vérité est apportée, elle détruit la diffamation.

Seulement voilà : la loi (article 55) laisse dix jours pour offrir de faire cette preuve. Si au onzième jour, celui qui publie n'a pas signifié par huissier aux plaignants qu'il va faire la preuve de la vérité, sa preuve sera à jamais irrecevable devant le Tribunal.

Seulement voilà : la preuve doit exister avant, au jour même de la publication. Si on la trouve ensuite, elle ne sera pas non plus recevable. C'est pourquoi, quand on offre de faire la preuve de la vérité, on doit en plus fournir toutes pièces à l'appui de cette preuve, toujours dans le même délai de 10 jours. En d'autres termes, faut donc prouver non seulement la véracité de ce qu'on affirme, mais avoir avec soi cette preuve avant de publier.

Si on prouve qu'on est de bonne foi, cette bonne foi détruit aussi la diffamation.

La bonne foi suppose quatre critères : la modération, l'absence d'animosité personnelle, le but légitime, le respect du devoir d'enquête.

Seulement voilà : la diffamation est présumée de mauvaise foi. Qu'il existe un doute sur l'intention de diffamer suffit non à relaxer mais à condamner. Les décisions de justice sont constantes sur ce point.

Il faut donc prouver qu'on vérifie ces quatre critères. Il faut prouver qu'on n'a pas d'animosité personnelle, qu'on a fait preuve de modération, qu'on poursuit un but légitime, et qu'on a respecté un devoir d'enquête. Et il faut le prouver, comme pour la vérité, avec des éléments qui existaient déjà au jour de la publication.

Ces règles datent de 1881 ou de 1944. Elles proviennent d'un temps où la publication n'était l'affaire que de quelques-uns : éditeurs, groupes de presse, monopole d'Etat sur la radio et la télévision.

Aujourd'hui, des millions de personnes publient chaque jour sur internet. Pourtant ces mêmes articles de loi demeurent applicables. Alors c'est un peu comme si on avait conservé un Code de la Route conçu pour les fiacres et les diligences.

Car concrètement, aucun internaute ne préconstitue les preuves de la vérité de ce qu'il publie ou de sa bonne foi à publier. L'internaute lambda n'est pas un journaliste. Il ne sait pas ce qu'est un devoir d'enquête. Il ne sait pas qu'il n'a que dix jours pour prouver la vérité. Il croit que s'il dit la vérité, ça devrait suffire à ce qu'il ne soit pas poursuivi. Il croit que s'il a de bonnes intentions, qu'il est animé par un idéal citoyen sans volonté de blesser personne, ça devrait suffire à ce qu'il ne soit pas poursuivi.

Eh bien ce n'est pas le cas.

Cette explication provient du juriste Olivier Cazeneuve lorsqu'il s'exprime sur l'affaire Maulpoix.

Vous aurez constaté qu'en France internet est soumis aux lois de la presse, et qu'il est donc nécessaire de faire une enquête avant de dire quoi que ce soit sur une tierce personne (morale ou physique). Cette loi date de 1881, et sa dernière révision date de 1944 ...

Je demande donc aujourd'hui à mon Pays :

Pourquoi internet est-il soumis à des lois d'il y a deux siècles et qui régissent des médias intrinsèquement différents d'internet tant leur accès et leur diffusion sont éloignés ?

Pourquoi ai-je à subir des procès pour diffamation là où je n'ai révélé que la stricte vérité (prouvable qui plus est) pour me plaindre de ce que quelques individus peu scrupuleux m'ont ôté ?

Pourquoi suis-je reconnu coupable (je n'ai pas nié les faits, je n'ai pris connaissance de l'exception de vérité que bien trop tard) de diffamation lorsque ni le contexte, ni l'ampleur, ni la véracité, ni la légitimité de l'attaque a été étudiée ?

Pourquoi, enfin, n'ai-je pas le droit de m'exprimer ou de donner mon avis sur un sujet pour la simple raison que quelqu'un de fortuné à qui celà déplait est capable de payer des avocats pour m'attaquer, là où moi je n'ai pas plus de 300€ pour vivre par mois, et sans même avoir essayé de me contacter auparavant ?

Oui, j'ai honte de mon pays, et j'aurais honte de lui tant qu'il ne me laissera pas mes libertés. Oui, j'aurais aimé naître ailleurs, là où on ne me demande pas trois mois de travail dans la paperasserie pour légaliser une activité qui ne me rapporte même pas de quoi manger, là où j'aurais pu vivre librement, normalement, dans mon coin, sans gêner personne, mais surtout sans avoir de comptes à rendre à personne.

Je hais la France, et je hais tous ceux qui oseront croire que nous ne nous rapprochons pas chaque jour de la dictature néofasciste. Ouvrez-les yeux et retirez le filtre rose qui vous les obstruent. Enlevez toutes ces étoiles que vous avez dans la tête et mettez-y un peu de matière grise. Enfin, repartez à zéro et essayez de juger objectivement votre pays, en laissant votre chauvinisme répugnant aux vestiaires.

Donc sur ce coup, bravo les USA !

L’occurrence Maulpoix

Il n’y a jamais eu, à notre connaissance, d’affaire Maulpoix. Tout au plus une occurrence, comme il arrive parfois qu’une règle ou une loi s’instancient en occurrence, momentanément, depuis le ciel des Idées. C’est de l’Idée, donc, que Maulpoix pâtit, aussi douloureusement que pâtit, soufflant sur ses doigts, l’élève malin qui s’est vu infliger un bon coup de règle pour avoir tenté, non sans efficace, d’attirer à lui la Toute-puissance de l’½il du Maître par une réponse anticipée, soufflée au ras du Pupitre, venant ainsi molester comme un imperceptible carillon agaçant à la fin le cours inaltérable de la parole de la Loi. Maulpoix-l’occurrence est coupable d’avoir soufflé au Maître qui le nourrit raisonnablement la bonne réponse anticipée au mauvais moment, au moment où le coup allait s’abattre sur l’Autre, le Cancre, l’Autre de la Loi, celui qui alignait la mauvaise grâce d’un comportement inadmissible depuis le départ, le dénommé Brice Petit. Maulpoix a été en cela le type même du bon élève. Le parti de la Raison qui le sustente depuis sa plus tendre enfance («Ce n’étaient que très Hauts et très Hâtifs Savoirs Empilés»), la mesure affichée sur son front blanc, le détournement des mauvaises influences en même temps que l’accaparation d’un héritage qu’il revendique par un opportunisme inné auquel il doit sincèrement sa carrière à l’ombre du Maître, ont fait de lui le parfait arriviste, l’innocent sincère, celui qui singeant le rapport à l’histoire et à la parole qu’il est incapable d’incarner, se voit infliger, à l’arrivée, parce qu’il a un peu oublié que le Maître est mufle, le redouté et infâmant coup de baguette sur ses doigts stupéfaits. Ne voit-on pas sa nuque trempée de sueur et son indignation sincèrement feinte réclamant compassion au public, criant dans la cour de récréation tout le mal qui lui est fait à lui, le Blanc, le Propre, le Sain, le Mesuré ? Aussi, avec ses 8500 euros d’amende, pauvre-Maulpoix n’ira pas au ski cet hiver, en rando ce printemps, à la plage cet été, ne prendra plus que des moyens courriers et devra faire usage modéré de l’inventaire des sensations aussitôt consommées aussitôt jetées dont il emplit usuellement ses livres. Amateur de Poésie et de Réalité, le voilà pris au pied de la Lettre et acculé par la Poésie et la Réalité à rendre compte de la mauvaise farce qu’il nous a jouée pendant quelques mois. Il apparaît que ce bonhomme, si haut en couleurs (bleues), si bon mot et si formule retenue, tout à son spectacle, a appris ce qu’est le sens d’un mot, et qu’il vient d’échouer au seul, certainement (gageons qu’il ne recommencera pas), examen qu’une banale Réalité a, par ennui, non sans mépris, concédé à lui faire passer. Il n’a pas fallu plus d’une seconde pour que cet Emmerdeur, raisonnablement sifflé par la Loi, retourne à son Giron, bien que, depuis lors, son cirque hystérique enfle les glottes siennes et celles de ceux qui, amoureux du Maître, redoutant et désirant une telle distinction, hurlent les habituelles bondieuseries outrées.

Qui a dit: «nul ne ment autant qu’un homme indigné?».

L. L., mars 2006

Lettre de Brice Petit diffusée par Moriturus, avril 2006 :

DEUX ANS DE PALAIS – à propos du verdict du 6 avril 2006 dans l’affaire Petit / Maulpoix – à ceux qui m’ont soutenu et qui auront la patience de lire.

Cairanne, le 8 avril 2006

Aux nombreux amis, poètes, proches, citoyens qui m’ont soutenu pendant deux ans, je voudrais faire part de ma plus vive reconnaissance. A l’écoute du verdict qui m’a innocenté aussi bien de l’accusation d’outrage que de celle de diffamation, je n’ai pu que penser à vous. Ces deux dernières années d’un combat souvent désespérant, épuisant, harassant, j’ai voulu les traverser pour plus que moi c’est-à-dire pour chacun. Pour ceux, notamment, que la loi d’outrage emprisonne chaque jour injustement parce qu’ils n’ont ni la parole ni les moyens financiers d’être défendus correctement. Un seul espoir m’anime aujourd’hui : que nous soyons parvenus à ouvrir une brèche dans l’injustice systématique qui règle le rapport entre la police souvent autoritaire de ce pays et les citoyens ; que modestement ce précédent, cette trace laissée dans le palais de justice de Montpellier, serve à d’autres que moi et ceci : grâce à vous.

Il y a bientôt deux ans, dans la cave des garde-à-vue, j’ai échappé de peu à une comparution immédiate, procédure qui tous les jours viole l’esprit même de la justice. Il en aurait résulté certainement une condamnation écrasante. Sans défense organisée ni témoins, la prison, la matraque financière, la confiscation de mon métier me menaçaient probablement. Deux ans plus tard, les accusations mensongères qui me harcelaient ont volé en éclats. Mes accusateurs n’ont pas dit la vérité ; la justice, dans mon cas, a entendu et compris.

Cette incroyable ellipse judiciaire entre une procédure expéditive qui terrasse nombre d’étudiants à l’heure actuelle et un vrai procès n’a qu’un nom : l’argent. Que l’on ne s’y trompe pas, j’ai eu droit à ce que je peux dire être « un procès de riche ». Grâce à mon excellent avocat, Maître François Roux (dont M. Maulpoix n’a pas voulu), grâce à une relative médiatisation, grâce surtout à votre soutien financier profond, nous avons pu mener une lutte juridique digne de ce nom c’est-à-dire susceptible de faire affleurer la condition même de notre liberté : la vérité. Avant moi, après moi, dans ces mêmes cours de justice, il sont et seront nombreux ceux que le dénuement mènera à un jugement tronqué. Les deux procès que j’ai eu à subir auront duré 13 heures en tout ; combien, confrontés à la police, sont condamnés en un quart d’heure chaque semaine ? La vérité est exigeante, elle demande du temps et un langage. Le moins que l’on puisse dire est que notre pays ne fournit cela qu’à ceux qui en ont les moyens.

Si je me suis permis d’en appeler plusieurs fois à chacun d’entre vous, c’est que je savais qu’un homme seul, isolé, n’a que peu de voix. C’est aussi que je crois aux vertus du mot « ensemble ». Ce mot « ensemble » que Paul Celan a fait briller au plus haut du poème d’après 1945 s’adresse avant tout à ceux qui n’ont pas la parole : dans la France d’aujourd’hui, ils sont une foule que les institutions harcèlent ; le poème, la parole vivante sont tournés vers leurs visages.

Je me réjouis que cette bataille désintéressée ait tourné en faveur de la vérité, de la parole franche, du désir de vivre autrement ensemble. En revanche, la condamnation qui frappe M. Maulpoix est tout simplement exorbitante, la somme qu’on lui demande (5000 euros) n’a d’autre fonction que de sauver la face de quelques fonctionnaires entraînés aux frontières de la loi par une politique sécuritaire dangereuse et délétère. Je n’ai eu de cesse de prévenir chacun contre ce danger : non, la république n’est pas naturellement juste, elle demande à tous un engagement fort afin de devenir le projet qu’elle contient.

Cela fait plus de six mois que mes relations ont cessé avec M. Maulpoix et ses amis d’un comité de soutien où je n’avais aucune part. Dès les premiers mois de cette affaire, j’ai eu plus à souffrir qu’à me réjouir de ce que M. Maulpoix appelle sa solidarité. Pourquoi ? Je pars du principe que la vérité et la justice n’ont ni à rougir ni à s’encombrer de regrets, de remords dont la première conséquence est de paralyser l’action. Je me suis employé à agir résolument. Une pétition a été adressée au Ministre de l’intérieur de l’époque, M. de Villepin, pétition signée par les plus grands noms de la poésie française. L’amateur de poésie de Villepin n’a pas daigné y répondre. Ce monsieur, bien avant les événements actuels, affichait déjà cette surdité méprisante à laquelle il n’a plus cessé d’être fidèle. Je ne regrette rien des termes de cette lettre ouverte : elle me semble a posteriori avoir su prendre le véritable pouls d’un pays malade. M. Maulpoix, sous des prétextes qui m’ont toujours paru étranges, a refusé de signer cette lettre. Tandis que je disais : action, il me répondait systématiquement : prudence et attente. Que les choses soient claires une fois pour toutes : le texte qui m’a valu une accusation pour diffamation n’a jamais été adressé, par moi ni par mes amis, à aucun site internet. Ceux qui l’ont publié l’ont fait de leur propre initiative ; ce texte leur est parvenu par des relais que je ne connais pas et qui n’ont pas daigné se manifester par la suite.

Qu’importe, je me suis tenu, un an et demi durant, pour solidaire de M. Maulpoix. En première instance, alors que M. Maulpoix avait refusé de signer la pétition et qu’il faisait obstacle à une véritable médiatisation, plus que nécessaire, j’ai été condamné à 3000 euros, avec lui, pour diffamation. Il ne coûtait rien alors à M. Maulpoix de m’innocenter en disant simplement la vérité : je ne l’ avais pas sollicité, pas plus que Cédric Demangeot, pour qu’il publie ce texte, il l’avait fait sans notre accord. Dans cette affaire de diffamation, il est temps de dire la vérité : c’était moi « l’entraîné », pas M. Maulpoix. Alors que je me battais chaque jour pour la relaxe dans l’accusation d’outrage, relaxe que j’ai d’ailleurs obtenue deux fois, il s’est avéré très vite impossible de mener pareil combat pour la question de la diffamation. J’ai avalé ces couleuvres. Humainement, je ne le regrette pas, je ne m’en suis, à l’époque, jamais plaint, j’étais prêt à payer cette amende juridiquement infondée me concernant, n’ayant aucune responsabilité dans la publication de mon texte si ce n’est celle de l’avoir écrit et qu’il m’ait échappé. Cela ne me gênait même pas du moment que la cause pour laquelle je m’étais engagé avance.

Lorsque les policiers et le parquet font appel de la décision des juges en septembre 2005, j’attends désespérément une réaction de M. Maulpoix. Il était en effet temps d’agir. Mon épuisement moral touche à son paroxysme ; je suis admis en clinique psychiatrique pour plusieurs semaines. Quelle est la réalité de ma vie à ce moment-là ? Je suis isolé et de plus en plus suspect dans mon lycée, je subis des enquêtes des renseignements généraux, des proches dans ma famille m’abandonnent, les syndicats d’enseignants m’oublient. Manifestement, le ton de franchise que j’adopte n’a rien pour plaire et surtout pas cette volonté qui a toujours été la mienne de mener ce combat en direction de mes concitoyens. Messieurs Maulpoix et Bon organisent enfin une conférence de presse à la maison des écrivains, conférence de presse malheureusement très privée où le mot d’ordre, une fois de plus, n’est autre que l’attente et la passivité. Je sais avoir écrit à cette époque à l’intéressé qu’il nous entraînait vers une défaite que pour ma part je refusais. Sa réponse m’apprend alors que nos stratégies diffèrent et donc se séparent – comme si elles s’étaient jamais accordées ! Au comité de soutien que ces gens fondent, j’envoie un texte qui sera publié amputé, tronqué, censuré. Je n’ai par la suite plus rien écrit à ces gens-là qui se sont servis de mon nom pour leur propre cause et pour lesquels je n’avais de valeur que muet. Très vite, en effet, la question centrale pour moi de l’outrage, des injustices policières : la question de départ est recouverte au profit de la question tellement plus correcte d’internet. Ce bâillon, je ne l’oublie pas. J’ai assisté à la défense de M. Maulpoix dans les deux procès ; peut-on se mettre, et donc nous mettre, en danger d’une façon plus évidente ? Faire part de sa mauvaise conscience et de ses regrets, d’une gêne, d’un malaise, est-ce la meilleure manière de plaider son innocence ? Dire que l’on est injustement la seule victime, que d’autres sites ont publié le texte incriminé, que ces sites n’ont pas été accusés, se défausser sur autrui d’un geste courageux au lieu d’organiser une réaction de solidarité de tous les sites en question, voilà qui m’a toujours paru très en deçà de ce qu’une telle lutte implique. La vérité et la bonne foi ne parlent pas cette langue.

Pour moi, je suis allé à la barre avec mes témoins remarquables de courage et de lucidité, des citoyens vivants, et nous y avons dit la vérité sans rougir ni baisser la tête ; nous n’avions rien à nous reprocher, rien à cacher et c’est cette voix-là qui a été entendue. Il est vrai qu’il faut pour cela donner de sa personne. M. Maulpoix n’a jamais voulu s’appuyer sur cette évidence : le 28 avril 2004, une sale machination avait été commise qui justifiait sa réaction. Il lui suffisait de se laisser porter par la vérité dont nous étions porteurs. Cette défense sans calcul, qui était la seule valable, il n’a pas souhaité la faire sienne. Au fond, je me demande s’il a jamais pris la mesure de ce qui se jouait, de la violence d’état que cette affaire impliquait, de la souffrance de ceux qui ont à subir pareil sort. Tant pis.

A France Culture, il y a quelques semaines, je me suis encore étonné du refus de M. Maulpoix de se joindre à la pétition destinée à de Villepin. A ma voix lointaine, enregistrée une semaine plus tôt en province, M. Maulpoix a répondu dans le confort du direct et donc du dernier mot. Je suis heureux qu’il ait enfin dit ouvertement le fond de sa pensée me concernant. J’ai ainsi entendu que je me conduisais en « martyr », que mon ton était « persifleur », que je me « drapais dans des poses romantiques », que j’étais pour finir « un donneur de leçons ». Ce que je comprends dans ces viles attaques c’est qu’on aurait souhaité que je passe mon temps à me taire, que l’injustice impitoyable qui pesait sur mes épaules ne trouve pas le ton d’indignation voire de révolte qui lui convient. Je ne suis certainement pas amateur du vent atlantique et des postures qu’il procure, je le suis encore moins des victimes expiatoires. C’est bien pour cela que le 28 avril 2004 je n’ai pas accepté qu’un homme fût battu sur l’autel de la république sécuritaire. La seule chose de juste que j’ai enfin entendue de sa part, c’est que nous n’avions pas « la même poétique ». C’est vrai. Le poème tel que je l’entends ne craint ni la vérité ni le réel.

Ce que je constate, après ces deux années éreintantes, c’est qu’il n’est pas d’institution prête à s’engager en faveur des valeurs qui font de nous des hommes vivants. La solidarité prend corps dans les marges vives. A l’absence de soutien de la communauté enseignante a répondu la sollicitude de nombre de mes anciens élèves. Deux d’entre eux sont allés jusqu’à fournir au tribunal des témoignages de moralité sur l’homme que je suis et qu’ils connaissent. Que ces jeunes citoyens, qui passent souvent de loin, en cette matière, ceux censés les instruire, soient remerciés de tout c½ur. Au désir des institutions littéraires de voir mon cri assourdi ont répondu les poètes, les lecteurs, qui savent les vertus de l’ombre et du retrait. Au silence de la plupart des journaux (merci à Thierry Guichard, à Pierre Daum, à Xavier Frison : les seuls) ont répondu l’amitié, le dévouement de ceux avec qui je vis et écris en poésie, l’espace restreint mais tenace de notre revue, moriturus, qui a publié des textes essentiels pour que notre liberté demeure. A l’incompréhension de quelques uns des miens, membres, par exemple, éminents de ma famille (qui se crut longtemps humaniste) ont répondu des hommes, des femmes que je ne suis pas près d’oublier.

M. Maulpoix se plaint d’avoir à débourser 8500 euros, tout frais de condamnation compris. Pour ma défense et cette victoire, nous avons, nous, dépensé plus de 10000 euros. L’argent de chacun d’entre vous a permis une défense modèle, riche, argumentée, tonique et une victoire à laquelle nous nous devions. Il reste environ 1500 euros non dépensés. Il est fort possible, étant donné que les policiers pensent se pourvoir en cassation (rien ne les lasse), que cette nouvelle procédure engloutisse le peu qu’il reste. Si tel n’est pas le cas, une restitution au pro rata me semblant plus que fastidieuse vu la centaine de donateurs, l’idée de la réalisation d’un livre, un vrai nouveau moriturus qui dise le temps que nous vivons, fait son chemin. Dans ce cas, il sera à chacun adressé, avec l’amitié et la reconnaissance.

Brice Petit & moriturus

L’autre procès de Brice Petit

Brice Petit, reçu chez André Velter à France Culture (émission du 18/09/05), devait s'y attendre. Plan de l'émission :

I. Croc-en-jambe n°1 :

1. André Velter, après avoir vaguement parlé de la revue "Moriturus" de Brice Petit et Cédric Demangeot, interroge son invité sur son procès

2. Brice Petit y répond, il n’est pas interrompu, il développe donc

3. André Velter lui demande abruptement alors le rapport de tout ça au littéraire

4. Brice Petit y répond, assez brillamment, mais ne peut aller très loin, car

II. Croc-en-jambe n°2 :

5. André Velter revient à nouveau, avec quelque incohérence apparente, sur le procès

6. Brice Petit y re-répond, délaissant son développement sur la langue

7. André Velter, derechef, et l’interrompant assez brusquement, lui demande wieder einmal ce que ça a voir avec le littéraire

8. Brice Petit, retente encore de développer la question

III. Pas de titre (ou : A pieds joints sur l’adversaire) :

9. Velter coupe l'émission, sans qu'elle ait pu réellement démarrer à l'issue de ses deux crocs-en-jambe, sur l'amateurisme de Moriturus (omission de l’adresse postale dans le numéro 5).

Le tout n’a pas duré dix minutes. Ciao bye, comme on dit au village.

En effet, dans ce n°5 de Moriturus, Brice Petit écrivait, p. 92 : « ornitophiles bégaiements / la collection poésie gall. ment ment ». André Velter, qui est le directeur de ladite collection Poésie chez Gallimard, n’a certainement pas dédaigné de faire comparaître cet homme déjà blessé pour un second procès à titre privé et sans possibilité d’appel.[/b]

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Bon,j'ai pas tout lu... mais j'ai retenu que Stabbquaddet quelques autres vouent une certainne haine à la France... pays qui en plus, leur fait honte...

Bon, commensons par le coup de la diffamation : porter une accusation, n'est pas un acte anodin, on peut rhuiner la réputation, la famille ou le travail d'un individu. ces lois sont là justement pour ca... pour s'assurer que personne ne se permet de dire n'importe quoi sur n'importe qui sans en avoir la preuve....

je suis sur que ca a parlé d'autres sujets tout aussi passionnants, mais étant donné le premier poste, je doute que la réponse à y apporter soit moins évidente...

celà dit, quand on est insatisfait de son pays, on a trois sollutions :

1) la methode courageuse : se lancer dans la politique et essayer de changer ce qu'on n'aime pas.

2) la methode fumiste : faire ses valises et partir dans un autre pays qu'on trouve meilleur.

3) la methode lâche : le suicide.

parceque maintenant, ca commense à bien faire avec les mecs qui d'un côté se plaignent que tout va mal et qui ont des mots durs envers leur patrie, et qui de l'autre côté bloquent systematiquement toute tentative d'améliorer les choses... :transpi:

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