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L'Homme est-il un animal ?


Spirit wolf

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Dans tous travaux, il faut se baser sur des auteurs, quels qu'ils soient, il est impensable de ne se baser sur rien.

Spinoza et Kant ne se sont-ils pas entièrement basé sur Platon ? D'ailleurs Whitehead ne dit-il pas que "les philosophes modernes ne sont que des notes de bas de page des écrits de Platon" ?

Alors si on suit ton raisonnement, Platon qui semble inspirer tous les philosophes, qui a inspiré Platon ??? Alors tu me dira peut-etre un nom, mais jusqu'où pourras-tu remonter ? Si l'on suit ton raisonnement, s'il l'on se base toujours sur quelqu'un avant nous, l'Homme s'est basé sur le singe au départ...; et ainsi de suite... J'adore les raisonnement par l'absurde

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Alors si on suit ton raisonnement, Platon qui semble inspirer tous les philosophes, qui a inspiré Platon ??? Alors tu me dira peut-etre un nom, mais jusqu'où pourras-tu remonter ? Si l'on suit ton raisonnement, s'il l'on se base toujours sur quelqu'un avant nous, l'Homme s'est basé sur le singe au départ...; et ainsi de suite... J'adore les raisonnement par l'absurde

Platon a effectivement été inspiré par les pré-hellénistiques, mais je ne dis pas que les auteurs doivent copier leurs prédécesseurs, mais penser leurs legs, et trouver une nouveauté. Nous ne pouvons à l'heure actuelle ne pas tenir compte de nos prédécesseurs, ne serait-ce que pour les critiquer.

Tu veux un autre raisonnement par l'absurde : tu es né de tes parents, qui sont nés de leurs parents, qui sont nés de leurs parents etc. mais jusqu'où pourrait-on remonter ?

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Voilà, j'ai fini pour le moment :

De la distinction entre l’Homme et l’animal sur le plan de la conscience de la mort.

La mort, qu’est-ce ? Un simple ensemble de processus physiques qui caractérisent l’arrêt de toute activité d’un être – cessation des battements cardiaques, rigidité cadavérique etc. ? Pas seulement car ceci reviendrait à comparer l’être vivant à un corps doué d’une mécanique finie. Or tout être peut agir sur son environnement, interagir avec d’autres individus et créer des outils, des objets. Ceci révèle une conscience ontologique de l’existence en tant que ce qu’elle se réalise, et non en tant que ce qu’elle est. De fait, l’être vivant sait qu’il est, mais non pourquoi, mais surtout comment. L’Homme n’échappe pas à cette vérité, et ne peut que constater ses limites (nous savons que l’espace a été créé par une gigantesque explosion – le Big-Bang -, mais d’où vient-elle ? Et si nous trouvions l’entité spatio-temporelle « derrière » ce fameux Big-bang, qu’elle pourrait bien être son origine ? Etc.).

Ils est impossible de deviner les pensées des animaux, et donc nous ne pouvons qu’émettre des hypothèses. L’homme est mû par deux forces : d’une part sa force vitale qui est la conscience de sa propre existence, conscience qu’il partage tout être, car sans conscience de l’existence, cette dernière n’existerait pas, conception que je partage avec Schopenhauer, et d’autre par sa force létale permettant à l’Homme de réaliser l’irrémédiabilité de sa propre mort. Les animaux partagent-ils cette conscience de leur propre mort ?

La meilleure illustration d’une telle conscience est le suicide. En effet, le suicide n’est-il pas la volition de mettre fin à la conscience de sa vie, donc aller au-delà de celle-ci, et ainsi avoir conscience de sa mort qui surviendra inéluctablement si le suicide réussit ?

Certains déclarèrent que les animaux pouvaient commettre des actes de suicide, comme par exemple le scorpion qui se piquerait une fois entouré par un cercle de feu, soi-disant pour se donner la mort. Mais d’aucun à ce moment remarquèrent que le scorpion ne pouvait se tuer avec son propre venin, et que cette piqûre pouvait s’expliquer par l’ « affolement » du scorpion…

La volonté de mettre fin à ses jours nécessite un fort pouvoir d’abstraction. Les animaux sont doués d’un tel pouvoir, mais qui reste limité à l’interaction avec l’extérieur (exemple des corbeaux qui apprennent à ouvrir les poubelles), ou la conscience d’être pour certains (dauphins qui se reconnaissent dans un miroir etc.) ; mais pas la conscience du non-être car ceci supposerait la volonté de contrer la mort par une entité qui subsumerait à la fois celle-ci et la vie, c’est-à-dire la croyance d’une autre vie après la mort.

Il ne s’agit pas ici de confondre croyance et conscience. Tous les hommes ne pensent pas qu’il existe un au-delà la mort, mais savent qu’il n'existe pas d'existence en tant qu'entité intrinsèquement immuable après la fin de leur vie, et non pas que celle-ci soit éternelle.

Voilà, j'ai donné mon opinion sans citer d'auteur, mais je n'aime pas cela, vous allez comprendre pourquoi.

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Voilà, j'ai donné mon opinion sans citer d'auteur, mais je n'aime pas cela, vous allez comprendre pourquoi.

Car l'ont peu te contredire et continuer dans une autre direction tout en partant de tes bases? Pourtant c'est ça le but non? :p

La mort, qu’est-ce ? Un simple ensemble de processus physiques qui caractérisent l’arrêt de toute activité d’un être – cessation des battements cardiaques, rigidité cadavérique etc. ? Pas seulement car ceci reviendrait à comparer l’être vivant à un corps doué d’une mécanique finie. Or tout être peut agir sur son environnement, interagir avec d’autres individus et créer des outils, des objets. Ceci révèle une conscience ontologique de l’existence en tant que ce qu’elle se réalise, et non en tant que ce qu’elle est.
Je ne comprend pas trop, en quoi la cessation de toute activité du corp est-elle en relation avec ce que ce même corp est capable de faire pendant sa vie?

Autrement si tu veus mon avis sur la mort, il est très simple est pourtant très clair et logique. Prenant une race quelconque, donnant lui la vie éternelle et une planète ou l'environnement subit des fluctuations (tout comme la terre).

1. Ces êtres vont se reproduirent, aucun d'eux ne mourant ils vont vite se retrouver trop nombreux et finir par s'éteindrent, car chaque être à besoin de ressources pour survivre. Si ces ressources viennent à manquer, finit ;)

Disont qu'ils ne se reproduisent pas, un être ne mourant jamais ne veut pas dire qu'il ne peut être tué, et un accident est si vite arrivé. :yes:

2. Partie importante, reprenant les points cités en 1, cette race n'évoluera pas. Un être vivant éternellement ne peut modifier son code génétique, ce code s'adapte et se modifie génération après génération, lui donnant ainsi la possibilité de s'adapter à l'environnement, qui lui aussi, change. En fin de compte un être vivant éternellement ne survivra que très difficillement à son environnement, voir pas du tout. Même si à cause des changement climatiques, les précédentes générations venaient à mourir, laissant la place aux nouvelles générations, ce système serait très très instable et lent, donc inéficace.

Conclusion: la mort est donc une étape nécessaire à la survie de la race et à son environnement. Ce que cela représente au niveau psychologique est une autre chose, et chacun aura sa propre vision et croyance, mais à la fin, il ne restera de l'être qu'un amat de cellules sans vie.

et ne peut que constater ses limites (nous savons que l’espace a été créé par une gigantesque explosion – le Big-Bang -, mais d’où vient-elle ? Et si nous trouvions l’entité spatio-temporelle « derrière » ce fameux Big-bang, qu’elle pourrait bien être son origine ? Etc.).
Nous ne savons pas, nous assumons que cela c'est passé de cette façon après maintes recherches et déductions, qui d'ailleurs sont toujours en cours. L'homme a la soif du savoir, c'est un des points qui l'a fait évoluer aussi rapidement, c'est le but d'une grande majorité de la population. Cette soif est, pour ainsi dire, un des moteurs principaux de la vie humaine. :chinois:
Ils est impossible de deviner les pensées des animaux, et donc nous ne pouvons qu’émettre des hypothèses. L’homme est mû par deux forces : d’une part sa force vitale qui est la conscience de sa propre existence, conscience qu’il partage tout être humain, car sans conscience de l’existence, cette dernière n’existerait pas, conception que je partage avec Schopenhauer, et d’autre par sa force létale permettant à l’Homme de réaliser l’irrémédiabilité de sa propre mort. Les animaux partagent-ils cette conscience de leur propre mort ?

La meilleure illustration d’une telle conscience est le suicide. En effet, le suicide n’est-il pas la volition de mettre fin à la conscience de sa vie, donc aller au-delà de celle-ci, et ainsi avoir conscience de sa mort qui surviendra inéluctablement si le suicide réussit ?

Certains déclarèrent que les animaux pouvaient commettre des actes de suicide, comme par exemple le scorpion qui se piquerait une fois entouré par un cercle de feu, soi-disant pour se donner la mort. Mais d’aucun à ce moment remarquèrent que le scorpion ne pouvait se tuer avec son propre venin, et que cette piqûre pouvait s’expliquer par l’ « affolement » du scorpion…

La volonté de mettre fin à ses jours nécessite un fort pouvoir d’abstraction. Les animaux sont doués d’un tel pouvoir, mais qui reste limité à l’interaction avec l’extérieur (exemple des corbeaux qui apprennent à ouvrir les poubelles), ou la conscience d’être pour certains (dauphins qui se reconnaissent dans un miroir etc.) ; mais pas la conscience du non-être car ceci supposerait la volonté de contrer la mort par une entité qui subsumerait à la fois celle-ci et la vie, c’est-à-dire la croyance d’une autre vie après la mort.

Attention, pourquoi un être humain chercherait-il à trouver la mort? Personnelement, je dirais que c'est pour éviter les problèmes apportés par notre société, nos croyances et nos besoins personels. Pour moi cela représente le chemin du lâche, celui qui a peur de la vie et qui, dans l'espoir de se trouver dans un monde meilleur et surtout plus simple (l'après mort? ), se prend la vie.

Cette société, ces croyances et besoins, je ne pensent pas que les annimaux ont les mêmes, et leur esprit de survie est sûrement plus accentué que chez l'être humain qui pulule sur cette terre, tandis que les annimaux survivent de plus en plus difficillement en petits groupes.

Il ne s’agit pas ici de confondre croyance et conscience. Tous les hommes ne pensent pas qu’il existe un au-delà la mort, mais savent qu’il n'existe pas d'existence en tant qu'entité intrinsèquement immuable après la fin de leur vie, et non pas que celle-ci soit éternelle.
:p:-D
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il n'y a pas que dans sa relation à la mort que l'homme, l'homo sapiens sapiens, se distingue de l'animal

[apparté] oui, j'avoue, je suis d'accord avec Guij' :chinois: (va falloir que j'arrête hier j'ai étéd'accord avec Didi ... :-D ) [/apparté]

dans son évolution, plusieurs signes ont montré quand il s'est progressivement détaché de la nature -pour ne plus seulement en faire partie comme un animal- et l'a controlé (dans le désordre, liste non exhaustive) :

:yes: la conscience de la mort et de l'autre comme un individu unique, à partir du moment ou les morts non pas été seulement mis à la poubelle (voire même mangés) et enterrés avec des rites (qui ont donné naissances aux religions, l'homme cherchant alors à expliquer l'inexplicable comme il le pouvait)

:-D la forme de l'habitat (truc tout bête mais très révelateur) à partir du moment où les hommes ont commencés à faire des "maisons" donc la forme n'était plus le cercle (qui s'inscrit dans la nature) mais des formes géométriques anguleuses comme le rectangle

;) la fabrications d'outils développés avec projection de leur forme avant même leur consception (ce qui est différent de l'utilisation d'un objet comme outils sans le modifier, ce que font un certain nombre d'animaux)

:p l'art avec les peintures rupestres, les sculptures...

:p la maitrise du feu

tout ça montre indéniablement que l'Homme est différent de l'animal ... mais je ne veux pas dire qu'il est supérieur .. loin de moi cette idée ... (et je ne veux pas dire non plus que d'autres animaux ne vont pas évoler de cette façon). Au contraire même "l'intelligence" dont il est doté lui donne d'après moi plus de devoir que de droits sur la nature ... et pour l'instant on est mal barrés vu ce que l'homme en fait ...

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Et l'homme dans la société?

L'homme est un animal vivant en société (à part quelques hermites :iloveyou: ), il faudrait le comparé aux autres animaux vivants en société non?

Prenons les fourmis, chaque individu agit en temps qu'élément de la fourmilière et chaque action est faite pour le bien être de cette société. A contrario de l'homme qui agit avant tou pour son bien être personnel. Dans le livre de Werber, une fourmis prend conscience qu'elle est un individu propre, elle se met a raisonner en temps que "je" et plus "nous", et elle met en peril toute sa société.

Je pense que notre grande différence avec les "animaux" est quelques part par là... je n'ai pas assez étudié la question pour avoir une réponse mais c a creuser...

[HS]

La comparaison avec les sociétés animales peut également nous permettre de trouver le meilleur fonctionnement pour notre société et son épanouissement, toutes les sociétés animales fonctionnement sur un principe de spécialisation et de hierarchie (c'est pourquoi ce modele est adopté dans les entreprises, l'armée,...) à part une variété d'araignée d'amérique centrale, mais elles c'est parceque chacune à les memes capacités a accomplir toutes les taches)

[/HS]

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Imaginez que ce soit mon sujet de philo pour jeudi :iloveyou:

Idem :iloveyou:

Mais je sais un peu comment aborder le sujet, il faut évoquer les mythes (genèse, prométhée & co), et ne surtout pas dire que l'animal a une conscience... mais en même temps il faut rappeler leurs similitudes (besoins vitaux : se nourrir, se déplacer, etc...)

Et pas hésiter à les comparer franco au début... en évitant de raconter sa vie :D

14/20 sans rien revoir au bac blanc (enfin bon c'est de la philo, ça sert à rien, juste à se prendre la tête pendant trois heures :iloveyou: )

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Idem :iloveyou:

Mais je sais un peu comment aborder le sujet, il faut évoquer les mythes (genèse, prométhée & co), et ne surtout pas dire que l'animal a une conscience... mais en même temps il faut rappeler leurs similitudes (besoins vitaux : se nourrir, se déplacer, etc...)

Ouai et c'est bien pour ca que je suis hyper remonté contre le système de notation en philo. Si tu dis cec que tu penses : :iloveyou: . Il faut dire ce que penses l'examinateur : donc ce n'est qu'une supercherie. La philo ne devrait pas être notée. De nombreuses idées philosophiques ont évoluées au cours du temps. Donc on t'oblige à dire et a penser des choses qui peuvent s'avérer fausses, et à l'inverse on te sanctionne si tu innoves et en faite qu'il se puisse que tu ais raison. Bref :iloveyou:

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on te sanctionne si tu innoves et en faite qu'il se puisse que tu ais raison. Bref :iloveyou:

:iloveyou::iloveyou::D

Pauvres petits, vous pensez innover mais vous n'inventez rien. Les professeurs savent qui ils sont et ce qu'ils font, croyez-moi.

C'est pour cela que nombre de prétentieux n'arrivent même pas à atteindre la licence de philo car ils ne comprennent pas à quel point les auteurs sont importants. La pensée doit se baser sur ces auteurs, les critiquer, les approfondir.

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Ouai et c'est bien pour ca que je suis hyper remonté contre le système de notation en philo. Si tu dis cec que tu penses : :iloveyou: . Il faut dire ce que penses l'examinateur : donc ce n'est qu'une supercherie. La philo ne devrait pas être notée. De nombreuses idées philosophiques ont évoluées au cours du temps. Donc on t'oblige à dire et a penser des choses qui peuvent s'avérer fausses, et à l'inverse on te sanctionne si tu innoves et en faite qu'il se puisse que tu ais raison. Bref :iloveyou:

C'est là qu'intervient la troisième partie de ton devoir... en raisonnant logiquement, tu peux faire intervenir un jugement (sans citer Platon, ou ton avis tout simplement), pour faire une comparaison intelligente et purement objective ... Mais là, c'est soit l'examinateur suit ton point de vue, et le comprend, soit il reprend les "bases" la philo... et vlam :D

Je préfère gérer les deux premières parties et viser 14-16 en garantie, que de me retrouver avec des arguments qu'il faudra que je bétonne pour la notation, dans la troisième partie, en mélangeant des références, et des questions judicieuses...

Le plus facile c'est de trouver les questions qui déséquilibrent un jugement... le plus dur est de continuer dans la brêche qu'on a ouverte... :iloveyou:

Parfois on se dit qu'en apprenant par coeur ses cours de philo (je m'y risquerait pas :yes: ), on peut s'en tirer sans trop cartonner... ben c'est pas faux.

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ma vérité :

l' homme raisonne contrairement aux bêtes.

L'homme croit que l'animal ne sait raisonner mais l'homme étant lui-même un animal, un mammifère de la lignée des hominidés répondant au doux nom d'homo sapiens sapiens, cet argument ne tient pas.

:iloveyou:  :iloveyou:  :iloveyou:

Pauvres petits, vous pensez innover mais vous n'inventez rien. Les professeurs savent qui ils sont et ce qu'ils font, croyez-moi.

C'est pour cela que nombre de prétentieux n'arrivent même pas à atteindre la licence de philo car ils ne comprennent pas à quel point les auteurs sont importants. La pensée doit se baser sur ces auteurs, les critiquer, les approfondir.

Cette etroitesse d'esprit de certains prof de philo que j'ai eu (pas tous) m'a toujours fait rire, ce sont ces même profs que tu peux casser sur un sujet comme celui de ce topic et qui après avoir cité quelques auteurs seront vite à court d'arguments tangibles er devront se relire 3 ou 4 livres avant d'être capables de te répondre. En gros : ils ne savent que répéter ce qu'autrui à pensé pour eux.

Philosopher c'est bien, mais le programme scolaire veut te faire apprendre telle la poésie ce que d'autres ont pensé pour toi. Ca s'appelle du pret-à-penser, et ça suit bien les méthodes d'apprentissages françaises.

:D

L'animal a une conscience propre : celle de la vie.

L'homme a ceci de plus qu'il a également la conscience de la mort.

Un animal a conscience de la mort mais ne se pose pas de question sur la vie après la mort contrairement à l'homme, mais ça c'est du moins ce que l'on croit. Perso je n'ai pas pour habitude de converser avec des moutons ou autres pingouins.

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:mdr::mdr::mdr:

Pauvres petits, vous pensez innover mais vous n'inventez rien. Les professeurs savent qui ils sont et ce qu'ils font, croyez-moi.

C'est pour cela que nombre de prétentieux n'arrivent même pas à atteindre la licence de philo car ils ne comprennent pas à quel point les auteurs sont importants. La pensée doit se baser sur ces auteurs, les critiquer, les approfondir.

Ba tu prend le sujet de la conscience comme nous en débattons ici :

Dans le premier cas, tu affirmes que les animaux en ont une,

Dans le 2è que les animaux n'en ont pas.

Aucun des 2 cas ne peut etre DEMONTRÉ, ne peut être PROUVÉ !!!! donc on n'a pas le droit de te sanctionner si tu penses qu'ils en ont une. Ou alors tu conclues que tu n'en sais rien, "p'tre bien que oui, p'tre bien que non" ce qui ne passera pas forcément mieux.

En philo, on t'oblige à adopter une pensée sans te laisser le choix de tes opinions (s'entend que je suis partisan du faite qu'ils en ont une et que je me faisais sanctionner à cause de cela). Alors se référer aux "anciens" ok, mais faut aussi vivre avec le présent. Ce que disent nos prédécesseur peut servir de point de départ, mais cela ne doit pas nous empécher de penser par nous même. Je ne suis pas Platon, je ne suis pas Kant, ni Nietche et cie, je suis moi, un être unique tout comme les 6 milliards de personnes sur Terre.

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Dans tous travaux, il faut se baser sur des auteurs, quels qu'ils soient, il est impensable de ne se baser sur rien.

J'ai eu 12 au bac en ne citant aucun auteur et sans avoir fait de plan :mdr:

Pourquoi à ton avis dans tout document de recherche existe-t-il une bibliographie ?

Il y a une différence entre la paraphrase et la réflexion basée sur des écrits existants.

Quand au sujet de la conscience le fait même de se poser cette question implique une énorme influence des auteurs tels Descartes, catholique qui ne pourra donc pas consideré l'homme comme un animal et se sentira obligé de trouver une raison qui permette de distinguer homme et animal. (pis bon entre nous la demonstration soit disant cartésienne de l'existence de dieu est ridicule). Kant ? Hegel ? Hmm en fait j'ai mal à la tête là, ça me gave d'avance, je n'ai pas envie de me replonger dans ces livres pour justifier le fait que l'on puisse philosopher sans eux, et que la philosophie de beaucoup d'entre eux est d'abord marqué par l'influence grecque, puis par l'influence judéo-chrétienne qui biaise nombre de leurs réflexions.

En Asie, n'ayant pas subit ces influences, leurs raisonnements sont tout autres ...

Bon, desolé, je ne suis pas d'humeur a rediger une longue réflexion sur le sujet, d'autant plus que j'en ai déjà faites dans de meilleurs conditions que maintenant :mdr:

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Cette etroitesse d'esprit de certains prof de philo que j'ai eu (pas tous) m'a toujours fait rire, ce sont ces même profs que tu peux casser sur un sujet comme celui de ce topic et qui après avoir cité quelques auteurs seront vite à court d'arguments tangibles er devront se relire 3 ou 4 livres avant d'être capables de te répondre. En gros : ils ne savent que répéter ce qu'autrui à pensé pour eux.

Philosopher c'est bien, mais le programme scolaire veut te faire apprendre telle la poésie ce que d'autres ont pensé pour toi. Ca s'appelle du pret-à-penser, et ça suit bien les méthodes d'apprentissages françaises.

Un animal a conscience de la mort mais ne se pose pas de question sur la vie après la mort contrairement à l'homme, mais ça c'est du moins ce que l'on croit. Perso je n'ai pas pour habitude de converser avec des moutons ou autres pingouins.

+1

par contre toujours pas d'arguments pour contrer mon joli post :mdr:

raaaahlala, bon, je vai continuer à faire le ménage moi :mdr::mdr:

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Ba tu prend le sujet de la conscience comme nous en débattons ici :

Dans le premier cas, tu affirmes que les animaux en ont une,

Dans le 2è que les animaux n'en ont pas.

Aucun des 2 cas ne peut etre DEMONTRÉ, ne peut être PROUVÉ !!!! donc on n'a pas le droit de te sanctionner si tu penses qu'ils en ont une. Ou alors tu conclues que tu n'en sais rien, "p'tre bien que oui, p'tre bien que non" ce qui ne passera pas forcément mieux.

En philo, on t'oblige à adopter une pensée sans te laisser le choix de tes opinions (s'entend que je suis partisan du faite qu'ils en ont une et que je me faisais sanctionner à cause de cela). Alors se référer aux "anciens" ok, mais faut aussi vivre avec le présent. Ce que disent nos prédécesseur peut servir de point de départ, mais cela ne doit pas nous empécher de penser par nous même. Je ne suis pas Platon, je ne suis pas Kant, ni Nietche et cie, je suis moi, un être unique tout comme les 6 milliards de personnes sur Terre.

Tu ne sais pas lire :

J'ai dis que les animaux avec la conscience de la vie mais non de la mort.

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Tu ne sais pas lire :

J'ai dis que les animaux avec la conscience de la vie mais non de la mort.

Oulah tu te contredis ! Si les animaux ont conscience de la vie, celà signifie donc qu'ils ont une conscience contrairement à ce que tu voudrais nous expliquer. De plus comment peux-tu avoir conscience de la vie sans avoir conscience de la mort ? C'est un non-sens vu que l'un implique l'autre : si je ne suis pas mort, c'est que je suis en vie non ? Si j'ai conscience d'être en vie, j'ai forcément conscience de l'être en opposition à ceux qui sont morts, inertes.

J'ai eu 17 au bac en citant Schopenhauer, Spinoza et Descartes.  :mdr:

Soit, mais je prouve juste qu'il est possible d'avoir au-dessus de la moyenne sans plan, et sans citer d'auteur :mdr:

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Je ne sais pas si ça a été dit avant mais ce qui peut permettre de différencier l'animal de l'homme est que l'animal est parfait par essence, contrairement à l'homme qui peut progresser... ce qui fait certainement que l'homme envie l'animal et essaie de le destituer de différentes manières. Je n'ai pas le temps de développer maintenant mais je repasserai :)

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Oulah tu te contredis ! Si les animaux ont conscience de la vie, celà signifie donc qu'ils ont une conscience contrairement à ce que tu voudrais nous expliquer. De plus comment peux-tu avoir conscience de la vie sans avoir conscience de la mort ? C'est un non-sens vu que l'un implique l'autre : si je ne suis pas mort, c'est que je suis en vie non ? Si j'ai conscience d'être en vie, j'ai forcément conscience de l'être en opposition à ceux qui sont morts, inertes.

Relis plus haut ce que j'ai écrit, c'est expliqué : :mdr:

Voilà, j'ai fini pour le moment :

De la distinction entre l’Homme et l’animal sur le plan de la conscience de la mort.

La mort, qu’est-ce ? Un simple ensemble de processus physiques qui caractérisent l’arrêt de toute activité d’un être – cessation des battements cardiaques, rigidité cadavérique etc. ? Pas seulement car ceci reviendrait à comparer l’être vivant à un corps doué d’une mécanique finie. Or tout être peut agir sur son environnement, interagir avec d’autres individus et créer des outils, des objets. Ceci révèle une conscience ontologique de l’existence en tant que ce qu’elle se réalise, et non en tant que ce qu’elle est. De fait, l’être vivant sait qu’il est, mais non pourquoi, mais surtout comment. L’Homme n’échappe pas à cette vérité, et ne peut que constater ses limites (nous savons que l’espace a été créé par une gigantesque explosion – le Big-Bang -, mais d’où vient-elle ? Et si nous trouvions l’entité spatio-temporelle « derrière » ce fameux Big-bang, qu’elle pourrait bien être son origine ? Etc.).

Ils est impossible de deviner les pensées des animaux, et donc nous ne pouvons qu’émettre des hypothèses. L’homme est mû par deux forces : d’une part sa force vitale qui est la conscience de sa propre existence, conscience qu’il partage tout être, car sans conscience de l’existence, cette dernière n’existerait pas, conception que je partage avec Schopenhauer, et d’autre par sa force létale permettant à l’Homme de réaliser l’irrémédiabilité de sa propre mort. Les animaux partagent-ils cette conscience de leur propre mort ?

La meilleure illustration d’une telle conscience est le suicide. En effet, le suicide n’est-il pas la volition de mettre fin à la conscience de sa vie, donc aller au-delà de celle-ci, et ainsi avoir conscience de sa mort qui surviendra inéluctablement si le suicide réussit ?

Certains déclarèrent que les animaux pouvaient commettre des actes de suicide, comme par exemple le scorpion qui se piquerait une fois entouré par un cercle de feu, soi-disant pour se donner la mort. Mais d’aucun à ce moment remarquèrent que le scorpion ne pouvait se tuer avec son propre venin, et que cette piqûre pouvait s’expliquer par l’ « affolement » du scorpion…

La volonté de mettre fin à ses jours nécessite un fort pouvoir d’abstraction. Les animaux sont doués d’un tel pouvoir, mais qui reste limité à l’interaction avec l’extérieur (exemple des corbeaux qui apprennent à ouvrir les poubelles), ou la conscience d’être pour certains (dauphins qui se reconnaissent dans un miroir etc.) ; mais pas la conscience du non-être car ceci supposerait la volonté de contrer la mort par une entité qui subsumerait à la fois celle-ci et la vie, c’est-à-dire la croyance d’une autre vie après la mort.

Il ne s’agit pas ici de confondre croyance et conscience. Tous les hommes ne pensent pas qu’il existe un au-delà la mort, mais savent qu’il n'existe pas d'existence en tant qu'entité intrinsèquement immuable après la fin de leur vie, et non pas que celle-ci soit éternelle.

Voilà, j'ai donné mon opinion sans citer d'auteur, mais je n'aime pas cela, vous allez comprendre pourquoi.

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De plus comment peux-tu avoir conscience de la vie sans avoir conscience de la mort ? C'est un non-sens vu que l'un implique l'autre : si je ne suis pas mort, c'est que je suis en vie non ? Si j'ai conscience d'être en vie, j'ai forcément conscience de l'être en opposition à ceux qui sont morts, inertes.

C'est ce que je pensais plus jeune, mais depuis j'ai lu Kant et j'ai compris que ceci était une erreur de jeunesse.

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La mort, qu’est-ce ? Un simple ensemble de processus physiques qui caractérisent l’arrêt de toute activité d’un être – cessation des battements cardiaques, rigidité cadavérique etc. ? Pas seulement car ceci reviendrait à comparer l’être vivant à un corps doué d’une mécanique finie. Or tout être peut agir sur son environnement, interagir avec d’autres individus et créer des outils, des objets. Ceci révèle une conscience ontologique de l’existence en tant que ce qu’elle se réalise, et non en tant que ce qu’elle est. De fait, l’être vivant sait qu’il est, mais non pourquoi, mais surtout comment. L’Homme n’échappe pas à cette vérité, et ne peut que constater ses limites (nous savons que l’espace a été créé par une gigantesque explosion – le Big-Bang -, mais d’où vient-elle ? Et si nous trouvions l’entité spatio-temporelle « derrière » ce fameux Big-bang, qu’elle pourrait bien être son origine ? Etc.).

Pourquoi chaque chose devrait avoir son "pourquoi" en plus du "comment" : après tout, d'après les théories sur l'évolution (neo-darwinisme), le principe de "main divine" n'a pas trop de raison d'être. Après tout, tu donnes pour exemple le big bang dont on ignorerait l'entité qui l'aurait declenché, mais ce que tu dis implique obligatoirement la notion d'espèce supérieur à l'homme, qui de sa main aurait façonnée nôtre Univers, et tu exclus directement qu'il soit possible qu'il n'y ait pas d'entité qui aurait crée celà, mais que tout celà soit le fruit du chaos et du hasard, non ?

La meilleure illustration d’une telle conscience est le suicide. En effet, le suicide n’est-il pas la volition de mettre fin à la conscience de sa vie, donc aller au-delà de celle-ci, et ainsi avoir conscience de sa mort qui surviendra inéluctablement si le suicide réussit ?

Certains déclarèrent que les animaux pouvaient commettre des actes de suicide, comme par exemple le scorpion qui se piquerait une fois entouré par un cercle de feu, soi-disant pour se donner la mort. Mais d’aucun à ce moment remarquèrent que le scorpion ne pouvait se tuer avec son propre venin, et que cette piqûre pouvait s’expliquer par l’ « affolement » du scorpion…

Répondre à un contre-argument par un exemple unique, celui du scorpion est trop limitatif ... d'aillleurs des études ont effectivement montré que le scorpion ne se suicide pas mais panique. Enfin soit, il est je crois difficile de trouver un autre exemple, mais il aurait fallu le préciser ... Enfin, ne peut-on pas se dire que seul l'homme est doué de la connerie et ira donc jusqu'à se suicider ? :mike: (tentative de détournement discret vu que je n'ai pas de réelle réponse au sujet du suicide)

Il ne s’agit pas ici de confondre croyance et conscience. Tous les hommes ne pensent pas qu’il existe un au-delà la mort, mais savent qu’il n'existe pas d'existence en tant qu'entité intrinsèquement immuable après la fin de leur vie, et non pas que celle-ci soit éternelle.

Euh, ils ne savent rien sur l'après-mort ...

Voilà, j'ai donné mon opinion sans citer d'auteur, mais je n'aime pas cela, vous allez comprendre pourquoi.

Bof :mike:

Tu veux nous faire comprendre que les auteurs passés ont un tas d'arguments pour ou contre les tiens depuis des centaines d'années ?

Je ne pense pas qu'il faille ignorer les auteurs non plus hein, je pense juste qu'il ne faut pas se contenter de les réciter bêtement en faisant des plans basé sur d'abord l'argumentation d'un auteur, puis la contre-argumentation d'un autre, etc ...

Je n'appelle pas ça de la philosophie mais de l'histoire de la philosophie : savoir réciter ce que chaque auteur a dit, pensé, argumenté, et ne pas réflechir soit-même.

C'est ce que je pensais plus jeune, mais depuis j'ai lu Kant et j'ai compris que ceci était une erreur de jeunesse.

Je vois ce que tu veux dire ...

Faudra que je relise Kanbt un jour, j'etais jeune et con quand je l'ai lu

(remarque je suis toujours jeune et con :D )

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