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Tristan_INpact

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Le lien entre la messe du 4 juin 1902 et la reproduction des poulpes

:smack: régulièrement sinon personne ne va lire tellement ça poste vite. C'est une réponse à Phibee qui voulait un lien entre une messe du 4 juin 1902 et la reproduction des poulpes. :keskidit:

Alors...

Les gens réunis autour du curé de Versailles du mercredi 4 juin 1902 (car le 4 juin 1902 était un mercredi...) ne se doutaient pas que la petite folie de leur curé allait perturber le monde. En effet, M. René Sanyes fut atteint dès l'âge des ses 32 ans d'une maladie rare qui lui donnait une érection durant toute la journée du dimanche, il ne pouvait donc pas faire la messe comme les autres curés. D'ailleurs il reste un témoignage d'une de ses croyantes qui reste gravé dans un marbre posé sur un mur de l'église, comme si ceci était un miracle : "Monsieur le curé allait donner le sermont au moment où nous vîmes une sorte de poussée sous son chandail. Cet objet monta et faisait bien au moins quarante centimètres et nous nous demandions ce qu'il se passait, nous voyions même ses genoux. Monsieur le curé s'éclipsa dans le confessionnal sous le rire de l'assemblée, nous pensons qu'il s'agit d'un miracle qui veut que monsieur le curé fasse la messe un autre jour que le dimanche."

Ainsi donc, le curé fit sa messe ce mercredi 4 juin 1902, mais sentit tout à coup monter en lui la sève du pêché, l'eau bénite du profane, et son sexe commença à grandir et monter son chandail. Il tenta tant bien que mal à se cacher derrière l'autel, mais un petit croyant dit tout haut : "Dis maman, pourquoi le zizi du curé il est si grand ?" ce qui fit pousser un cri à sa mère et la fis s'évanouir. Le curé marcha tant bien que mal vers la mère mais son sexe le gênait manifestement. Il alla trouver le médecin qui lui dit que son état s'empirait et que bientôt son sexe serait en érection tous les jours de la semaine, pendant une douzaine d'heures. Désespéré, le curé demanda au médecin un remède, mais il n'en existait guère à par le coït, et monsieur le curé ne pouvait se résoudre à enfreindre son voeu de chasteté, de plus son sexe était bien trop imposant et risquait d'effrayer. Le médecin lui promit de réflechir à une solution, demandant au curé d'être un peu patient.

Monsieur le curé pria au mieux qu'il le pouvait le seigneur, ne pouvant même pas se mettre à genoux. Les jours passaient et le médecin ne pouvait toujours pas lui donner de remède, jusqu'au jour où il lu un article qui narrait l'exploration du sud-est asiatique par un célèbre médecin qui décrivait certains symptômes insolites de ses habitants, et le brave docteur y reconnu celui de son patient : l'érection incontrôlable est spectaculaire. Se renseignant, il découvrit qu'il fallait que le patient subisse une fellation durant deux heures par jour pour réduire l'erection. Mais le docteur ne pouvait conseiller au curé de se faire pratiquer un tel exercice, mais eut une nouvelle fois la bonne surprise de découvrir que nombre de malades asiatiques célibataires utilisaient des animaux à leur disposition pour cette délicate tâche. Au début, ceux-ci essayaient de se soigner par le biais de thons, mais leur taille conséquente ne correspondait pas à la taille ridicule de leur pénis. Ils eurent l'idée ensuite d'utiliser des poulpes, denrée très réputée dans leur pays grâce à sa capacité de sussion exceptionnelle, mais également sa forme élastique lui permettant de s'adapter à toutes les tailles.

Le docteur s'empressa donc de dénicher un poulpe, rares à cette époque en France, et convaincu le curé de l'essayer. Celui-ci se rendit compte que l'animal calmait de manière radicale sa rigueur phalique et demanda au docteur de lui en fournir plus, le sien étant mort de fatigue au bout de quelques heures seulement. Le docteur ne savait que faire, le marché français ne regorgeant pas de poulpes. Mais fort heureusement, celui-ci avait comme ami proche Monsieur Pichon, banquier, qu'il avait sauvé d'un anévrisme fort violent et qui lui était ainsi redevable. Le banquier fonda une société d'importation de poulpes asiatiques, et les français par le bouche à oreille découvrirent cet aliment qui fut rapidement plébiscité. Cette lubie se développa dans toute l'Europe, tant et si bien que les poulpes mâles vinrent à manquer. En effet, les mâles étaient les seuls à être pris, étant environ quatre fois plus gros que les femelles qui passaient hors des filets. Ainsi, il fut estimé en 1923 qu'il substistait un poulpe mâle pour cent-cinquante poulpes femelles. Les femelles vinrent, pour perpetuer l'espèce, à s'accoupler avec les pieuvres mâles bien plus conséquentes qu'elles, et leur vagin, par la loi de Darwin, vint à s'adapter au fil des générations à cette situation, et passa de deux millimètres à environ huit centimètres de diamètre, alors que leur taille demeura inchangée. C'est ainsi que de nos jours, les poulpes femelles traînent derrière elles un organe vaginal plusieurs fois plus grand qu'elles pour pouvoir se reproduire, troublant ainsi la sexualité des pouples mâles qui doivent maintenant se masturber sur le corail, causant des dégâts importants, mais ceci est une autre histoire...

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Le lien entre la messe du 4 juin 1902 et la reproduction des poulpes

:smack: régulièrement sinon personne ne va lire tellement ça poste vite. C'est une réponse à Phibee qui voulait un lien entre une messe du 4 juin 1902 et la reproduction des poulpes. :keskidit:

Alors...

Les gens réunis autour du curé de Versailles du mercredi 4 juin 1902 (car le 4 juin 1902 était un mercredi...) ne se doutaient pas que la petite folie de leur curé allait perturber le monde. En effet, M. René Sanyes fut atteint dès l'âge des ses 32 ans d'une maladie rare qui lui donnait une érection durant toute la journée du dimanche, il ne pouvait donc pas faire la messe comme les autres curés. D'ailleurs il reste un témoignage d'une de ses croyantes qui reste gravé dans un marbre posé sur un mur de l'église, comme si ceci était un miracle : "Monsieur le curé allait donner le sermont au moment où nous vîmes une sorte de poussée sous son chandail. Cet objet monta et faisait bien au moins quarante centimètres et nous nous demandions ce qu'il se passait, nous voyions même ses genoux. Monsieur le curé s'éclipsa dans le confessionnal sous le rire de l'assemblée, nous pensons qu'il s'agit d'un miracle qui veut que monsieur le curé fasse la messe un autre jour que le dimanche."

Ainsi donc, le curé fit sa messe ce mercredi 4 juin 1902, mais sentit tout à coup monter en lui la sève du pêché, l'eau bénite du profane, et son sexe commença à grandir et monter son chandail. Il tenta tant bien que mal à se cacher derrière l'autel, mais un petit croyant dit tout haut : "Dis maman, pourquoi le zizi du curé il est si grand ?" ce qui fit pousser un cri à sa mère et la fis s'évanouir. Le curé marcha tant bien que mal vers la mère mais son sexe le gênait manifestement. Il alla trouver le médecin qui lui dit que son état s'empirait et que bientôt son sexe serait en érection tous les jours de la semaine, pendant une douzaine d'heures. Désespéré, le curé demanda au médecin un remède, mais il n'en existait guère à par le coït, et monsieur le curé ne pouvait se résoudre à enfreindre son voeu de chasteté, de plus son sexe était bien trop imposant et risquait d'effrayer. Le médecin lui promit de réflechir à une solution, demandant au curé d'être un peu patient.

Monsieur le curé pria au mieux qu'il le pouvait le seigneur, ne pouvant même pas se mettre à genoux. Les jours passaient et le médecin ne pouvait toujours pas lui donner de remède, jusqu'au jour où il lu un article qui narrait l'exploration du sud-est asiatique par un célèbre médecin qui décrivait certains symptômes insolites de ses habitants, et le brave docteur y reconnu celui de son patient : l'érection incontrôlable est spectaculaire. Se renseignant, il découvrit qu'il fallait que le patient subisse une fellation durant deux heures par jour pour réduire l'erection. Mais le docteur ne pouvait conseiller au curé de se faire pratiquer un tel exercice, mais eut une nouvelle fois la bonne surprise de découvrir que nombre de malades asiatiques célibataires utilisaient des animaux à leur disposition pour cette délicate tâche. Au début, ceux-ci essayaient de se soigner par le biais de thons, mais leur taille conséquente ne correspondait pas à la taille ridicule de leur pénis. Ils eurent l'idée ensuite d'utiliser des poulpes, denrée très réputée dans leur pays grâce à sa capacité de sussion exceptionnelle, mais également sa forme élastique lui permettant de s'adapter à toutes les tailles.

Le docteur s'empressa donc de dénicher un poulpe, rares à cette époque en France, et convaincu le curé de l'essayer. Celui-ci se rendit compte que l'animal calmait de manière radicale sa rigueur phalique et demanda au docteur de lui en fournir plus, le sien étant mort de fatigue au bout de quelques heures seulement. Le docteur ne savait que faire, le marché français ne regorgeant pas de poulpes. Mais fort heureusement, celui-ci avait comme ami proche Monsieur Pichon, banquier, qu'il avait sauvé d'un anévrisme fort violent et qui lui était ainsi redevable. Le banquier fonda une société d'importation de poulpes asiatiques, et les français par le bouche à oreille découvrirent cet aliment qui fut rapidement plébiscité. Cette lubie se développa dans toute l'Europe, tant et si bien que les poulpes mâles vinrent à manquer. En effet, les mâles étaient les seuls à être pris, étant environ quatre fois plus gros que les femelles qui passaient hors des filets. Ainsi, il fut estimé en 1923 qu'il substistait un poulpe mâle pour cent-cinquante poulpes femelles. Les femelles vinrent, pour perpetuer l'espèce, à s'accoupler avec les pieuvres mâles bien plus conséquentes qu'elles, et leur vagin, par la loi de Darwin, vint à s'adapter au fil des générations à cette situation, et passa de deux millimètres à environ huit centimètres de diamètre, alors que leur taille demeura inchangée. C'est ainsi que de nos jours, les poulpes femelles traînent derrière elles un organe vaginal plusieurs fois plus grand qu'elles pour pouvoir se reproduire, troublant ainsi la sexualité des pouples mâles qui doivent maintenant se masturber sur le corail, causant des dégâts importants, mais ceci est une autre histoire...

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Alors...

Les gens réunis autour du curé de Versailles du mercredi 4 juin 1902 (car le 4 juin 1902 était un mercredi...) ne se doutaient pas que la petite folie de leur curé allait perturber le monde. En effet, M. René Sanyes fut atteint dès l'âge des ses 32 ans d'une maladie rare qui lui donnait une érection durant toute la journée du dimanche, il ne pouvait donc pas faire la messe comme les autres curés. D'ailleurs il reste un témoignage d'une de ses croyantes qui reste gravé dans un marbre posé sur un mur de l'église, comme si ceci était un miracle : "Monsieur le curé allait donner le sermont au moment où nous vîmes une sorte de poussée sous son chandail. Cet objet monta et faisait bien au moins quarante centimètres et nous nous demandions ce qu'il se passait, nous voyions même ses genoux. Monsieur le curé s'éclipsa dans le confessionnal sous le rire de l'assemblée, nous pensons qu'il s'agit d'un miracle qui veut que monsieur le curé fasse la messe un autre jour que le dimanche."

Ainsi donc, le curé fit sa messe ce mercredi 4 juin 1902, mais sentit tout à coup monter en lui la sève du pêché, l'eau bénite du profane, et son sexe commença à grandir et monter son chandail. Il tenta tant bien que mal à se cacher derrière l'autel, mais un petit croyant dit tout haut : "Dis maman, pourquoi le zizi du curé il est si grand ?" ce qui fit pousser un cri à sa mère et la fis s'évanouir. Le curé marcha tant bien que mal vers la mère mais son sexe le gênait manifestement. Il alla trouver le médecin qui lui dit que son état s'empirait et que bientôt son sexe serait en érection tous les jours de la semaine, pendant une douzaine d'heures. Désespéré, le curé demanda au médecin un remède, mais il n'en existait guère à par le coït, et monsieur le curé ne pouvait se résoudre à enfreindre son voeu de chasteté, de plus son sexe était bien trop imposant et risquait d'effrayer. Le médecin lui promit de réflechir à une solution, demandant au curé d'être un peu patient.

Monsieur le curé pria au mieux qu'il le pouvait le seigneur, ne pouvant même pas se mettre à genoux. Les jours passaient et le médecin ne pouvait toujours pas lui donner de remède, jusqu'au jour où il lu un article qui narrait l'exploration du sud-est asiatique par un célèbre médecin qui décrivait certains symptômes insolites de ses habitants, et le brave docteur y reconnu celui de son patient : l'érection incontrôlable est spectaculaire. Se renseignant, il découvrit qu'il fallait que le patient subisse une fellation durant deux heures par jour pour réduire l'erection. Mais le docteur ne pouvait conseiller au curé de se faire pratiquer un tel exercice, mais eut une nouvelle fois la bonne surprise de découvrir que nombre de malades asiatiques célibataires utilisaient des animaux à leur disposition pour cette délicate tâche. Au début, ceux-ci essayaient de se soigner par le biais de thons, mais leur taille conséquente ne correspondait pas à la taille ridicule de leur pénis. Ils eurent l'idée ensuite d'utiliser des poulpes, denrée très réputée dans leur pays grâce à sa capacité de sussion exceptionnelle, mais également sa forme élastique lui permettant de s'adapter à toutes les tailles.

Le docteur s'empressa donc de dénicher un poulpe, rares à cette époque en France, et convaincu le curé de l'essayer. Celui-ci se rendit compte que l'animal calmait de manière radicale sa rigueur phalique et demanda au docteur de lui en fournir plus, le sien étant mort de fatigue au bout de quelques heures seulement. Le docteur ne savait que faire, le marché français ne regorgeant pas de poulpes. Mais fort heureusement, celui-ci avait comme ami proche Monsieur Pichon, banquier, qu'il avait sauvé d'un anévrisme fort violent et qui lui était ainsi redevable. Le banquier fonda une société d'importation de poulpes asiatiques, et les français par le bouche à oreille découvrirent cet aliment qui fut rapidement plébiscité. Cette lubie se développa dans toute l'Europe, tant et si bien que les poulpes mâles vinrent à manquer. En effet, les mâles étaient les seuls à être pris, étant environ quatre fois plus gros que les femelles qui passaient hors des filets. Ainsi, il fut estimé en 1923 qu'il substistait un poulpe mâle pour cent-cinquante poulpes femelles. Les femelles vinrent, pour perpetuer l'espèce, à s'accoupler avec les pieuvres mâles bien plus conséquentes qu'elles, et leur vagin, par la loi de Darwin, vint à s'adapter au fil des générations à cette situation, et passa de deux millimètres à environ huit centimètres de diamètre, alors que leur taille demeura inchangée. C'est ainsi que de nos jours, les poulpes femelles traînent derrière elles un organe vaginal plusieurs fois plus grand qu'elles pour pouvoir se reproduire, troublant ainsi la sexualité des pouples mâles qui doivent maintenant se masturber sur le corail, causant des dégâts importants, mais ceci est une autre histoire...

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Le dérèglement hiérarchique

(Le Principe de Peter)

1969

La lutte pour l'incompétence La poursuite de l'échec Baisse tendencielle Division en classes La ruse de la rivalité L'incompétence vitale totale

L?humour, l?ironie peuvent avoir une fonction de critique sociale décapante, rabaissant le prestige du pouvoir, en même temps que l?autorité et le sérieux de la psychologie scientifique ainsi que les idéaux de la réussite. Il n?y a pas que la démocratie dont on puisse se moquer : tous les bureaucrates se ressemblent, en toute dictature, dure ou molle. On appelle cela des chefs !

La compétition, synthèse "chrétienne" du Maître et de l?Esclave (de la lutte et du travail) est la vérité du Capitalisme, au nom de l?efficacité déjà fondée par Machiavel, mais son triomphe totalitaire mène à l?incompétence généralisée.

C?est bien des tares réelles qui sont dénoncées ici et qui sont déjà prises en compte par les nouvelles organisations. Mais la banalité hiérarchique s?étend à tous les liens de dépendances, divers sectes, mafias, clientélismes et chaînes de dépendances dont la société moderne meuble dangereusement sa solitude et la disparition des liens communautaires traditionnels.

1. La lutte pour l?incompétence reconnue

Le nombre des fonctionnaires paresseux ou insolents est infini, comme l?est celui des généraux dont les hésitations démentent leurs principes hardis, des gouvernants que leur servilité congénitale empêche de gouverner réellement. 19

Mon étude de centaines de cas d?incompétence dans le travail m?a donc conduit à formuler le "principe de Peter" :

Dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s?élever à son niveau d?incompétence.

Ayant formulé le Principe, j?ai découvert que j?avais sans le vouloir créé une nouvelle science, la "hiérarchologie", ou étude des hiérarchies.

Le terme "hiérarchie " désignait à l?origine un système de gouvernement de l?Église par des prêtres aux rangs différents. Aujourd?hui, il signifie toute organisation dont les membres ou les employés sont classés par ordre de rang, de grade ou de classe.

La hiérarchologie, bien que récente, semble pouvoir s?appliquer à tous les domaines de l?administration publique ou privée.

Mon principe est la clef d?une compréhension de tous les systèmes hiérarchiques et, par conséquent, de toutes les structures de la civilisation. Quelques excentriques s?efforcent de n?être mêlés à aucun système hiérarchique, mais tout le monde, dans les affaires, l?industrie, le commerce, les syndicats, la politique, l?armée, la religion et l?enseignement en est tributaire. Tous sont gouvernés par le principe de Peter.

Beaucoup d?entre eux, sans doute, pourront gravir un échelon ou deux, passant d?un niveau d?incompétence à un niveau d?incompétence plus élevé. Mais la compétence dans cette nouvelle situation fait qu?ils se trouvent qualifiés pour une nouvelle promotion. Pour chaque individu, pour vous ou pour moi, la dernière promotion fait passer d?un niveau de compétence à un niveau d?incompétence.

Ainsi, avec le temps - et en supposant l?existence d?un nombre suffisant de rangs dans la hiérarchie - chaque employé s?élève et demeure à son niveau d?incompétence. Le corollaire de Peter précise :

Avec le temps, tout poste sera occupé par un employé incapable d?en assumer la responsabilité.

Vous trouverez rarement un système dans lequel chaque employé aura atteint son niveau d?incompétence, naturellement. Dans la plupart des cas, le travail continue.

Ce travail est accompli par les employés qui n?ont pas encore atteint leur niveau d?incompétence. 24/25

Je les groupe, pour cette analyse, en trois classes : compétents, modérément compétents, et incompétents.

La théorie des moyennes, et l?expérience le confirme, veut que ces classes soient inégales : la majorité appartiennent à la classe modérément compétente, les minorités aux compétentes et incompétentes. 27/28

Dans la plupart des hiérarchies, la super-compétence est plus répréhensible que l?incompétence.

L?incompétence ordinaire n?est pas, comme nous l?avons vu, une cause de renvoi mais simplement un obstacle à la promotion. La super-compétence aboutit souvent au renvoi, parce qu?elle bouleverse la hiérarchie et viole ainsi le premier commandement de la vie hiérarchique : la hiérarchie doit être maintenue. [..] Voici le diagramme complet.45

2. La poursuite de l?échec, la recherche des limites

Un employé consent rarement à demeurer à son niveau de compétence mais tient à toute force à se hausser à un échelon où il ne sera bon à rien.83

Le vieux système scolaire désuet était une expression pure du principe de Peter. Un élève est promu, classe par classe, jusqu?à ce qu?il atteigne son niveau d?incompétence. Alors il doit redoubler, c?est-à-dire demeurer à son niveau d?incompétence. Dans certains cas, et parce que l?enfant se développe mentalement, sa compétence intellectuelle s?accroîtra pendant l?année de redoublement, et il pourra alors obtenir une nouvelle promotion et passer dans la classe supérieure. S?il échoue, il redoublera encore.

(Il est bon de noter que cet "échec" est tout simplement ce que, dans les études de travail, nous avons appelé "réussite", c?est-à-dire l?accession au dernier poste d?incompétence).162

Des maréchaux victorieux, d?excellents inspecteurs des écoles, des directeurs de société compétents et beaucoup d?autres, n?ont jamais eu le temps d?arriver à leur niveau d?incompétence.

D?autre part, l?existence d?un chef syndicaliste ou d?un doyen d?université compétents démontre que, dans cette hiérarchie particulière, il n?y a pas assez de rangs pour qu?il atteigne son niveau.

Ces personnes font preuve de compétence au sommet.

J?ai observé qu?en général ces compétents au sommet ne tiennent pas à demeurer à leur niveau de compétence. Ils ne peuvent pas atteindre un niveau d?incompétence, puisqu?ils sont déjà au sommet, mais ils ont une forte tendance à passer dans une autre hiérarchie, disons de l?armée à l?industrie, de la politique à l?instruction, du théâtre à la politique, et ainsi de suite, pour atteindre, dans leur nouveau milieu, ce niveau d?incompétence qu?ils n?ont pu trouver dans le premier. 105/106

3. Baisse tendancielle d?efficacité hiérarchique

Les études de hiérarchologie comparée m?ont démontré que les systèmes socialistes, communistes et capitalistes souffrent de la même accumulation de personnel incompétent et redondant.72

Tout gouvernement, démocratie, dictature, royaume, communiste ou capitaliste, s?écroule quand sa hiérarchie atteint un état de maturité intolérable.

L?efficacité d?une hiérarchie est inversement proportionnelle à son quotient de maturité ou Q.M. = Nbre d?employés au niveau d?incompétence X 100 / Nombre total d?employés de la hiérarchie.

Manifestement, quand le Q.M. atteint le chiffre 100, aucun travail efficace ne pourra être accompli.76

4. La division en classes comme limitation de la rivalité

Les postes importants ainsi que les grades élevés de la hiérarchie sont réservés aux membres de la classe dominante.

Vous remarquerez que j?évite d ?employer le terme de "classe supérieure" qui me semble gênant, parce qu?on imagine généralement une classe dominant par l?aristocratie ou la richesse. Mais mes conclusions s?appliquent aussi aux systèmes dans lesquels la classe dominante est séparée de la classe subordonnée pour des considérations de religion, de race, de langage, ou de politique.

Peu importe quel est le critère en Pistonie, le fait essentiel est que ce pays possède une classe dominante et une classe subordonnée. Le graphique ci-dessous représente une hiérarchie pistonienne typique présentant la structure pyramidale classique :

La partie inférieure, marquée CS, se compose des employés de la classe subordonnée. Peu importent leurs qualités ou leur compétence, ils ne pourront jamais franchir la ligne BC, barrière de classes.

La partie supérieure CD est occupée par les employés de la classe dominante. Ils ne débutent pas au bas de l?échelle, mais au niveau de la barrière de classe.

Or, il est évident que, dans la partie basse, CS, beaucoup d?employés ne pourront jamais, par suite de la barrière de classes, s?élever assez pour atteindre leur niveau d?incompétence. Ils passeront leur vie à se consacrer à des tâches auxquelles ils excellent. Personne n?est promu plus haut que cette base CS, donc cette partie de la société conserve et utilise continuellement ses employés compétents.

Manifestement, alors, dans les rangs les plus bas de la hiérarchie, le maintien de la barrière de classes assure un plus haut degré d?efficacité, lequel ne pourrait exister sans la barrière.

Examinons maintenant la partie CD, au-dessus de la barrière. Comme nous l?avons constaté, l?espoir d?un employé d?atteindre son niveau d?incompétence est directement proportionnel au nombre de rangs de la hiérarchie ; plus il y en a, plus l?incompétence sévit. La partie CD forme une hiérarchie fermée composée de quelques rangs seulement. Donc, beaucoup d?employés ne pourront jamais atteindre leur niveau d?incompétence.

De plus, la perspective de débuter au-dessus de la barrière attirera à la hiérarchie un groupe d?employés brillants qui ne se seraient jamais présentés s?ils avaient dû débuter au bas de l?échelle. 78

Par conséquent, dans les parties marquées CS et CD, au-dessus et au-dessous de la barrière de classes, les hiérarchies pistoniennes sont plus efficientes que celles des sociétés égalitaristes.

Avant qu?on ne m?accuse de préconiser l?institution d?un système semblable chez nous, j?aimerais faire observer qu?il existe déjà. 79

Mais je n?hésite pas à prédire que, d?année en année, tous les diplômés auront davantage d?occasions d?atteindre leur niveau d?incompétence dans l?entreprise privée ou publique. 80

5. L?illusion radicale : la ruse de la rivalité

Karl Marx a certainement reconnu l?existence des hiérarchies, mais semble avoir cru qu?elles étaient le fait des capitalistes. En prônant une société non hiérarchique, il ne comprit manifestement pas que l?homme est hiérarchique de nature, qu?il veut et doit avoir des hiérarchies, qu?elles soient patriarcales, aristocratiques, capitalistes ou socialistes. Sur ce point, il est beaucoup moins perceptif que Pope.

Puis, dans une flagrante volte-face, Marx énonce le principe de sa société non hiérarchique : "De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins." Cela suppose la création d?une double hiérarchie, ceux qui sont habiles, et ceux qui on des besoins. 85/86

Freud, plus que tout autre, a failli découvrir le principe de Peter. En observant des cas de névrose, d?angoisse, de maladie psychosomatique, d?amnésie et de psychose, il a constaté la douloureuse prédominance de ce que nous pourrions appeler le syndrome généralisé de l?incompétence vitale.

Cette incompétence vitale provoque naturellement des frustrations aiguës. Freud, toujours obsédé, a préféré expliquer ces frustrations en termes sexuels tels que le désir refoulé, le complexe de castration ou le complexe d?Oedipe. En un mot, il estimait que les femmes étaient frustrées parce qu?elles ne pouvaient être des hommes, les hommes parce qu?ils ne pouvaient faire des enfants, les petits garçons parce qu?ils ne pouvaient épouser leur mère et ainsi de suite.

Mais Freud est passé à côté en pensant que la frustration vient d?un désir de changement pour accéder à une situation plus enviable (homme, père, mari de la mère, épouse du père, etc.), c?est-à-dire un désir de promotion ! La hiérarchologie nous démontre au contraire que la frustration est le résultat de la promotion.

Cette erreur de Freud est due à sa nature essentiellement introspective ; il s?entêtait à étudier ce qui se passait (ou qu?il croyait se passer) à l?intérieur de ses patients. La hiérarchologie, en revanche, étudie ce qui se passe en dehors du patient, étudie l?ordre social dans lequel l?homme évolue, et explique avec réalisme la fonction de cet homme dans cet ordre.86/87

6. L?incompétence vitale totale

Le bonheur durable ne peut être obtenu qu?en évitant la promotion ultime, en préférant, à un certain stade de son élévation, abandonner la poursuite de l?avantage. 90

Constatez les résultats. Il est évident que nous sommes tous condamnés par notre propre habileté et notre vocation d?homme à l?escalade. Notre pays, il y a quelques décennies, était parsemé de lacs limpides, traversé de ruisseaux d?eau vive, claire et fraîche. La terre produisait une nourriture saine. Les citoyens pouvaient facilement profiter de tableaux bucoliques d?une paisible beauté.

Aujourd?hui lacs et torrents, ruisseaux et rivières sont autant de fosses septiques. L?atmosphère est empuantie par les vapeurs d?essence, polluée par la suie. La terre et l?eau sont empoisonnées par des insecticides, au point que les oiseaux, les abeilles, les poissons, le gibier et le bétail meurent lentement. La campagne est devenue une décharge publique.

C?est ce qu?on appelle le progrès ! Nous avons tellement progressé que nous ne pouvons même plus parler avec confiance de la survie de l?homme ! Nous avons détruit les promesses de ce siècle et nous avons transformé les miracles de la science en cabinet des horreurs, où un holocauste nucléaire pourrait sonner le glas de la race humaine tout entière. Si nous persistons à construire, à inventer et à reconstruire fébrilement pour progresser plus avant, nous allons atteindre notre niveau d?incompétence vitale totale.168

Vous conviendrez que l?humanité ne peut accomplir ses plus grandes réalisations en cherchant la quantité pour la quantité ; elle doit y parvenir en améliorant la qualité de la vie, en un mot en évitant l?incompétence vitale.

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Le lien entre la messe du 4 juin 1902 et la reproduction des poulpes

Phibee voulait que je lui trouve un lien entre la reproduction des poulpes et la messe du 4 juin 1902, voici ma réponse...

Les gens réunis autour du curé de Versailles du mercredi 4 juin 1902 (car le 4 juin 1902 était un mercredi...) ne se doutaient pas que la petite folie de leur curé allait perturber le monde. En effet, M. René Sanyes fut atteint dès l'âge des ses 32 ans d'une maladie rare qui lui donnait une érection durant toute la journée du dimanche, il ne pouvait donc pas faire la messe comme les autres curés. D'ailleurs il reste un témoignage d'une de ses croyantes qui reste gravé dans un marbre posé sur un mur de l'église, comme si ceci était un miracle : "Monsieur le curé allait donner le sermont au moment où nous vîmes une sorte de poussée sous son chandail. Cet objet monta et faisait bien au moins quarante centimètres et nous nous demandions ce qu'il se passait, nous voyions même ses genoux. Monsieur le curé s'éclipsa dans le confessionnal sous le rire de l'assemblée, nous pensons qu'il s'agit d'un miracle qui veut que monsieur le curé fasse la messe un autre jour que le dimanche."

Ainsi donc, le curé fit sa messe ce mercredi 4 juin 1902, mais sentit tout à coup monter en lui la sève du pêché, l'eau bénite du profane, et son sexe commença à grandir et monter son chandail. Il tenta tant bien que mal à se cacher derrière l'autel, mais un petit croyant dit tout haut : "Dis maman, pourquoi le zizi du curé il est si grand ?" ce qui fit pousser un cri à sa mère et la fis s'évanouir. Le curé marcha tant bien que mal vers la mère mais son sexe le gênait manifestement. Il alla trouver le médecin qui lui dit que son état s'empirait et que bientôt son sexe serait en érection tous les jours de la semaine, pendant une douzaine d'heures. Désespéré, le curé demanda au médecin un remède, mais il n'en existait guère à par le coït, et monsieur le curé ne pouvait se résoudre à enfreindre son voeu de chasteté, de plus son sexe était bien trop imposant et risquait d'effrayer. Le médecin lui promit de réflechir à une solution, demandant au curé d'être un peu patient.

Monsieur le curé pria au mieux qu'il le pouvait le seigneur, ne pouvant même pas se mettre à genoux. Les jours passaient et le médecin ne pouvait toujours pas lui donner de remède, jusqu'au jour où il lu un article qui narrait l'exploration du sud-est asiatique par un célèbre médecin qui décrivait certains symptômes insolites de ses habitants, et le brave docteur y reconnu celui de son patient : l'érection incontrôlable est spectaculaire. Se renseignant, il découvrit qu'il fallait que le patient subisse une fellation durant deux heures par jour pour réduire l'erection. Mais le docteur ne pouvait conseiller au curé de se faire pratiquer un tel exercice, mais eut une nouvelle fois la bonne surprise de découvrir que nombre de malades asiatiques célibataires utilisaient des animaux à leur disposition pour cette délicate tâche. Au début, ceux-ci essayaient de se soigner par le biais de thons, mais leur taille conséquente ne correspondait pas à la taille ridicule de leur pénis. Ils eurent l'idée ensuite d'utiliser des poulpes, denrée très réputée dans leur pays grâce à sa capacité de sussion exceptionnelle, mais également sa forme élastique lui permettant de s'adapter à toutes les tailles.

Le docteur s'empressa donc de dénicher un poulpe, rares à cette époque en France, et convaincu le curé de l'essayer. Celui-ci se rendit compte que l'animal calmait de manière radicale sa rigueur phalique et demanda au docteur de lui en fournir plus, le sien étant mort de fatigue au bout de quelques heures seulement. Le docteur ne savait que faire, le marché français ne regorgeant pas de poulpes. Mais fort heureusement, celui-ci avait comme ami proche Monsieur Pichon, banquier, qu'il avait sauvé d'un anévrisme fort violent et qui lui était ainsi redevable. Le banquier fonda une société d'importation de poulpes asiatiques, et les français par le bouche à oreille découvrirent cet aliment qui fut rapidement plébiscité. Cette lubie se développa dans toute l'Europe, tant et si bien que les poulpes mâles vinrent à manquer. En effet, les mâles étaient les seuls à être pris, étant environ quatre fois plus gros que les femelles qui passaient hors des filets. Ainsi, il fut estimé en 1923 qu'il substistait un poulpe mâle pour cent-cinquante poulpes femelles. Les femelles vinrent, pour perpetuer l'espèce, à s'accoupler avec les pieuvres mâles bien plus conséquentes qu'elles, et leur vagin, par la loi de Darwin, vint à s'adapter au fil des générations à cette situation, et passa de deux millimètres à environ huit centimètres de diamètre, alors que leur taille demeura inchangée. C'est ainsi que de nos jours, les poulpes femelles traînent derrière elles un organe vaginal plusieurs fois plus grand qu'elles pour pouvoir se reproduire, troublant ainsi la sexualité des pouples mâles qui doivent maintenant se masturber sur le corail, causant des dégâts importants, mais ceci est une autre histoire...

Alors ? :pleure:

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Le lien entre la messe du 4 juin 1902 et la reproduction des poulpes

Phibee voulait que je lui trouve un lien entre la reproduction des poulpes et la messe du 4 juin 1902, voici ma réponse...

Les gens réunis autour du curé de Versailles du mercredi 4 juin 1902 (car le 4 juin 1902 était un mercredi...) ne se doutaient pas que la petite folie de leur curé allait perturber le monde. En effet, M. René Sanyes fut atteint dès l'âge des ses 32 ans d'une maladie rare qui lui donnait une érection durant toute la journée du dimanche, il ne pouvait donc pas faire la messe comme les autres curés. D'ailleurs il reste un témoignage d'une de ses croyantes qui reste gravé dans un marbre posé sur un mur de l'église, comme si ceci était un miracle : "Monsieur le curé allait donner le sermont au moment où nous vîmes une sorte de poussée sous son chandail. Cet objet monta et faisait bien au moins quarante centimètres et nous nous demandions ce qu'il se passait, nous voyions même ses genoux. Monsieur le curé s'éclipsa dans le confessionnal sous le rire de l'assemblée, nous pensons qu'il s'agit d'un miracle qui veut que monsieur le curé fasse la messe un autre jour que le dimanche."

Ainsi donc, le curé fit sa messe ce mercredi 4 juin 1902, mais sentit tout à coup monter en lui la sève du pêché, l'eau bénite du profane, et son sexe commença à grandir et monter son chandail. Il tenta tant bien que mal à se cacher derrière l'autel, mais un petit croyant dit tout haut : "Dis maman, pourquoi le zizi du curé il est si grand ?" ce qui fit pousser un cri à sa mère et la fis s'évanouir. Le curé marcha tant bien que mal vers la mère mais son sexe le gênait manifestement. Il alla trouver le médecin qui lui dit que son état s'empirait et que bientôt son sexe serait en érection tous les jours de la semaine, pendant une douzaine d'heures. Désespéré, le curé demanda au médecin un remède, mais il n'en existait guère à par le coït, et monsieur le curé ne pouvait se résoudre à enfreindre son voeu de chasteté, de plus son sexe était bien trop imposant et risquait d'effrayer. Le médecin lui promit de réflechir à une solution, demandant au curé d'être un peu patient.

Monsieur le curé pria au mieux qu'il le pouvait le seigneur, ne pouvant même pas se mettre à genoux. Les jours passaient et le médecin ne pouvait toujours pas lui donner de remède, jusqu'au jour où il lu un article qui narrait l'exploration du sud-est asiatique par un célèbre médecin qui décrivait certains symptômes insolites de ses habitants, et le brave docteur y reconnu celui de son patient : l'érection incontrôlable est spectaculaire. Se renseignant, il découvrit qu'il fallait que le patient subisse une fellation durant deux heures par jour pour réduire l'erection. Mais le docteur ne pouvait conseiller au curé de se faire pratiquer un tel exercice, mais eut une nouvelle fois la bonne surprise de découvrir que nombre de malades asiatiques célibataires utilisaient des animaux à leur disposition pour cette délicate tâche. Au début, ceux-ci essayaient de se soigner par le biais de thons, mais leur taille conséquente ne correspondait pas à la taille ridicule de leur pénis. Ils eurent l'idée ensuite d'utiliser des poulpes, denrée très réputée dans leur pays grâce à sa capacité de sussion exceptionnelle, mais également sa forme élastique lui permettant de s'adapter à toutes les tailles.

Le docteur s'empressa donc de dénicher un poulpe, rares à cette époque en France, et convaincu le curé de l'essayer. Celui-ci se rendit compte que l'animal calmait de manière radicale sa rigueur phalique et demanda au docteur de lui en fournir plus, le sien étant mort de fatigue au bout de quelques heures seulement. Le docteur ne savait que faire, le marché français ne regorgeant pas de poulpes. Mais fort heureusement, celui-ci avait comme ami proche Monsieur Pichon, banquier, qu'il avait sauvé d'un anévrisme fort violent et qui lui était ainsi redevable. Le banquier fonda une société d'importation de poulpes asiatiques, et les français par le bouche à oreille découvrirent cet aliment qui fut rapidement plébiscité. Cette lubie se développa dans toute l'Europe, tant et si bien que les poulpes mâles vinrent à manquer. En effet, les mâles étaient les seuls à être pris, étant environ quatre fois plus gros que les femelles qui passaient hors des filets. Ainsi, il fut estimé en 1923 qu'il substistait un poulpe mâle pour cent-cinquante poulpes femelles. Les femelles vinrent, pour perpetuer l'espèce, à s'accoupler avec les pieuvres mâles bien plus conséquentes qu'elles, et leur vagin, par la loi de Darwin, vint à s'adapter au fil des générations à cette situation, et passa de deux millimètres à environ huit centimètres de diamètre, alors que leur taille demeura inchangée. C'est ainsi que de nos jours, les poulpes femelles traînent derrière elles un organe vaginal plusieurs fois plus grand qu'elles pour pouvoir se reproduire, troublant ainsi la sexualité des pouples mâles qui doivent maintenant se masturber sur le corail, causant des dégâts importants, mais ceci est une autre histoire...

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Les baby-boomers partent à la retraite : le retour du plein-emploi ?

Place aux jeunes

Les générations nombreuses du baby-boom, après avoir gonflé les rangs des actifs depuis quarante ans, vont commencer à partir à la retraite cette année. De quoi laisser espérer une décrue du chômage.

Joyeux anniversaire, papy ! En 2005, les générations nées en 1945, fêteront leurs 60 ans. Les baby-boomers d’hier deviendront des papy-boomers. Eux qui étaient venus gonfler les rangs des actifs à partir du milieu des années 60 vont commencer à prendre leur retraite. Au même moment, les enfants des années 80, beaucoup moins nombreux que leurs aînés, entreront dans la vie professionnelle. On peut donc prévoir, sans grand risque de se tromper, une stabilisation, puis une diminution de la population en âge de travailler, après plus de quarante ans de hausse très soutenue. Un basculement majeur, mais dont les effets sur le marché du travail ne font pas l’unanimité.

Depuis la fin des années 60, la population active s’est accrue de près de 5 millions de personnes, soit un rythme moyen de 150 000 actifs supplémentaires chaque année. Cette croissance ininterrompue repose avant tout sur la forte augmentation de la population de 20 à 60 ans, issue des générations nombreuses du baby-boom de l’après-guerre. La progression a été de près de 300 000 personnes chaque année pendant les décennies 70 et 80 (qui correspondent à l’entrée sur le marché du travail des générations les plus nombreuses du baby-boom) et autour de 100 000 dans les années 90. A ce phénomène démographique se sont superposés d’importants changements de comportement. Avec notamment une tendance socio-économique de fond : le retour des femmes sur le marché du travail. Moins de la moitié des femmes de 25 à 54 ans travaillaient en 1968 (48 %) ; en 2002, leur taux d’activité était de 79 % !

Une rupture historique

Alors que la population active était au milieu des années 60 à peu près la même qu’au début du XXe siècle, l’afflux de nouveaux entrants sur le marché du travail dès la fin des années 60 constitue une rupture historique. Cet afflux va se heurter, à partir de 1974, à l’essoufflement du rythme des créations d’emplois. La population active s’est adaptée à cette nouvelle conjoncture. Les flux migratoires ont chuté, passant de 138 000 personnes par an en moyenne entre 1946 et 1974 à 51 000 depuis. Par ailleurs, les jeunes n’ont cessé depuis trente ans de repousser l’âge de leur entrée dans la vie professionnelle ; à l’autre extrémité de la vie active, le retrait précoce des salariés de plus de 50 ans, à travers le dispositif des préretraites, s’est imposé comme un moindre mal dans les plans sociaux.

Mais cette « flexion » de la population active n’a pas suffi. Entre 1974 et 2002, alors que le nombre d’actifs augmentait de 4 millions de personnes, seulement 2,2 millions d’emplois étaient créés, tous statuts confondus. Cette évolution masque un fort contraste entre l’emploi non salarié, en fort déclin, et l’emploi salarié, certes moins dynamique que pendant les Trente Glorieuses, mais qui a malgré tout dégagé 3,3 millions de nouveaux postes. Il n’empêche : le rythme des créations d’emplois n’a plus suffi à absorber la croissance de la main-d’œuvre. Et le chômage a explosé.

Plus de départs que d’arrivées

La donne va changer avec la fin prochaine de la période d’activité des baby-boomers. Entre 2005 et 2010, 650 000 personnes devraient partir à la retraite chaque année, contre 480 000 entre 2000 et 2005, d’après les travaux du groupe Prospectives des métiers, au Commissariat général du Plan. Les générations qui entrent sur le marché du travail seront désormais moins nombreuses que celles qui en sortent. C’est mathématique : la génération née en 1985, qui aura 20 ans en 2005, compte 760 000 personnes ; celle née en 1945, qui en aura 60, en compte 35 000 de plus. Et cet écart devrait s’accentuer dans les années à venir, car les générations nées au début des années 90 sont encore moins nombreuses, tandis que celles nées au début des années 50 le sont encore plus. D’après les projections de l’Insee, la population en âge de travailler devrait donc diminuer de près de 90 000 personnes par an dans les quinze prochaines années. Si on prolonge les grandes tendances passées d’évolution des comportements démographiques et d’activité, le nombre d’actifs devrait donc plafonner un peu en dessous de 27 millions à partir de l’année prochaine et baisser légèrement à partir de 2008. Pour tomber à 26,3 millions en 2020. Et perdre encore deux millions de personnes trente ans plus tard.

Cette baisse va-t-elle éponger le « trop plein » de main-d’œuvre aujourd’hui réduit au chômage ? Cette éventualité a pour elle l’évidence des statistiques. L’afflux de main-d’œuvre venant gonfler chaque année les rangs des candidats à l’emploi va se réduire, voire s’inverser d’ici à quelques années. Aux pénuries d’emplois que les salariés subissent depuis trente ans devrait donc succéder peu à peu une pénurie de travailleurs. De quoi augmenter les chances des 2,5 millions de chômeurs de retrouver un poste et faire naître l’espoir, à terme, d’une résorption du chômage de masse. Mais le raisonnement économique oppose bien des réserves à cet optimisme comptable.

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