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La bienséance crew


Populous G.

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+1 Mais cette team n'existe pas vraiment, malheureusement. :non:

Elle existe pourtant

La première est celle de l'équipe du site et du forum :keskidit:

La seconde a sévit l'année dernière sur les serveurs de Unreal Tournament 2003, on en a bouffé du rostbeaf d'ailleurs :D

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troleur GUIJNOR !

Tu foue mon topic en l'air... Tans pis. Je ferais de même...

Le vote que nous allons exprimer dans quelques instants est un moment très important de la vie nationale. Le projet de loi qui est soumis à notre jugement est bien plus qu'un ajustement de notre système de retraites à l'évolution démographique. Il engage l'avenir de notre modèle social pour les prochaines décennies.

Ce choix de société méritait que nous prenions le temps d'une véritable confrontation de projets. Voilà pourquoi le groupe socialiste a refusé la facilité du blocage parlementaire. A l'obstruction nous avons préféré la pédagogie. Aux invectives, nous avons opposé nos propositions. Nous avons voté tout ce qui constituait à nos yeux un progrès. Nous avons multiplié les amendements pour améliorer ce qui pouvait l'être. A aucun moment vous n'avez saisi cette opportunité. Certes nous avons eu de longs, de très longs échanges. Mais entre deux commentaires désobligeants, le gouvernement n'a eu de cesse d'afficher son dédain à l'égard de nos propositions. Quant à la majorité, elle fut remarquable par son silence, réinventant bien malgré elle le concept de " majorité silencieuse ".

Dès lors, nous avons eu la confirmation que vos appels au dialogue, à la concertation et même au consensus, mot que vous avez utilisé plusieurs fois ici même dans cet hémicycle, relevaient de l'apparence.

Et pourtant oui c'est vrai la base d'une réforme consensuelle existait avec le diagnostic partagé du COR créé par le gouvernement Jospin. Il ne tenait qu'à vous de prendre le temps de la négociation. Vous ne l'avez pas fait. Je veux cependant reconnaître le ténacité avec laquelle M. Fillon a défendu sa réforme et son souci de répondre à l'opposition. L'ouverture s'est arrêtée là.

Malgré tout, ce débat inachevé a été une pédagogie nécessaire. Il a mis en lumière les fragilités des quatre piliers de votre construction : la baisse du niveau des pensions, la méconnaissance de l'inégalité devant l'espérance de vie, la faiblesse de votre dispositif emploi et l'absence de financement pérenne. Pour une réforme que vous dites centrale, cela fait beaucoup de malfaçons.

Dans son discours d'introduction à nos débats, le Premier ministre a présenté son projet comme " une réforme de sécurité nationale ". Je crains malheureusement qu'elle soit plutôt une réforme de précarité générale.

Une précarité qui touchera en premier lieu les retraités eux-mêmes. Pour la première fois depuis trente ans, le niveau des pensions n'est plus garanti. De l'aveu même du ministre des Affaires sociales, la combinaison de la réforme Balladur et de cette réforme va faire passer le taux de remplacement des trois quart du salaire de référence aux deux tiers en 2008. Tout le monde sera pénalisé. Mais contrairement à vos proclamations d'équité, les retraités du privé continueront de voir leur situation se dégrader davantage que les autres.

L'érosion des pensions aura une conséquence dont on a déjà les prémices dans l'augmentation du taux d'épargne : le recours à la capitalisation, c'est à dire l'assurance individuelle que vous encouragez sans précautions.

Insécurité ensuite pour les salariés. L'allongement uniforme de la durée de cotisations fait dorénavant de la retraite à 60 ans une fiction. Avec l'allongement de la durée des études, la précarisation grandissante du travail, les périodes de chômage, les salariés ne sauront plus à quel âge ils pourront partir en retraite à taux plein. Un étudiant chômeur a calculé devant moi qu'entre les CDD et les deux ou trois ruptures d'activité que connaissent en moyenne aujourd'hui les salariés, il ne pourra pas arrêter de travailler avant 70 ans. Certes vous tentez de compenser en ouvrant le droit au rachat de trois années d'études. Mais cette petite amélioration ne concernera qu'une minorité de salariés qui auront les moyens d'assumer le coût très élevé d'un tel rachat.

Cette réforme prétendument moderne est en fait très archaïque et sexiste. Archaïque parce qu'elle repose sur le mythe d'une carrière sans rupture alors que toute l'évolution du marché du travail va dans le sens contraire.

Sexiste parce qu'elle va imposer une double peine aux femmes : une baisse des pensions plus importante que pour les hommes du fait de carrières plus courtes, plus heurtées et moins bien rémunérées, à laquelle va s'ajouter la réduction des avantages familiaux.

Incertitude enfin pour le financement de cette réforme. Vous avancez le chiffre de 18 milliards sur les 43 milliards à trouver. Pour faire la jointure, vous prévoyez de diviser le chômage par deux d'ici quatre ans et de transférer le produit des excédents de l'Unedic vers les régimes de retraite. Pari ô combien hasardeux quand on connaît la pauvreté de votre politique de l'emploi.

La seule mesure que vous ayez trouvée est de supprimer le dispositif de pré-retraites ou de retraites progressives. Mais, faute d'être assortie d'un véritable plan de retour à l'emploi pour les plus de cinquante ans, elle transformera les pré-retraités en nouveaux chômeurs. Avec peu de chances de retrouver un emploi. Là encore vous avez savamment ignoré les propositions que nous avons formulées pour relancer une politique publique de l'emploi.

Dès lors, le mot de solidarité qui enrobe chacun de vos discours ne sonne pas juste. Vous n'abondez pas le fond de garantie qui est pourtant un des trois leviers de financement. Vous récusez les prélèvements par dogmatisme anti-impôt. Votre réforme sera uniquement supportée par les salariés, les retraités et les fonctionnaires. Elle épargne (sans jeu de mots) les rentiers, les détenteurs de patrimoine et les entreprises. Certains de vos amis sur les bancs de l'UMP s'en sont émus qui ont repris notre idée d'une taxation sur le bénéfice des sociétés. Vous vous êtes empressé de les faire taire.

Dommage car il y avait la place pour un véritable débat. Et je pense à la question cruciale de l'inégalité devant l'espérance de vie. Personne ici dans cette Assemblée ne peut accepter qu'un ouvrier vive sept ans de moins qu'un cadre ou qu'un professeur. Cette réforme était l'occasion de combler cette insoutenable inégalité en prenant en compte la pénibilité des métiers. Mais vous avez préféré la fausse équité de l'alignement uniforme du public et du privé. Contrairement à ce que vous affirmez cette question de l'alignement n'est pas tabou à nos yeux dès lors qu'elle s'intègre dans une négociation globale sur l'espérance de vie. Il y faut pour ça une impulsion politique que vous ne donnez pas.

Alors quand je vous entends affirmer avec hauteur qu'il n'y avait pas d'autre choix possible, je me dis que vous n'avez rien entendu. Pas plus qu'il n'y a de pensée unique, il n'y a de solution unique. Et je vous renverrai sur ce point à Churchill que vous aimez parfois prendre en référence : " Si deux hommes ont toujours la même opinion, l'un des deux est de trop ".

Eh bien non, nous n'avons pas la même opinion et la gauche n'est pas de trop. Vous pouvez sortir toutes les déclarations que vous voudrez, nous n'aurions pas fait la même réforme. " Nous n'aurions pas exonéré le Medef et le patronat de son effort pour surcharger les salariés (…) Nous aurions tenu compte de la diversité des situations de chaque salarié ". Ces phrases, Monsieur le Premier ministre, émanent de votre prédécesseur, Lionel Jospin.

Nous aurions véritablement fait de la politique de l'emploi le socle de la réforme. L'allongement de la durée d'activité doit passer avant celui de la durée de cotisation. Cela suppose un pacte national pour l'emploi pour favoriser l'accès des jeunes au travail et maintenir en activité les plus de cinquante ans.

Nous aurions donné la priorité à la négociation, dans le public comme dans le privé. Négociation sur la pénibilité des métiers, sur le déroulement des carrières, sur les inégalités d'espérance de vie. Rien n'aurait été tabou : ni le niveau des pensions, ni les durées de cotisations, ni les prélèvements.

Nous aurions mis en œuvre un financement durable, partagé équitablement entre tous les revenus, entre les salariés et les entreprises sur la base d'un contrat de confiance avec les Français.

Ce rendez vous là viendra en 2008. C'est vous qui l'avez fixé.

Mesdames et messieurs,

Au cours des dernières décennies, la retraite est devenue un " âge d'or " pour beaucoup de Français. L'élévation du niveau de vie des retraités, l'allongement de l'espérance de vie, une meilleure prise en charge de la dépendance ont transformé en troisième vie ce qu'un sociologue appelait "l'antichambre de la mort ". Les retraités sont devenus des citoyens à part entière qui voyagent, consomment, aident leurs enfants ou leurs petits enfants, participent à la vie de la cité. Notre système par répartition y a largement contribué. Je crains que votre réforme ne referme cet " âge d'or ". Vous avez raté l'occasion, probablement unique dans notre pays, de réussir une réforme sociale difficile par l'adhésion et non par la confrontation.

Ce sont les motifs pour lesquels le groupe socialiste votera contre le projet de loi que vous soumettez à l'Assemblée nationale…

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L'évolution technologique de ces dernières années dans le domaine des systèmes temps-réel embarqués a induit le grand développement d'applications de plus en plus complexes, notamment dans l'aéronautique civile. Nous abordons dans cette étude la problématique de l'atterrissage automatique par système de perception utilisant des caméras vidéos. Cette étude, menée en collaboration avec EADS Airbus, a pour ambition de spécifier formellement une solution d'implémentation de ce système à l'aide de Réseaux de Petri Temporisés Stochastiques (RdPTS) en vue d'effectuer sa vérification et son évaluation vis à vis de paramètres caractéristiques de la Qualité de Service qui doit être fournie à l'application FAASP (Fonction Automatique d'Atterrissage par Système de Perception). Cette application, caractérisée par des contraintes temporelles, est constituée de plusieurs tâches notamment liées au traitement perceptif des images vidéos, d'où l'émergence de la problématique de l'ordonnançabilité temps-réel. Les trois points majeurs abordés dans ce manuscrit sont l'étude de politiques d'ordonnancement de tâches temps-réel, la détection de zones aéroportuaires et le suivi de pistes d'atterrissages. Concernant le premier point, nous proposons les modèles RdPTS de politiques couramment utilisées dans le monde temps-réel, qui sont les politiques Rate-Monotonic et Deadline-Monotonic et moins couramment utilisées, comme la politique du Round-Robin. Ce choix s'appuie sur les possibilités qu'offre le standard POSIX 1003.1b qui fait de plus en plus foi au niveau des systèmes opératoires temps-réel. De façon à tenir compte de possibles dépendances entre tâches utilisant des ressources communes, on adjoint à ces modèles deux types de protocoles de partage de ressources qui sont le protocole de la priorité héritée et le protocole de la priorité plafonnée. Concernant les deuxième et troisième points abordés, nous proposons des algorithmes innovants de détection de zones aéroportuaires (détection de droites 2D et 3D) et de suivi de pistes d'atterrissage (corrélation 1D et snakes) , testés sur des images caractéristiques de l'application. Le lien entre les études sus-citées est effectué en proposant une méthodologie de modélisation du comportement temporel du calculateur Camera Interface Unit, chargé notamment du traitement perceptuel des images transmises par les caméras vidéos.

During the last years, the technological evolutions in the embedded real-time systems induced the great development of more and more complex applications, particularly in the civil aeronautic. This study, leaded in collaboration with EADS Airbus, deals with the automatic landing problematic by perception system using video cameras. A formal implementation methodology is proposed with the Stochastic Timed Petri Nets (STPN) model in order to evaluate its parameters of Quality of Service which must be provisioned for the ALFPS (Automatic Landing Function by Perception System) application. This application is characterized by temporal constraints and consists in several tasks linked with the perceptive processing of video images, from which the real-time schedulability problematic emergence. Three main items are approached in this thesis, the real-time task scheduling policies, the airport areas detection and the runway tracking. Concerning the first item, the STPN models of the most commonly used policies in the real-time world are proposed (Rate Monotonic Algorithm, Deadline Monotonic Algorithm) and less commonly used (Round-Robin policy). This choice is motivated by the capabilities offered by the POSIX 1003.1b standard which is more and more referenced in the real-time Operating Systems. In order to consider the possibility of dependence between tasks using shared resources, it has been added to these models two resource sharing protocols, which are the inheritance priority protocol and the priority ceiling protocol. Concerning the second and the third item, it has been proposed an innovating airport areas detection algorithm (2D and 3D lines detection) and three runway tracking algorithms (1D correlation and snakes), tested on representative images of the application. The link between the two studies is done by proposing a temporal behavior modeling of the Camera Interface Unit processor, whose mission is to execute the perceptive processing of the images transmit ted by the video cameras.

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Chant 7 :

Ayant ainsi parlé, l'illustre Hektôr sortit des portes, et son frère Alexandros l'accompagnait, et tous deux, dans leur coeur, étaient pleins du désir de combattre. Comme un Dieu envoie un vent propice aux matelots suppliants qui se sont épuisés à battre la mer de leurs avirons polis, de sorte que leurs membres sont rompus de fatigue, de même les Priamides apparurent aux Troiens qui les désiraient.

Et aussitôt Alexandros tua le fils du roi Arèithoos, Ménesthios, qui habitait dans Arnè, et que Arèithoos qui combattait avec une massue engendra de Philomédousa aux yeux de boeuf. Et Hektôr tua, de sa pique aiguë, Eionèos ; et l'airain le frappa au cou, sous le casque, et brisa ses forces. Et Glaukos, fils de Hippolokhos, chef des Lykiens, blessa, de sa pique, entre les épaules, au milieu de la mêlée, Iphinoos Dexiade qui sautait sur ses chevaux rapides. Et il tomba sur la terre, et ses forces furent brisées.

Et la divine Athènè aux yeux clairs, ayant vu les Argiens qui périssaient dans la rude bataille, descendit à la hâte du faîte de l'Olympos devant la sainte Ilios, et Apollôn accourut vers elle, voulant donner la victoire aux Troiens, et l'ayant vue de la hauteur de Pergamos. Et ils se rencontrèrent auprès du Hêtre, et le roi Apollôn, fils de Zeus, parla le premier :

- Pourquoi, pleine d'ardeur, viens-tu de nouveau de l'Olympos, fille du grand Zeus ? Est-ce pour assurer aux Danaens la victoire douteuse ? Car tu n'as nulle pitié des Troiens qui périssent. Mais, si tu veux m'en croire, ceci sera pour le mieux. Arrêtons pour aujourd'hui la guerre et le combat. Tous lutteront ensuite jusqu'à la chute de Troiè, puisqu'il vous plaît, à vous, immortels, de renverser cette ville.

Et la Déesse aux yeux clairs, Athènè, lui répondit:

- Qu'il en soit ainsi, ô Archer ! C'est dans ce même dessein que je suis venue de l'Olympos vers les Troiens et les Akhaiens. Mais comment arrêteras-tu le combat des guerriers ?

Et le roi Apollôn, fils de Zeus, lui répondit :

- Excitons le solide courage de Hektôr dompteur de chevaux, et qu'il provoque, seul, un des Danaens à combattre un rude combat. Et les Akhaiens aux knèmides d'airain exciteront un des leurs à combattre le divin Hektôr.

Il parla ainsi, et la divine Athènè aux yeux clairs consentit. Et Hélénos, le cher fils de Priamos, devina dans son esprit ce qu'il avait plu aux Dieux de décider, et il s'approcha de Hektôr et lui parla ainsi :

- Hektôr Priamide, égal à Zeus en sagesse, voudras-tu m'en croire, moi qui suis ton frère ? Fais que les Troiens et tous les Akhaiens s'arrêtent, et provoque le plus brave des Akhaiens à combattre contre toi un rude combat. Ta Moire n'est point de mourir et de subir aujourd'hui ta destinée, car j'ai entendu la voix des Dieux qui vivent toujours.

Il parla ainsi, et Hektôr s'en réjouit, et, s'avançant en tête des Troiens, il arrêta leurs phalanges à l'aide de la pique qu'il tenait par le milieu, et tous s'arrêtèrent. Et Agamemnôn contint aussi les Akhaiens aux belles knèmides. Et Athènè et Apollôn qui porte l'arc d'argent, semblables à des vautours, s'assirent sous le hêtre élevé du Père Zeus tempétueux qui se réjouit des guerriers. Et les deux armées, par rangs épais, s'assirent, hérissées et brillantes de boucliers, de casques et de piques. Comme, au souffle de Zéphyros, l'ombre se répand sur la mer qui devient toute noire, de même les rangs des Akhaiens et des Troiens couvraient la plaine. Et Hektôr leur parla ainsi :

- Écoutez-moi, Troiens et Akhaiens aux belles knèmides, afin que je vous dise ce que mon coeur m'ordonne de dire. Le sublime Kronide n'a point scellé notre alliance, mais il songe à nous accabler tous de calamités, jusqu'à ce que vous preniez Troiè aux fortes tours, ou que vous soyez domptés auprès des nefs qui fendent la mer. Puisque vous êtes les princes des Panakhaiens, que celui d'entre vous que son courage poussera à combattre contre moi sorte des rangs et combatte le divin Hektôr. Je vous le dis, et que Zeus soit témoin : si celui-là me tue de sa pique d'airain, me dépouillant de mes armes, il les emportera dans ses nefs creuses ; mais il renverra mon corps dans ma demeure, afin que les Troiens et les femmes des Troiens brûlent mon cadavre sur un bûcher; et, si je le tue, et qu'Apollôn me donne cette gloire, j'emporterai ses armes dans la sainte Ilios et je les suspendrai dans le temple de l'archer Apollôn ; mais je renverrai son corps aux nefs solides, afin que les Akhaiens chevelus l'ensevelissent. Et ils lui élèveront un tombeau sur le rivage du large Hellèspontos. Et quelqu'un d'entre les hommes futurs, naviguant sur la noire mer, dans sa nef solide, dira, voyant ce tombeau d'un guerrier mort depuis longtemps :

- Celui-ci fut tué autrefois par l'illustre Hektôr dont le courage était grand. - Il le dira, et ma gloire ne mourra jamais.

Il parla ainsi, et tous restèrent muets, n'osant refuser ni accepter. Alors Ménélaos se leva et dit, plein de reproches, et soupirant profondément :

- Hélas ! Akhaiennes menaçantes, et non plus Akhaiens ! certes, ceci nous sera un grand opprobre, si aucun des Danaens ne se lève contre Hektôr. Mais que la terre et l'eau vous manquent, à vous qui restez assis sans courage et sans gloire ! Moi, je m'armerai donc contre Hektôr, car la victoire enfin est entre les mains des Dieux Immortels.

Il parla ainsi, et il se couvrait de ses belles armes. Alors, Ménélaos, tu aurais trouvé la fin de ta vie sous les mains de Hektôr, car il était beaucoup plus fort que toi, si les Rois des Akhaiens, s'étant levés, ne t'eussent retenu. Et l'Atréide Agamemnôn qui commande au loin lui prit la main et lui dit :

- Insensé Ménélaos, nourrisson de Zeus, d'où te vient cette démence ? Contiens-toi, malgré ta douleur. Cesse de vouloir combattre contre un meilleur guerrier que toi, le Priainide Hektôr, que tous redoutent. Akhilleus, qui est beaucoup plus fort que toi dans la bataille qui illustre les guerriers, craint de le rencontrer. Reste donc assis dans les rangs de tes compagnons, et les Akhaiens exciteront un autre combattant. Bien que le Priainide soit brave et insatiable de guerre, je pense qu'il se reposera volontiers, s'il échappe à ce rude combat.

Il parla ainsi, et l'esprit du héros fut persuadé par les paroles sages de son frère, et il lui obéit. Et ses serviteurs, joyeux, enlevèrent les armes de ses épaules. Et Nestôr se leva au milieu des Argiens et dit :

- Ah ! certes, un grand deuil envahit la terre Akhaienne ! Et le vieux cavalier Pèleus, excellent et sage agorète des Myrmidônes, va gémir grandement, lui qui, autrefois, m'interrogeant dans sa demeure, apprenait, plein de joie, quels étaient les pères et les fils de tous les Akhaiens ! Quand il saura que tous sont épouvantés par Hektôr, il étendra souvent les mains vers les Immortels, afin que son âme, hors de son corps, descende dans la demeure d'Aidès ! Plût à vous, ô Zeus, Athènè et Apollôn, que je fusse plein de jeunesse, comme au temps où, près du rapide Kéladontès, les Pyliens combattaient les Arkadiens armés de piques, sous les murs de Phéia où viennent les eaux courantes du Dardanos. Au milieu d'eux était le divin guerrier Éreuthaliôn, portant sur ses épaules les armes du roi Arèithoos, du divin Arèithoos que les hommes et les femmes aux belles ceintures appelaient le porte-massue, parce qu'il ne combattait ni avec l'arc, ni avec la longue pique, mais qu'il rompait les rangs ennemis à l'aide d'une massue de fer. Lykoorgos le tua par ruse, et non par force, dans une route étroite, où la massue de fer ne put écarter de lui la mort. Là, Lykoorgos, le prévenant, le perça de sa pique dans le milieu du corps, et le renversa sur la terre. Et il le dépouilla des armes que lui avait données le rude Arès. Dès lors, Lykoorgos les porta dans la guerre ; mais, devenu vieux dans ses demeures, il les donna à son cher compagnon Éreuthaliôn, qui, étant ainsi armé, provoquait les plus braves. Et tous tremblaient, pleins de crainte, et nul n'osait. Et mon coeur hardi me poussa à combattre, confiant dans mes forces, bien que le plus jeune de tous. Et je combattis, et Athènè m'accorda la victoire, et je tuai ce très-robuste et très brave guerrier dont le grand corps couvrit un vaste espace. Plût aux Dieux que je fusse ainsi plein de jeunesse et que mes forces fussent intactes ! Hektôr au casque mouvant commencerait aussitôt le combat. Mais vous ne vous hâtez point de lutter contre Hektôr, vous qui êtes les plus braves des Panakhaiens.

Et le vieillard leur fit ces reproches, et neuf d'entre eux se levèrent. Et le premier fut le roi des hommes, Agamemnôn. Puis, le brave Diomèdès Tydéide se leva. Et après eux se levèrent les Aias revêtus d'une grande force, et Idoméneus et le compagnon d'Idoméneus, Mèrionès, semblable au tueur de guerriers Arès, et Eurypylos, l'illustre fils d'Évaimôn, et Thoas Andraimonide et le divin Odysseus. Tous voulaient combattre contre le divin Hektôr. Et le cavalier Gérennien Nestôr dit au milieu d'eux :

- Remuez maintenant tous les sorts, et celui qui sera choisi par le sort combattra pour tous les Akhaiens aux belles knèmides, et il se réjouira de son courage, s'il échappe au rude combat et à la lutte dangereuse.

Il parla ainsi, et chacun marqua son signe, et tous furent mêlés dans le casque de l'Atréide Agamemnôn. Et les peuples priaient, élevant les mains vers les Dieux,. et chacun disait, regardant le large Ouranos :

- Père Zeus, fais sortir le signe d'Aias, ou du fils de Tydeus, ou du roi de la très-riche Mykènè !

Ils parlèrent ainsi, et le cavalier Gérennien Nestôr agita le casque et en fit sortir le signe d'Aias que tous désiraient. Un héraut le prit, le présentant par la droite aux princes Akhaiens. Et ceux qui ne le reconnaissaient point le refusaient. Mais quand il parvint à celui qui l'avait marqué et jeté dans le casque, à l'illustre Aias, celui-ci le reconnut aussitôt, et, le laissant tomber à ses pieds, il dit, plein de.joie :

- Ô amis, ce signe est le mien; et je m'en réjouis dans mon coeur, et je pense que je dompterai le divin Hectôr. Allons ! pendant que je revêtirai mes armes belliqueuses, suppliez tout bas, afin que les Troiens ne vous entendent point, le roi Zeus Kroniôn ; ou priez-le tout haut, car nous ne craignons personne. Quel guerrier pourrait me dompter aisément, à l'aide de sa force ou de ma faiblesse ? Je suis né dans Salamis, et je n'y ai point été élevé sans gloire.

Il parla ainsi, et tous suppliaient le père Zeus Kroniôn, et chacun disait, regardant le vaste Ouranos :

- Père Zeus, qui commandes de l'Ida, très-auguste, très-grand, donne la victoire à Aias et qu'il remporte une gloire brillante ; mais, si tu aimes Hektôr et le protèges, fais que le courage et la gloire des deux guerriers soient égaux.

Ils parlèrent ainsi, et Aias s'armait de l'airain éclatant. Et après qu'il eut couvert son corps de ses armes, il marcha en avant, pareil au monstrueux Arès que le Kroniôn envoie au milieu des guerriers qu'il pousse à combattre, le coeur plein de fureur. Ainsi marchait le grand Aias, rempart des Akhaiens, avec un sourire terrible, à grands pas, et brandissant sa longue pique. Et les Argiens se réjouissaient en le regardant, et un tremblement saisit les membres des Troiens, et le coeur de Hektôr lui-même palpita dans sa poitrine ; mais il ne pouvait reculer dans la foule des siens, ni fuir le combat, puisqu'il l'avait demandé. Et Aias s'approcha, portant un bouclier fait d'airain et de sept peaux de boeuf, et tel qu'une tour. Et l'excellent ouvrier Tykhios qui habitait Hylè l'avait fabriqué à l'aide de sept peaux de forts taureaux, recouvertes d'une plaque d'airain. Et Aias Télamônien, portant ce bouclier devant sa poitrine, s'approcha de Hektôr, et dit ces paroles menaçantes :

- Maintenant, Hektôr, tu sauras, seul à seul, quels sont les chefs des Danaens, sans compter Akhilleus au coeur de lion, qui rompt les phalanges des guerriers. Il repose aujourd'hui, sur le rivage de la mer, dans ses nefs aux poupes recourbées, irrité contre Agamemnôn le prince des peuples ; mais nous pouvons tous combattre contre toi. Commence donc le combat.

Et Hektôr au casque mouvant lui répondit :

- Divin Aias Télamônien, prince des peuples, ne m'éprouve point comme si j'étais un faible enfant ou une femme qui ignore les travaux de la guerre. Je sais combattre et tuer les hommes, et mouvoir mon dur bouclier de la main droite ou de la main gauche, et il m'est permis de combattre audacieusement. Je sais, dans la rude bataille, de pied ferme marcher au son d'Arès, et me jeter dans la mêlée sur mes cavales rapides. Mais je ne veux point frapper un homme tel que toi par surprise, mais en face, si je puis.

Il parla ainsi, et il lança sa longue pique vibrante et frappa le grand bouclier d'Aias. Et la pique irrésistible pénétra à travers les sept peaux de boeuf jusqu'à la dernière lame d'airain. Et le divin Aias lança aussi sa longue pique, et il en frappa le bouclier égal du Priainide ; et la pique solide pénétra dans le bouclier éclatant, et, perçant la cuirasse artistement faite, déchira la tunique sur le flanc. Mais le Priamide se courba et évita la noire Kèr.

Et tous deux, relevant leurs piques, se ruèrent, semblables à des lions mangeurs de chair crue, ou à des sangliers dont la vigueur est grande. Et le Priamide frappa de sa pique le milieu du bouclier, mais il n'en perça point l'airain, et la pointe s'y tordit. Et Aias, bondissant, frappa

le bouclier, qu'il traversa de sa pique, et il arrêta Hektôr qui se ruait, et il lui blessa la gorge, et un sang noir en jaillit. Mais Hektôr au casque mouvant ne cessa point de combattre, et, reculant, il prit de sa forte main une pierre grande, noire et rugueuse, qui gisait sur la plaine, et il frappa le milieu du grand bouclier couvert de sept peaux de boeuf, et l'airain résonna sourdement. Et Aias, soulevant à son tour une pierre plus grande encore, la lança en lui imprimant une force immense. Et, de cette pierre, il brisa le bouclier, et les genoux du Priamide fléchirent, et il tomba à la renverse sous le bouclier. Mais Apollôn le releva aussitôt. Et déjà ils se seraient frappés tous deux de leurs épées, en se ruant l'un contre l'autre, si les hérauts, messagers de Zeus et des hommes, n'étaient survenus, l'un du côté des Troiens, l'autre du côté des Akhaiens cuirassés, Talthybios et Idaios, sages tous deux. Et ils levèrent leurs sceptres entre les deux guerriers, et Idaios, plein de conseils prudents, leur dit :

- Ne combattez pas plus longtemps, mes chers fils. Zeus qui wnasse les nuées vous aime tous deux, et tous deux vous êtes très-braves, comme nous le savons tous. Mais voici la nuit, et il est bon d'obéir à la nuit.

Et le Télamônien Aias lui répondit :

- Idaios, ordonne à Hektôr de parler. C'est lui qui a provoqué au combat les plus braves d'entre nous. Qu'il décide, et j'obéirai, et je ferai ce qu'il fera.

Et le grand Hektôr au casque mouvant lui répondit :

- Aias, un Dieu t'a donné la prudence, la force et la grandeur, et tu l'emportes par ta lance sur tous les Akhaiens. Cessons pour aujourd'hui la lutte et le combat. Nous combattrons de nouveau plus tard, jusqu'à ce qu'un Dieu en décide et donne à l'un de nous la victoire. Voici la nuit, et il est bon d'obéir à la nuit, afin que tu réjouisses, auprès des nefs Akhaiennes, tes concitoyens et tes compagnons, et que j'aille, dans la grande ville du roi Priamos, réjouir les Troiens et les Troiennes ornées de longues robes, qui prieront pour moi dans les temples divins. Mais faisons-nous de mutuels et illustres dons, afin que les Akhaiens et les Troiens disent: Ils ont combattu pour la discorde qui brûle le coeur, et voici qu'ils se sont séparés avec amitié.

Ayant ainsi parlé, il offrit à Aias l'épée aux clous d'argent, avec la gaîne et les courroies artistement travaillées, et Aias lui donna un ceinturon éclatant, couleur de pourpre. Et ils se retirèrent, l'un vers l'armée des Akhaiens, l'autre vers les Troiens. Et ceux-ci se réjouirent en foule, quand ils virent Hektôr vivant et sauf, échappé des mains invaincues et de la force d'Aias. Et ils l'emmenèrent vers la Ville, après avoir désespéré de son salut.

Et, de leur côté, les Akhaiens bien armés conduisirent au divin Agamemnôn Àias joyeux de sa victoire. Et quand ils furent arrivés aux tentes de l'Atréide, le roi des hommes Agamemnôn sacrifia au puissant Kroniôn un taureau de cinq ans. Après l'avoir écorché, disposé et coupé adroitement en morceaux, ils percèrent ceux-ci de broches, les firent rôtir avec soin et les retirèrent du feu. Puis, ils préparèrent le repas et se mirent à manger, et aucun ne put se plaindre, en son âme, de manquer d'une part égale. Mais le héros Atréide Agamemnôn, qui commande au loin, honora Aias du dos entier. Et, tous ayant bu et mangé selon leur soif et leur faim, le vieillard Nestôr ouvrit le premier le conseil et parla ainsi, plein de prudence :

- Atréides, et vous, chefs des Akhaiens, beaucoup d'Akhaiens chevelus sont morts, dont le rude Arès a répandu le sang noir sur les bords du clair Skamandros, et dont les âmes sont descendues chez Aidés. C'est pourquoi il faut suspendre le combat dès la lueur du matin. Puis, nous étant réunis, nous enlèverons les cadavres à l'aide de nos boeufs et de nos mulets, et nous les brûlerons devant les nefs, afin que chacun en rapporte les cendres à ses fils, quand tous seront de retour dans la terre de la patrie. Et nous leur élèverons, autour d'un seul bûcher, un même tombeau dans la plaine. Et tout auprès, nous construirons aussitôt de hautes tours qui nous protégeront nous et nos nefs. Et nous y mettrons des portes solides pour le passage des cavaliers, et nous creuserons en dehors un fossé profond qui arrêtera les cavaliers et les chevaux, si les braves Troiens poussent le combat jusque là.

Il parla ainsi, et tous les Rois l'approuvèrent.

Et l'agora tumultueuse et troublée des Troiens s'était réunie devant les portes de Priamos, sur la haute citadelle d'Ilios. Et le sage Antènôr parla ainsi le premier :

- Écoutez-moi, Troiens, Dardaniens et Alliés, afin que je dise ce que mon coeur m'ordonne. Allons ! rendons aux Atréides l'Argienne Hélénè et toutes ses richesses, et qu'ils les emmènent. Nous combattons maintenant contre les sennents sacrés que nous avons jurés, et je n'espère rien de bon pour nous, si vous ne faites ce que je dis.

Ayant ainsi parlé, il s'assit. Et alors se leva du milieu de tous le divin Alexandros, l'époux de Hélénè à la belle chevelure. Et il répondit en paroles ailées :

- Antènôr, ce que tu as dit ne m'est point agréable. Tu aurais pu concevoir de meilleurs desseins, et, si tu as parlé sérieusement, certes, les Dieux t'ont ravi l'esprit. Mais je parle devant les Troiens dompteurs de chevaux, et je repousse ce que tu as dit. Je ne rendrai point cette femme. Pour les richesses que j'ai emportées d'Argos dans ma demeure, je veux les rendre toutes, et j'y ajouterai des miennes.

Ayant ainsi parlé, il s'assit. Et, au milieu de tous, se leva le Dardanide Priamos, semblable à un Dieu par sa prudence. Et, plein de sagesse, il parla ainsi et dit :

- Écoutez-moi, Troiens, Dardaniens et Alliés, afin que je dise ce que mon coeur m'ordonne. Maintenant, prenez votre repas comme d'habitude, et faites tour à tour bonne garde. Que dès le matin Idaios se rende aux nefs creuses, afin de porter aux Atréides Agamemnôn et Ménélaos l'offre d'Alexandros d'où viennent nos discordes. Et qu'il leur demande, par de sages paroles, s'ils veulent suspendre la triste guerre jusqu'à ce que nous ayons brûlé les cadavres. Nous combattrons ensuite de nouveau, en attendant que le sort décide entre nous et donne la victoire à l'un des deux peuples.

Il parla ainsi, et ceux qui l'écoutaient obéirent, et l'armée prit son repas comme d'habitude. Dès le matin, Idaios se rendit aux nefs creuses. Et il trouva les Danaens, nourrissons de Zeus, réunis dans l'agora, auprès de la poupe de la nef d'Agamemnôn. Et, se tenant au milieu d'eux, il parla ainsi :

- Atréides et Akhaiens aux belles knèmides, Priamos et les illustres Troiens m'ordonnent de vous porter l'offre d'Alexandros d'où viennent nos discordes, si toutefois elle vous est agréable. Toutes les richesses qu'Alexandros a rapportées dans Ilios sur ses nefs creuses, - plût aux Dieux qu'il fût mort auparavant ! - il veut les rendre et y ajouter des siennes ; mais il refuse de rendre la jeune épouse de l'illustre Ménélaos, malgré les supplications des Troiens. Et ils m'ont aussi ordonné de vous demander si vous voulez suspendre la triste guerre jusqu'à ce que nous ayons brûlé les cadavres. Nous combattrons ensuite de nouveau, en attendant que le sort décide entre nous et donne la victoire à l'un des deux peuples.

Il parla ainsi, et tous restèrent muets. Et Diomèdès hardi au combat parla ainsi :

- Qu'aucun de nous n'accepte les richesses d'Alexandros ni Hélénè elle-même. Il est manifeste pour tous, fût-ce pour un enfant, que le suprême désastre est suspendu sur la tête des Troiens.

Il parla ainsi, et tous les fils des Akhaiens poussèrent des acclamations, admirant les paroles du dompteur de chevaux Diomèdès. Et le roi Agamemnôn dit à Idaios

Idaios, tu as entendu la réponse des Akhaiens. Ils t'ont répondu, et ce qu'ils disent me plaît. Cependant, je ne vous refuse point de brûler vos morts et d'honorer par le feu les cadavres de ceux qui ont succombé. Que l'époux de Hèrè, Zeus qui tonne dans les hauteurs, soit témoin de notre traité !

Ayant ainsi parlé, il éleva son sceptre vers tous les Dieux. Et Idaios retourna dans la sainte Ilios, où les Troiens et les Dardaniens étaient réunis en agora, attendant son retour. Et il arriva, et, au milieu d'eux, il rendit compte de son message. Et aussitôt ils s'empressèrent de transporter, ceux-ci les cadavres, ceux-là le bois du bûcher. Et les Argiens, de leur côté, s'exhortaient, loin des nefs creuses, à relever leurs morts et à construire le bûcher.

Hélios, à son lever, frappait les campagnes de ses rayons, et, montant dans l'Ouranos, sortait doucement du cours profond de l'Okéanos. Et les deux armées accouraient l'une vers l'autre. Alors, il leur fut difficile de reconnaître leurs guerriers ; mais quand ils eurent lavé leur poussière sanglante, ils les déposèrent sur les chars en répandant des larmes brûlantes. Et le grand Priamos ne leur permit point de gémir, et ils amassèrent les morts sur le bûcher, se lamentant dans leur coeur. Et, après les avoir brûlés, ils retournèrent vers la sainte Ilios.

De leur côté, les Akhaiens aux belles knèmides amassèrent les cadavres sur le bûcher, tristes dans leur coeur. Et, après les avoir brûlés, ils s'en retournèrent vers les nefs creuses. Éôs n'était point levée encore, et déjà la nuit était douteuse, quand un peuple des Akhaiens vint élever dans la plaine un seul tombeau sur l'unique bûcher. Et, non loin, d'autres guerriers construisirent, pour se protéger eux-mêmes et les nefs, de hautes tours avec des portes solides pour le passage des cavaliers. Et ils creusèrent, au dehors et tout autour, un fossé profond, large et grand, qu'ils défendirent avec des pieux. Et c'est ainsi que travaillaient les Akhaiens chevelus.

Et les Dieux, assis auprès du foudroyant Zeus, regardaient avec admiration ce grand travail des Akhaiens aux tuniques d'airain. Et, au milieu d'eux, Poseidaôn qui ébranle la terre parla ainsi :

[445] - Père Zeus, qui donc, parmi les mortels qui vivent sur la terre immense, fera connaître désormais aux Immortels sa pensée et ses desseins ? Ne vois-tu pas que les Akhaiens chevelus ont construit une muraille devant leurs nefs, avec un fossé tout autour, et qu'ils n'ont point offert d'illustres hécatombes aux Dieux ? La gloire de ceci se répandra autant que la lumière d'Éôs ; et les murs que Phoibos Apollôn et moi avons élevés au héros Laomédôn seront oubliés.

Et Zeus qui amasse les nuées, avec un profond soupir, lui répondit :

- Ah ! Très-puissant, qui ébranles la terre, qu'as-tu dit ? Un Dieu, moins doué de force que toi, n'aurait point cette crainte. Certes, ta gloire se répandra aussi loin que la lumière d'Éôs. Reprends courage, et quand les Akhaiens chevelus auront regagné sur leurs nefs la terre bien-aimée de la patrie, engloutis tout entier dans la mer ce mur écroulé, couvre de nouveau de sables le vaste rivage, et que cette immense muraille des Akhaiens s'évanouisse devant toi.

Et ils s'entretenaient ainsi. Et Hélios se coucha, et le travail des Akhaiens fut terminé. Et ceux-ci tuaient des boeufs sous les tentes, et ils prenaient leurs repas. Et plusieurs nefs avaient apporté de Lemnos le vin qu'avait envoyé le Ièsonide Eunèos, que Hypsipylè avait conçu du prince des peuples lèsôn. Et le Ièsonide avait donné aux Atréides mille mesures de vin. Et les Akhaiens chevelus leur achetaient ce vin, ceux-ci avec de l'airain, ceux-là avec du fer brillant ; les uns avec des peaux de boeufs, les autres avec les boeufs eux-mêmes, et d'autres avec leurs esclaves. Et tous enfin préparaient l'excellent repas.

Et, pendant toute la nuit, les Akhaiens chevelus mangeaient ; et les Troiens aussi et les Alliés mangeaient dans la Ville. Et, au milieu de la nuit, le sage Zeus, leur préparant de nouvelles calamités, tonna terriblement ; et la pâle crainte les saisit. Et ils répandaient le vin hors des coupes, et aucun n'osa boire avant de faire des libations au très-puissant Kroniôn. Enfin, s'étant couchés, ils goûtèrent la douceur du sommeil.

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21. Aristote Metaph. Β 4. 1001 b 7 ἔτι εἰ ἀδιαίρετον αὐτὸ τὸ ἕν, κατὰ μὲν τὸ

5 Ζήνωνος ἀξίωμα οὐθὲν ἂν εἴη. ὃ γὰρ μήτε προστιθέμενον μήτε ἀφαιρού­μενον ποιεῖ μεῖζον μηδὲ ἔλαττον, οὔ φησιν εἶναι τοῦτο τῶν ὄντων, ὡς δηλονότι ὄντος μεγέθους τοῦ ὄντος· καὶ εἰ μέγεθος, σωματικόν· τοῦτο γὰρ πάντῃ ὄν. τὰ δὲ ἄλλα πῶς μὲν προστιθέμενα ποιήσει μεῖζον, πῶς δ΄ οὐθέν, οἷον ἐπίπεδον καὶ γραμμή· στιγμὴ δὲ καὶ μονὰς οὐδαμῶς.

Simpl. Phys. 97, 13

10 ἠπόρει δὲ ὡς ἔοικε διὰ τὸ τῶν μὲν αἰσθητῶν ἕκαστον κατηγορικῶς τε πολλὰ λέγεσθαι καὶ μερισμῷ, τὴν δὲ στιγμὴν μηδὲ ἓν τιθέναι· ὃ γὰρ μήτε προστιθέμενον αὔξει μήτε ἀφαιρού­μενον μειοῖ, οὐκ ὤιετο τῶν ὄντων εἶναι. Idem. 99, 10 ἐνταῦθα δέ, ὡς ὁ Εὔδημός φησι, καὶ ἀνήιρει [Zenon] τὸ ἕν <τὴν γὰρ στιγμὴν ὡς τὸ ἕν λέγει>, τὰ δὲ πολλὰ εἶναι συγχωρεῖ. ὁ μέντοι Ἀλέξανδρος καὶ ἐνταῦθα τοῦ

15 Ζήνωνος ὡς τὰ πολλὰ ἀναιροῦντος μεμνῆσθαι τὸν Εὔδημον οἴεται. «ὡς γὰρ ἱστορεῖ <φησίν> Εὔδημος [fr.5], Ζ. ὁ Παρμενίδου γνώριμος ἐπειρᾶτο δεικνύναι ὅτι μὴ οἶόν τε τὰ ὅντα πολλὰ εἶναι τῷ μηδὲν εἶναι ἐν τοῖς οὖσιν ἕν, τὰ δὲ πολλὰ πλῆθος εἶναι ἑνάδων». καὶ ὅτι μὲν οὐχ ὡς τὰ πολλὰ ἀναιροῦντος τοῦ Ζήνωνος Εὔδημος μέμνηται νῦν, δῆλον ἐκ τῆς αὐτοῦ λέξεως· οἶμαι δὲ μηδὲ ἐν τῷ Ζήνωνος βιϐλίῳ τοιοῦτον

20 ἐπιχείρημα φέρεσθαι οἷον ὁ Ἀλέξανδρός φησι. Philop. Phys 42, 9 Ζ. γὰρ ὁ Ἑλεάτης πρὸς τοὺς διακωμωιδοῦντας τὴν Παρμενίδου τοῦ διδασκάλου αὐτοῦ δόξαν λέγουσαν ἓν τὸ ὂν εἶναι ἐνιστά­μενος καὶ συνηγορῶν τῇ τοῦ διδασκάλου δόξῃ ἐπεχείρει δεικνύναι ὅτι ἀδύνατον πλῆθος εἶναι ἐν τοῖς οὖσιν. εἰ γάρ, φησίν, ἔστι πλῆθος, ἐπειδὴ τὸ πλῆθος ἐκ πλειόνων ἑνάδων σύγκειται, ἀνάγκη εἶναι ἑνάδας πλείους ἐξ

25 ὧν τὸ πλῆθος συνέστηκεν. εἰ τοίνυν δείξομεν ὅτι ἀδύνατον εἶναι πλείονας ἑνάδας, δῆλον ὅτι ἀδύνατον εἶναι πλῆθος· τὸ γὰρ πλῆθος ἐξ ἑνάδων. εἰ δὲ ἀδύνατον εἶναι πλῆθος, ἀνάγκη δὲ ἢ τὸ ἓν εἶναι ἢ τὸ πλῆθος, πλῆθος δὲ εἶναι οὐ δύναται, λείπεται τὸ ἓν εἶναι κτλ. Seneca Ep. 88, 44 Parmenides ait ex his quae videntur nihil esse universo ; Z. Eleates omnia negotia de deiecit ; ait nihil esse …

30 45 si Parmenides [sc. credo], nihil est praeter unum ; si Zenoni, ne unum quidem. Isocr. 10, 3 [82 B 1]

21. Aristote Métaphysique Β 4.1001 b 7

Si l'unité est indivisible, elle ne sera rien, suivant la proposition de Zenon. Ce qui, ni ne rend une chose plus grande quand on l'y ajoute, ni ne la rend plus petite quand on l'en soustrait, n'est pas, dit-il, une chose réelle du tout ; car évidemment ce qui est réel doit être une grandeur. Et si c'est une grandeur, il est corporel ; car cela est corporel, qui est dans chaque dimension. Les autres choses, c'est-à-dire la surface et la ligne, rendront les choses plus grandes si elles sont ajoutées d'une certaine manière, et ne produisent aucun effet, ajoutées d'une antre manière ; mais le point et l'unité ne peuvent d'aucune manière rendre les choses plus grandes.

21. Aristotle Metaphysique B 4 10001b 7

If the unit is indivisible, it will, according to the proposition of Zeno, be nothing. That which neither makes anything larger by its addition to it, nor smaller by its subtraction from it, is not, he says, a real thing at all; for clearly what is real must be a magnitude. And, if it is a magnitude, it is corporeal; for that is corporeal which is in every dimension. The other things (i.e. surfaces and lines) if added in one way will make things larger, added in another they will produce no effect; but the point and the unit cannot make things larger in any way.

22 [Aristote] de lin. insec. 968a 18 ἔτι δὲ κατὰ τὸν τοῦ Ζήνωνος λόγον ἀνάγκη τι μέγεθος ἀμερὲς εἶναι, εἴπερ ἀδύνατον μὲν ἐν πεπερασμένῳ χρόνῳ ἀπείρων ἅψασθαι καθ΄ ἕκαστον ἁπτόμενον, ἀνάγκη δ΄ ἐπὶ τὸ ἥμισυ πρότερον ἀφικνεῖσθαι

35 τὸ κινούμενον, τοῦ δὲ μὴ ἀμεροῦς πάντως ἔστιν ἥμισυ.

Aristote Phys. A 3. 187a 1 ἔνιοι δ΄ ἐνέδοσαν τοῖς λόγοις ἀμφοτέροις, τῷ μὲν ὅτι πάντα ἕν . . ., τῷ δὲ ἐκ τῆς διχοτομίας ἄτομα ποιήσαντες μεγέθη. Simpl. Dazu 138, 3 τὸν δὲ δεύτερον λόγον τὸν ἐκ τῆς διχοτομίας τοῦ Ζήνωνος εἶναί φησιν ὁ Ἀλέξανδρος . . . τούτῳ δὲ τῷ λόγῳ, φησί [Alexander], τῷ περὶ τῆς διχοτομίας ἐνδοῦναι Ξενοκράτη τὸν

40 Καλχηδόνιον [fr. 42ff. Heinze] δεξάμενον μὲν τὸ πᾶν τὸ διαιρετὸν πολλὰ εἶναι <τὸ γὰρ μέρος ἕτερον εἶναι τοῦ ὅλου>... εἶναι γάρ τινας ἀτόμους γραμμάς, ἐφ΄ ὧν οὐκέτι ἀληθεύεσθαι τὸ πολλὰς ταύτας εἶναι.

23. Simpl. Phys. 134, 2 ἐνίους φησὶν ἀμφοτέροις ἐνδοῦναι τοῖς λόγοις, τῷ τε εἰρημένῳ τοῦ Παρμενίδου καὶ τῷ τοῦ Ζήνωνος, ὃς βοηθεῖν ἐϐούλετο τῷ Παρμενίδου λόγῳ πρὸς τοὺς ἐπιχειροῦντας αὐτὸν κωμωιδεῖν, ὡς εἰ ἕν ἐστι, πολλά καὶ γελοῖα συμϐαίνει λέγειν τῷ λόγῳ καὶ ἐναντία αὑτῷ, δεικνὺς ὁ Ζ. ὡς ἔτι γελοιότερα πάσχοι ἂν αὐτῶν ἡ ὑπόθεσις ἡ λέγουσα «πολλά ἐστιν» ἤπερ ἡ τοῦ ἓν εἶναι, εἴ τις ἱκανῶς ἐπεξίοι. [Plut.] Strom. 5 [D. 581 hinter Parmenides] Ζ. δὲ ὁ Ἐλεάτης ἴδιον μὲν οὐδὲν ἐξέθετο, διηπόρησεν δὲ περὶ τούτων ἐπὶ πλεῖον. Aët. IV 9, 1. Vgl. 28 A 49.

24 Aristote Phys. Δ 3. 210b 22 ὃ δὲ Ζ. ἠπόρει, ὅτι «εἰ ἔστι τι ὁ τόπος, ἐν τίνι ἔσται;» λύειν οὐ χαλεπόν. οὐδὲν γὰρ κωλύει ἐν ἄλλῳ μὲν εἶναι τὸν πρῶτον τόπον, μὴ μέντοι ὡς ἐν τόπῳ ἐκείνῳ κτλ. 1. 209a 23 ἡ γὰρ Ζήνωνος ἀπορία ζητεῖ

10 τινα λόγον· εἰ γὰρ πᾶν τὸ ὂν ἐν τόπῳ, δῆλον ὅτι καὶ τοῦ τόπου τόπος ἔσται, καὶ τοῦτο εἰς ἄπειρον πρόεισιν.

Eudem. Phys. fr. 42 [simpl. Phys. 563, 17] ἐπὶ ταὐτὸ δὲ καὶ ἡ Ζήνωνος ἀπορία φαίνεται ἄγειν. ἀξιοῖ γὰρ πᾶν τὸ ὂν ποῦ εἶναι· εἰ δὲ ὁ τόπος τῶν ὄντων, ποῦ ἂν εἴη; οὐκοῦν ἐν ἄλλῳ τόπῳ κἀκεῖνος δὴ ἐν αλλῳ καὶ οὕτως εἰς τὸ πρόσω . . . πρὸς δὲ Ζήνωνα φήσομεν πολλαχῶς τὸ ποῦ λέγεσθαι·

15 εἰ μὲν οὖν ἐν τόπῳ ἠξίωκεν εἶναι τὰ ὄντα, οὐ καλῶς ἀξιοῖ· οὔτε γὰρ ὑγείαν οὔτε ἀνδρίαν οὔτε ἄλλα μυρία φαίη τις ἂν ἐν τοπῳ εἶναι· οὐδὲ δὴ ὁ τόπος τοιοῦτος ὢν οἷος εἴρηται. εἰ δὲ ἄλλως τὸ ποῦ, κἂν ὁ τόπος εἴη ποῦ· τὸ γὰρ τοῦ σώματος πέρας ἐστὶ τοῦ σώματος ποῦ· ἔσχατον γάρ.

S'il y a un espace, il sera dans quelque chose ; car tout ce qui est est dans quelque chose, et ce qui est dans quelque chose est dans l'espace. Ainsi l'espace sera dans l'espace, et cela continue à l'infini; c'est pourquoi il n'y a pas d'espace.

If there is space, it will be in something; for all that is is in something, and to be in something is to be in space. This goes on ad infinitum, therefore there is no space. R. P. 106.

25 - - 9. 239b 9 τέτταρες δ΄ εἰσὶν οἱ λόγοι περὶ κινήσεως Ζήνωνος

20 οἱ παρέχοντες τὰς δυσκολίας τοῖς λύουσιν, πρῶτος μὲν ὁ περὶ τοῦ μὴ κινεῖσθαι

διὰ τὸ πρότερον εἰς τὸ ἥμισυ δεῖν ἀφικέσθαι τὸ φερόμενον ἢ πρὸς τὸ τέλος, περὶ οὗ διείλομεν ἐν τοῖς πρότερον λόγοις, nämlich 2. 233a 21 : διὸ καὶ ὁ Ζήνωνος λόγος ψεῦδος λαμϐάνει τὸ μὴ ἐνδέχεσθαι τὰ ἄπειρα διελθεῖν ἢ ἅψασθαι τῶν ἀπειρων καθ΄ ἕκαστον ἐν πεπερασμένῳ χρόνῳ. διχῶς γὰρ λέγεται καὶ τὸ μῆκος καὶ

25 ὁ χρόνος ἄπειρον, καὶ ὅλως πᾶν τὸ συνεχές, ἤτοι κατὰ διαίρεσιν ἢ τοῖς ἐσχάτοις. τῶν μὲν οὖν κατὰ ποσὸν ἀπείρων οὐκ ἐνδέχεται ἅψασθαι ἐν πεπερασμένῳ χρόνῳ, τῶν δὲ κατὰ διαίρεσιν ἐνδέχεται· καὶ γὰρ αὐτὸς ὁ χρόνος οὕτως ἄπειρος. ὥστε ἐν τῷ ἀπείρῳ καὶ οὐκ ἐν τῷ πεπερασμένῳ συμϐαίνει διιέναι τὸ ἄπειρον, καὶ ἅπτεσθαι τῶν ἀπείρων τοῖς ἀπείροις, οὐ τοῖς πεπερασμένοις <Paraphrase d. St. Bei Simpl. 947, 3ff.> Top. Θ 8. 160b 7 πολλοὺς γὰρ λόγους ἔχομεν ἐναντίους ταῖς δόξαις, καθαπερ Ζήνωνος, ὅτι οὐκ ἐνδέχεται κινεῖσθαι οὐδὲ τὸ στάδιον διελθεῖν.

Tu ne peux pas franchir en un temps fini un nombre de points infini. Tu es obligé de franchir la moitié d'une distance donnée quelconque avant de franchir le tout, et la moitié de cette moitié avant de pouvoir franchir celle-ci. Et ainsi de suite ad infinitum, de sorte qu'il y a un nombre infini de points dans n'importe quel espace donné, et tu ne peux en toucher un nombre infini l'un après l'autre en un temps fini.

Tu ne peux pas arriver à l'extrémité d'un stade.

You cannot traverse an infinite number of points in a finite time. You must traverse the half of any given distance before you traverse the whole, and the half of that again before you can traverse it. This goes on ad infinitum, so that -(if space is made up of points) there are an infinite number in any given space, and it cannot be traversed in a finite time.

26 - - Ζ 9. 239b 14. δεύτερος δ΄ ὁ καλούμενος Ἀχιλλεύς. ἔστι δ΄ οὗτος ὅτι τὸ βραδύτατον οὐδέποτε καταληφθήσεται θέον ὑπὸ τοῦ ταχίστου· ἔμπροσθεν

35 γὰρ ἀναγκαῖον ἐλθεῖν τὸ διῶκον, ὅθεν ὥρμησε τὸ φεῦγον, ὥστ΄ ἀεί τι προέχειν ἀναγκαῖον τὸ βραδύτερον. ἔστι δὲ καὶ οὗτος ὁ αὐτὸς· λόγος τῷ διχοτομεῖν, διαφέρει δ΄ ἐν τῷ διαιρεῖν μὴ δίχα τὸ προσλαμϐανό­μενον μέγεθος.

Achille ne devancera jamais la tortue. Il doit d'abord atteindre la place d'où la tortue est partie. Pendant ce temps, la tortue prendra une certaine avance. Achille doit la regagner, et la tortue en profitera pour faire de nouveau un bout de chemin. Il s'en rapproche toujours, mais sans l'atteindre jamais.

The second is the famous puzzle of Achilles and the tortoise. Achilles must first reach the place from which the tortoise started. By that time the tortoise will have got on a little way. Achilles must then traverse that, and still the tortoise will be ahead. He is always coming nearer, but he never makes up to it.

27 - - Ζ 9. 239b 30. τρίτος δ΄ ὁ νῦν ῥηθείς, ὅτι ἡ ὀιστὸς φερομένη ἕστηκεν. συμϐαίνει δὲ παρὰ τὸ λαμϐάνειν τὸν χρόνον συγκεῖσθαι ἐκ τῶν

40 νῦν· μὴ διδομένου γὰρ τούτου οὐκ ἔσται ὁ συλλογισμός. Vgl. 239b 5 Ζήνων δὲ παραλογίζεται· εἰ γὰρ αεί, φησίν, ἠρεμεῖ πᾶν ἢ κινεῖται, <οὐδὲν δὲ κινεῖται>, ὅταν

ᾖ κατὰ τὸ ἴσον, ἔστι δ΄ ἀεὶ τὸ φερόμενον ἐν τῷ νῦν, <πᾶν δὲ κατὰ τὸ ἴσον ἐν τῷ νῦν>, ἀκίνητον τὴν φερομένην εἶναι ὀιστόν.

Le trait qui vole est en repos. Car si chaque chose est en repos quand elle occupe un espace égal à elle-même, et si ce qui vole occupe toujours et à n'importe quel moment un espace égal à lui-même, il ne peut pas se mouvoir.

The third argument against the possibility of motion through a space made up of points is that, on this hypothesis, an arrow in any given moment of its flight must be at rest in some particular point. Aristotle observes quite rightly that this argument depends upon the assumption that time is made up of "nows," that is, of indivisible instants.

28. Aristote Phys. Ζ 9. 239b 33 τέταρτος δ΄ ὁ περὶ τῶν ἐν σταδίῳ κινουμένων ἐξ ἐναντίας ἴσων ὄγκων παρ΄ ἴσους, τῶν μὲν ἀπὸ τέλους τοῦ σταδίου τῶν δ΄

5 ἀπὸ μέσου, ἴσῳ τάχει, ἐν ᾧ συμϐαίνειν οἴεται ἴσον εἶναι χρόνον τῷ διπλασίῳ τὸν ἥμισυν. ἔστι δ΄ ὁ παραλογισμὸς ἐν τῷ τὸ μὲν παρὰ κινούμενον τὸ δὲ παρ΄ ἠρεμοῦν τὸ ἴσον μέγεθος ἀξιοῦν τῷ ἴσῳ τάχει τὸν ἴσον φέρεσθαι χρόνον. τοῦτο δ΄ ἐστὶ ψεῦδος. οἷον ἔστωσαν οἱ ἑστῶτες ἴσοι ὄγκοι ἐφ΄ ὧν τὰ ΑΑ, οἱ δ΄ ἐφ΄ ὧν τὰ ΒΒ ἀρχόμενοι ἀπὸ τοῦ μέσου τῶν Α, ἴσοι τὸν ἀριθμὸν τούτοις ὄντες καὶ τὸ μέγεθος,

10 οἱ δ΄ ἐφ΄ ὧν τὰ ΓΓ ἀπὸ τοῦ ἐσχάτου, ἴσοι τὸν ἀριθμὸν ὄντες τούτοις καὶ τὸ μέγεθος, καὶ ἰσοταχεῖς τοῖς Β. συμϐαίνει δὴ τὸ πρῶτον Β ἅμα ἐπὶ τῷ ἐσχάτῳ εἶναι καὶ τὸ πρῶτον Γ, παρ΄ ἄλληλα κινουμένων. συμϐαίνει δὲ καὶ τὸ Γ παρὰ πάντα τὰ Β διεξεληλυθέναι, τὰ δὲ Β παρὰ τὰ <Α> ἡμίση· ὥστε ἥμισυν εἶναι τὸν χρόνον· ἴσον γὰρ ἑκάτερόν ἐστι παρ΄ ἕκαστον. ἅμα δὲ συμϐαίνει τὰ Β παρὰ πάντα τὰ Γ

15 παρεληλυθέναι· ἅμα γὰρ ἔσται τὸ πρῶτον Γ καὶ τὸ πρῶτον Β ἐπὶ τοῖς ἐναντίοις ἐσχάτοις, ἴσον χρόνον παρ΄ ἕκαστον γινόμενον τῶν Β ὅσον περ τῶν Α, ὥς φησι, διὰ τὸ ἀμφότερα ἴσον χρόνον παρὰ τὰ Α γίγνεσθαι. Simpl. 1019, 32 ὁ μὲν οὖν λόγος τοιοῦτός ἐστιν εύηθέστατος ὤν, ὥς φησιν Εὔδημος <fr. 68>, διὰ τὸ προφανῆ τὸν παραλογισμὸν ἔχειν … τὰ γὰρ ἀντικινούμενα ἀλλήλοις ἰσοταχῆ διπλασίαν

20 ἀφίσταται διάστασιν ἐν τῷ αὐτῷ χρόνῳ, ἐν ᾧ τὸ παρὰ ἠρεμοῦν κινούμενον τὸ ἥμισυ διίσταται, κἂν ἰσοταχὲς ἐκείνοις ᾖ. Alexanders Figur [bei Simpl. Ph. 1016, 14ff. Vgl. 1019, 27]

La moitié du temps peut être égale au double du temps. Supposons trois séries de corps dont l'une (A) est au repos, tandis que les deux autres (B, C), se meuvent avec une égale rapidité dans des directions opposées (Fig. 1). Au moment où ils sont tous à la même partie du stade, B a passé devant deux fois autant de corps de la série C que de la série A. (fig. 2.)

Fig. 1. Fig. 2.

A ...... A ......

B ......→ B ......

C ←...... C ......

Donc, le temps qu'il lui faut pour passer devant C est deux fois aussi long que celui qu'il lui faut pour passer devant A. Mais le temps que B et C emploient pour atteindre la position de A est le même. Ainsi le double du temps est égal à la moitié.

Suppose three parallel rows of points in juxtaposition—

Fig. 1. Fig. 2.

A ...... A ......

B ...... B ......

C ...... C ......

One of these (B) is immovable, while A and C opposite directions with equal velocity so as to come into the position represented in fig. 2. The movement of C to A will be double its movement relatively to B, or, in others words, any given point in C has passed twice as many points in A as it has in B. It cannot, therefore, be the case that an instant of time corresponds to the passage from one point to another.

29 - - Η 5. 250a 19 διὰ τοῦτο ὁ Ζήνωνος λόγος οὐκ ἀληθής, ὡς ψοφεῖ τῆς κέγχρου ὁτιοῦν μέρος· οὐδὲν γὰρ κωλύει μή κινεῖν τὸν ἀέρα ἐν μηδενὶ χρόνῳ τοῦτον ὃν ἐκίνησεν πεσών ὁ ὅλος μέδιμνος. Dazu Simpl. 1108, 18 διὰ

30 τοῦτο λύει καὶ τὸν Ζήνωνος τοῦ Ἐλεάτου λόγον, ὅν ἤρετο Πρωταγόραν τὸν σοφιστήν. «εἰπὲ γάρ μοι, ἔφη, ὦ Πρωταγόρα, ἆρα ὁ εἷς κέγχρος καταπεσὼν ψόφον

Ποιεῖ ἢ τὸ μυριοστὸν τοῦ κέγχρου;» τοῦ δὲ εἰπόντος μὴ ποιεῖν «ὁ δὲ μέδιμνος, ἔφη, τῶν κέγχρων καταπεσὼν ποιεῖ ψόφον ἢ οὔ;» τοῦ δὲ ψοφεῖν εἰπόντος τὸν μέδιμον «τί οὖν, ἔφη ὁ Ζήνων, οὐκ ἔστι λόγος τοῦ μεδίμνου τῶν κέγχρων πρὸς τὸν ἕνα καὶ τὸ μυριοστὸν τὸ τοῦ ἑνός;» τοῦ δὲ φήσαντος εἶναι «τί οὖν, ἔφη ὁ Ζήνων, οὐ καὶ τῶν

5 ψόφων ἔσονται λόγοι πρὸς ἀλλήλους οἱ αὐτοί; ὡς γὰρ τὰ ψοφοῦντα, καὶ οἱ ψόφοι· τούτου δὲ οὕτως ἔχοντος, εἰ ὁ μέδιμνος τοῦ κέγχρου ψοφεῖ, ψοφήσει καὶ ὁ εἷς κέγχρος

καὶ τὸ μυριοστὸν τοῦ κέγχρου». ὁ μὲν οὖν Ζήνων οὕτως ἠρώτα τὸν λόγον.

30. Aët. I. 7, 27 (D. 303) Μέλισσος καὶ Ζήνων τὸ ἕν καὶ πᾶν [sc. θεὸν εἶναι]ε καὶ μόνον ἀίδιον καὶ ἄπειρον τὸ ἕν.

B. FRAGMENTE

ΖΗΝΩΝΟΣ ΠΕΡΙ ΦΥΣΕΩΣ

Simpl. Phys. 140, 34 [nach B 3] τὸ δὲ κατὰ μέγεθος [nämlich ἄπειρον ἔδειξε] πρότερον κατὰ τὴν αὐτὴν ἐπιχείρησιν. προδείξας γὰρ ὅτι «εἱ μὴ ἔχοι μέγεθος τὸ ὄν, οὐδ΄ ἂν εἴη»,

15 ἐπάγει «εἰ δὲ ἔστιν, ἀνάγκη ἕκαστον μέγεθός τι ἔχειν καὶ πάχος καὶ ἀπέχειν αὐτοῦ τὸ ἕτερος ἀπὸ τοῦ ἑτέρου. καὶ περὶ τοῦ προύχοντος ὁ αὐτός λόγος. καὶ γὰρ ἐκεῖνο ἕξει μέγεθος

καὶ προέξει αὐτοῦ τι. ὅμοιον δὴ τοῦτο ἅπαξ τε εἰπεῖν καὶ ἀεὶ λέγειν· οὐδεν γὰρ αὐτοῦ

20 τοιοῦτον ἔσχατον ἔσται οὔτε ἕτερον πρὸς ἕτερον οὐκ ἔσται. οὕτως εἰ πολλά ἐστιν, ἀνάγκη αὐτὰ μικρά τε εἶναι καὶ μεγάλα· μικρὰ μὲν ὥστε μὴ ἔχειν μέγεθος, μέγαλα δὲ ὥστε ἄπειρα εἶναι».

Si l'Un n'avait pas de grandeur, il n'existerait pas même... Mais, s'il est, chaque un doit avoir une certaine grandeur et une certaine épaisseur, et doit être à une certaine distance de l'autre, et la même chose peut être dite de ce qui est devant lui ; car celui-ci, aussi, aura une grandeur, et quelque chose sera devant lui. C'est la même chose de dire cela une fois et de le dire toujours ; car aucune partie de lui ne sera la dernière, et il n'est chose qui ne puisse être comparée à une autre. Donc, si les choses sont une pluralité, elles doivent être à la fois grandes et petites, petites au point de ne pas avoir de grandeur du tout; et grandes au point d'être infinies. — R. P. 134.

But, if we assume that the unit is something, each one must have a certain magnitude and a certain thickness. One part of it must be at a certain distance from another, and the same may be said of what surpasses it in smallness; for it, too, will have magnitude, and something will surpass it in smallness. It is all the same to say this once and to say it always; for no such part of it will be the last, nor will one thing be non-existent com­pared with another. So, if things are a many, they must be both small and great, so small as not to have any magnitude at all, and so great as to be infinite. R. P. 105 C.

2. Simpl. Phys. 139, 5 ἐν μέντοι τῷ συγγράμματι αὐτοῦ πολλὰ ἔχοντι ἐπιχειρήματα καθ΄ ἕκαστον δείκνυσιν, ὅτι τῷ πολλὰ εἶναι

5 λέγοντι συμϐαίνει τὰ ἐναντία λέγειν· ὧν ἕν ἐστιν ἐπιχείρημα, ἐν ᾧ δείκνυσιν ὅτι «εἰ πολλά ἐστι, καὶ μεγάλα ἐστὶ καὶ μικρά· μεγάλα μὲν ὥστε ἄπειρα τὸ μέγεθος εἶναι, μικρὰ δὲ οὕτως ὥστε μηθὲν ἔχειν μέγεθος» [Β1]. ἐν δὴ τούτῳ δείκνυσιν. ὅτι οὗ μήτε μέγεθος μήτε πάχος μήτε ὄγκος μηθείς ἐστιν. οὐδ΄ ἂν εἴη τοῦτο.

10 «εἰ γὰρ ἄλλῳ ὄντι, φησί, προσγένοιτο. οὐδὲν ἂν μεῖζον ποιήσειεν· μεγέθους γὰρ μηδενὸς ὄντος, προσγενομένου δὲ, οὐδὲν οἷόν τε εἰς μέγεθος ἐπιδοῦναι. καὶ οὕτως ἂν ἤδη τὸ προσγινόμενον οὐδὲν εἴη. εἰ δὲ ἀπογινομένου τὸ ἕτερον μηδὲν ἔλαττον ἔσται μηδὲ

15 αὖ προσγινομένου αὐξήσεται, δῆλον ὅτι τὸ προσγενόμενον οὐδὲν ἦν οὐδὲ τὸ ἀπογενόμενον». καὶ ταῦτα

οὐχὶ τὸ ἓν ἀναιρῶν ὁ Ζήνων λέγει, ἀλλ΄ ὅτι μέγεθος ἔχει ἕκαστον τῶν πολλῶν καὶ ἀπείρων τῷ πρὸ τοῦ λαμϐανομένου ἀεί τι εἶναι διὰ τὴν ἐπ΄ ἄπειρον τομὴν· ὃ δείκνυσι προδείξας, ὅτι οὐδὲν ἔχει μέγεθος ἐκ τοῦ ἕκαστον τῶν πολλῶν ἑαυτῷ ταὐτὸν εἶναι καὶ ἕν.

2. Car s'il était ajouté à n'importe quelle autre chose, il ne la rendrait en rien plus grande ; car rien ne peut gagner en grandeur par l'addition de ce qui n'a pas de grandeur, d'où il suit immédiatement que ce qui était ajouté n'était rien. Mais si, quand ceci est retranché d'une autre chose, cette dernière n'est pas plus petite ; et d'autre part, si, quand il est ajouté à une autre chose, celle-ci n'en est pas augmentée, il est clair que ce qui était ajouté n'était rien, et que ce qui était retranché n'était rien. — R. P. 132.

If things are a many, they are both great and small; so great as to be of an infinite magnitude, and so small as to have no magnitude at all.

That which has neither magnitude nor thickness nor bulk, will not even be. " For," he says, " if it be added to any other : thing it will not make it any larger; for nothing can gain in magnitude by the addition of what has no magnitude, and thus it follows at once that what was added was nothing. . . . But if, when this is taken away from another thing, that thing is no less; and again, if, when it is added to another thing, that does not increase, it is plain that what was added was nothing, and what was taken away was nothing. R. P. 105 A.

5 3 - - 140, 27 καὶ τί δεῖ πολλὰ λέγειν. ὅτε καὶ ἐν αὐτῷ φέρεται τῷ τοῦ Ζήνωνος συγγράμματι; πάλιν γὰρ δεικνύς, ὅτι εἰ πολλά ἐστι, τὰ αὐτὰ πεπερασμένα ἐστὶ καὶ ἄπειρα, γράφει ταῦτα κατὰ λέξιν ὁ Ζ.·

«εἱ πολλά ἐστιν, ἀνάγκη τοσαῦτα εἶναι ὅσα ἐστι καὶ οὔτε πλείονα αὐτῶν οὔτε ἐλάττοντα. εἰ δὲ τοσαῦτα ἐστιν ὅσα ἐστί, πεπερασμένα ἄν εἴη.

εἰ πολλά ἐστιν, ἄπειρα τὰ ὄντα ἐστίν· ἀεὶ γὰρ ἕτερα μεταξὺ τῶν ὄντων ἐστί, καὶ πάλιν ἐκείνων ἕτερα

5 μεταξύ. καὶ οὕτως ἄπειρα τὰ ὄντα ἐστί». καὶ οὕτως μὲν τὸ κατὰ τὸ πλῆθος ἄπειρον ἐκ τῆς διχοτομίας ἔδειξε.

Si les choses sont une pluralité, elles doivent être exactement aussi multiples qu'elles sont, ni plus ni moins. Or, si elles sont aussi multiples qu'elles sont, elles seront finies en nombre.

Si les choses sont une pluralité, elles seront infinies en nombre, car il y aura toujours d'autres choses entre elles, et de nouveau d'autres choses entre celles-ci. Et ainsi les choses sont infinies en nombre. — R. P, 133.

If things are a many, they must be just as many as they are, and neither more nor less. Now, if they are as many as they are, they will be finite in number.

But again, if things are a many, they will be infinite in number; for there will always be other things between them, and others again between these. R. P. 105 B.

4. Diog. IX 72 οὐ μὴν ἀλλὰ καὶ Ξενοφάνης καὶ Ζ. ὁ Ἐλεάτης καὶ Δημόκριτος κατ΄ αὐτοὺς σκεπτικοὶ τυγχάνουσιν . . .

Ζ. δὲ τὴν κίνησιν ἀναιρεῖ λέγων «τὸ κινούμενον οὔτ΄ ἐν ᾧ ἔστι τόπῳ κινεῖται οὔτ΄ ἐν ᾧ μὴ ἔστι».

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J'ai formé un groupe d'users qui dès à présent promettent de ne plus insulter les autres, ni même des gens insupportables. :francais: Notre groupe s'appelle la "Bienséance Crew" et forme une organisation de gens qui prennent l'habitude d'être distingués et d'utiliser une large gamme de termes soutenus dans leur vocabulaire (penser devient spéculer, manger devient se repaître ...). Notre règle d'or est "Toujours l'orthographe tu respectera, et non seulement elle mais aussi les autres".

Vous reconnaîterez facilement ses membres par l'image

bien.jpg

dans leurs signatures. Il n'y a pas d'orientation politique, c'est juste une photographie de baise-main, donc de bienséance. Je changerai l'image dans quelques jours pour retirer toute ambiguïté.

Pour l'instant les membres sont :

Président : Guijnor

Vice-président : XZombi

ça commence mal :francais:

Après, outre une team qui n'est pas vraiment de bon gout, je préfèrerais que tout le forum suive la logique générale de ce topic :francais:

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"heu... je peux dire une conneurieu " (dis avec l'accent de Bartez ) ?

Non...

Bien...

POUêêêêêêêêêêêTTTTTTTTTTTTTTTTT !

On pête un coup tout le monde et on repart sur de bonne base ! J'avoue m'être également laissé aller dans certain de mes post...

Et j'ai souvent dit que j'allais me casser... non ?

Bin je suis toujours là ...

Alors, tout le monde pose mes armes... oui, oui, même les boulets (boulet=arme=canon... oui bon, ça va hein...!!)

OK ?

De tout façon, sachant que tout les couples ont des moments de crises, je ne vous explique même pas avec le nombre qu'on est ici ...

Il y en aura d'autres des moments pareils, mais c'est pas pour cela que le monde va s'arrêtre de tourner ! Au contraire, puisque l'on sait que cela est récurent, que faire vivre une telle communauté n'est pas simple, sachons anticiper... et en sortir grandi !

vi vi, mon optimisme de merde qui refait surface, mon coté humaniste de bac à sable, pseudo philosophie de roman de gare et tout et tout !! Mais mince alors, y a plus grave dans la vie non ??

Alors, tous ensemble mes frères... ... et mes soeurs aussi (de toute façon, on ne peut pas faire autrement... ).

On s'fait la bise ?

Oui, didi me dirait "on n'est pas des PD !!!" , et alors, on va faire semblant ...

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