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De la poésie pour toute baïonnette


Nicolas.G

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Bon je me lance....vous pourrez pas dire que je vous ai pas prévenu...ce sont des vers que j'avais jeté comme cela une époque où j'avais une muse et où je faisais pas mal d'astronomie...Inspiré certes par Hugo et Keats, mais inspiré seulement, et encore c'est un bien grand mot!!! Je ne respecte pas tout à fait la casse, ni la métrique....rien de très précis, rien non plus de très génial....Et certains trouveront ca gnangnan (ils auront surement raison...)

3...2...1...c'est parti...

Les feux du soleil illuminent l’espace,

La terre rugit sous le flot rayonnant,

Aux hommes, un dernier clin d’½il brulant.

Dans un ultime embrasement d’audace !

Fin de ce bouillant éclat, vibrante lumière,

La symphonie du jour s’achève calmement.

Lors, je lève mon ame à l’infini envoutant,

M’ouvrant aux ch½urs de la musique des sphères.

Vénus m’apparaît, éternelle beauté,

Guidant mes pas sous la voute étoilée.

La symphonie céleste illumine les yeux,

Refrain lumineux dl'espace merveilleux.

Les sphères infinies égrènent leurs notes,

Lorsqu’un son me frappa par sa pureté.

Hymne magistral pour ma vie étoilée!

Soufflant au c½ur une passion abondante

L'écho de son hymne frappe mon éveil,

Me plongeant, oh joie! dans ce rêve envoutant.

Méloppée dorée à l'éclat divin, s'exprimant

A mon ame conquise par cette merveille.

Je me couche, dès lors avec elle

Avec le ciel pour drap, et la terre pour lit

Le corps devenu étoile, et l’ame adoucie.

Déesse, que cette étoile est belle !

J'assume le copyright... ;)

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CeBIT oblige, je prends un peu d'avance, à défaut de prendre du recul, mais si j'avance et qu'on recule, comment voulez-vous que je

spécule...

Nouveau texte, autre orientation, il s'agit d'un texte tiré d'un recueil refusé par plusieurs maisons. Motif : mélancolique...

Va savoir Charles, manquerait plus qu'on me taxe de mail an colique...

Si quelques personnes connaissent Bordeaux, elles ont surement entendu parler du Chat qui peche... Mon rade de prédilection.

Au sortir d'un demi cuite, le texte est venu à peu près tout seul entre le marché des Capucins et Saint Michel, que je regagnais dans l'espoir non pas d'une barrette de shit mais d'un lit douillet.

Des images de femmes plein la tête, ça a donné ça.

Au besoin, le titre est un plagiat à moitié de Bettelheim (la forteresse du silence)

Bonne lecture et à la semaione prochaine ;-)

FORTERESSE

26 février 2003

Les racines suturaient de leurs entrailles les sources rouges des matins ; les brumes asphyxiantes avaient emprunté leur férocité. Nouveaux épuisements... Mangé le crépuscule retrouvait sa compagne primale.

Dans ce parc, la moindre ronde-bosse s’abrogeait d’un halo hyalin.

Pur comme la hargne.

13 janvier 1999

Tes bottes poursuivent un chaos débile. A ferrer la grave.

Un portail gémit.

A travers les branches aigres de mélèzes, mille prières écorchent la terre et s’emportent avec elle.

3 mars 1996

La chambre est lugubre. Tout s’y estompe, tout s’y languit sans temps. Les pénombres du fanal en refus, en redoute ; le taffetas moiré qui les ceint.

Jusqu’aux frémissements de tes pieds sur le carrelage qui se morcelle.

3 novembre 2005

Quel sommeil ne vouerait pas au mensonge ? Tant de nuées soupirantes tarissent nos rêves.

Demain surplombe les récifs et l’écueil. Mais aujourd’hui, nous inhumons sans complaintes.

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C'est sûr qu'il est pas très joyeux comme texte :boulet:

Mais il est pas déplaisant pour autant! ;)

Par contre je suis perturbé par les dates :inpactintel:

Je sais qu'y faut pas chercher à tout comprendre, mais là ça m'interroge...

En tout cas merci et à la s'maine...

PS: Bernardo666, j'avais lu ton texte quand tu l'as posté, mais j'avais rien dit sur le moment, faute à pas de temps.

J'ai bien aimé ton texte, qui est très imagé!! :mdr:

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  • 2 semaines après...

Bon, quelques petites mésaventures de ce soir m'ont inspiré ces quelques lignes.

Petit poème, par Ma Pomme donc :

Repas en l'air

Ce soir décidemment pour le repas tout est réfractaire

J'ai laissé cramer mes pommes de terre !

Foutu la moitié de mon omelette par terre !

Pour le flan au chocolat, cramé aussi la composition laitière !

Du coup je suis plus que vénère !

__________________________________

Tout est inspiré de faits réels et s'est produit il y a seulement quelques heures ;)

:transpi:

PS : Nico, vite, de nouveaux poèmes ! :faim:

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Alors que sur PC INpact, l'abiance est à son comble, et que l'on s'extasie devant des poils qui, pour une fois, ne proviennent pas de fourrure trollesque, il faut bien se rappeller à ses premières amours et redéécouvrir que le temps des cerises est reviendu... Oui, ce matin en allant courir, j'ai vu, en plein 11e arrondissement, un cerisier. Et en fleur... Qu'un foutu clébard arrosait de son urine putride... A en baffer le maître si j'avais eu le courage de ces héros modernes, tout disposés, comme le proposait Desproges, à pourfendre la veuve et l'orphelin...

Allez, voilà que je m'égare d'Austerlitz en j'en oublierai presque notre ission de salut pubis, pardon, publique.

Alors pour fêter le printemps et les amours nouvelles, de la poésie, pour toute baïonnette. Voici deux poèmes d'amour. enjoy, et à la semaine prochaine.

ECHO

Un écho.

Un reflet intime.

Alchimie pour la survie.

Lente élaboration suintante.

Mélodie des profondeurs voilées.

Orchestre cristallin, crépuscule d’accords

Discordants.

Colysées burinés, Carmina murmurés.

Eternelle psalmodie vers l’indicible.

Pulsation amoureuse à l’Insensée.

Caresse l’échine fragile

De Hyaline.

Homme. Ta poésie, tu l’as choisie pour épousée.

De peur de n’avoir jamais rien de plus beau à donner.

LIVRE ONZIEME

La marche écaillait notre fardeau, et les scrupules réglaient ma course.

Et ton silence d’âtre doucereuse, ton silence s’imprimait sur mon corps. Amour massif, tu comblais mes paresses.

Pour célébrer, oui, célébrer, l’intimité de nos carcasses, les vertiges et les soupirs.

Comment prolonger cette célébration, le glapissement de loups affamés ? Ah ! Muets ; pulpe alanguie, chair languissante. Orgasme !

« Tu songes, et procréas de ces chimères, Mon Tendre. »

« Hyaline, ma couleur désespoir, ma Tendre, quelle futilité que ma langue sur tes sens ! »

« Et durant ces attentes, je gémis ; privée de toi… »

« Ma tendre ! Bleu de nuit et de jours qui se confondent ; mes yeux aux atolls d’outre-tombe marines, confondus ; fusionnés !

« Nos chairs calcinées, éprises d’emprises lancinantes, quand je me dérobe et tombe, Ah ! Ma chute. Les cascades s’épaississent de ton pouls involontaire.

« Mes forces, à lutter, s’égarent ; et la marche doit primer, insensible aux égarements. Le profane confectionne déjà la glaise qui m’enveloppera. Je reprends ma route. »

« Mon tendre, mon Aimé, tu m’as profanée puis refusée, moi déployée ; Insensé ! »

« Tendre, oui. De toutes tendresses, l’exécuteur. Ah ! Ma première Aimée !

« O ma Tendre, le visage fripé, ils t’exposaient publiquement sur les estrades vermoulues. Esclave, et te molestaient sans indulgence pour plaire aux indigences de leurs maîtres ignares.

« Offerte aux crachats incapables de complaisance.

« Ils fourvoyaient tes transports, rabotant ton arche, sapant tes bers, ces vulgaires promeneurs et s’extasiaient de copeaux, frénétiques de ta voie.

« Et leur hardiesse criblée fut injonction stérile ;

« La méprise de leurs sciures… »

« O, mon Tendre, échappée des cachots qu’ont-ils fondé de mes membres rompus ? M’ont-ils promise à mort ?

« O, mon Tendre, quels attouchements de sang me rendront à l’emprise qui m’a jadis percluse ? Que j’aimais tant..

« O, mon Tendre, l’instant se fléchit et tu entravas ta geste pour d’autres que moi. Empresse-toi à moi et ton élan ne s’achèvera pas ! »

« O, ma Tendre, le compromis est immense…

« Et j’ai laissé mon Aimée, sans qu’elle connaisse de répit ;

« Ma Tendre, que de meurtres exécutés ; pour trébucher sur ta voie… »

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  • 2 semaines après...

C'est parce qu'on a pas répondu la dernière fois qu'on a pas droit à de nouveaux textes???????

Bon d'accord, en même temps, ça peut se comprendre :transpi:

C'est juste que la dernière fois, je suis passé lire tes textes juste avant de partir, donc pas eu le temps de laisser de commentaires, et puis j'ai oublié de repasser après :francais:

J'aime bien la forme que tu as donnée à Echo, et la seule "cassure" de la forme étant formée par le mot "Discordants", ça le fait bien je trouve :ouioui:

Par contre, j'accroche moins au Livre Onzième, le rythme cassé, j'arrive pas à trouver un "fil directeur" et je me sens perdu :craint:

Au plaisir de te relire par ici!!

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bêtises...

j'étais en vacances grand sot, et j'en ai profité pour accoler une année de plus à ma besace, ce qui pousse à 27 les années de péripéties ...

Retour des textes le WE prochain, si je suis pas mort sous le poids des tests qui arrivent ;-)

oh non, encore des poèmes rasoirs :(

:transpi:

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Euh oui je sais ce n'est pas un poème mais je savais pas où poster ça, je voudrai le partager parce que je trouve ça très joli :non:

c'est moi qui l'a composé lors d'un bac blanc

" Il faisait beau, il faisait chaud, il n'y avait que moi, uniquement moi j'étais dans ce parc, tout seul, couché au milieu des hautes herbes, les yeux fermés et écoutant le mélodieux chant des oiseaux, l'agréable son de l'eau ruisselant dans cette rivière, sentant taper sur ma peau, mille et un rayons de soleil, sentant ce vent doux effleurer ma peau, et cette petite coccinelle se promenant sur mes mains, qui ne bougeait plus avec le vent, et qui laissait cette sensation très étrange de fourmillement mais très agréable et amusant au point d'en sortir de ma bouche, mon rire d'enfant. Je m'étais relevé, et comme si la Nature voulait me dire quelque chose, à ce moment là, le vent, souffla très fort, faisant légèrement plier les hautes herbes et passait entre mes doux et soyeux cheveux d'enfant. Après cela, je suis retourné chez moi car je m'étais enfui. Je ne regrette absolument pas, bien que j'eusse inquieté ma mère, ce moment de magie pure et intense, jamais vécu auparavant et que je n'ai, de tout mon regret, jamais revécu malheureusement . "

J'ai du faire des erreurs surement mais maintenant c'est trop tard :-D je trouve ca très coloré je sais pas comment dire ca mais j'adore et je voudrai le partager avec vous :D

ps : désolé pour le manque avéré d'objectivité ;)

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  • 2 mois après...

Ô toi grand Nicolas

Toi qui règne ici bas

Toi qui ne fume plus de marijuana

Mais sniffe de la coke de Colombia

Les haricots sont tes amis,

Grands, bons, et très jolis

Avec un peu de crème Perrette

De fines herbes et de l'aneth

Accompagné d'un bon saumon

Pêché dans une petite rivière

Assis dans l'herbe qui chatouille ton derrière

Avec tes bottes mon garçon, tu n'as pas trop l'air d'un c on.

Grand Nicolas ce bon repas

Vous est offert par Amora

Car vous êtes un homme de goût,

Amora, par amour du goût.

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