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Tout ce qui a été posté par PanozPublishingTeam

  1. J'arrive un peu en retard, et Negus56 aura très bien répondu avant moi mais… un lien intéressant : http://actu-des-ebooks.fr/2011/07/12/encre-electronique-couleur-version-fujitsu/ Il faut également savoir que Mirasol devait sortir une première tablette e-ink couleur il y a un mois (avec un fabricant sélectionné), mais que décision a été prise de ne pas la mettre sur le marché parce que la liseuse n'était pas d'une qualité suffisante. J'ai bien envie de dire que malheureusement, il y a pas mal d'entreprises qui annoncent plein de choses mais que l'on ne retrouve rien sur le marché, et que ça devient pénible. Il va très certainement falloir attendre qu'un gros (type Kindle, B&N ou Kobo) décide d'y aller pour qu'enfin un produit soit dispo… mais là, je crains que le prix se rapproche d'une tablette moyen de gamme dans un premier temps, et que les technos évoluant très vite dans le domaine, elle se retrouve dépassée au bout d'un an, ce qui ne faciliterait pas sa vente à un prix élevé… J'ai envie de te dire que malheureusement, je ne porte pas TeamAlexandriz dans mon cœur, non pas pour le fait qu'ils foutent des e-books sans prendre en compte les copyrights, mais pour leur attitude puante il y a quelques semaines. Rappel des faits, Une petite maison d'édition avait fait un communiqué/interview où la directrice soulignait qu'ils allaient mettre en vente des e-books qui répondent aux principales demandes des lecteurs (pas de DRM, prix bas <5€). Vu que pas de DRM, quelqu'un a posé la question du piratage, dont la réponse fut "on ne peut pas éviter le piratage, nous le savons pertinemment, ce n'est pas vraiment grave de toute manière si l'on pirate nos livres de temps en temps). Ce à quoi, TeamAlexandriz a répondu par la connerie : au lieu de voir le côté sans-DRM, prix bas (ce pour quoi ils disent se battre…), ils ont vu le côté piratage et ont foutu les e-books de la maison sur megaupload. D'autres sites ont suivi. Après contact de la directrice vers les sites qui ont lâché les fichiers, tous les ont retirés car ils avaient manqué la partie "pas vers le consommateur" sauf le TeamAlexandriz qui a continué à vouloir montrer qu'ils sont tout-puissants et que les pirates auront toujours le dernier mot, voyant la réponse de la directrice sur le piratage comme une "attaque frontale"… Bref, on est donc loin des idéaux défendus par cette Team dans les faits, et on peut raisonnablement dire que leur discours est tombé à ce moment-là vu qu'ils ont persisté dans la bêtise. Et, au risque de les voir rentrer en conflit avec moi-même (pas grave), je vais même dire que, pour moi, c'est un groupement de cons (allez-y, les mecs, foutez mes e-books sur megaupload, ça prouvera une énième fois que vous êtes des gamins sans aucun recul ni réflexion autour des idéaux que vous proclamez défendre ).
  2. Bon, sieur Stallman présente l'ebook comme une atteinte à la liberté (en oubliant tout le pan "liberté d'expression de l'auteur, liberté de choix du lecteur, diversité, etc."), autant mettre en avant des éditeurs / sites / plate-formes et consorts qui ont une politique clairement affichée qui tend à démontrer que les choses sont largement plus complexes que ce qu'il veut bien en dire… Ebooks en CREATIVE COMMONS http://wiki.creativecommons.org/Books http://www.dieselsweeties.com/ebooks/ http://www.manybooks.net/categories/CCL eBooks DRM-Free Toute une chiée d'éditeurs pure-players qui ont une politique de respect du lecteur. Pas besoin de citer le site du projet Gutenberg… Bragelonne qui fournit les fichiers sans DRM à la demande. http://www.bragelonne.fr/ Numeriklivres http://numerikmedias.com/librairie/ Plate-forme coopérative Publie.net (http://www.publie.net/fr/statique/contact) pas de DRM, politique prix unique, accès illimité depuis établissements partenaires (ce qui signifie un accès physique dans librairie, bibliothèque…), abo avec accès au catalogue entier, 50% pour l'auteur. Yal Ayerdhal a annoncé le lancement prochain d'une plateforme sans DRM, avec outils pour les auteurs (convertisseur), catalogue qui pourra se retrouver chez intervenants de la "chaîne du livre", 50% de marge pour l'auteur, etc. http://www.fantasy.fr/articles/view/16918/exclu-1500-titres-en-numerique-en-1-an-pour-ayerdhal Je vais arrêter là ma liste, non pas que je n'ai plus d'exemples sous la main mais parce que ça peut vite devenir imbuvable Vous pouvez compléter si le cœur vous en dit. Me suis arrêté aux éditeurs/plateformes francophones vu que nous sommes en France mais j'aurai pu y foutre pléthore de plateformes US. Signé Pan, qui en a juste un peu ras le cul de se faire juger par des fanboys absolus de l'icône barbue qui ont aucune foutue idée du marché de l'e-book et qui n'en lisent même pas alors qu'il a toujours mis un point d'honneur à fournir des livres (autant ebook que papier) à prix abordable en rognant sur sa marge/royalties, en dégageant DRM dès le départ sur les plateformes qui laissent le choix, qui a fourni American Gonzo gratos sur son site et sur les sites de DDL (uploadé par ses soins) dans tous les formats populaires (mobi, pdf, epub) en laissant la possibilité aux lecteurs d'en faire ce qu'ils veulent (partage, traduction, correction, sauf exploitation commerciale) et qui s'est pas gêné pour critiquer l'écosystème Kindle complètement fermé sur lui-même à de nombreuses reprises (format proprio, non support ePub, etc). Mais bon voilà, faut faire des compromis sinon ça ne mène à rien. Tu peux critiquer Kindle jusqu'au bout et ne pas y être présent, au final c'est le lecteur qui est handicapé parce que tu lui enlèves un titre du catalogue où il fait ses emplettes. Pareil pour iBookStore. Seuls les gens qui ne publient pas peuvent se permettre d'avoir des idées radicales, les autres doivent militer en trouvant un équilibre et aller présenter leur politique aux personnages qui achètent sur ces stores pour les sensibiliser sur le sujet… et puis on va pas se mentir, au jour d'aujourd'hui… c'est Kindle et iBookStore qui te font bouffer. Désolé mais vu le temps passé sur un bouquin, et c'est quasi du bénévolat, je peux pas me permettre de ne pas ramasser quelques miettes, au moins pour rembourser tous les frais courants (serveur, site, publication papier, etc.) Et enfin, dédicace spéciale à nos amis qui ne liront ô grand jamais du numérique parce que le papier, c'est sacré et qui passent juste à côté du sujet… http://jiminypanoz.com/?p=71 Et je vais même m'amuser à leur décrire le système français du livre papier histoire de casser les dernières bribes de romantisme qu'ils ont envers ce format Grâce aux Lois Lang, nous avons un système unique au monde. Les libraires ont "obligation" de prendre un stock prédéfini de livres à un prix fixé. Ils disposent d'un an pour le vendre. Au bout d'un an, l'éditeur reprend le stock restant au prix fixé. Ce qui signifie qu'ils multiplient les sorties pour générer de la trésorerie. La trésorerie ne tient pas sur des ventes réelles, mais sur les "avances" d'une année sur l'autre. En gros, leur trésorerie est à 90% artificielle avec des flux en délai. Un livre part, ils encaissent la somme, le livre revient, il remboursent la somme mais en encaissent une autre. Bref, s'il y a autant de merdes publiés aujourd'hui, c'est pour cette raison. Du coup, pas besoin de sortir des bons livres à tout prix, de découvrir des nouveaux talents et bâtir une notoriété sur le long-terme. On cible la lectrice citadine de 35 ans pour vendre en masse, on multiplie les sorties au petit bonheur la chance pour générer du cash. Autant prendre le copain du copain qui se trouve être journaliste, ou le critique qui a eu envie de s'y mettre et qui est récompensé pour ses bonnes critiques envers le catalogue de l'éditeur, etc. L'envoi du manuscrit est un pur mythe pour soigner l'image de marque de la filière. Faites le test, prenez un papier très fin qui se froisse à la moindre manipulation et envoyez leur. Il vous reviendra des mois plus tard sans avoir été lu. Le même manuscrit envoyé chez un petit éditeur sera lui, froissé absolument partout Voyez pourquoi les éditeurs français ont pas trop envie d'aller dans le numérique ? Parce qu'ils ne pourront pas faire ça (leur trésorerie ebook devra être réelle et reposer sur des ventes, pas des avances) Enfin, si j'ai décidé de lâcher le papier, c'est parce que c'est intenable d'en vendre en auto-publié / indé pour le moment. Non seulement ça coûte cher, mais en plus le libraire s'abroge la moitié du prix du livre, tant bien même qu'il ne le mettra jamais en rayon mais se limitera à le commander via bdd où vous devez payer pour figurer. Or, une marge libraire à 50% (plus élevée que la marge pour les maisons traditionnelles soit-dit-en-passant), ça implique un prix de vente égal au marché et des royalties sensiblement identiques. Les plateformes de publication papier type Lulu, etc ont même biaisé la chose en rendant le format "poche" un des plus cher à fabriquer. Pour un American Gonzo en poche à 10 euros, je touchais 33 cents en vente directe (beaucoup moins que les 10% HT des auteurs publiés). Je tiens à souligner que j'ai accepté de complètement niquer ma marge afin de proposer la traduction française au prix basé sur le paperback US alors que j'aurai pu le vendre 12 euros… Pour un American Gonzo pris en charge par Amazon (via sa plateforme CreateSpace) aux USA, le même au format paperback de référence me revenait à 2.22 dollars en fabrication (avec l'option pro qui va bien, qui permet aussi mise à dispo des bibliothèques, écoles, etc). A 10 dollars, j'en touchais 3… Bref, vous croyez que la publication papier est une solution et que vous allez pouvoir proposer un livre beaucoup moins cher que les livres traditionnels en France, vous vous fourrez le doigt dans l'œil. No comment.
  3. Hum, en ce moment c'est pas la joie niveau e-books et Google… Des difficultés pour prendre en charge la numérisation d'½uvres d'intérêt national tombées dans le domaine public dans certains pays. Un juge américain qui refuse l'accord qu'ils avaient mis en place avec un catalogue assuré en échange d'un bon gros chèque de 130 millions… Les chiffres d'audience de Google Books très mauvais pour une aussi grosse boîte… Les critiques sur Google Books dues à son indexation fantaisiste (alors que ça aurait dû être sa force) Et maintenant cette app lâchée sans deuxième couche ni vernis alors qu'il y a des millions de terminaux Android dans le monde… Rien qu'en Chine, ils pourraient monétiser à mort vu l'intérêt des lecteurs pour les e-books gratuits sur téléphone (intérêt encore supérieur à celui des japonais). Ça pue grave pour l'e-book chez Google en ce moment. Ils auraient peut être mieux fait d'envisager un rachat d'Aldiko et de partir sur cette base-là pour une app… Surtout qu'à côté, Apple (qui, finalement, vend pas énormément d'e-books à comparer aux chiffres iOS vendus) lâche rien et met à jour iBooks régulièrement et que pour l'instant, ce sont les seuls qui ont intégré Webkit et des fonctionnalités ePub 3 dans le moteur… qui permet de faire plein de choses que d'autres ne font pas. Comprend pas. Clairement, comprend pas. Google a aussi du Webkit sous la main, non ?
  4. ah ouais… heu bah Merci Google, on repassera quand ça sera correct. Dire que c'est Apple (qui se fout pourtant pas mal de vendre des livres au final (vu que Steve Jobs n'y croit pas) qui fait les plus grosses évos sur les applications tablettes / smartphone niveau moteur pour qu'on puisse implémenter des trucs riches…
  5. Hadopi Labs : "CAL : Si les lois dites « Hadopi » ont été tant critiquées, c’est sans doute qu’elles sont intervenues trop tard"… Voir conclusions ici : http://www.actualitte.com/dossiers/1491-hadopi-livre-numerique-conclusion-travail.htm Idée d'un domaine public… payant.
  6. A souligner que Julien a twitté ce matin un lien vers le support vidéo dans le format ePub chez Amazon, ce qui impliquerait donc bien la sortie imminente de tablettes (pour concurrencer le Nook Color). Alors, en plus avec l'arrivée en France, ça présage du bon, très franchement. Ça va permettre de proposer homothétique et enrichi sur le Kindle Store
  7. Amazon va prendre en charge le format ePub sur Kindle… Hallelujah ! http://goodereader.com/blog/tablet-slates/amazon-to-allow-epub-ebooks-on-the-kindle-e-reader/
  8. Très chers auteurs (notamment Negus56 et Commentaire Supprimé), nous préparons une collection toute nouvelle sur un sujet bien précis avec un concept un peu révolutionnaire et qui vous permettra bien évidemment de faire parler votre créativité, votre verbe et vos idéaux en touchant quelques royalties au passage. C'est un projet très excitant qui vient tout juste de naître dans la nuit. Si vous êtes intéressés pour faire quelque chose de très nouveau et de laisser votre empreinte dans la littérature sous le courant de la "Nouvelle Narration", merci de me faire signe et de me contacter pour de plus amples informations. Et pour ceux qui ne sont pas auteurs mais que ça intéresse, avec des compétences autres que l'écriture (photo, vidéo, etc) et qui sont partants, vous êtes les bienvenus aussi ! PS : les pas intéressés qui connaitraient des gens intéressés, merci de leur faire passer le message.
  9. Nan, t'inquiètes, j'ai trouvé un moyen pour un autodafé numérique mais c'est pas très efficace, j'attends toujours que ça prenne feu (voir signature + blog pour comprendre la chose ) Mais le problème, quand même, c'est que derrière des grands mots, y'a rien… et qu'ils compliquent tellement tout avec des mots "pour faire intellectuel" que personne ne comprend ce qu'ils veulent dire. Et quand tu vois le rapport Toubon qui définit livre numérique comme livre homothétique, c'est à dire simple transcription numérique de quelque chose en papier… pour la base de la TVA réduite, ça me fout la haine. Parce que ça veut dire que tous les bouquins exclusivement en numérique n'y auront pas droit… et ça signifie pour nous : bah vous êtes pas des vrais auteurs, vous avez pas le droit aux privilèges des autres… c'est franchement une inégalité. Là où ça devient chiant, c'est qu'ils parlent tellement pour rien dire qu'ils créent un écran de fumée philosophique… et on a pas besoin de citations d'Hugo pour parler du numérique mais de faits. Ça, ils le comprennent pas et ça commence personnellement à me brouter. Quid des acteurs pure-players ? Même pas là… on parle au nom des auteurs alors qu'il n'y en avait qu'un (sur 100…) Autrement dit, quand Apple France reçoit François Bon et Publie.net, alors que c'est une structure petite par rapport à un Gallimard ou autre… faut pas venir se plaindre si ces gens-là iront à "l'ennemi" aka Apple, Amazon et Google. Là-bas ils sont considérés avec des égards… en France, Mitterand leur demande de faire front sans jamais chercher à les recevoir… Désolé, mais ça donne pas envie de défendre la culture française… (malheureusement cette politique de la culture est de gauche comme de droite…) mais plutôt de lui chier dessus. Désolé d'être aussi cru… mais en voyant ça
  10. Bon, débat un peu chiant mais qui montre l'excellence de nos têtes pensantes… Prix unique et livre numérique, deuxième lecture cet AM à 15h30… à savoir que les députés et sénateurs ne sont pas d'accord et qu'il est très rare qu'ils soient si opposés sur une loi. La commission mixte paritaire pourrait aller au clash avec 7 pour et 7 contre. Mais le plus drôle, c'est que ce texte ne s'appliquera pas aux plateformes étrangères (dans un premier temps, c'était le cas. Puis ils ont voulu l'appliquer quand même en allant au combat avec l'UE pour finalement se rétracter) http://www.idboox.com/economie-du-livre/prix-unique-du-livre-numerique-les-revendeurs-etrangers-ne-sont-plus-concernes/ Le plus drôle, c'est que le livre numérique est compris comme homothétique donc simple transcription électronique d'un livre papier existant. En d'autres termes, livres enrichis et "pure players" numériques risquent de ne pouvoir répercuter cette TVA à 5.5%… (#foutagedegueule) Lire ce blogpost de François Bon (Publie.net) http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article2003 Si vous connaissez une application iPad pour faire un autodafé virtuel devant l'Assemblée Nationale, merci de me la communiquer… c'est que ça revient cher, en symbolique, de brûler iPads et liseuses !
  11. Hum, je pense qu'il vaut aussi falloir attendre que d'autres répondent parce que c'est quand même un ressenti assez subjectif, et évidemment, il se peut que des readers que je ne connaisse pas font un boulot formidable, d'autant que les technos et produits évoluent très vite… et que le PDF sera certainement bien mieux pris en compte à l'avenir
  12. Alors, je vais pas pouvoir répondre pour tous les readers mais uniquement pour ceux que j'ai testé et il est vrai que le format PDF reste un peu problématique pour le moment. Je sais que j'ai abandonné l'idée sur mon PRS-350… maaaaaaaaais j'ai aussi abandonné l'idée sur un iPad. Je suis pas super à l'aise avec ce format-là quand vient l'heure de le lire en mobilité. Il n'est pas aussi "versatile" qu'un ebook qui a été prévu pour ça, même si Adobe a amélioré certains points (reflowable text par exemple). Malheureusement, c'est très "expérimental" puisque, par exemple, quand un tableau ou un graphique est dans le PDF d'origine et que j'augmente la taille de la police, seule la première colonne est conservée… sans compter toutes les petites choses de mise en page qui sautent mystérieusement. En fait, je pense surtout que le problème vient du fait que les PDF ont été (et sont toujours) pensés pour être lu sur un ordinateur, donc au format A4. Il faut zoomer et ça devient vite irritant… Sony fournit, par exemple, des PDF au format 5" et là, ça se lit et manipule très bien, avec des schémas, des liens internes, etc. Malheureusement, ce ne sont que des docs officielles pour le reader… et pas une conversion de PDF que l'on peut trouver ici et là… C'est, il me semble, le plus gros problème du PDF, qu'ils soit trop "général". Donc de deux choses l'une, soit y'a des convertisseurs qui "recadrent" automatiquement et je n'ai pas cherché () soit on le fait manuellement pour se permettre un certain confort de lecture. Sinon, j'ai l'impression de subir un peu.
  13. Honnêtement, je t'encourage à le faire Certes ça demande une certaine abnégation mais au final, la fierté qui ressort de tout ce travail une fois l'oeuvre finalisée et publiée récompense bien plus que les royalties qu'on peut en toucher. Et puis, on a besoin de créateurs avec une vision nouvelle en ce moment. Y'a un concept d'être pionnier, de mettre ses neurones au boulot et de tout repenser depuis une feuille blanche. C'est là que ça devient jouissif. C'est un peu les délires des seventies sur le retour qu'on aurait mélangé avec l'esprit des vrais indés : On joue comme des gosses, on imagine un truc et on trouve comment on peut le faire avec trois trombones, on verse dans l'expérimental mais on propose surtout quelque chose de nouveau. Après c'est vrai qu'il faut avoir la patience et l'abnégation d'organiser le voyage mais il est plus qu'enrichissant. :) Je pense qu'effectivement, quelqu'un va venir avec un néologisme un de ces quatre et qu'il mettra tout le monde d'accord. Aux USA ils sont arrivés avec le "vook" mais ça ne parle pas à grand monde…
  14. Bah disons qu'on est en train d'essayer d'explorer ces voies-là ( blogpost publié chez mon éditeur pour donner une idée) en ce moment et qu'on essaye de travailler au plus juste pour ne pas tomber dans le cinéma ou le dessin animé. L'idée est de publier des romans qui se prêtent bien à ce genre de chose, relativement courts (la durée d'un film) et qui font un usage censé des enrichissements. C'est un peu expérimental, mais faut bien que quelqu'un essaye. On verra ensuite le succès "commercial" et "critique"… L'idée n'est pas de cacher le texte, mais de le mettre en valeur, bien évidemment. L'idée est aussi de viser la valeur ajoutée pour que chaque enrichissement trouve une place naturelle dans le récit. Un dialogue peut être filmé de façon sympa, construire un univers en quelques minutes, et sublimer les mots grâce aux acteurs. Ça peut également ajouter une forme de dynamisme, proposer une relecture de l'écrit (ouvrir des pistes d'imagination pour le lecteur). Un poème ou une chanson, pourquoi s'interdire de les enregistrer. Ça ne coûte pas grand chose et ils ne sont pas fait pour être lus (vrai pour une chanson, un peu moins pour un poème, mais ça peut offrir une "lecture" comme dans un café ou quelque chose comme ça. ) Et puis, il y a aussi les illustrations et les choses comme-ça. Elles font sens dans certains livres (je pense notamment à Fear and Loathing in Las Vegas de Hunter S. Thompson, édition Vintage Books). Disons que ça permet de poser un univers et de toute suite faire comprendre ce dont l'auteur parle. Là, sur le projet sur lequel on travaille, il y a énormément de références au cinéma des seventies. Vu que ça ne parlera pas à certaines personnes, nous avons ajouté quelques illustrations sympathiques dans l'esprit. Comme ça, ces personnes-là verront de suite de quoi l'on parle… enfin, je pense. Je trouve, ces derniers temps, que beaucoup trop de monde tergiverse sur "le livre doit rester du pur texte". C'est d'un conservatisme… une voix-off dans un film met la narration en avant, donc le texte. Un dialogue, dans un film, met la dynamique du texte en avant, cet effet ping-pong qui se retrouve un peu cassé par les détails ajoutés par l'auteur ( "je suis ce que je suis, dit il avec toute l'assurance du monde en fixant son interlocuteur droit dans les yeux" par exemple). Et puis, que dire des descriptions qui deviennent parfois tellement compliquées que le lecteur a à la relire deux fois pour comprendre ce que l'auteur veut dire… Enfin bref, on joint bientôt le geste à la parole. On jugera à ce moment-là (et crois-moi que je serai le premier à en juger ) Hum, dans le monde, OK. Le Kindle a pris son envol (pour autant, j'ai été surpris d'apprendre que les américains lisaient plus sur leur ordinateur que sur Kindle… 50% des gens lisent sur ordinateur, 45% sur Kindle). Ça commence à décoller aussi en Angleterre. Par contre, en France, pour le moment… 135 000 eReaders vendus en 2010. Va falloir attendre l'arrivée d'Amazon sur le marché, je pense.
  15. A mon avis, et ça ne reste que la mienne, mais il faut évidemment adapter le contenu à l'appareil de lecture. Un e-book pour smart-phone ou tablette ne peut pas s'envisager comme un e-book pour eReader. Pour ces outils multimédia en particulier, il va falloir expérimenter des e-books "polyformes" voire polymorphes. Des produits dédiés aux usages qu'ils permettent, en quelque sorte, mais sans tomber dans certains travers. Malgré tout, les volumes de vente eReaders ne sont pas faramineux en l'état… et j'ai bien peur que les lois qui se font en ce moment ne vont handicaper leur propagation…
  16. Alors, Ce n'est pas vraiment ce qu'on peut appeler un concours, mais une aide régionale où l'on peut déposer un dossier (auteur de cette région et/ou éditeur de cette région et/ou éditeur qui publie un auteur de la région). Un peu une sorte de participation au financement du projet en quelque sorte, à l'image de ce qui se fait dans le cinéma. Ils s'occupent de financer, à hauteur de 50% max et dans une limite de 8000 euros, la publication d'un livre imprimé ou numérique. Pour le numérique, l'idée serait de devenir éditeur, en quelque sorte ? Je fais le raccourci vu qu'aujourd'hui, les éditeurs numériques font aussi de la sous-traitance pour les maisons traditionnelles qui n'ont pas encore intégré, pour la plupart, l'idée d'une division de publication numérique in-house. Alors, je ne vais pas mentir et je n'ai évidemment pas toutes les clés en main, mais le marché est naissant et assez difficile. Malgré tout, c'est véritablement le moment pour se lancer, tout en considérant que le romantisme de l'idée va bien vite se retrouver confronté à la réalité des choses. Sans apport extérieur de capitaux, contrats publics (du type guides touristiques par exemple) et petites trouvailles financières, les chances de survie au bout de 3/5 ans ne sont pas énormes. Les premiers temps, toute cette partie business va empiéter sur la partie artistique et publication. Après, je pense qu'un homme seul ne peut pas tout faire. Il faut quelqu'un qui soit un peu spécialiste du marketing sur le net, par exemple, pour activer les leviers qui feront parler de ta boîte et qui ne se consacrera qu'à ça, en allant et venant sur la partie business, si possible. Un "DA" me semble aussi important, parce qu'il prendra en charge tout ce qui est artistique (on ne pense pas un eBook comme on pense un livre papier, surtout que l'eBook permet des enrichissements nombreux comme des illustrations, des vidéos, de l'audio, de l'interactif, etc.). Il me semble, humblement, que ce genre d'enrichissements va aussi pousser les acheteurs à ne pas télécharger une simple conversion électronique d'un livre pensé pour le papier. Dans l'idéal, ce DA connait le fonctionnement d'un ePub (donc HTML5 pour ePub3), connait l'utilité des logiciels sur le marché (et sait quand il doit le faire à la main), sait organiser son emploi du temps pour ne pas perdre de temps en production, connait des illustrateurs, acteurs, voix-off pas chers, etc. Mais surtout, il a l'oeil pour proposer des solutions pertinentes qui feront que le livre sera enrichi à bon escient et comment faire pour que son prix n'explose pas pour rembourser l'argent qui a servi à le financer. Bref, pour le moment, c'est du système D. Après, il y a toi, "CEO/fondateur" qui t'occupera d'un peu de tout à la fois. Les relations avec les auteurs, les lectures de manuscrit, les présentations, conférences, l'organisation de l'emploi du temps, la correction (et oui, un auteur n'est pas infaillible et il faut une sacrée connaissance de la langue française pour aller chercher quelques fautes pas bien graves mais qui font tâche), les rencontres presse, les propositions commerciales lors des appels d'offres, la vérification de la qualité de l'ouvrage, les demandes d'ISBN, tout l'administratif (par exemple, pour vendre sur iBookStore, il faut un ITIN — International Tax Identification Number — ou les plate-formes US seront obligées de déclarer 30% des bénéfices de tes publications à l'IRS, le Fisc US). Il faudra aussi des connaissances étendues des lois en vigueur niveau copyright/contrat/impôts/etc. Bref, il faut être bien préparé car ça demande une sacrée organisation et un travail 7j/7 16h/24. Sur le marché français, ça payera peu pour l'instant. Immatériel a fait 8000 euros de CA en 2010, avec une offre plutôt étendue et une dispo sur quasi toutes les plateformes de vente. Là où il fait bon vivre, dans l'immédiat, pour les Small Press (petits éditeurs indés), c'est aux USA. Mais, le problème reste qu'il faudra aller jouer sur le marché US, donc parler couramment la langue, traduire correctement les ouvrages, savoir comment marketer le livre et en faire la promotion, etc. Cela-dit, des Small Press réussissent aujourd'hui à faire 35,000 par mois sur une dizaine de livres vendus entre 3 et 6 dolls . Ça se tente, surtout que le contexte s'y prête bien, les maisons traditionnelles étant plus que mitigées à l'idée de se lancer dans le grand bain. Mais il vaut mieux savoir où l'on va, rafler certaines mises pour s'assurer des rentrées, travailler dur, économiser un max en investissements (ce qui est plutôt facile à faire), marketer au plus juste et faire de la promo bien ciblée et parfaitement orchestrée (la pub en ligne ne fonctionne absolument pas. Des millions de gens vont "voir" l'encart et ne pas acheter, même s'ils s'intéressent à la lecture, or tu payeras un dollar à chaque click, pour 2 ou 3 gagnés à chaque vente). Malgré tout, il faut savoir être fou et se lancer car si ça paye, il n'y aura aucun remord. Et si tu te plantes, il n'y aura pas plus de regrets… Juste prendre en compte qu'il faudra lancer une petite structure bien organisée, qui a les compétences, qui sait où elle va et qui se démerde pour survivre assez longtemps pour avoir une chance de bien vivre ensuite. Si tu as des questions plus précises, je serai ravi d'y répondre au mieux Eventuellement, je peux même te faire un compte rendu de l'expérience qu'on a eu avec des chiffres plus précis. Ça ne me dérange pas d'en parler, au contraire. Mais ça peut emmerder, surtout que c'est assez long et atypique comme parcours, d'où le terme "expérience" étant donné qu'American Gonzo nous a permis de tenter plein de choses pour connaitre les pour et contre de chaque stratégie (et de faire ce qui ne se fait absolument pas, en règle générale, pour en voir l'impact) Sinon, prix unique appliqué à tous les livres numériques vendus en France (même si plateforme à l'étranger). En d'autres termes, ça va chier grave avec l'UE ^^
  17. Enfin, les choses daignent bouger un peu ! Bravo à la région Centre qui soutient le livre imprimé et le livre numérique sur un pied d'égalité :) Dispositif soutien Région Centre
  18. Pour ceux qui seraient intéressés par la plate-forme Feedbooks, mais qui se demandent pourquoi il faut en passer par leur publicateur en ligne (pas de conversion ni d'import d'ePub fait à la main) ou pourquoi les auteurs auto-publiés sont "obligés" de proposer leurs livres gratuitement, voilà une réponse à ces interrogations par Feedbooks :
  19. "Par contre, ce que tu décris sur les Samsung E60, ça ressemble plutôt à un défaut de fabrication ou un bug dans le firmware... " Ça je sais pas, mais 2 personnes différentes ont ce même problème… Y'en a même un qui a pour théorie que Carrefour a fait cette super promo pour se débarrasser de lots défectueux que Samsung réparera au cas par cas… Sinon pour imprimer, tention, le seul truc qui me chiffonne : les éditeurs "imposent", les lecteurs "exigent" et au final, le con qui se retrouve au milieu (l'auteur), il a le droit de fermer sa gueule… c'est plus ça qui me gêne là-dedans. Désolé, mais si le lecteur imprime un ebook et que la mise en page est merdique, il peut y avoir détérioration de "son" oeuvre. Il se peut même que la version papier a une mise en page spécifique, et des modifications par rapport au numérique (je pense aux livres enrichis par exemple). Y'a quand même tellement de boulot derrière, que ça serait peut être pas mal de demander leur opinion aussi sur ce genre de choses, et leur donner le choix de le permettre ou pas… y'a quand même une dimension de qualité où t'as pas envie que ton texte soit appauvri d'une façon ou d'une autre… Autant pour prendre des notes, ce genre de chose, on s'en fout à la limite. Mais si c'est pour garder le truc dans un vrai livre (avec print ebook on demand qui va bientôt arriver)… heeeeeeeeu l'auteur a peut être pas envie que le lecteur se retrouve avec une mise en page de très mauvaise qualité (parce que les conversions auto, c'est bien la merde pour le moment, faut le dire ^^). Et je parle même pas si y'a des illustrations, etc… où là, faut totalement faire la mise en page, des deux, à la main pour avoir un résultat correct et respectueux de celui qui achète… Je pense pas non plus que les gens qui illustrent aient envie de voir leur travail rendu sur quelque chose de pauvre qualité… :/ On a pas pensé à ça avec ePub3 (et vu que ce genre de machine de conversion est encore très récente) mais peut être que pour ePub4, si le truc décolle, il faudra penser à rajouter un petit fichier pour le logiciel qui ira imprimer et qui saura traiter la mise en page pour la mettre sur papier ^^
  20. "La possibilité de créer un exemplaire papier d’un titre dans sa totalité." Ça, à mon avis, faut pas y compter… les éditeurs vont surtout gonfler le prix du fichier numérique pour récupérer des droits dessus, ou alors faire payer une "taxe" via les solutions de print-on-demand qui sont en train de naître (y'a une machine pas chère pour les pros, qui a été présentée il y a peu, et qui permet d'imprimer un eBook… le seul blème, c'est qu'il y a aucun travail de mise en forme manuelle dessus et que je peux confirmer que la mise en page eBook / papier, elles sont quand même bien différentes à penser ^^) Déjà qu'en France, on a le "photocopillage qui tue le livre", alors le droit à imprimer du numérique sans reverser de droits, j'y crois moyen ^^ surtout que les mecs vont répondre que "quand t'achètes deux bouquins papier du même livre, tu payes deux fois les droits." ^^ A mon avis, faudrait plus viser un compromis… du style, 50/50… t'imprimes, tu payes la moitié des droits auteur et marge éditeur. Faut pas rêver, le droit à imprimer, il sera jamais donné gratuitement… surtout que les droits papier sont moindres que les droits numériques ( même avec un prix numérique divisé par 3… par rapport à un bouquin à 17 euros) Même moi, ça me fait tiquer un peu. Pas que j'ai pas envie que les utilisateurs impriment. Mais disons que j'aimerais aussi avoir le choix de le permettre ou pas (en comptabilisant les différents arguments… imprimés à X exemplaires? quel système? quelle mise en page? ) sans qu'on impose la chose… et je pense pas être irrespectueux des lecteurs non plus (pas de DRM, des prix bas, distribution gratos maintenantetc) Changement de sujet sans transition… Par contre, après avoir passé quelques heures à recouper des infos sur mon temps libre, je crois que pas mal de fabricants de liseuses e-ink se foutent de la gueule du monde sur l'autonomie (8000 pages, typiquement). Ça m'avait déjà frappé lors d'une charge précédente, j'estime que la batterie de mon reader s'est complètement déchargé au bout de 4000-5000 pages, soit une semaine et deux jours (sans utiliser le tactile et en tournant les pages avec le bouton). Mais pire encore, lors d'une phase de réécriture/correction/édition (donc en mode annotation avec utilisation du tactile sur chaque page, environ… 3 ou 4 fois pour rayer, annoter, etc), la batterie s'est littéralement vidée de 3/4 sur un fichier de… 56 pages. Soit 56 X3 = 168 (pour le "tournage de page") + 168 X 3,5 = 588 (pour les notes, mais à considérer que ça bouffe beaucoup la batterie car taux de rafraichissement multiplié de façon exponentielle) D'où une autonomie de 756 pages théoriques… en prenant en compte le fait que le tactile + annotations manuscrites doivent fortement solliciter la batterie… (je sais que le calcul est bancal, mais c'est pour dire qu'on est loin des 8000 pages) Mais d'un autre côté, si tu fous la possibilité d'annoter et de prendre des notes, je vois pas pourquoi ils font pas une autonomie moyenne basée là dessus, et pas uniquement sur de la lecture sans rien faire d'autre (alors que tu utilises le dico, etc) Même problème sur 2 Samsung e60 "d'utilisateurs amis", autonomie ridiculement courte (moitié de la charge qui part en une journée alors que l'appareil est en veille… avec un firmware d'origine qui parait buggé vu que le reader se réveille et se rendort de lui-même sans intervention de l'utilisateur)… Si on pouvait avoir des témoignages à ce sujet ?
  21. Je confirme, ça marche avec les chargeurs Sony… et pas avec la majorité des autres chargeurs même universels Et non seulement l'officiel pour le PRS est au format brique… Non seulement il est super cher (30 euros)… Mais en plus il est même plus dispo sur le store de Sony… Bon, après, ça lui enlève pas toutes ses qualités. Mais c'est le genre de détail qui irrite et qui peut bâtir une réputation pourrie…
  22. Petite "newsette" en passant, Je serai désormais édité par Walrus, éditeur de livres numériques enrichis. Un livre sera très prochainement publié et d'autres projets sont en discussion. Si j'en parle, c'est surtout pour souligner le fait qu'ils aient déjà sorti un e-book enrichi,"Je suis Rage" de Guillermo alverde. Au programme, couverture vidéo, versions alternatives du roman, passages avant modification, pages du carnet de travail de l'auteur en annexes, etc. Le tout pour 1¤99 prix de lancement C'est une nouvelle façon de penser le livre, une plus-value autorisée par le numérique qui ne pourra jamais être rendue en papier, donc n'hésitez pas à jeter un coup d'oeil aux nouveaux éditeurs (Walrus et autres) qui ont une vision bien différente de l'art de la publication.
  23. bon, et bien tout à fait logiquement, la news Plum.es est ajoutée au topic. Pour l'instant, pas énormément de contenu (un auteur, un livre) mais à surveiller de près.
  24. Alors, je vais essayer de répondre dans l'ordre Tu as choisi de boycotter les marques et d'acheter sur une valeur morale, ce que j'admire personnellement. Je reste plus terre à terre et me dit qu'ils ont tous des secrets bien gardés ici et là et qu'au fond, pour défendre leur sacro-sainte marge, ils sont prêts à tout. C'est peut être une vision pessimiste étant donné que certaines boîtes "responsables" ont une éthique et s'efforcent de la suivre, mais quand ils en viennent à se tirer la bourre sur des vidéos youtube bidonnées pour défoncer la concurrence (Des boîtes de com estiment que 2/3 des vidéos qui buzzent sur le net sont de leur fait, y compris et surtout les vidéos où des utilisateurs s'amusent à défoncer du matos, genre une vidéo de mec qui poignarde son MacBook Air à cause de la charnière et met en avant un vieux IBM… vidéo commanditée par Lenovo, en tout cas c'est ce qui se dit très franchement dans le milieu), j'y perds une certaine forme de romantisme certainement. Si je devais prendre les considérations morales en compte, j'achèterais plus rien. Ils ont tous des casseroles… Du coup, je ne juge même plus là dessus, je juge sur ce qui me permettra d'être créatif et productif, à considérer la taille de mon porte-feuille à un instant T. Pour cette raison, mon choix s'est porté sur le PRS-350. Parce que c'est un des e-ink les moins chers, de meilleure qualité, avec le plus de fonctionnalités. Et quand vient l'heure de relire et corriger mes manuscrits, il me fait gagner un temps précieux: je me mets en mode annotation et je barre, rature, entoure, corrige, prend des notes manuscrites au stylet, surligne des passages et les exporte sur l'ordinateur, etc. J'estime que j'y gagne des heures, avec un confort de lecture égal au papier. Ceux qui me connaissent pourront te dire que je ne suis pas franchement un grand amoureux de Sony, au contraire. Après, c'est un gros conglomérat et à juger par "division", il me semble que la branche liseuse est plutôt respectueuse avec un produit au bon rapport qualité/prix, avec une finition plus que correcte. Pour moi, la division "Console", qui a toujours plus ou moins déconné, est pas rentré en compte dans le choix de la liseuse. C'est aussi un peu pour ça que je mettrais pas Amazon dans le même panier. Amazon a prouvé, sur le reader, qu'on ne pouvait pas leur faire confiance. La division reader de Sony, au contraire, se retrouve plombée par une autre entité du groupe… Pour ce qui est du noyau Linux, je pense que le plus simple est de renvoyer à MontaVista Linux pour les questions de respect. Il y a des firmwares alternatifs basés sur l'original. Par contre, ironiquement, aucun soft n'est donné pour tourner sous Linux, bien qu'il monte comme stockage de masse… Pour Amazon. Ils ont racheté Mobipocket. Ils ont basé leur format proprio .AZW sur .mobi, en se limitant à changer un caractère du numéro d'identification du fichier et le système de DRM. Pour Orwell, ils ont déconné, mais peut être qu'ils n'avaient pas le choix et que c'était cette solution radicale ou un procès… le système judiciaire des USA dans toute sa splendeur. Pour les DRM, je ne dirais pas qu'ils sont complètement fanatiques. La preuve, pour être passé par leur solution de publication directe (KDP), ils offrent le choix aux éditeurs et auteurs d'imposer ou non, un DRM. Et on ne peut pas modifier ce choix après coup. Si on en met pas à la première publication, on ne pourra jamais en mettre, sinon à uploader une révision du fichier, qui ne soit pas semblable au fichier d'origine. Le choix de coller un DRM, Apple le donne pas sur iBookStore par exemple, tant bien même que la marque ait abandonné le système de DRM pour les morceaux iTunes. Pour le format proprio, je te rejoins par contre. Aucun support d'ePub, même pas sur leur plateforme de publication. Il faut en passer par un fichier .mobi si on veut une conversion "idéale" dans leur format. Ils supportent .doc, .txt, .pdf quand même, mais pas ePub. Je trouve ça dommageable, parce que ça enferme dans leur eco-système si on est consommateur lambda, et que ça met des bâtons dans les roues des consommateurs avertis qui perdent du temps à convertir. Seulement, encore une fois, si je jugeais sur des valeurs morales, je ne publierais nulle part… ils ont tous des choses qui déplaisent. Et pour être honnête, ce ne sera bientôt plus moi qui m'occuperait de toute la partie commerciale et promotion. Ma vision se rapproche donc de, "créer les meilleurs e-books possibles que les gens auront envie de lire, et qui seront mis à disposition dans de bonnes conditions, dans une qualité supérieure à ce que publient les maisons traditionnelles, et en utilisant au maximum les fonctionnalités technologiques pour leur présenter quelque chose de valeur et qu'ils en aient pour leur argent." Je ne peux pas en dire plus, mais on avance pas mal sur le sujet, et je crois sincèrement qu'on respectera plus que largement le lecteur avec ce qu'on est en train de mettre en place et de produire. Pour Bookeen, j'ai juste trouvé dommage que le reader à 180 euros ait privilégié un accéléromètre à un système "touch" comme le Sony. Du coup, je le trouvais un peu trop cher. Disons qu'à 130 euros, c'est celui là que j'aurai choisi… Maintenant, il a des fonctionnalités de power-user, je dirais. La possibilité de mettre des polices supplémentaires par exemple, et peut être même bientôt la vidéo (ils travaillent dessus). En tout cas, force est de reconnaître qu'ils fournissent les nouveaux firmwares pour les anciens devices, qui sont de qualité et dont la batterie peut se changer par l'utilisateur. Enfin, pour la liste, il me semble qu'il en manque pas mal. Bookeen a trois modèles par exemple, là il n'y en a que deux. Toute la difficulté en France, c'est de savoir ce qui est disponible ou pas, et c'est quelque peu difficile car les produits ne sont pas mis en avant… du coup il faut chercher sur les sites de revendeurs qui ne les rentrent parfois même pas sous le bon mot clé…
  25. Bon, quelques liens intéressants… Les éditeurs américains rencontrent les éditeurs français pour parler d'e-book Mais surtout, la plus grosse news du moment… Des signes qui montrent l'arrivée prochaine d'Amazon en Europe, et en France (recherche de managers lancée le 25 janvier!) Et comme ils sont au Luxembourg, pas de prix fixe… c'est la Fnac qui va être contente, ainsi que numilog, Publie.net et les autres Je sens que ça va bien gueuler (ou comment les politiques sabordent les revendeurs français en voulant leur arranger les choses, et finissent par offrir le marché aux grandes multinationales étrangères… déjà qu'il y a aucune TVA sur les eBooks que je vends sur iBookStore )
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