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Tout ce qui a été posté par PanozPublishingTeam

  1. À mon avis, ça doit plus venir des fichiers .mobi eux-mêmes que du kobo (quand tu vois que Gallimard, par exemple, te lâche un .mobi sans contrôle qualité et où tous les styles du CSS sautent…) Article intéressant sur Giga OM : http://gigaom.com/2011/11/01/our-relationship-with-e-books-its-too-complicated/ En plus des DRMs et de tout ce qui a été cité auparavant, on peut également parler des annotations qui n'ont aucune base commune (et qui se perdent même à l'update d'un livre acheté parce qu'annotations liées au fichier et pas au livre), de la possibilité technique de faire imprimer un ebook par une machine dédiée chez le libraire (qui existe, la démo date d'il y a un an), etc. Bon, après, même si c'est ce qui me ramène du pognon (le livre numérique), préfère quand même être honnête et le plus objectif possible —et j'espère que ça se sent. D'ailleurs, découverte du soir : http://pressbooks.com/wp-signup.php qui utilise Wordpress pour sortir de l'EPUB ou du PDF (pas encore jeté un oeil dans le code donc je ferai une update). Bref, celui qui sait bloguer arriver publier avec cet outil gratuit. À première vue, ça me semble mieux qu'un convertisseur et plus facile à utiliser que les apps dédiées comme Calibre, eCub voire Sigil (en production de livre numérique, pas pour convertir d'un format vers un autre ;-) ) Et perso, viens de lire une news où un framework App-iPad vient de lever 300 000 euros (pour un total de 2.5 millions de financement) et ça me met le cafard parce que ça veut dire… qu'on fait les efforts financiers sur des formes de livre numérique qui ENFERMENT COMPLÈTEMENT LE LECTEUR DANS UN ÉCOSYSTÈME SANS LA MOINDRE BASE COMMUNE. Bref, il quitte l'écosystème, il perd tout… et ça, ça me fait chier de penser que c'est possible alors qu'on parle d'un livre. J'espère réellement qu'Apple va enfin finir par rejeter les apps-livres (c'est dans leurs guidelines depuis des mois) parce que sinon, on va vers du n'importe quoi…
  2. Sache que je te comprends. Me suis même pris la tête avec Arnaud de Mac4ever hier sur twitter parce qu'ils font des news-automatique de deux ou trois éditeurs (et quand d'autres contactent, y'a plus personne)… à chaque publi de leur nouvelle app-livre (donc interopérabilité ZÉRO). Bon, honnêtement, j'espère vraiment qu'Apple va faire le ménage parce que leurs conditions d'utilisation iTunes Connect font bien savoir que si c'est possible en EPUB, l'app sera rejetée (et de ce qu'ils font pour le moment, c'est effectivement possible en EPUB)… Mon opinion est très claire sur le sujet : un éditeur qui fait de l'app-livre, il se fout de la gueule du monde. Il enchaîne le lecteur à une seule et unique plateforme et le livre est donc tout sauf un livre dans le sens absolu du terme… ce n'est plus un texte (éventuellement "enrichi") entouré par des balises html (comme mobi ou EPUB), ce sont des bouts de code dans lequel on glisse du contenu… Après, pour certains contenus, ça peut être sympa, je ne dis pas le contraire. Et d'ailleurs, pour transformer du HTML5 (magazine, book de photographe, etc.) en app, il y a le framework Baker gratuit, libre et open-source. Le système de prêt Kindle pas encore dispo en France. Maintenant, sur les formats : EPUB semble quand même avoir été prévu pour du très long terme. Et Amazon, avec sa pdm mondiale (on est déjà à plus de 50% aux USA, B&N+Amazon, c'est 77% de pdm à peu près), ne pourra pas tout changer du jour au lendemain. Les deux formats vont cohabiter un bon moment, mais je me demande franchement si le très long-terme, ça ne va pas être du "livre HTML5 en ligne", un livre-site quoi (avec accès payant ou éventuellement des systèmes alternatifs de rétribution : abonnement à un éditeur, publicité, pay what you want, etc.). On voit déjà ce qui se passe avec le Wall Street Journal sur iPad… donc ça peut devenir une alternative dans un premier temps, puis un modèle dominant dans un second (et là, tu partirais sur une mise à disponibilité du livre-site dans les divers formats de livre numérique). À mon avis, on peut mettre une pièce de 2 euros là-dessus. Après, effectivement, le livre numérique a ses défauts (niveau écosystème global), mais il faut prendre en compte que le livre papier en a également (pilon au bout de 6 mois, deux semaines pour convaincre en librairie, production d'un stock qui sera détruit 6 mois plus tard = gâchis, économie de marge minime —les libraires ont une marge de 1.5%, prises de risque minimisées, etc.) Je pense notamment à tout ce qui est contreculture : les éditeurs et auteurs indés (qui ne mettent quasiment jamais de DRM), le creative-writing, les nouveaux talents qui sont des trop gros paris pour les éditeurs de poids en général, tout ce qui est expérimental ou "creative-writing", la renaissance de genres délaissés, etc. Au final, les deux sont vraiment complémentaires, et c'est d'ailleurs l'usage qui en est fait par les lecteurs aujourd'hui (qui lisent numérique, mais continuent à acheter papier). En fait, sur la plupart des marchés, on constate un appétit certain pour des livres numériques qui n'auraient jamais été publiés en papier, et c'est déjà un bel argument (qui fonctionne vachement moins bien en France pour le moment vu que tu en parles aux lecteurs qui se plaignent du catalogue en ne prenant en compte que les gros éditeurs, et qui reviennent le lendemain avec la même critique…) J'ai d'ailleurs fait une "interview" avec un auteur ricain que je vénère : Harold Jaffe qui, à propos de la "force" de la contreculture, répond : Sauf que j'ai tendance à penser (volumes de vente à l'appui) que ces gens-là sont au moins aussi connus aux USA qu'en France (voire beaucoup plus, toujours chiffres de vente à l'appui). Le marché français ne manque d'ailleurs pas d'ironie. Exemple : Limonov, qui bénéficie d'une putain de notoriété chez nous, c'était même pas 1000 exemplaires par bouquin. En gros, tout le monde le connait, personne ne l'a lu… Le bouquin SUR Limonov d'Emmanuel Carrere, c'est parti pour 100 fois plus de ventes… Dernier point de ce post déjà beaucoup trop long : Le Kobo by Fnac lit les livres achetés sur Amazon sans DRM -> confirmé par utilisateur, .mobi passe (indiqué sur site Kobo), mais .AZW passe aussi ;-)
  3. Vais faire un résumé "Interopérabilité" pour expliquer qu'il n'y a pas de grosse différence entre EPUB et Kindle pour l'utilisateur final. Du côté EPUB : pas de DRM = interopérable. MAIS, si fichier est optimisé pour une plateforme, il risque de rendre très très mal ailleurs (parce que support EPUB3 pas égal partout ou fonctionnalités intégrées d'une manière technique chez l'un et d'une autre manière chez l'autre. DRM Nook (ou format .ebook ) = pas intéropérable alors que DRM de base = Adobe Adept. Apparemment possible de s'en débarrasser. DRM Apple = pas intéropérable. Aucun moyen de dégager FairPlay. DRM Adobe = intéropérable chez constructeurs / développeurs apps qui supportent Adobe Adept (ex : Sony, KOBO/FNAC). Maintenant, ça veut également dire une énorme dépendance envers Adobe. Et si Adobe, qui a ses habitudes commerciales parfois violentes, décide de doubler le prix de la solution du jour au lendemain, ou rajoute des obligations, ou enlève des features… ça veut également dire que le constructeur peut se retirer de la solution du jour au lendemain… et donc plus de support ePUB avec DRM Adobe. => Grosso modo, dans la majorité des cas, ça veut dire qu'il faut dégager les DRM dans pas mal de cas. Et encore, ça ne veut pas dire que l'EPUB sera de même qualité de lecture partout… (le fixed layout sur l'EPUB, il est lisible sur ibooks pour le moment et… c'est tout. ) Du côté Kindle (AZW, Mobi, KF8) : pas de DRM = conversion vers EPUB (code sera pas génial mais ce sera lisible… les fichiers sont dispos dans un dossier que crée Kindle for PC/Mac). Et tu peux faire la conversion par lots, c'est à dire tous tes achats en une seule fois. DRM = démarrer un script Calibre qui enlève le DRM et convertit vers EPUB sinon, tu as quand même les apps Kindle (android, iOS) Conclusion Dans la plupart des cas, Kindle ou EPUB, si tu changes de machine (et donc d'écosystème), tu dois virer des trucs (les DRMs) pour pouvoir récupérer tes achats ailleurs… Au final, l'écosystème Kindle te rajoute juste une conversion qui prend quelques secondes. Le gros problème, pour moi, ce sont les DRMs. EPUB, Kindle ou Nook Books, tu as toujours un moyen de les convertir automatiquement (via Calibre mais d'autres solutions moins connues existent). Ce qui fera chier la plupart des gens, ce sont les DRMs. Et pour un non-connaisseur, le DRM est le principal problème dans la transition d'un écosystème à un autre… Au final, EPUB ne garantit en rien une intéropérabilité stricte (d'autant que tu as le problème d'intégration du standard chez les fabricants…). EDIT : article plus complet ici : http://jiminypanoz.com/2011/11/27/livre-numerique-interoperabilite/ (avec pétition en fin d'article)
  4. Je reviens là-dessus avec une info importante vu que des éditeurs numériques ont entamé passage du catalogue pour Kobo… On leur laisse pas le choix : DRM obligatoire…
  5. Heu yep, En fait, ce qu'il faut savoir, c'est que KindleGen est le convertisseur en lignes de commande (sic) qui sert aux éditeurs, auteurs indépendants, etc. Tu as un service Amazon de publication directe qui s'appelle Kindle Direct Publishing (https://kdp.amazon.com/self-publishing/signin) et grosso modo, ils te prennent un large panel de formats-sources pour cette conversion (HTML, DOC, PDF, RTF, EPUB, MOBI, PRC, etc.) Pour sortir un AZW, Amazon convertit le fichier que tu leur soumets (mais avec un convertisseur "différent" de KindleGen dans le sens où il prend plus de formats de fichiers et ressort dans le seul et unique format AZW), étant donné que le format AZW est propriétaire et complètement fermé (en gros, jusqu'ici, c'était une base .mobi avec un système de DRM différent et une clé de caractère du numéro d'identification qui change — il me semble que $ a été remplacé par #). Tu peux lâcher directement ton fichier sur KDP qui convertit automatiquement à la publication (avec prévisualisation en ligne pour t'assurer que tout est OK). Mais tu peux également faire une pré-conversion avec KindleGen en local (soit en passant par les lignes de commande, soit en passant par Kindle Previewer). Là, tu ressors avec un mobi (qui est donc la base de AZW et la conversion finale sera nickel). Maintenant, le fait est que la majorité des fichiers envoyés à Amazon avant conversion finale sont au format EPUB pour des raisons de coûts. L'éditeur ne fait donc pas de .mobi d'un côté et d'EPUB de l'autre. Il prend l'EPUB et le convertit en .mobi/AZW. Y'a une estimation d'à peu près 90% d'upload de fichiers-source EPUB pour publication. Grosso modo, les éditeurs font donc torcher un EPUB pour tous les revendeurs, dont Amazon qui a son format propriétaire puisqu'Amazon prend de l'EPUB pour la conversion… Mais, l'EPUB n'est généralement pas adapté à Kindle (table des matières, chapitrage, etc.). Pour bien faire, il faudrait deux EPUBs : un général et un Amazon-friendly, ce que les prestataires ne font jamais… et on se retrouve donc avec une conversion médiocre pour le lecteur. Ça doit prendre quelque chose comme dix minutes de sortir un EPUB pour conversion KindleGen propre, mais apparemment, ça emmerde les gros prestataires qui font payer bien cher quand même (et je ne m'étendrai pas sur le fait qu'un leader français et mondial de la numérisation dont le nom tient en cinq lettres fait sous-traîter en Chine avec 5 à 10 personnes qui codent des parties de bouquin chacun de leur côté, tout en foutant un CSS générique ultra-lourd qui contient doublons, balises pas utilisés, styles inutiles pour le bouquin, etc.). Ce qui est malheureux, c'est que des petites boîtes françaises arrivent te sortir le tout parfaitement et pour le même prix que ces "géants", avec un réel contrôle-qualité derrière… Et ce qu'il faut savoir, c'est qu'il y a très très peu d'éditeurs qui ont un mec qui s'en occupe in-house vu que pour les bouquins papiers, ça fait des années qu'on est passés sur un modèle où l'éditeur ne s'occupe plus de tout ce qui est composition (mise en page, formatage, etc.). Des prestataires de service le font à leur place et, en général, l'éditeur ne prend même pas soin de récupérer le fichier final du livre (ils ont juste le DOC corrigé quoi, et encore… il y a de moins en moins de correcteurs vu qu'il faut faire des économies). Donc on est vraiment dans une situation où l'éditeur n'a pas les compétences techniques pour gérer le numérique et où les prestataires peuvent leur vendre n'importe quoi (la prochaine tendance, c'est le fixed-layout vendu comme moyen de numériser un livre à l'identique… ). En gros, ils découvrent le mauvais boulot du prestataire en même temps qu'arrivent les mails de clients mécontents… et c'est d'autant plus ironique que le prestataire prend le temps d'adapter l'EPUB pour iBooks (Apple) pour qu'il rende bien (notamment niveau centrage images où il faut rajouter des balises <span> à chaque fois), mais ne prend pas le temps d'adapter le fichier EPUB pour Kindle… Maintenant, on va passer sur un nouveau format chez Amazon : Kindle Format 8. Il remplace Mobi7 (=AZW d'où une certaine confusion). Il sera supporté par les Kindles de 4ème gen, Kindle Fire et les apps Kindle. Il est beaucoup plus riche, un peu moins qu'EPUB3 m'enfin vu comment ça se déroule en ce moment, on va avoir droit à une belle fragmentation à l'image de ce qu'on a pu avoir avec HTML… Le problème est que nous n'avons pas encore reçu ni les guidelines, ni le listing des balises (HTML) et tags (CSS) supportés. Bon, la conversion EPUB -> KF8 devrait être largement facilitée par rapport à AZW qui est dérivé d'un format qui n'a pas évolué depuis les années 90… Par contre, je trouve que les critiques à l'égard d'Amazon (le grand méchant américain qui tue les libraires) sont assez faciles en ce moment. Et on ne va pas se mentir, ça a commencé avec des gens qui ont des intérêts dans EPUB (plateformes de ventes, prestataires indés, etc.) On est vraiment sur des débats hyper caricaturaux qui se concentrent sur format proprio d'Amazon (et sans prendre en compte Kindle Format 8 en plus) et qui voile tous les problèmes EPUB qui sont en train d'émerger… C'est vraiment quelque chose de très manichéen parce que, du coup, on ne regarde pas les problèmes EPUB et on va se les manger en plein dans la gueule dans quelques mois. Aujourd'hui, EPUB n'a de standard plus que le nom, demain, c'est une fragmentation et des prises de tête en perspective. Pour simplifier, EPUB tourne autour de 3 gros écosystèmes : Adobe, B&N, Apple. Et tu as supports qui ne sont pas "égaux" niveau fonctionnalités, respect à la lettre de la docu, petits bouts de code proprio pour intégrer fonctionnalités EPUB3, etc. Aujourd'hui, pour que le livre soit exactement le même partout, tu ne respectes pas la docu EPUB, tu bidouilles le code. Situation qui rappelle exactement le codage site web en fonction des navigateurs à une époque… Les débats sur ces problématiques-là, on les avait, parfois de façon houleuse, avant l'arrivée d'Amazon sur le marché français… notamment parce qu'Apple a 50% de pdm en France et que des fonctionnalités EPUB3 garanties (mais non finales/stables) sont d'ores et déjà possibles dans iBooks. Mais depuis l'arrivée d'Amazon, ils ont été zappés très rapidement et tu as l'impression que les problèmes EPUB n'existent plus —je rajouterai, "avec une mauvaise foi incroyable de certains" qui regardent la grosse paille dans les yeux des autres mais font tout pour cacher la grosse poutre dans le leur. Et encore, à cette époque, ça ne parlait même pas de B&N parce que nous ne sommes pas directement concernés en France, mais vu le poids de la boîte sur le plus gros marché du monde, c'est quand même quelque chose à prendre en compte (d'autant qu'ils ont bâti un format proprio .ebook pour le fixed-layout et fonctions avancées en modifiant à peine le standard EPUB…) Bref, honnêtement, si ça part en couille avec EPUB, ça sera beaucoup à cause de certains aveugles… (et je ne parle même pas du fait qu'un fondateur d'une plateforme dont je ne citerai pas le nom a quasiment traité les utilisateurs Kindle de clients les plus cons niveau S.A.V…). En ce moment, le livre numérique, c'est pas beau à voir (et encore moins à vivre). C'est devenu tellement n'importe quoi que j'ai pris la décision de ne même plus entrer dans les débats vu le nombre de faux-culs qui gueulent très fort et sont incapables de prendre des arguments en compte… (et je suis loin d'être le seul à avoir pris la même décision. Pour résumer, on peut dire que pas mal de gens qui doivent sortir de l'EPUB pour les plateformes pensent à peu près comme moi.)
  6. - En fait, la numérotation classique, c'est un choix de l'éditeur. Grosso modo, c'est une metadonnée à ajouter dans un fichier. Exemple : l'éditeur dit que le bouquin papier fait 300 pages -> Kindle va calculer une estimation en fonction de ce nombre. Rien à activer à proprement parler, par contre je comprends la remarque dans le sens où tu es obligé d'appeler le menu du livre pour l'affichage du nombre de pages. - Pour la conversion via service mail Amazon, le plus simple et de te citer le message d'erreur Amazon Support Je préfère souligner que DRM maison pour essai, donc non encrypté ni protégé par DRM De plus, ce service convertit automatiquement dans le format proprio AZW (il fonctionne sous KindleGen) et jamais en .mobi. Même les fichiers .mobi que tu envoies par ce biais sont convertis en .AZW. Et c'est intéressant de revenir là-dessus parce que KindleGen sait convertir EPUB mais qu'Amazon n'a pas étendu le support EPUB à la conversion mail pour des raisons commerciales (grosso modo, acheter ailleurs puis faire convertir par mail = vente en moins pour Amazon), ce qui fait gueuler pas mal de monde. Donc là, sûr et certain, impossible de convertir un EPUB via @kindle.com - Pour Calibre… ils ne doivent se fier qu'à l'aspect visuel de la conversion. Parce que, crois-moi, quand tu regardes le code HTML, c'est de la bouillie. On a récemment fait un petit stress-test pour sortir un CSS universel à peine compliqué (pour tout dire, le plus compliqué niveau formatage-design, c'est un background-color sur les headers) qui a duré quelque chose comme 4 jours (pour que ça sorte sur… tout ce qui concerne Adobe sans faire sauter toute la mise en page, donc A.D.E, liseuses Sony, etc.) Résultat, l'EPUB fait main est nickel, il passe absolument partout et à qualité de design quasi-égale. On le passe par Calibre pour export .mobi -> les headers sautent totalement, 200 erreurs HTML dans le .mobi final à corriger à la main. On le passe par Kindle Previewer pour export .mobi -> les headers sont là, 3 "erreurs" HTML automatiquement corrigées (parce que balises pas supportées par .mobi/AZW). Donc, no comment. Dans la semaine qui a suivi, plusieurs personnes (sur Twitter, par exemple) qui s'y sont intéressées de plus près après ma remarque ont également fait part de conversions merdiques via Calibre sur des EPUBs "simples". Leur conclusion est sans appel : le code généré est "un amas de merde" (j'emprunte les mots d'une personne). Et ce sont des personnes qui ont également l'habitude de faire main. exemple : http://twitter.com/#!/NicolasRobaux/status/132972535745744896
  7. C'est comme l'histoire de l'effacement à distance de 1984, les gens racontent ce qu'ils veulent bien raconter… et la réalité est bien différente m'enfin je ne vais pas revenir là-dessus (grosso modo, Amazon a accepté de prendre dans la gueule à la place des deux éditeurs qui ont passé un accord pour éviter procès). L'info vient de me tomber dans les mains, elle sera logiquement disponible dès le 28 Novembre. ;-) EDIT : si tu veux suivre un retour-découverte, http://twitter.com/#!/Alice_vn Ce sont vraiment les deux grosses catégories qui cartonnent sur le numérique anglo-saxon. Raison toute simple : elles ont été abandonnées par les gros éditeurs et les libraires (en France, certains vont même les cacher parce que c'est honteux de montrer ça au client… no comment). Du coup, avec les services de publication directe, les indés représentent jusqu'à 50% des ventes dans ces catégories (que ce soit jeunes talents non publiés par éditeur traditionnel ou auteurs anciennement publiés qui ont récupéré leurs droits). Je rajoute une bonne nouvelle pour les amateurs : Yan Ayerdhal lance sa plateforme de SFFF et l'objectif, à terme, est d'avoir un catalogue de 1500 références uniquement dans ce genre. Ce seront beaucoup de livres dont les auteurs ont récupéré les droits (globaux ou numériques) donc un catalogue majoritairement non disponible en papier. Et un gros merci à Redfish pour sa trouvaille edit : par contre je peux rajouter lecture en charge et numérotation en pourcentage et classique pour Kindle ;-) (option que les éditeurs intègrent à la fabrication, en fait. Et je peux également corriger que rien n'est sûr pour B&N qui ne fait que réfléchir à une commercialisation internationale du Nook mais qui est en plein changement de stratégie de la marque (en gros, modèle Amazon, à savoir retail online de tout et n'importe quoi). Donc rien n'est sûr, ni prévu, ni annoncé. Et grossière erreur pour le Kindle 4 : la conversion EPUB -> AZW (et pas mobi) via mail / whispersync ne marche pas. Ça fait au moins cinq fois que je vois l'info circuler alors qu'à la base, c'est un mec qui a confondu PDF et EPUB et a posté trop vite… (vérifié par au moins une centaine de personnes). Donc on reste sur Calibre (qui génère un code complètement dégueulasse et bourré d'erreurs mais qui ajoute une table des matières) ou Kindle Previewer (qui passe par l'outil pro à dispo des éditeurs =KindleGen) qui génère un code beaucoup, beaucoup, énormément plus propre que Calibre mais sans TdM. Là, par contre, on ressort effectivement avec du mobi.
  8. ça me paraît énorme comme taux de rafraîchissement pour ce type de technologie. Y aurait pas un 0 de trop là ? Nope, Mirasol a trouvé une solution miracle, et c'est ce qui les emmerdait beaucoup pendant les recherches parce que web donc vidéo, etc. Hum, ça n'a rien à voir avec Kindle en lui-même, c'est plutôt un problème e-ink généralisé (qui tourne sur des courants électriques). Et encore, c'est un problème d'électricité statique (tapis roulant puis rayons X) donc toutes les liseuses peuvent être touchées. C'est juste que Kindle 3 a été cité dans les articles parce que problème découvert en Angleterre et que c'est la liseuse la plus vendue en Angleterre (d'ailleurs, ils les ont toutes remplacées gratuitement). Parce qu'elle part avec un handicap certain : pas encore de catalogue maison accessible depuis la liseuse (attendu pour 2012) et difficultés à trouver des partenaires commerciaux de poids. On parle de Boulanger par exemple, Fnac ayant décidé de ne plus vendre que du Kobo by Fnac, mais les personnels sont très peu formés et s'en foutent royalement. Le problème de MAJ sur l'ancienne génération n'a rien arrangé. Je pense que tu peux rajouter le Bookeen Odyssey à ton comparatif (vendu chez Virgin). Boîte française qui a sa propre boutique mais sur le modèle Virgin, tu as accès à la librairie digitale Virgin Megastore (qui passe en partie par distributeur immatériel il me semble). Enfin, si tu ne trouves pas de tableau comparatif, c'est certainement parce que c'est encore très difficile de les trouver en magasin. L'odyssey est dispo chez Virgin mais avec un firmware buggé (et c'est le firmware sur les modèles de test envoyés aux sites…). Kobo by Fnac, les démonstrateurs ont à peine été formés en prévision de Noël. Kindle sera bientôt dispo chez Virgin. Le Sony PRS-T1, certains magasins ont en reçu 1 ou 2 exemplaires pour son lancement… Bref, ça va prendre un certain temps avant de rassembler tout ça, d'autant que les sites qui traitent des liseuses évitent autant que faire se peut des comparaisons de specs techniques tant l'ergonomie, la réactivité, etc. sont importants. Tu as quand même des tableaux partiels disponibles, par exemple : http://lejdk.com/tableau-comparatif-entre-le-kindle-et-le-kobo-by-fnac/ (par contre, après petite étude non exhaustive, on a un gros gros doute sur le catalogue français Kobo (qui vient pour grande partie de la FNAC) dont la diff' viendrait des oeuvres du domaine public, avec non prise en compte des différentes éditions pour chaque livre concerné -> guerre des chiffres qui se détourne de la réalité quoi). Pour l'odyssey, tu as un test plutôt complet avec vidéos ici : http://jcgarnier.wordpress.com/2011/11/18/livre-numerique-cybook-odyssey/ Donc, pour résumer : Kindle et Odyssey pourront être testés chez Virgin Megastore, Kobo à la Fnac et le Sony… nulle part. Plusieurs clients ont fait remarquer qu'il n'était même pas en rayon dans certains magasins et qu'ils avaient dû le demander pour qu'ils en sortent un de stock. Grosso modo, Sony est en train de tout perdre sur le marché, par l'absence de catalogue intégré (qui va prendre du temps à se construire) mais également l'absence de partenaire qui s'investit réellement. Virgin à sa librairie numérique, Fnac aussi, Amazon n'en parlons pas… Le catalogue Sony est pris en charge par Sony… et c'est une feuille blanche sur le catalogue français pour le moment. Honnêtement, ça dépend des envies / besoins / compromis que l'utilisateur consent. D'un côté, tu as Amazon (et Dieu sait que ça tape sur Amazon dans la communauté en ce moment… à tort selon plusieurs personnes vu comment EPUB n'a de "standard" plus que sa définition + DRMS, etc.). Personnellement, ce n'était pas un choix de consommateur mais un choix de "producteur" mais à force de l'utiliser, je comprends largement pourquoi les gens s'y sentent bien et ne veulent pas aller voir ailleurs. L'écosystème est quand même très confortable et tu n'as aucune prise de tête à prévoir. Whispernet est une trouvaille commerciale (et pratique) géniale. Tu as l'achat one-click, la conversion à la volée par mail (PDF, HTML, etc.), les abonnements presse en push, la synchronisation automatique d'absolument tout sur Kindle PC/Mac et apps tablettes/smartphones, etc. Tout tourne tellement bien que tu te prends au jeu du "consommateur". Surtout qu'il y a possibilité (rare) de se faire rembourser les livres… et SAV au top, autant niveau hardware que software. Maintenant, il reste quand même quelques problèmes, notamment au niveau de la boutique (voir mon test page précédente). Et il faut prendre en compte que c'est une liseuse pure et dure (clavier style jeu vidéo) à un prix très doux. Donc, c'est vraiment quelque chose de très très bien pour les gens qui n'ont pas envie de se prendre la tête ou les débutants du lire numérique. Le format .mobi va d'ailleurs évoluer vers Kindle Format 8 qui refait quelque peu son retard sur EPUB3. On reste quand même sur un format proprio, mais des scripts Calibre permettent aisément de rapatrier le tout en EPUB (en faisant sauter DRM). Donc, sans me faire l'avocat du diable, c'est un choix très cohérent, même si ça ne plaira pas aux gens qui privilégient l'interopérabilité. Grosso modo, ça tourne avec whispernet qui est un peu ce que le cloud peut offrir de plus confortable à l'utilisateur. Le Sony PRS-T1, c'est une machine pour connaisseurs qui n'auront pas peur d'aller acheter ailleurs puis synchroniser sur ordinateur. Tu as également toute la question de firmware alternatif qui penche vers cette cible de technophiles. Sans oublier que Sony a une expérience certaine du tactile. Maintenant, manque le confort justement offert par Amazon. Là où tout est automatique avec Whispernet, il faut quasiment tout faire à la main chez Sony (y compris pour annotations, etc.). Tu perds donc en confort mais tu gagnes en "liberté". Malheureusement, j'ai bien peur qu'on reparte sur un support logiciel minimal et une part de marché trop peu importante pour que l'offre librairie suive derrière, d'autant que pas de partenaire commercial derrière. Kobo by Fnac ne pourra être que supérieur au Fnacbook. Au niveau mondial, Kobo est une sorte d'outsider à 10% de part de marché, mais innove quand même pas mal avec des features sociales fortes (accord avec Fnacbook, etc.). Le hardware a toujours été très bon donc c'est un choix censé. Maintenant, ce que j'attends de voir, c'est si Kobo va réussir à surmonter l'écosystème Fnac qui est… hum… j'ose le dire… pourri (autant niveau SAV que visibilité-catalogue, etc.). Et comme personne n'a encore pu tester… Wait and See. Enfin l'odyssey est quelque chose de très en avance sur l'e-ink, mais aussi un peu expérimental d'autant que ça vient d'un outsider qui n'a pas forcément beaucoup de pognon. Bon, il y a le côté "supporter une boîte française" mais il n'en reste pas moins que l'absence de fonds peut peser au bout d'un moment (notamment niveau mises à jour. Des fonctionnalités écrites sur la boîte d'un appareil n'ont toujours pas été intégrées via MAJ… (sic) quand un autre modèle attend une MAJ firmware promise depuis 1 an). Maintenant, le matos n'est pas forcément de moins bonne qualité par rapport à la concurrence, et il y a quand même des features intéressantes, même si certains trucs sont gadgets à mon goût (genre le "zoom-in couverture" à l'ouverture d'un livre qui bouffe de la batterie pour rien). Sincèrement, comme tu pars sur deux liseuses, je me dis que ça ne serait pas forcément un mauvais choix de placer tes deux oeufs dans deux paniers différents, en fonction des personnes qui vont les utiliser. PS : J'en profite pour revenir sur les histoires d'Adobe pour ajouter un petit truc. Le DRM du système (qu'Adobe ose d'ailleurs présenter comme… "une solution d'ouverture et d'interopérabilité pour les lecteurs") coûte 75.000 euros par an et souffre de nombreux bugs (Fnac peut en témoigner). Bref, il ne fait qu'enrichir la boîte qui le fournit (chez tous les autres, il est "gratuit"). C'est aussi pour ce côté-là que je déteste tout l'écosystème Adobe (pas parce que je suis pour les DRMs, mais plutôt parce que c'est un gros foutage de gueule envers les lecteurs et les revendeurs / éditeurs).
  9. @damrod : Yep, mais perso j'ai Adobe en horreur vu comment il faut adapter les EPUBs pour que ça tourne bien dessus. Y'a facilement moyen de perdre 3 ou 4 heures à cause de lui à chaque fois Mais ce qui a emmerdé le plus de monde, je crois, c'est qu'il a fallu une levée de boucliers pour qu'ils intègrent enfin la justification du texte… Sinon, grosse nouveauté coréenne. http://www.hindustantimes.com/technology/PersonalTech-Updates/Kyobo-e-reader-with-colour-display-unveiled/SP-Article1-773353.aspx Liseuse écran couleur Mirasol. Bon, premiers retours que j'ai pu avoir à la force du poignet : - autonomie d'une semaine (sans prise en compte du Wifi, client mail, surf -> donc uniquement lecture) - ça lag beaucoup - niveau rafraichissement, on tourne autour de 30 i/s - Le matos n'est pas super véloce - Mirasol n'était pas forcément chaud pour l'appareil (ils avaient d'ailleurs retardé sortie d'une autre liseuse pas forcément moins moins bonne) mais gros groupe coréen derrière donc ne pouvait pas se refuser. - couleurs bien bien délavées, pas forcément mieux que la tablette dont je ne me souviens plus le nom qui avait l'écran réglable e-ink / couleur. Or, c'était une très grosse déception pour les clients de la tablette. Et deux vidéos d'un modèle de démo en bonus : - -
  10. Nope, y'a pas que Amazon. Chez B&N, tu as tout un pan du catalogue Nook sous format proprio .ebook (grosso modo, un dérivé d'Epub avec des bouts d'EPUB3 dedans). Et double peine, le DRM utilisé est un dérivé d'Adobe Adept qui peut lire les EPUB avec le DRM Adobe Adept mais qui ne fonctionne pas dans l'autre sens (EPUB acheté chez Nook lisible ailleurs). Chez Apple, tu as EPUB avec une grosse avance sur les fonctionnalités EPUB3. Il est assez drôle de constater que des puristes ont largement gueulé sur les modifications qu'Apple a apporté à EPUB2 alors qu'ils n'ont fait que anticiper les fonctionnalités finales… et ces fonctionnalités ont été ajoutées avec (à peu près) l'assurance que ça ne bougerait pas du draft vers la docu stable… Grosso modo, Apple a gardé appellation EPUB là où B&N a fait son format proprio par dessus. Les fichiers EPUB prévus pour ibooks sont interopérables par contre (si pas de DRM) mais le rendu ailleurs est merdique (pour résumer, la feuille de style pour formatage saute). Pour le fait d'en vouloir aux fabricants, c'est plus dans le sens où Sony a décidé de ne plus assurer le support de ces machines vieilles d'un an alors qu'ils savaient pertinemment que EPUB3 arrivait (la docu finale EPUB3 a été déposée avant la prise de décision par Sony). Mais tu as des possesseurs de Bookeen Opus qui attendent une MAJ firmware promise par la boîte depuis près d'un an maintenant, donc c'est vraiment le bordel un peu partout… Après, évidemment que nous ne sommes pas cons et que la transition vers EPUB3 va prendre un certain temps, mais à voir au quotidien comment ça tourne dans le business (avec le support EPUB2 qui n'est déjà même pas assuré correctement chez certains), on sait qu'on va aux devants de grosses prises de tête… J'oserai presque dire que finalement, le format proprio stable de Kindle pourrait devenir un avantage-client vu ce qui se passe sur le marché avec EPUB et si ça continue dans ce sens… c'est dire si on est tout près de la catastrophe. C'est assez simple en fait. D'un côté tu as un format stable dont tu sais qu'il sera supporté correctement (apps Kindle, liseuses, tablette), une transition qui se fera dans le calme (vu que nouveau format Kindle Format 8 qui remplace mobi7), des ebooks qui sont affichés de la même façon partout. De l'autre, tu as un standard avec des gros bouts de proprio dedans, plusieurs systèmes de DRM et des fichiers qui sont interopérables à minima. Hop, un tag HTML pas supporté par le RMSDK Adobe par exemple (utilisé par certains fabricants), et le formatage saute en entier sur la liseuse… Me suis tapé une semaine de stress-tests (pour une durée totale de 96 heures) pour sortir une feuille de style EPUB universelle qui tourne partout (pour donner un ordre d'idée). Donc, ça veut dire un traitement à la main, ce qui ne se fait quasiment pas (c'est de l'automatisation à tous les étages chez Nord Compo ou Jouve, voire des éditeurs qui utilisent InDesign qui est une plaie sur l'export EPUB). Sans exagérer, en l'état actuel du marché, on en viendrait presque à devoir faire un fichier EPUB par fabricant pour qu'il soit identique partout… Donc non, ça va clairement mal. On aime bien dire qu'Amazon est le mouton noir, mais ils le sont plus ou moins tous à un niveau ou un autre.
  11. C'est simple, ça veut dire que le support EPUB3, c'est dans le c** de ceux qui ont des PRS-x50… et aux dernières nouvelles, il y en a 300.000 minimum en circulation. Et je peux te dire que ça va être un sacré problème étant donné que des premiers tests réalisés pour EPUB3 révèlent des bugs très gênants sur certaines liseuses où EPUB2 est déjà assez médiocrement supporté. Bref, c'est génial… on a donc Kindle Format 8 dont on attend les Guidelines pour avancer certains projets, on a B&N qui essaye de voir pour nous intégrer dans leurs beta-tests vu que nous ne sommes par ricains, on a Apple qui a fait sauter le local storage HTML5 suite à la publication des docus EPUB3 finales sans prévenir personne et qui est incapable de nous dire quoi que ce soit à ce sujet (parce qu'il faut entièrement revoir l'implémentation vu que l'utilisateur doit pouvoir accéder aux données en local storage, les gérer et les effacer), et on a la transition EPUB2 -> EPUB3 qui va être un très gros bordel. En ce moment, c'est assez fun le livre numérique. Alors si les constructeurs n'y mettent pas du leur, on est pas sortis de l'auberge. Ha, et puis on a eu un truc inimaginable à la dernière réunion du SNE sur le thème EPUB3 : NordCompo et Jouve ont tout simplement présenté et vendu le fixed-layout comme le meilleur moyen de respecter la mise en page d'un livre papier et donc solution à privilégier (bah ouais, ils facturent plus cher…) pour faire du livre homothétique (papier vers numérique). Ce sont les deux plus gros "numérisateurs" en France, Jouve est le plus gros au monde, je vous laisse imaginer le bordel… le fixed-layout étant à privilégier pour des projets bien particuliers (enrichi, livres pour enfants, livres d'art), pas pour la vaste majorité des bouquins (qui ne contiennent que du texte). Le lecteur va donc perdre tout un tas d'avantages inhérents à EPUB…
  12. En passant, pour les gens qui ont des liseuses Sony d'avant dernière génération (PRS-350 et PRS-650), firmware alternatif ici : http://ebookapplications.com/2011/11/release-of-new-firmware-for-sony-readers-prs-350650950-with-touch-screen-support/ Me permet de le mettre, bien que non-officiel, étant donné que Sony n'assurera plus aucune mise à jour firmware de ces machines alors qu'elles n'ont qu'un an. Donc s'il vous venait à l'idée d'acheter une PRS-T1 (leur nouvelle liseuse), pensez bien à ça au moment de valider votre achat (pour info, l'ancienne génération tourne avec un RMSDK Adobe qui a 3 versions de retard !) Bon, par contre, ce n'est que dispo sur Windows… ce qui est un peu ironique quand on sait que le firmware tourne sur du Linux. Au programme : Support for all major ebook, image, compression audio formats. In-book dictionary Ability to install additional dictionaries and fonts Simple and intuitive interface, fully functional file manager and many other features Formats supportés : Books: PDF, DOC, EPUB, RTF, HTML, CHM, TXT, DJVU, FB2, PDB, PRC, TCR, ZIP, RAR including multi-file ZIP и RAR compressed files Comics formats: CBR, CBZ Image formats: JPEG, PNG, GIF, BMP, TIFF, PSD, PICT, PCX, PGM, PPM, SGI, TGA Music: MP3, WAV, FLAC, OGG, AAC Autres features Quick start (less than 5 seconds) Simple and convenient interface Fully functional file manager with support of all types of file operations. Flexible user settings, such as fonts, page settings, supported languages, custom fonts etc. Convenient in-book navigation Bookmark, page and page layout settings Flexible settings for PDF/DjVu,CBR/CBZ and images scaling (zoom). Bilt-in dictionary, support for custom dictionaries. Screen capture Applications Chess, Sudoku, Calculator, Schultse table and Dictionary in addition to the built–in dictionary. Voilà, c'est cool, on a donc une boîte tierce qui prend en charge les mises à jour parce que Sony ne veut pas le faire (et vu le prix des liseuses à l'époque, c'est quand un gros foutage de gueule) et qui nous sort un firmware 1000 fois meilleur…
  13. Alors par contre, petite précision pour les adhérents FNAC : vous payez 129 euros et recevez 30 euros de bon FNAC (d'où le 99 euros). Et encore, les bons FNAC (de 10 euros) ne sont utilisables que quand achat de 30 euros minimum. Ils ne sont d'ailleurs pas liés à la librairie e-book comme pour l'opération Virgin Megastore / Bookeen (Bref, une opération à 30.000 euros pour le FNAC… qui va être vite rentabilisée vu les conditions d'utilisation des bons d'achats).
  14. Petit Test Kindle que j'ai reçu aujourd'hui. Je vais synthétiser au maximum, je vous préviens Première chose, le Kindle arrive préchargé avec les informations du compte Amazon que vous avez utilisé pour l'acheter. Si c'est un cadeau, vous pouvez délier la machine au compte via un mail qu'Amazon vous envoie à l'expédition. Finition / Qualité / Déballage Pour une machine de 99 euros, je trouve quand même qu'elle est très bien finie. Le dos n'est pas du plastique gomme mais une sorte de plastique "doux" à mi chemin entre un plastique bien dur et un plastique gomme. La bonne nouvelle, c'est qu'il ne semble pas "marquer" facilement. Il est très très très léger, plus léger qu'un Sony PRS-350 qui est pourtant 20% plus compact (car écran 5" au lieu de 6" pour le Kindle). C'est d'autant plus agréable quand on le tient à une main. La boîte fait vraiment pitié à voir : ils ont clairement économisé là-dessus étant donné que la boîte… est le carton d'emballage qui sert à l'expédition. Dedans, une mini notice, les infos légales, le Kindle et le câble USB (par contre, matériaux recyclés). Le chargeur est vendu à part (mais n'importe quel adaptateur USB fonctionne), les housses sont excessivement chères pour le moment. Les boutons semblent pouvoir résister pas mal de temps. Ils ne font pas énormément de bruit. Par contre, le D-Pad est vraiment vraiment petit pour mes gros doigts et est bruyant, lui. Rien à signaler côté boutons pour tourner les pages, situés de part et d'autre de l'écran sur les tranches, et qui ne s'enfoncent pas mais fonctionnent comme des leviers. Que vous soyez gaucher ou droitier, aucun changement, les deux boutons sont à chaque fois présents. Écran Là, rien à redire. On est sur du très bon écran avec un contraste presque parfait qui rend vraiment bien les nombreux niveaux de gris. L'effet flash (pour rafraîchir l'écran) se situe toutes les 5 pages, ce qui est franchement pas plus mal comparé à ma PRS-350 ou c'est chaque page. D'ailleurs, le Kindle est bien plus véloce et tourne de page en 2 fois moins de temps. (ça va servir pour la partie soft niveau navigation web, retenez bien ça) Niveau lettres, c'est du tout bon. On se demande vraiment à quoi sert l'écran HD du iRiver HD (pour Google) en utilisation normale donc pas le nez fixé à 3mm de l'écran. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que le gris de la coque a été choisi pour un confort de lecture supérieur. L'écran ressort beaucoup moins sombre sur le Kindle que sur la PRS-350 (et pourtant, ce sont quasiment les mêmes à ce niveau-là si on y regarde à deux fois…) Niveau rotation, rien à signaler. Il n'est pas tactile. Soft L'interface est pas mal différente par rapport à la concurrence. Au lieu d'avoir des grosses icônes pour telle ou telle fonction, l'écran d'accueil ne présente que la collection de livres. En fait, l'accès à Kindle, aux options et au navigateur web se déroule dans un menu (appelé via le bouton du même nom). Et très franchement, ce n'est pas pour me déplaire dans le sens où une liseuse est très rarement éteinte complètement et que du coup, ça donne directement accès à la bibliothèque de la machine sans avoir à passer par l'écran d'accueil. Dommage qu'on ait juste titre + nom auteur et pas couverture en début de ligne en plus. À noter que les livres sont soulignés par des petits points (leur longueur) + gros points (votre avancée dans le livre). Gauche = on efface le livre. Droite = on le gère et on accède à ses infos. Niveau paramètres, on a 4 pages qui proposent notamment de renommer son Kindle, délier son compte Amazon, choisir son réseau Wi-Fi, choisir sa langue, la mention de l'adresse Kindle pour s'envoyer des trucs par mail, un mot de passe optionnel pour le protéger, choix de la langue du dico, gestion réseaux sociaux (Twitter, FB), activation des fonctions sociales niveau annotations, surlignages, notes. Depuis le menu, on peut effectuer une recherche, désactiver Wifi, créer collections (pour classer livres, etc.), forcer synchro et téléchargement, et accès au navigateur web (Fonctions expérimentales). Dans le livre, on sélectionne mot via D-Pad, ce qui force un pop-up avec début de définition du mot, fonctions pour annoter et surligner. Ça peut vite devenir chiant si un mot se situe en plein milieu mais le pop-up se place intelligemment (en haut si mot dans moitié basse, en bas si moitié haute). Un écran touch propose quand même un confort supplémentaire, et sans transition… Le clavier est une plaie à utiliser : on a qu'une envie : tapoter dessus… Or, le clavier peut énormément servir (recherches diverses, recherches Kindle Store, prise de note, MDP Wifi, etc). C'est simple, vous prenez un clavier virtuel de jeu vidéo et vous vous imaginez utiliser le D-Pad pour passer chaque lettre en revue, passer par des onglets pour caractères majuscules et spéciaux, etc. Bref, on comprend vite pourquoi les ricains préfèrent choisir un Kindle Touch pour 20 dollars de plus… Autant ça ne me dérange pas trop pour tout ce qui est navigation, autant ces machines sont faites pour offrir des fonctions supplémentaires auxquelles on prend vite goût (et on ne lit pas comme un bouquin papier, c'est à dire simplement lire page après page) et le Touch devient quasi indiscutable. Pas pour rien que Bookeen a dégagé toutes ces fonctions sur son reader entrée de gamme sans touch… Niveau Web, agréablement surpris car écran assez rapide, mode "lecture" pour les articles, fonctionne avec un système de zoom, etc. Mais encore une fois, on passe par le vieux clavier bien chiant à utiliser et ça casse les pieds parce qu'on ne peut pas tapoter dessus. Pour tout ce qui est réglage texte : 3 polices, 8 tailles, 3 interlignages, possibilité choisir nombre mots par ligne, et rotation. On peut aussi le synchro en USB (il monte comme une clé USB) Store La force de Kindle, c'est son écosystème, donc Kindle Store. Et on ne va pas faire un débat sur format proprio ou pas, ce n'est pas le but de ce test. Très franchement, j'ai vu quelques choses qui ne me plaisent pas : - pour voir le prix d'un livre, obligé de regarder la page-produit. - pas de mention de la présence de DRM ou non. - pas de demande de confirmation d'achat ou pas (système Amazon 1-click) même si il y a un bouton pour dire qu'on a acheté par erreur (pour annuler l'achat). - chaque livre DL / acheté, c'est un mail Amazon. En gros, pas de facture groupée pour une même session d'achat. - Les jaquettes sont vraiment très très très très très petites. Grosso modo, vous allez vous fier à la description à côté (titre + auteur + notes) tellement c'est illisible. - avec le clavier qui est une merde à utiliser, on a pas vraiment envie de faire des recherches, or le Store est gigantesque. - offre journaux et magazines ridicule en français. (mais ils seront envoyés en push pendant que vous dormez ;-) ) D'un autre côté : - sur page accueil, possibilité choisir entre livres anglais, livres français, magazines et journaux - sur page accueil, livres recommandés, ce qui peut être sympa si on aime des genres en particulier. - Top meilleures ventes gratuit un peu caché (en fait, on y accède via le top payant) - nouveautés à ne pas manquer. - catégories nombreuses - Offre de 40 000 livres en français + 844.000 en anglais. - possibilité DL extrait, ajouter liste envies, lire commentaires des autres clients. - prix par rapport à version papier affichés (mais ça dépend aussi de la version papier choisie hein… ils vont toujours prendre celle qui est supérieure, et rarement l'édition poche.) Malgré tout, ça reste quand même très agréable de pouvoir acheter depuis la machine et de recevoir son livre en 30 secondes. Ce n'est pas parfait, et évidemment, il faut prendre en compte le côté écosystème fermé, que je contre-balancerai plus que largement avec le fait que Kindle soit la plateforme la plus ouverte aux auteurs indépendants… et mine de rien, c'est important pour la contre-culture (préfère un écosystème avec format proprio que tu peux bidouiller pour récupérer qui ouvre ses portes aux indés qu'une plateforme sur un standard qui les considère comme de la merde et ne veux que des gros éditeurs…). Et n'oubliez pas que certains éditeurs vont vous vendre des versions dégueulasses (là, j'ai American Psycho de B.E-E. pour 7 euros, et y'a même pas de table des matières, les mecs…) Conclusion Ça va être dur pour la concurrence… Si vous avez des questions… parce que j'ai pas pensé à tout non plus et que c'est vraiment vite fait.
  15. J'interviens vite fait pour : www.unerentreelitteraire.org SV560A, je reviens vers toi après quelques recherches Edit : Donc, pour numérisation d'un livre papier, je ne te cache pas que c'est assez problématique pour le moment, d'autant qu'il y a les copyrights à prendre en compte. Pour l'instant, ça reste de l'artisanat, même si des sociétés commencent à se développer dans la chose, comme numerise.fr Donc, globalement, ça reste du scan artisanal page par page, passage par OCR puis correction (le tout effectué par celui qui détient le livre.) Malgré tout, la pratique est très développée au Japon, et tu peux même leur envoyer un livre directement commandé sur Amazon par exemple. Sinon, il y a quelques articles en français sur le sujet : http://www.actualitte.com/actualite/27846-numeriser-livre-ebook-scanner-1dollarscan.htm http://actu-des-ebooks.fr/2011/02/09/scanner-les-livres-la-solution-qui-fait-trembler-edition/ Reste que le problème principal reste et restera le copyright et que ça risque de ralentir pas mal la chose, même si Gallica et Google devraient en numériser quelques millions dans les prochaines années.
  16. De rien, ça offusque les bourgeois dans leur petit confort… qui le trouvent complètement "vide" avec de la vulgarité gratos. Pourtant, j'ai bien une cinquantaine de personnes qui se sont complètement reconnues là-dedans et qui auraient été encore plus vigoureuses ^^ Bref c'est bien, t'as un schisme entre les jeunes qui le lisent et les plus âgés, ce qui démontre encore une fois une incompréhension entre les premiers et les seconds, un des gros problèmes de notre société, et au lieu de retenir le fond, ils critiquent le style. C'est cool de voir à quel point ceux qui ne sont pas concernés se mettent dans une position où ils sont totalement aveuglés et ça les dérange que les discours soient virulents. Bref, anyways, dommage que ce soit en privé, ça aurait pu faire de la pub, d'ailleurs ça a été pensé surtout pour provoquer le débat mais au lieu d'écouter ou ne serait-ce qu'entendre, quelques lâches passent complètement à côté et vont dire à l'éditeur de faire "attention à ses choix éditoriaux et d'être plus exigeant" alors qu'ils se définissent, deux lignes avant, comme une cible non concernée par un tel essai… et que l'éditeur se reconnaît à 100% dans le texte et a même rajouté quelques choses ici et là.
  17. Ha merde, je me souviens même plus d'avoir traité de sujets particuliers Quoique peut-être dans la guide de l'autopub Cela-dit, je pense le bundle plutôt vital à moyen-terme. C'est un levier marketing assez puissant. Par exemple : à la sortie d'un livre, faire un bundle des précédents pendant une ou deux semaines. Les gens pourront ainsi profiter d'ne offre spéciale moins onéreuse s'ils ont acheté le nouveau et aimé. Ou alors à Thanksgiving ou Noel. Mais les éditeurs pourraient également le faire par genre et conquérir de nouveaux lecteurs qui se laissent tenter par une offre 5 bouquins à 10 dollars. Numeriklivres et Publie.net font une opération ebookfriday où 3 livres sont proposés à 0.99¤ et il en ressort que de plus en plus de gens les achètent maintenant par trois, donc quasiment en bundle à 2 ¤ 97. C'est une forme de discount promo puissance deux en quelque sorte. On double quasiment l'attrait de la promo qui construit une "urgence" dans la pensée du lecteur. Prix plus bas = attrait supplémentaire. Prix plus bas + offre élargie de plusieurs bouquins = la bonne affaire. En France, on ne pourra pas le faire faute de Prix Unique du Livre Numérique. On peut contourner la loi et faire un e-book unique avec 3 ou 4 bouquins dans le même fichier ePub mais ça fait un sacré boulot en plus (confection du fichier ePub + administration + cover + mise en page). Cette loi est réellement merdique et complètement inadaptée. Pour le deuxième point, je pense malheureusement que les indies ont beaucoup trop de barrières en France pour insuffler une dynamique salvatrice. Va falloir voir comment les choses vont se passer pour eux chez Kobo et Amazon Kindle. S'ils s'ouvrent aux indés, il y a une chance de bouger les gros éditeurs. Mais la France étant ce qu'elle est, donc très protectionniste concernant le livre, j'ai un peu peur que les éditeurs imposent des conditions à Amazon et consorts pour qu'ils ferment leurs portes aux indés… en échange de leur participation active. HS : je déteste faire de la pub mais bon, là c'est gratos et c'est social. Le bouquin n'est pas officiellement sorti mais déjà dispo sur certaines plateformes et je vous encourage fortement à le pirater, le propager, le partager et le faire lire )
  18. Alors, ce lien tourne pas mal en ce moment : http://www.onlinecolleges.net/2011/08/02/the-next-10-ebook-trends-to-watch-for/ Vous en pensez quoi ? Sachant qu'en France, nous sommes baisés sur les bundles par exemple ^^
  19. De lien, ce topic est là pour ça Ouais, mais là j'évite de trop charger en ce moment. J'ai déjà fait un article qui prend ouvertement Google en grippe, j'ai eu quelques problèmes à gérer sur mon compte Youtube. Si je continue, ça peut aller au déréférencement dans les recherches Google. Ils n'hésitent pas à le faire si tu deviens un peu trop problématique, à savoir mettre en avant leurs sales petits secrets et que tes propos/articles se propagent sur le net… (et le bordel, c'est que j'ai un ebook d'anticipation réaliste dans les tuyaux et qu'une nouvelle fois, c'est peut-être pas les bons côtés de ces boîtes géants du net qui est présenté (Quoique, être déréférencé, c'est un coup de pub en or)
  20. En dehors de la TVA française, Amazon applique-t-il d'autres frais ? Si c'était le cas, je considèrerais cela comme une escroquerie... A vérifier, mais dans leur système Whispernet, il me semble que tu es plus ou moins taxé sur la "livraison" selon le pays dans lequel tu te trouves. La faute aux accords passés pour la 3G. Il est vrai. En fait, il n'y a aucune source réellement crédible et la rumeur a fait son apparition en même temps que les tablettes Amazon. Mais honnêtement, et je peux me tromper, quand tu vois qu'ils veulent les vendre à très bas coût (et donc rogner au max la marge), je les vois mal ouvrir à ce point alors que le système sur format proprio leur permet de garder les lecteurs qui seront obligés de continuer à acheter chez eux. D'autant plus que leurs contrats de mandat sont un peu différents des autres : ils achètent en gros et revendent au plus bas prix possible… Donc il faut vraiment maximiser le profit tant qu'on peut et offrir le support ePub le plus tard possible. Mais je pense aussi qu'il y a une contrainte technique : EPUB3 arrive et si Amazon n'arrive pas suivre sur les fonctionnalités avec AZW et Mobi, ils seront obligés de supporter le format EPUB tôt ou tard.
  21. Désolé pour le lag dans la réponse, beaucoup beaucoup de boulot en ce moment Alors, je vais essayer de répondre point par point. D'autres pourront évidemment compléter. Techniquement, Calibre est capable de le faire d'origine. En gros, il va transformer ton ePub en mobipocket, format supporté par Kindle (le format proprio de Kindle, AZW, étant une simple variation de mobipocket qu'Amazon a racheté en 2005). Restera le problème des DRM à dégager (les moteurs de recherche sont tes amis) mais un DRM Adobe Adept se dégage en 3 minutes. Après, ça peut devenir lourd de dégager DRM puis convertir régulièrement. Dans l'autre sens, Kindle vers ePub, c'est un peu plus compliqué mais c'est possible quand même. Pour le format PDF, je suis vraiment, vraiment pas fan. De nombreux fichiers PDF ne sont pas taggés pour prendre en compte les réglages du texte (sur ePub et Kindle, le texte est reflowable, ce qui veut dire qu'il est considéré comme un flux et que l'on peut choisir la police, sa taille, etc.) alors qu'Adobe a rajouté l'option il y a deux ans, ce qui fait qu'un PDF standard au format A4 devient très chiant à lire sur eReader. Donc, encore une fois, privilégier une conversion à priori (soit manuelle en réglant bien sur un format de 5-6" avec une police suffisamment grande, soit auto via des petits outils que certains ont développé (exemple ici : http://www.mobileread.com/forums/showthread.php?t=18968 où on peut voir que la lecture PDF est bien problématique). Le problème, c'est que quand on a gouté au confort d'un ePub ou d'un Kindle, la lecture PDF devient assez inconfortable et d'ailleurs, un grand nombre d'éditeurs sont en train de pousser pour éradiquer PDF pour la lecture numérique. J'ai testé beaucoup de liseuses, et même tablettes, et ça saoule assez rapidement de lire un PDF. D'autres arrivent s'en accommoder, mais disons que c'est c'est le format qui n'a pas été prévu pour cette pratique et qu'en plus, les fabricants n'ont pas trouvé de solution miracle pour le gérer correctement. Pour les annotations, Kindle 3 les fout dans un dossier "My Clippings" avec numéro de pages, etc, que tu peux t'envoyer par mail. Le format .doc est supporté par nombre de machines. On peut normalement les annoter mais il faut veiller à vérifier pour les machines qui sont susceptibles de t'intéresser, leurs caractéristiques techniques étant loin d'être toutes aussi développées. Mais, le plus chiant, c'est que peu de readers offrent un export des annotations véritablement simple et performant. On passe soit par du mail, soit par un soft proprio (Sony Reader par exemple) et on se retrouve avec un RTF simpliste. Oui, tu peux, la 3G du Kindle fonctionne quasiment dans le monde entier. Le seul problème est que tu te tapes nombre de taxes et de frais qui font exploser le prix du bouquin vendu sur Amazon US ou UK. Un livre à 3 euros (prix converti) sur le territoire US coûtera 5 euros en téléchargement en France par exemple. J'ai assez peu d'infos sur la location en Europe. Il faut dire que je ne me suis pas encore trop intéressé au sujet. Donc si quelqu'un a des infos, qu'il n'hésite pas. Je sais, en tout cas, qu'on ne pourra pas généraliser à tous les livres, les éditeurs ayant le choix d'autoriser le prêt et les modalités du prêt (interdiction de prêt dans les pays où ils ne détiennent pas les droits par exemple). Barnes et Noble vient de sortir le Nook Touch. Kobo a également sorti un nouveau Reader il n'y a pas longtemps et vient de rejoindre Amazon en Allemagne. Sony s'apprête à renouveler sa gamme de Reader et possiblement corriger les défauts qu'on leur oppose (non connectés, pas de Store directement accessible sur l'appareil). Google va lancer un Reader en collaboration avec iRiver (reader HD). Bref, Amazon sera obligé de présenter le Kindle 4 sous peu. De plus, les blogs et sites commencent à en parler ces derniers temps donc ça ne devrait pas tarder. Barnes et Noble, je ne les vois pas venir s'installer sur le marché non anglo-saxon étant donné qu'ils sont en pleine période de vente de la compagnie (entre 1 et 1.5 milliards de dollars pour les intéressés ^^) Kobo est vraiment l'outsider dans l'histoire. Sony fait du matos d'assez bonne facture, mais souvent un peu plus cher que la concurrence. Google galère avec sa plateforme eBooks et les consommateurs ne sont pas au rendez-vous pour le moment (premier bilan de leur service : 3.2 millions de visiteurs, ce qui est très très peu pour un géant de cette puissance) Amazon va arriver en France. Selon des sources bien informées, ils ont déjà recruté 2 cadres sur 4 (managers contenu) fin Juin et on peut tabler sur une arrivée à la fin du deuxième semestre 2011, peut-être pas en Septembre pour la rentrée littéraire, mais plus certainement en période de Noel. Par contre, je serai incapable de te dire si le service arrivera avec Kindle 4 ou Kindle 3, d'autant qu'Amazon semble se concentrer sur une offre tablettes (qui se vendent largement mieux que les Readers en France) et qu'il va falloir voir s'ils arrivent gérer la demande (ce qui n'avait pas été le cas avec Kindle 3. On risque peut être de se retrouver avec une pénurie Kindle 4 dans un premier temps). Bref, Amazon a une politique assez opaque et très secrète et je ne suis pas en mesure de données des infos sûres.
  22. Bon alors, info intéressante pour une partie des lecteurs du topic (vous savez, ceux qui ne commentent peut-être pas mais qui aimeraient s'autopublier) Donc, suite à l'adaptation de mon guide de l'autopublication en français (non, je ne foutrai pas de lien, pas envie de faire de la pub outrancière et spammer), j'ai pu voir que les plateformes françaises étaient relativement fermées aux auteurs indépendants. Après avoir échangé quelques mails ici et là, je peux annoncer (sans porte-voix) qu'Immatériel est en train de travailler sur le sujet et que ce n'est qu'une question de temps (ils attendent simplement la semi-automatisation de leur service car ils n'ont pas les moyens humains nécessaires pour aider les auteurs auto-publiés pour le moment). Voilà voilà. Ha oui, et sinon, y'a ça aussi… http://www.livreshebdo.fr/actualites/DetailsActuRub.aspx?id=7029
  23. Demain, les députés découvrent la télévision :) http://www.numerama.com/magazine/19367-un-depute-inquiet-des-effets-du-livre-numerique-sur-la-sante.html Assez drôle de voir l'e-book à ce point stigmatisé alors qu'on a jamais imposé une taille de police minimale dans un livre papier (et dieu sait que certains livres sont imprimés en tellement petit qu'ils déchirent bien les yeux…)
  24. pour la BD, ça commence à se faire, mais encore une fois, ça se passe chez les indés. Immatériel en propose quelques-uns si je ne me trompe pas Le bordel jusqu'à présent, c'est que ça passait par du PDF et ça se faisait peu en ePub (qui demande de repenser mise en page, d'où le succès des AvéComics! et apps tablettes)
  25. je n'aurais jamais pensé qu'ils soient capable de produire de tels écrans couleurs. Jusqu'ici, le contraste me paraissait très faible et les couleurs fades. Je me demande quelle technologie ils utilisent. Mais clairement, avec celle de Fujitsu, bon nombre de médias "papiers" trouveraient ici un nouveau support. Le véritable enjeu reste de produire de tels écrans avec une technologie permettant un rafraîchissement de 25 i/s, minimum pour une image animée sans saccades visibles pour le commun des mortels. Mais la technologie de Fujitsu semble proche d'une animation : la tourne de page, bien visible, plutôt fluide, est-elle une forme d'animation ou simplement un procédé mécanique ? Là-dessus, pour un développement rapide, une baisse des prix en conséquence et une démocratisation, je reste persuadé qu'ils ont tout intérêt à ne pas le cantonner au livre et à explorer diverses voies. On pourrait imaginer ce genre de solution dans un restaurant par exemple, avec une carte interactive (qui puisse être mise à jour facilement, qui permette de passer commande directement, qui donne des infos et affiche des photos + recommandations sur les vins et les choses comme ça). Le secteur nous a largement démontré qu'une techno sans business-plan génial ne s'impose jamais… il y a beaucoup à gagner en détournant l'utilité première de ces technos-là et de mutualiser les rentrées d'argent afin de faire rapidement baisser les coûts. Le tout est de trouver les bons arguments et d'offrir une réelle plus-value.
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