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Chasse nocturne: besoin d'aide!


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3 cm de diamètre ton moustique? tu portes des lunettes grossissantes....? :pleure: un moustique croisé avec une baleine?

ou alors c'était surement dans une tente lors d'un safari ou d' une rechreche d'un coin perdu dans l'afrique profonde... :fumer:

attends v le mettre sur un scanner avec une regle tu veras que jdeconne pas :fumer:

Ce que tu veux dire, c'est qu'il fait 3 cm de long? pas de diamêtre? :eeek2: paske sinon ben je veux bien voir le corps de ton moustique....ça vaudra p't^t une news dans une revue d'entomologie (sais + si c'est le terme exacte :roll: )...j'en ai déjà vu qu'y avait une envergure de 3 cm avec les ailes déployé..mais jamais qui avait 3 centimêtre de diamêtre dans ma contrée... :arrow: veu le voir...

3cm avec les pates tirées :roll:

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Moi je les lattent au PaintBall ou avec un gros élastique bien large...

J'suis imbattable :arrow:

Envoie les moi car elles osent plus s'approcher de chez moi depuis que les corps de leurs amis sont epinglés sur la tapisserie :eeek2:

:pleure: ANti-bestioles de merde Powaaaaaaaa

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Moi je les lattent au PaintBall ou avec un gros élastique bien large...

J'suis imbattable :arrow:

Envoie les moi car elles osent plus s'approcher de chez moi depuis que les corps de leurs amis sont epinglés sur la tapisserie :eeek2:

:pleure: ANti-bestioles de merde Powaaaaaaaa

Merci, je vais leur preparer une fausse pub "un sejour entièrement gratuit***, en pension complète, en chambre 4 etoiles, avec vu sur l'ocean."

*** offre reservée à toute mite majeure, dans la limite des places disponibles. Aucun frais d'hospitalisation, ni d'enterrement ne pourra être réclamé à l'agence de voyage.

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Yo :'(

Aux alentours de minuit, alors que j'étais tranquillement en train d'essayer de parler à quelqu'un qui n'etais pas là sur AIM, je vois virevolter une bestiole aux ailes bien visibles, noires, et d'environ 1,27cm de longueur. N'ecoutant que mon courage, je brandis le rouleau de papier WC qui me sert à me moucher (je me mouche beaucoup...), et je tente une attaque en plein air de la bête... Malheureusement, la bestiole esquive, et disparaît subitement...

M'equipant de ma tenue de combat, et de ma lampe de poche étanche "Trektonia" (avec 2 piles LR6 Varta, et une ampoule dont je ne saurais vous en dire plus, par flemme de démonter la tête de la lampe...) je fais le tour de ma chambre, tenant toujours le fameux rouleau de la main droite... Je commence à donner des coups de pied, ou de rouleau de papier WC dans tout ce qui serais susceptible de servir d'habitant temporaire à une bête de cette taille, sans grand resultat... Quand tout à coup, la bête surgit devant moi, à pleine vitesse, slalomant entre les differents obstacles de ma chambre, et disparaissant à nouveau...

Après 5 minutes de fouille minuscieuse, le faisceau de ma lampe m'indique la nouvelle position de ce qui paraît être une mite... Elle est au plafond, dans un angle... soudain, elle plonge vers mes mini-posters d'animes. La haîne m'envahi rien qu'à l'idée que la mite puisse ne serait-ce qu'effleurer de ses effluves nauséabondes les differentes représentations non-limitatives, de ma vision de la perfection feminine...

La bête longe le mur, et finit son piqué sur le capot de mon imprimante multifonction Epson CX5200... S'en suivent deux coups de papier WC, qu'elle esquive avec la determination d'une mîte qui veut vivre... nouvelle disparition.

Après une nouvelle recherche de quelques minutes, la bestiole volante se retrouve dans l'axe de ma porte. Trop eloignée du mur, je decide de l'entraîner vers le sol, par un ample mouvement de bras, destiné à créer un courant d'air suffisant... M'eloignant de quelques pas, pour eviter la mite qui, au lieu de tomber au sol, tente de m'attaquer... Et c'est alors que je decouvre avec effroi que la bête a quitée mon champs de vision...

Après 10 minutes de fouille méticuleuse, aucune espèce vivante macroscopique n'a pu être identifiée dans ma chambre, exeption faîte de ma noble personne.

Et c'est pour celà que je vous ecris ce soir... Je souhaiterais des conseils, ou des temoignages de personnes confrontées à une mite... (aucune espèce de mite en particulier, si ce n'est une espèce trouvable en France)

Si vous possediez la moindre information, comme par exemple, les lieux affectionnés par les mites, dans une chambre meublée, ou bien les meilleures façons de les eliminer, ou au moins de les attirer, n'hesitez pas à m'en faire part... j'ai envie de pouvoir dormir tranquillement, moi :keskidit:

ohhh c'est zouli ...

bah moi ce matin yavé un gros bourdon (ou un truc qui ressemblait à un truc comme ça ...) qui est entré chez moi ... mais il est très gros style 4-5 cm !!! alors j'avais un peu peur ... j'y suis allé à la grosse bombe de Baygon ... bah elle était toute ivre après ... :D

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Tu peux aussi faire une soirée concert dans ta chambre avec un 'tit extrait de rammstein par exemple  :D

:mad2:  je sors --> [__]

Si il fout les rammsteins dans sa chambre, son village est calciné le lendamain avec les milliers de tonnes de produits qu'ils utilisent pour leurs effets pyrotechniques.

Asche zu Asche

und Staub zu Staub

:D

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Tu peux aussi faire une soirée concert dans ta chambre avec un 'tit extrait de rammstein par exemple :mad2:

:D je sors --> [__]

Si il fout les rammsteins dans sa chambre, son village est calciné le lendamain avec les milliers de tonnes de produits qu'ils utilisent pour leurs effets pyrotechniques.

Asche zu Asche

und Staub zu Staub

:D

sans oublier les fans en délire :mad2:

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Tu peux aussi faire une soirée concert dans ta chambre avec un 'tit extrait de rammstein par exemple  :mad2:

:D  je sors --> [__]

Si il fout les rammsteins dans sa chambre, son village est calciné le lendamain avec les milliers de tonnes de produits qu'ils utilisent pour leurs effets pyrotechniques.

Asche zu Asche

und Staub zu Staub

:D

sans oublier les fans en délire :mad2:

Voui, va savoir qui est le plus dangereux

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Comme c’est le cas des acariens pour les hommes, les mites font partie presque intégrante de la vie des oiseaux. Il serait donc intéressant d’approfondir nos connaissances sur le sujet, car si les acariens sont nuisibles pour certaines personnes, certaines mites le sont pour nos oiseaux. Entrons donc dans l’immense univers du minuscule et apprenons en un peu plus sur ces petites bestioles tantôt utiles tantôt néfastes selon leur espèce.

Pour comprendre une mite, il faut d’abord savoir que ses ancêtres sont beaucoup plus âgés qu’Adam et même que « Lucy ». En effet, elles ont eu quelques millions d’années pour s’adapter à leur environnement et à leurs hôtes. C’est pour cette raison qu’il est parfois difficile de s’en débarrasser. Il existe plus de 2500 espèces de mites qui se subdivisent en de nombreux ordres et de nombreuses sous-espèces; certaines ne vivent que sur les arbres, d’autres que sur les mammifères et certaines autres, sur les oiseaux.

Pour ne pas trop nous éloigner du sujet, nous ne parlerons que de 6 des 150 espèces qui vivent sur les oiseaux en général, soit celles qui nous intéressent le plus. La plus répandue est la mite de plumes ou mite déplumante, qui compte quelques sous-catégories; il y a également la mite rouge, moins répandue mais tout de même assez fréquente; il y a la mite de sacs aériens qui, comme son nom l’indique, se retrouve dans les voix respiratoires de l’oiseau; il y a la mite de pattes écaillées, la mite nordique de volaille, et finalement, la mite de poule.

Selon l’espèce et l’environnement, le cycle de vie d’une mite peut être complété entre 7 jours et 7 semaines. La femelle pond ses oeufs directement sur l’oiseau ou encore dans la cage, dans les fentes des murs ou dans toutes autres fissures ou coins de la pièce. Une première larve éclôt et se transforme rapidement en nymphe. Il peut y avoir plusieurs niveaux nymphatiques avant qu’elle ne devienne une mite adulte, mais elle est tout de suite munie de pinces qui lui permettent de se nourrir du sang des oiseaux. Contrairement aux insectes, les mites n’ont pas d’antennes et ont quatre paires de pattes.

LA MITE DE PLUMES

Certaines de ces mite ne sont pas nuisibles (soit les mites astigmata, analgoidera, freyanoidera et pterolichoidera); elles font partie de la microflore des oiseaux. En effet, elles se nourrissent de champignons, de pollen et de peaux mortes; elles ne sont pas visibles à l’œil nu. Les autres mites de plumes peuvent atteindre jusqu’à 2mm de long et sont visibles à l’œil nu.

Si on regarde les plumes d’un oiseau infesté, on aperçoit des petits trous dans les barbules; l’oiseau s’arrache alors les plumes qui ont une apparence terne; lui-même semble plus faible que d’habitude. Il est important de traiter ce problème dès son apparition, car les mites peuvent entrer dans le système sanguin de l’oiseau par l’extrémité du vaisseau qui alimente encore la plume, causant alors beaucoup de dommage. Leur extermination peut se faire facilement, car elles pondent leurs œufs sur l’oiseau; toutefois, certaines peuvent rester cachées dans les murs, les nids ou le plancher pendant des semaines, voire des mois. Il est donc important de tout désinfecter si une infestation se déclare, sinon, vous ne vous en débarrasserez jamais.

LA MITE ROUGE

Les mites rouges, avant qu’elles ne mordent, sont grises, ce qui les rend difficiles à déceler. Elles ne sortent que la nuit pour mordre; le jour, elles restent cachées dans le fond de la cage, dans les fientes ou dans les fissures des barreaux. Elles portent le nom de mites rouges, car une fois leur abdomen gorgé de sang, la peau est très mince et il prend une coloration rouge. Ces mites sont très nuisibles pour l’oiseau, car elles l’empêchent de dormir, ce qui finit par l’épuiser et le rendre nerveux. Si l’infestation est importante, l’oiseau s’affaiblira et deviendra plus fragile aux infections en raison de la perte de sang. Les couples d’oiseaux reproducteurs peuvent même aller jusqu’à abandonner leurs petits. D’autre part, à elles seules, les morsures des mites peuvent tuer les oisillons en provoquant de l’anémie! Lorsqu’une telle infestation survient, il est important de bien désinfecter toute la cage et son contenu et de répéter l’opération pendant les deux semaines suivantes.

LA MITE DE SACS AÉRIENS

Comme son nom l’indique, cette mite vit principalement dans les voies respiratoires de l’oiseau, s’accrochant aux parois épithéliales des muqueuses. On la retrouve donc dans les sinus, la trachée, le syrinx, les bronches, les poumons, et enfin, dans les sacs aériens. Cette mite peut être transmise par contact direct ou par un parent affecté qui régurgite de la nourriture aux petits ou à l’autre parent qui couve. Elle peut aussi être transmise, mais plus rarement, par les contenants d’eau que les oiseaux se partagent. Lorsqu’un oiseau est affecté, il a généralement le bec ouvert et cherche son air; il peut tousser, cesse inévitablement de siffler, a des sécrétions nasales et finit par perdre du poids. La mort peut même survenir à cause de l’obstruction, par le mucus, des voies respiratoires.

Pour s’assurer que l’oiseau est bel et bien infesté par ces mites, vous pouvez lui mouiller les plumes le long de la trachée, juste sous le bec, jusqu’aux ailes. Puis, séparez les plumes de chaque côté pour dénuder la peau et pouvoir l’examiner. À l’aide d’une petite lampe de poche, éclairez le côté du cou en prenant soin de ne pas brûler la peau; si vous voyez des petits points noirs se promener à l’intérieur de la gorge, le long de la trachée, ce sont bel et bien des mites de sacs aériens.

LA MITE DE PATTES ÉCAILLÉES

Cette mite se loge sous « l’écaille » des ergots et des pattes de l’oiseau, formant des boursouflures et des croûtes qui déforment et gonflent ses pattes. Elles laissent de très vilaines cicatrices. Cette mite est très répandue dans les pays chauds et très dommageable pour l’oiseau qui en est infesté. Heureusement, ce problème peut être réglé en appliquant des huiles, telles l’huile minérale ou l’huile de graines de lin, à plusieurs reprises, sur les pattes de l’oiseau.

LA MITE NORDIQUE DE VOLAILLE ET LA MITE DE POULE

Ces deux mites sont ici décrites ensemble parce qu’elles possèdent plusieurs points communs. D’abord, on les retrouve toutes les deux sur les poules, les pigeons et plusieurs oiseaux sauvages. On peut aussi les retrouver autour des édifices où ces oiseaux nichent. Les oiseaux affectés par ces mites, tant sauvages que domestiques, ont les plumes endommagées et en perdent plus que normalement.

TRAITEMENT ET PRÉVENTION DES MITES

Il n’existe malheureusement pas encore de médicament miracle qui puisse tuer toutes les sortes de mites, adultes ou dans leur coquille, internes ou externes. On peut tuer toutes les mites adultes en utilisant de l’Ivermectin en injections intraveineuses (préférables pour les gros oiseaux seulement) ou en onguent à appliquer sur la peau (moins toxique que les injections, mais se mettre des gants si vous le faites à la maison ). Par contre, ce produit ne tue pas les oeufs ni les larves et le traitement doit être répété 1à 2 semaines après le premier traitement, pour tuer les nouvelles mites, et ce pour un total de 3 traitements. Certaines informations, encore très vagues, laissent croire que le produit Frontline (sous forme de vaporisateur) présentement utilisé contre les puces chez les chiens, soit efficace contre les mites des oiseaux. L’ingrédient actif, le fipronil, s’accumulerait dans les follicules et les huiles de la peau et serait sécrété ainsi sur une longue période (chiens: 3 mois; oiseaux:?). Mais il faut être prudent et utiliser le vaporisateur à 0,29 % et non celui à 9,7 %. Étant donné qu’il ne circule qu’en surface, ce produit ne tue pas les mites internes.

Une autre solution, préventive celle-ci, s’offre aussi à vous; ce sont les petites boîtes à mites comme les boîtes à fourmis qui se vendent dans les quincailleries. On les met dans le fond de la cage et les mites y entrent par les trous ¼ et n’en ressortent plus. Mais ce produit est souvent cher et son efficacité et sa durée plus ou moins fiables.

Finalement, une fois que votre oiseau n’a plus de mites, il faudrait aussi que la maison, la cage, le nid, les barreaux et les murs n’en aient plus non plus ! Il faut de préférence tout désinfecter (bouillir les objets qui peuvent l’être) pour essayer d’éliminer un maximum de mites, car si vous ne les tuez pas toutes, elles iront se cacher dans les interstices de murs, entre les planches de bois et ce, pendant des semaines, selon l’espèce (mites de plumes en particulier). La meilleure chose à faire est de consulter votre vétérinaire sur le ou les produits à utiliser pour stopper l’invasion.

Mais tout de même, la meilleure chose est encore la prévention! En gardant propre l’environnement autour des cages, vous diminuez de beaucoup les risques d’infestation, car les mites n’ont pas la possibilité de se propager. Il faut aussi éviter de faire entrer ou d’héberger des oiseaux ou rongeurs sauvages dans la maison, car ceux-ci transportent plusieurs mites transmissibles, même sans contact direct, à vos cocos. Il faut aussi se méfier des nids d’oiseaux ou d’écureuils qui auraient pu être construits sur la maison, car lorsqu’on les détruit, les mites infestent la maison à la recherche d’un nouveau domicile! Alors, règle générale, tenir l’environnement propre et prévenir tout contact avec les animaux sauvages, voilà la clef du succès pour garder Coco en santé.

copier/coller Là:http://www.aqap-qc.com/lecture072001.html

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Invité nightswan
je pense qu'une coup de lance-flamme peut être un dernier recours pour purger ta chambre de tout insecte nuisible Meyaline... :mad2:

M'est d'avis qu'il n'y a pas que les insectes qui se font purger. Ramasse ton papier-peint. :D

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  • 1 an après...
:yes::pleure::mdr::-D:incline::yes:

Tu devrais écrire un livre. Quel talent ! Ecrire si peu de chose en autant de place et avec autant de mots. Moi qui suis quasi illetré....

Bon alors ça me décide à donner ma nouvelle :roll:

L'évasion

Je suffoque. Je ne suis plus qu'un animal, enfermé dans cette atmosphère emplie de mes écumes infectes. Cela fait plusieurs semaines que l'on me retient enclavé dans cette pièce sans fenêtre ni aération, enfin je crois. Le maigre filet de lumière artificielle me parvenant du bas de la porte ne me permet guère d'apprécier l'écoulement du temps. On ne m'a toujours pas donné la raison de cette séquestration. J'ai bien tenté de poser la question quand on m'a amené ici, mais on m'a pour seule réponse pointé un pistolet sur la nuque et je peux encore sentir par la seule pensée l'âpre contact de ce cylindre de métal froid avec ma chair. Cette menace si rude venant de je ne sais qui m'incite à ne plus lui demander. Lui ? Je ne sais même pas qui m'emprisonne ici. Sa présence se caractérise par un silence oppressant et des formes sans visage. J'ai tenté de m'enfuir plusieurs fois mais les coups que j'ai reçues dans les côtes m'ont rapidement découragé, je ne peux donc que me résoudre à attendre. Mais quoi ? Ma libération ? Qu'un miracle insensé se produise et permette mon évasion de ce béton ? Ou tout simplement ma mort qui m'obsède depuis que je me suis résigné à l'idée selon laquelle je ne sortirai jamais vivant?

Le faible faisceau de lumière blafarde de la porte m'est suffisant depuis peu pour scruter avec plus de précision ce cube quasi-opaque. Du papier-peint. Dès le premier jour j'en avais ressentis la rugosité au contact de ma peau, mais je n'avais pas eu l'occasion de voir à quoi il ressemblait. L'accoutumance à la pénombre de cette pièce me permet de saisir grossièrement les motifs qui couvrent les parois et de voir les étroites bandes horizontales qui filent tout autour de moi, s'éparpillant et se joignant dans les coins mêlées à des auréoles d'humidité, tels de fins rubans de soie fleuretant avec les nuages.

J'imagine cette valse dessiner de longues traînée colorées sur le ciel bleu de ce mois de Juin. L'été est ma saison préférée et cette situation totalement absurde m'empêche d'en profiter ! J'EN AI ASSEZ ! JE VEUX SORTIR DE CE CLOÎTRE IMMONDE ! J'ÉTOUFFE ! LAISSEZ-MOI PARTIR ! Je me rends compte qu'éructer ma rage dans ce capitonnement ne me permettra pas de sortir mais m'aide à évacuer ce que je retiens emprisonné en mon sein, ma peur, la peur de la mort, MA mort ! Mort due à mon étouffement, j'ai peur de me frapper sans raison contre ces murs si proches, peur que le plafond continue de baisser pour m'écraser lentement et réchauffer de mon sang ce béton sur lequel je gis. Personne ne viendra me sauver, pas même ma famille qui doit être à mille lieux de m'imaginer ici, elle s'y trouve d'ailleurs ! J'ai peur d'être abandonné dans ce tombeau, j'ai peur que l'on arrête de me nourrir comme on s'amuse à le faire épisodiquement ; j'ai peur d'exploser, ou d'imploser si la pression de cette pièce continue à augmenter. Mon coeur ! Il veut sortir de ma cage thoracique, il se débat, se tord, frappe ! La pièce s'éclaircit ! Je sens une odeur cuivrée, ma bouche fourmille de toute part, j'ai soif ! Ce cube tourne, il est hexa..., octo..., pentadéca... ! Non ! Il est maintenant cylindre ! Tout va trop vite, je...

Je flotte. Oui, je flotte, tout simplement. Je suis au milieu de cette danse que je contemplais tout à l'heure. Les rubans m'enveloppent et se libèrent, les nuages m'accueillent dans leurs bras drapés de coton. Que leur contact est doux... Est ? Je ne le ressens même pas, je crois que mes sensations ont disparu. Où sont mes mains pour sentir ce ciel qui m'enlace ? Qu'importe, je n'en ai nullement besoin car je me sens bien, alerte à ce spectacle qui se dessine devant moi. Je peux aller et venir où bon me semble comme un oiseau. Tiens ! Voici justement une colonie de cygnes devant moi qui doit migrer certainement vers quelconque lac, je les rejoins et fais un bout de voyage avec eux. Je n'ai pas l'air de les gêner, ils ne me remarquent même pas. Juste en dessous de nous défilent routes, champs et forets, plaines et adrets, valses, fanfares et jazz ; verts, ocres, lazulites ; becs sur mer, mers sur sable, sables sur rocs, les côtes islandaises ! Je pense laisser mes congénères pour d'autres tons plus secs... Pourquoi pas le sud ? Je plonge dans l'océan atlantique glacé, enfin, je le devine. Au dessus de moi les rayons du soleil peinent à pénétrer cette eau sombre mais j'arrive à percevoir les barques des pêcheurs de morues s'afférer à leur tâche. Je pense qu'ils en prendront bien peu aujourd'hui car je suis quasiment seul dans ces eaux à part quelques rares poissons. Je ne sais où aller mais je continue... L'eau se fait plus claire, plus peuplée, des coques de plus en plus imposantes, se dresse sous mon regard du corail capucin et cobalt, je m'élève hors de l'eau pour trouver ma voie, mais pas de terre, il n' y a rien à part vagues et écumes et quelques chalutiers. Plus haut je devrais certainement voir quelque chose.

Je traverse la troposphère, j'atteins les nuages. Non décidément, je ne vois toujours rien à part une vaste coupole renversée aux contours à la fois nets mais si incertains... Je sors de ces strates atmosphériques pour atteindre l'espace. Mais pourquoi chercher une terre alors qu'elle est sous mes yeux ? Hypnotique, splendide ! Elle paraît si sereine sous le soleil qui derrière moi s'embrase impétueusement de mille part, et en m'approchant de lui j'arrive à discerner les libations de torrents de feu aux doigts espiègles gratter le vide sans autre dessein que d'échapper à cette accrétion de chaleur acérée. Le soleil m'a toujours fasciné et j'ai presque l'occasion de le toucher à présent... Je me rappelle d'ailleurs de ce merveilleux coucher de soleil à Madras lors d'une odysée avec mes parents, à l'âge où j'avais encore des dents de lait. J'ai tellement envie d'y retourner... Pourquoi pas ? De toutes façons je ne pourrais que m'égarer en m'aventurant en d'autres lieux que sur Terre. De retour dans l'atmosphère terrestre je croise un vol de têtes-de-mort qui migrent depuis l'Afrique par milliards telle une forêt suspendue frottant ses feuilles en une danse mosaïque. Je suis à présent au dessus de l'Inde et en son aurore j'arrive à percevoir les clameurs bistres de ses ruelles artérielles, des monteurs d'éléphant bloqués par une vache paresseuse tentant de la convaincre de se déplacer par mille ruses, les teinturiers s'afférant à exploser de couleurs ces étoffes de coton blanc posées à même le sol, les temples aux millions de Dieux ornés de feuilles d'or, son peuple cuivre et bronze fourmillant sur une péninsule à peine plus grande qu'une virgule de poussière. Je me dirige vers l'est où je découvre un pays scintillant en pleine nuit comme une nuée de lucioles électriques, certainement le Japon. Au nord-ouest, de vastes plaines s'étendent à perte de vue avec quelques villes-steppe réparties avec parcimonie, je n'imaginais pas la Terre si immense dans sa petitesse ! En admirant le monde dans ses angles les plus incongrus, je me rends compte être allé sur terre et mers, dans les cieux et même au-delà, sans rendre visite à ma famille !

Ma famille ? Mais où la trouver ? Je ne parviens même pas à savoir où elle se situe ! Je scrute les continents pour me rappeler mais en vain... Je suis perdu ! Ma tête tourne, à moins que ce ne soit moi... Tout autour se maquillent de blanc éblouissant les abîmes de ce qu'est, finalement, ma solitude. Je me sens partir une nouvelle fois.

Adieu.

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Bon alors ça me décide à donner ma nouvelle  :roll:

L'évasion

[...]

C'est pas vraiment du même niveau que ce que j'ai écris :p Et je trouve tellement de défauts dans ce que j'ai écris y'a à peine plus d'un an... :p Enfin bon, c'était le rapport d'une experience, plus qu'un écris digne de ce nom :p

Concernant ta nouvelle, elle est assez sympa :p Le début a des airs de La Metamorphose (c'est en tout cas ce que ça m'a évoqué, mais j'étais quelque peu conditionné par le sujet original :p).

Mais après, je sais pas trop... on sent qu'il y a un style, mais ça reste très vide... ou plutôt "aéré"... Bien sûr, c'est l'esprit de l'histoire, mais ça se ressent pas tellement, en fait... (enfin en tous cas, je le ressens pas :p)

Enfin ce n'est peut être qu'une question d'opinion, et de sensibilité :p

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