NilSanyas Posté(e) le 22 juin 2004 Partager Posté(e) le 22 juin 2004 Cris rejoignit sa soeur, s'arrêta et tendit la main. Grand, digne, calme et impassible. En hésitant, Jean lui donna un fer à cheval. - C'est ça que tu veux? Tu veux jouer? Cris ne dit rien. Il se courba légèrement, son corps incroyablement gracieux dessina un arc souple, puis son bras se détendit avec une rapidité telle que le mouvement parut flou. Le fer à cheval vola, frappe le poteau et tourna vertigineusement. Un coup gagnant. Les coins de la bouche de Dave s'abaissèrent. - C'est pas juste! - Cris, reprocha Jean, tu ne joues pas le jeu! Non, Cris ne jouait pas le jeu. Il avait observé pendant une demi-heure, et puis il était venu et avait lancé une fois. Un lancer parfait, un coup gagnant. - Il ne se trompe jamais, se plaignit Dave. Cris se redressa, impassible. Une statue dorée sous le soleil de midi. Des cheveux, une peau dorée, un léger duvet d'or sur ses jambes et ses bras nus... Voilà, la fin aide. Deux indices : l'auteur est très connu, et ce n'est pas vraiment un livre. C'est une histoire qui fait 100 pages environs (il y a deux autres histoires dans le livre, dont le titre porte sur la première, dont est tiré cet extrait). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kikinoulator Posté(e) le 22 juin 2004 Partager Posté(e) le 22 juin 2004 on va meme dire que c est une piece de theatre.... mais en general vous le bucher en 2nde Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Populous G. Posté(e) le 22 juin 2004 Partager Posté(e) le 22 juin 2004 Cris rejoignit sa soeur, s'arrêta et tendit la main. Grand, digne, calme et impassible. En hésitant, Jean lui donna un fer à cheval.- C'est ça que tu veux? Tu veux jouer? Cris ne dit rien. Il se courba légèrement, son corps incroyablement gracieux dessina un arc souple, puis son bras se détendit avec une rapidité telle que le mouvement parut flou. Le fer à cheval vola, frappe le poteau et tourna vertigineusement. Un coup gagnant. Les coins de la bouche de Dave s'abaissèrent. - C'est pas juste! - Cris, reprocha Jean, tu ne joues pas le jeu! Non, Cris ne jouait pas le jeu. Il avait observé pendant une demi-heure, et puis il était venu et avait lancé une fois. Un lancer parfait, un coup gagnant. - Il ne se trompe jamais, se plaignit Dave. Cris se redressa, impassible. Une statue dorée sous le soleil de midi. Des cheveux, une peau dorée, un léger duvet d'or sur ses jambes et ses bras nus... Analyse en cours ... Cris rejoignit sa soeur, s'arrêta et tendit la main. Grand, digne, calme et impassible. En hésitant, Jean lui donna un fer à cheval. Cris est un prénom que je connais pas. Dériverait-il de Chris ? "Calme et impassible" est un indice important sur l'auteur quand à son utilisation successive de deux adjectifs cousins. Un fer à cheval. Référence à un jeu de province aux alentours du XIXe, début XXe, surtout rencontré dans le milieu paysans où il faut faire retenir un fer à cheval à un poteau planté à quelques mètres, mais il fut aussi pratiqué en Amérique, à l'Ouest notament. Si le prénom est bien Chris, se pose le problème de la popularité du nom, quasiment inexistent en France au début du siècle, comme celui de Dave. Je pense plutôt à un lieu outre-atlantique. Cris ne dit rien. Il se courba légèrement, son corps incroyablement gracieux dessina un arc souple, puis son bras se détendit avec une rapidité telle que le mouvement parut flou. Le fer à cheval vola, frappe le poteau et tourna vertigineusement. Un coup gagnant. On voit véritablement l'instrumentalisation du corps du jeune homme par l'auteur, comme s'il fut un arc... Description simple et incisive d'un jeu d'enfants sûrement pauvres. Une statue dorée sous le soleil de midi. Des cheveux, une peau dorée, un léger duvet d'or sur ses jambes et ses bras nus... Belle description de l'enfant, "sous le soleil de midi"... Avec ces indications, je pense que c'est du Steinbeck qui aimait dépeindre les petites-gens aux moeurs simples, et je me souviens dans Des souris et des hommes qu'il mentionnait ce jeu. Nil ? Ais-je raison ? Si c'est vrai, vous pouvez vérifier sur Google, la citation n'y est pas et je n'ai pas triché. Mais les noms sont complètement abhérants, on dirait un amateur, tu n'as rien à dire à ce sujet Nil ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NilSanyas Posté(e) le 23 juin 2004 Partager Posté(e) le 23 juin 2004 Un amateur C'est ptet la traduction française, même si j'ai des doutes (y'a pas de raison) Ce sont effectivement des "paysans". Indice, c'est dans le futur, mais il est arrivé quelque chose de spécial qui fait que l'on a un peu "reculé". Pour le prénom, chercher pas, j'ai pas mal tapé Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Populous G. Posté(e) le 23 juin 2004 Partager Posté(e) le 23 juin 2004 ça me fait penser à du Barjavel tout ça mais ce n'est pas lui... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NilSanyas Posté(e) le 23 juin 2004 Partager Posté(e) le 23 juin 2004 Bon personne trouvera C'est L'homme doré, de Phlip K.Dick Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Populous G. Posté(e) le 22 juillet 2004 Partager Posté(e) le 22 juillet 2004 A moi. Je tape à la main comme d'habitude donc il peut y avoir des fautes. Aussitôt on les dépouilla nus comme des singes, et ma mère aussi, nos dilles d'honneur aussi, et moi aussi. C'est une chose admirable que la diligence avec laquelle ces messieurs déshabillent le monde? Mais ce qui me surprit d'avantahe, c'est qu'ils nous mirent à tous le doigt dans un endroit que nous autres femmes nous ne laissons mettre d'ordinaire que des canules (note de moi : les canules sont des sortes d'instruments à laver...). Cette cérémonie me paraissait bien étrange : voilà comme on juge de tout quand on n'est pas sorti de son pays? J'appris bientôt que c'était pour voir si nous n'avions pas caché là quelques diamants : c'est un usage établit de temps immémorial parmi les nations policées qui courent sur la mer. J'ai su que messieurs les religieux chevaliers de Malte n'y manquenet jamais quand ils prennent des Turcs et des Turques; c'est une loi du droit des gens à laquelle on n'a jamais dérogé Ce passage me fait encore rire Mais bon je sais qu'en cherchant sur google vous allez trouver donc ce n'est pas vraiment du jeu... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
capten Posté(e) le 22 juillet 2004 Partager Posté(e) le 22 juillet 2004 Moi, je suis méchante : ça veut dire que j'ai besoin de la soufrance des autres pour exister. Une torche. Une torche dans les cœurs. Quand je suis toute seule, je m'éteins.vous avez du le bucher au college Sartre Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NiTrOuS Posté(e) le 23 juillet 2004 Partager Posté(e) le 23 juillet 2004 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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