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nouvel album nightwish !


XELOR

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Invité nightswan
Matrix et Minority Report ?

Euh au fait, tu ramenes ton DD complet ou juste le ptit de 4Go ?

Euh, le ptit de 4 Go, R.I.P. in China 0106.gif

Sinon, MR et MR :D

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Invité nightswan

Alors cet album :transpi:

Ben, ce sera plus des impressions qu'une chronique, vu que je ne l'ai écouté qu'une fois.

Alors, d'abord ce fameux orchestre symphonique, mm, pas de quoi tomber sur le cul, je trouve pas l'ensemble forcément cohérent et pas grandiloquent comme on aurait pu le croire (le claviériste avait parlé d'un album révolutionnaire, le label les taxe de sympho métal... bref, c'est surestimé à bloc et pour ceux qui aiment la touche (la vraie !!) sympho - ndn : y'en a marre de voir des groupes étiquettés ou considérés sympho juste parce qu'il y a un clavier - allez plutôt voir du côté de THERION, ils viennent de sortir un double album pour le prix d'un, Lemuria / Sirius B dans un superbe double digipack.

Orchestre philarmonique de Prague très bien utilisé et s'intégrant comme il faut aux éléments métal.

Pour revenir à NIGHTWISH, je trouve que l'orchestre fait plaqué et sonne artificiel, sauf à quelques exceptions près.

NIGHTWISH, un groupe pour tapettes ? Non, même si on est loin d'Oceanborn (la qualité a décliné depuis et le groupe s'est adouci, mais ça n'engage que moi de penser ça), on trouve ici de gros riffs bien gras et c'est même surprenant.

Le premier morceau de l'album mettra les pendules à l'heure.

Truc qui m'a marqué sur le 2nd titre : des beats limite technoïdes, les puristes apprécieront. :-D

Le Creek Mary's Blood, pavé de 10mn ne fera pas oublier le magnifique Beauty of the Beast du précédent opus, le début étant assez indigeste, la fin rattrapant difficilement le tout.

Pour le reste, j'ai pas assez de recul et je ne l'ai écouté qu'une fois, donc...

En conclusion, un NIGHTWISH pas très surprenant comme il aurait dû l'être avec l'intégration de l'orchestre (plein de gens l'ont fait avant eux, il fallait donc innover), une production carrée comme d'hab, une valeur sûre pour les fans (quoique...) mais sans trop se casser le cul. :yes:

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Invité nightswan

NIGHTWISH est 9eme au Top Album francais ! :transpi:

Eh ben, ça change des daubes habituelles...

Sinon, personne n'a d'avis sur l'album :francais:

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ça change très légerement de ce qu'ils font... sur certains titres... mais faut encore que je l'écoute un peu... :francais:

Par contre, je n'aime pas trop le titre avec l'indien...

Excellent nouvelle pour eux (et pour nous) qu'ils soient 9ème au top album fançais!!! :francais:

ça nous changera des :francais: habituelles. stolas666_gif.gif

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Voilà, je suis nouveau sur ce forum, et en recherchant des infos sur les groupes symphonic metal, je suis tombé sur ce topic, ce forum, et ça m'intéresse hautement.

Je suis plutôt amateur de musiques de films (dont certaines chansons à l'occasion), et cette passion m'a amené un jour à rencontrer une personne pour lui apporter mes connaissances sur le sujet. De son côté, se sentant un peu gêné, il se décida à me faire découvrir sa passion pour le métal. Je n'y connaissais rien et j'en avis plutôt des à priori négatifs, mais sans doute dûs à ma non-connaissance de la complexité de ce milieu, qui se décline en métal, en prog-métal, en rock... bref, je ne faisais pas autant de différence.

Et me voilà donc en train d'écouter du Angra, Symphony X (sur la fin), Luca Turilli et forcément Rhapsody, en passant par Nightwish et d'autres dont je ne suis pas bien sûr du nom, tels Ayron, Blind Guardian, Moonspell... Mes deux groupes préférés furent Rhapsody et Nightwish... dü certainement avec les quelques rapprochement à la musique de film. A noter mon dernier coup de coeur pour le groupe Shaman, et leur dernière ouverture de concert, morceau écrit comme une musique de film.

J'en viens donc à ce dernier album, Once, que je trouve tout simplement très bon. J'adore "Creek Mary's Blood" et son côté miel dont faisait part quelqu'un ici même. Ca ne me dérange pas, bien au contraire, et je ne trouve pas ce morceau si simplet. Le "Ghost Love Score" est sans doute la piste la plus aboutie, de part sa longueur et la place donnée à la mise en scène.

Le premier morceau aurait pu être le single, tant il aide tout de suite à rentrer de plein pied dans l'album.

Et je trouve l'album plutôt homogène, certaines pistes méritant une écoute attentive, d'autres se mémorisant de suite.

Cela m'amène aussi à savoir s'il existe d'autres groupes jouant sur ce principe: le symphonic metal / musique de film / morceaux posés / orchestre, sachant donc que je ne suis pas vraiment accrocheur au style d'un symphony X, car moins mélodique. Si vous avez des pistes à me donner, je suis preneur.... par exemple, ce groupe dont l'un d'entre vous a parlé, et qui utilise un orchestre, THERION, pourrait-il m'intéresser ?

Merci d'avance, et content d'avoir parlé de Nightwish pour la première fois sur le net :reflechis:

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Invité nightswan
par exemple, ce groupe dont l'un d'entre vous a parlé, et qui utilise un orchestre, THERION, pourrait-il m'intéresser ?

Voilà des titres de THERION, pas forcément les meilleurs, mais c'est tout ce que j'avais sous la main.

Comme je le disais plus haut, mention spéciale au double album qui vient de sortir ( Lemuria - Sirius B ) qui est pour moi leur création la plus aboutie.

2004_6590.jpg2004_6589.jpg

>>> THERION - Deggial (2000) <<<

>>> THERION - Asgard (2001) <<<

>>> THERION - Lemuria (2004) <<< :incline:

>>> THERION - Blood of Kingu (2004) <<<

Pour l'anecdote, ma plage préférée du dernier c'est Kali Yuga Part I et II, si tu peux la télécharger (et acheter l'album ensuite :transpi: ) : ça reste métal, c'est assez enlevé au niveau tempo et de superbes lignes de chant :yes:

+ 1 pour SHAMAN, Matos a bien fait de quitter ANGRA... :chinois:

Concernant RHAPSODY, je les ai lâchés après Dawn of Victory, je trouve qu'ils tournent en rond et se sont enfermés dans leur style, mais ça n'enlève rien à la qualité de leurs premières compos.

Sinon, dans un tout autre style, si tu recherches de jolies mélodies, tu peux tenter WITHIN TEMPTATION (album Mother Earth), toi que le sirupeux ne dérange pas sm199_gif.gif

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Voilà, je suis nouveau sur ce forum, et en recherchant des infos sur les groupes symphonic metal, je suis tombé sur ce topic, ce forum, et ça m'intéresse hautement.

Je suis plutôt amateur de musiques de films (dont certaines chansons à l'occasion), et cette passion m'a amené un jour à rencontrer une personne pour lui apporter mes connaissances sur le sujet. De son côté, se sentant un peu gêné, il se décida à me faire découvrir sa passion pour le métal. Je n'y connaissais rien et j'en avis plutôt des à priori négatifs, mais sans doute dûs à ma non-connaissance de la complexité de ce milieu, qui se décline en métal, en prog-métal, en rock... bref, je ne faisais pas autant de différence.

Et me voilà donc en train d'écouter du Angra, Symphony X (sur la fin), Luca Turilli et forcément Rhapsody, en passant par Nightwish et d'autres dont je ne suis pas bien sûr du nom, tels Ayron, Blind Guardian, Moonspell... Mes deux groupes préférés furent Rhapsody et Nightwish... dü certainement avec les quelques rapprochement à la musique de film. A noter mon dernier coup de coeur pour le groupe Shaman, et leur dernière ouverture de concert, morceau écrit comme une musique de film.

J'en viens donc à ce dernier album, Once, que je trouve tout simplement très bon. J'adore "Creek Mary's Blood" et son côté miel dont faisait part quelqu'un ici même. Ca ne me dérange pas, bien au contraire, et je ne trouve pas ce morceau si simplet. Le "Ghost Love Score" est sans doute la piste la plus aboutie, de part sa longueur et la place donnée à la mise en scène.

Le premier morceau aurait pu être le single, tant il aide tout de suite à rentrer de plein pied dans l'album.

Et je trouve l'album plutôt homogène, certaines pistes méritant une écoute attentive, d'autres se mémorisant de suite.

Cela m'amène aussi à savoir s'il existe d'autres groupes jouant sur ce principe: le symphonic metal / musique de film / morceaux posés / orchestre, sachant donc que je ne suis pas vraiment accrocheur au style d'un symphony X, car moins mélodique. Si vous avez des pistes à me donner, je suis preneur.... par exemple, ce groupe dont l'un d'entre vous a parlé, et qui utilise un orchestre, THERION, pourrait-il m'intéresser ?

Merci d'avance, et content d'avoir parlé de Nightwish pour la première fois sur le net :mad2:

:mdr:

Test aussi After Forever et Epica ;)

ÉNORME !!!!!!!

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Invité nightswan
THERION connaisait po c tres chouette !!

:francais:

Enfin des chroniques complètes des THERION (venant de V-Solutions Webzine) pour décrire un peu mieux le groupe à ceux qui ne le connaitraient pas.

2004_6590.jpg

Premier ou deuxième des deux albums de Therion qui sortent simultanément, tout dépend du sens dans lequel vous regardez le magnifique digipack que vous avez ou allez probablement acquérir (comme nous), Lemuria vous mettra une aussi grosse claque que Sirius B. Avec « Typhon », un morceau introductif violent qui comprend même le chant agressif de Christofer Johnsson, Lemuria commence encore plus fort que Sirius B. Les parties de guitare sont ultra mélodiques, et cela ne se dément pas sur le titre suivant, « Uthark Runa ». Assez lent mais encore plus grandiose, ce morceau est bourré de chœurs féminins et masculins tout simplement fabuleux, constamment étayés par une mélodie de guitare « lead » imbattable. Le chant de Mats Levén, grave et légèrement enroué, colle parfaitement au morceau qui nous surprend aussi avec des mélopées orientalisantes. En réalité, on a l’impression d’une plus grande efficacité des chansons de Lemuria par rapport à celles de Sirius B. Rebelote avec le titre suivant, « Three Ships Of Berik », récit de l’invasion des Goths dans l’Empire Romain. Le premier débute rapidement avec une flopée d’instruments à vent et à cordes jouant un air très entraînant. La guitare prend le relais avec autant de dynamisme, suivi par les chœurs puis par du chant agressif. Les mélodies sont gaies mais pas ringardes, le morceau est complètement captivant. Sa suite, très courte mais impayable, est encore plus enlevée, à grand renfort de trompettes et autres instruments à vent. On se croirait dans un film américain retraçant la ruée vers l’or ! Puis on enchaîne avec une superbe balade, « Lemuria », très émouvante. La chanteuse lyrique nous arrache des frissons, mais le chant de Piotr Wawrzeniuk (batteur de Therion sur pas mal d’albums puis chanteur à partir de Secret Of The Runes, il a aussi collaboré aux groupes Serpent, avec des membres de Therion et d’Entombed, et Carbonized, avec Christofer Johnsson et Lars Rosenberg) n’a rien à lui envier. Pourtant d’une grande simplicité, ce titre est certainement l’un des plus marquants des deux albums réunis. L’intelligence de composition dont fait preuve Christofer Johnsson est impressionnante. Il va être très difficile de trouver des concurrents sérieux à Lemuria et Sirius B dans les années à venir ! Mais ce n’est pas fini, « Quetzacoatl » nous emmène au temps des civilisations précolombiennes avec des chœurs encore une fois splendidement arrangés et un refrain en espagnol. « The Dreams Of Swedenborg » nous envoûte avec un arpège simple, des cordes et des chœurs masculins très graves ainsi qu’un petit riff de guitare ancré dans les années 70. « An Arrow From The Sun » remporte aussi tous les suffrages grâce aux mélodies chantées par les sopranos, les ténors et les barytons et celles jouées par la guitare solo. Tout comme « Abraxas », basé sur un riff ternaire à la Maiden et d’autres du genre heavy années 80, et toujours aussi bien paré de chœurs grandioses. Le dernier titre se rapproche quant à lui de Rammstein avec son chant allemand et sa rythmique acérée, les chœurs en plus. Définitivement, Lemuria est une suite de chansons toutes plus belles les unes que les autres. Cet album atteste du génie d’un Suédois qui nourrit l’espoir de composer un opéra entier. Nul doute qu’il y parviendra. En attendant d’écouter cette œuvre promise dans une dizaine d’années (!), nous ne nous lasserons pas de déguster (écouter ne suffit pas) Lemuria et Sirius B, tout en souhaitant que Christofer Johnsson nous réserve encore d’aussi inoubliables surprises. Une dernière chose, Nuclear Blast et les tourneurs : ne condamnez pas Therion à jouer encore une fois à la Locomotive. Un tel groupe mérite une salle à sa mesure !

2004_6589.jpg

A défaut d’obtenir un CD promo (merci Nuclear Blast et M10), nous avons attendu la sortie des nouveaux albums de Therion pour enfin les posséder et les écouter. Chaque album ayant son identité, nous avons séparé les deux chroniques, vous savez où trouver la deuxième. Avouons tout de suite que nous étions sceptiques quant à la qualité de deux albums sortant simultanément. Le précédent, Secret Of The Runes, avait un peu déçu par son manque de dynamisme et sa prévisibilité, nous craignions donc que les deux albums, soit 21 compositions, ne soient pas d’égale mouture. Johnsson merci (dieu n’y est ici pour rien), Sirius B et Lemuria sont époustouflants. Et autant l’un que l’autre ! Avec un titre heavy orné du chant méconnaissable de Mats Levén, Sirius B commence sur les chapeaux de roue. Les chœurs, majoritairement féminins sur ce titre, interviennent quand il le faut et ne font pas tâche du tout au côté du timbre de l’ex-chanteur de Malmsteen (un timbre bien moins criard qu’à l’époque soit dit en passant) et actuel At Vance. La musique respire malgré la présence de moult instruments et voix simultanés (plus de 250 personnes ont collaboré aux albums), nous n’avons pas l’impression d’un fouillis sonore. A aucun moment sur l’album on ne se sent trop sollicité et très vite, on enregistre les mélodies des trompettes, les refrains, les envolées de chœurs. La production toute en puissance met habilement en valeur la multitude d’arrangements, l’espace sonore est complètement rempli. La suite ne dément pas notre première impression. « Son Of The Sun » avec sa mélodie de guitare à la mode Finlandaise et son chant lyrique féminin sur fond d’arpèges et de gros riffs de guitare électrique ; « The Khlysti Evangelist » avec son introduction façon vieux vinyle du début du XXe siècle suivi d’un bon riff heavy, de voix lyriques et du chant de Levén ; « Dark Venus Persephone » évoquant brièvement un vieux tube des années 70 (« One Way Ticket To The Blues » si je ne m’abuse) et marquant un léger ralentissement de tempo ; « Kali Yuga » Part I, lourd et envoûtant, Part II, plus sombre et étrange. Variété et dextérité mélodique à leur maximum. Christofer Johnsson s’est surpassé. Sirius B suscite des émotions variées, de l’envie de headbanguer à la chair de poule. A peine il se termine sur la platine qu’il laisse la place à son faux jumeau Lemuria. Autant dire qu’il est impossible de se passer de l’un des deux !

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Merci beaucoup pour ces extraits et ta plume :copain: . J'accroche bien au style de THERION et je pense bientôt en faire l'acquisition, du moins du dernier. Car les autres extraits m'ont semblé un peu plus hard d'accès, moi le mielleux :mdr:

Et en effet, depuis mon dernier post, j'ai eu l'occasion d'entendre un morceau d'EPICA, et comme j'adore les voix féminines, je fus servi, et la musique me fit bon effet, même si la composition ne surprend guère, et n'invente rien.

Je crois que j'ai donc du boulot sur la planche ! d'autant que je vais à droite à gauche ces derniers temps pour découvrir de nouvelles choses, et qu'il me faut utiliser toute ma volonté pour ne pas tout acheter, et donc mal acheter !

Sinon, vivement Lundi, pour la sortie du nouveau Rhapsody, même si ce n'est qu'un mini-album, en attendant celui de septembre il me semble.

Merci encore pour vos aides :fumer:

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Invité nightswan
Merci beaucoup pour ces extraits et ta plume  :smack: . J'accroche bien au style de THERION et je pense bientôt en faire l'acquisition, du moins du dernier. Car les autres extraits m'ont semblé un peu plus hard d'accès, moi le mielleux  :mad2:

Et en effet, depuis mon dernier post, j'ai eu l'occasion d'entendre un morceau d'EPICA, et comme j'adore les voix féminines, je fus servi, et la musique me fit bon effet, même si la composition ne surprend guère, et n'invente rien.

Je crois que j'ai donc du boulot sur la planche ! d'autant que je vais à droite à gauche ces derniers temps pour découvrir de nouvelles choses, et qu'il me faut utiliser toute ma volonté pour ne pas tout acheter, et donc mal acheter !

Sinon, vivement Lundi, pour la sortie du nouveau Rhapsody, même si ce n'est qu'un mini-album, en attendant celui de septembre il me semble.

Merci encore pour vos aides  :craint:

De rien. :yes:

Sinon, sans dire que THERION est allé en s'adoucissant au fil des albums (y'a toujours de bon gros riffs pour nous rappeler qu'ils faisaient du death metal à leur début), le côté opéra et classique a été de mieux en mieux rendu et mis en osmose avec les guitares/basse/batterie.

On est loin de Theli qui mettait THERION définitivement sur la voie qu'il arpente toujours actuellement (c'était en 1996), même si cet album reste excellent à mes yeux (Invocation of Naamah :mdr: Cult of the Shadow et le magnifique Siren of the Woods) tant les progrès au niveau production, composition et moyens aussi (eh oui, à l'epoque, ils se contentaient d'une solo soprano et d'un solo baryton + un choeur de quelques personnes, ce qui n'a rien à voir avec aujourd'hui).

EPICA, c'est bien sans surprise, dans le sens où comme tu l'as dit, ils n'ont rien inventé et question musique orchestrale/opéra, y'a mieux et plus original (je ne cite pas de nom :mdr: ).

RHAPSODY, faudrait que je me repenche sur la question un de ces jours.

Encore une chronique intéressante du NIGHTWISH, parce que morceau par morceau, mais un peu trop gentille vu qu'ils ont l'air d'avoir vraiment apprécié. Impartialité pas powaa.

Globalement, je l'aime bien cet album et le préfère même à Century Child qui m'avait déçu (déception apparue avec Wishmaster).

Morceau préféré : The Siren, vraiment original.

On se souvient des conditions dans lesquelles Century Child avait été composé et annoncé au premier semestre 2002. L’atmosphère délétère qui accompagnait le groupe depuis 2001 était au centre des discussions. Mais Nightwish a pris les décisions qui s’imposaient. Tuomas Holopainen remerciait le bassiste Sami Vänska, transparent en studio autant que sur scène et le remplaçait par l’ineffable Marco Hietala issu de Sinergy.

D’où surgissait un climat d’incertitude lorsque la frontwoman de Sinergy, Kimberly Goss lançait la rumeur du départ de Tarja Turunen de Nightwish. Rapidement démentie, la rumeur se soldait par une année sabbatique pour permettre à la vocaliste de suivre son année de cours de chant en Allemagne. Néanmoins, il est indéniable que cette ambiance pesa sur la composition de Century Child, plus sombre et torturé, plus heavy et agressif, mais moins inspiré et varié aussi… Alors que les « spécialistes » de tout poil annonçaient la fin du groupe, Nightwish plus ressoudé que jamais entrait en studio en octobre 2003 pour l’enregistrement de leur cinquième album, Once.

Et quel retour fracassant ! Tuomas en a fait un album sans concession, dans lequel chacune de ses idées sont loin d’être avortées. L’élément primordial de cet album est l’orchestre symphonique présent sur 9 morceaux de Once. Le London Studio Orchestra est celui là même ayant servi à la bande originale du Seigneur des Anneaux, 52 musiciens dirigés par Pip Williams, contrastant sévèrement avec le rendu de l’orchestre symphonique de Joensuu qu’on entendait sur peu de titres de Century Child.

Dark Chest Of Wonders en retire une profondeur étourdissante, tant l’ensemble approche la perfection. Emppu conserve son jeu puissant et heavy adopté depuis Century Child, tout en étant plus présent. Le chant de Tarja n’est plus aussi lyrique qu’il y a 5 ans mais convient parfaitement. Seul le clavier se retrouve parfois effacé devant tant d’instrumentation. Tout cela concourre à faire de ce morceau un joyau, parfois progressif par sa rapidité et sa complexité.

Place à Wish I Had An Angel, par lequel le groupe entreprend sa prise de risque maximale. Mené à un train d’enfer par un beat techno à la Rammstein, un clavier et une guitare omniprésents, Tarja assure les couplets et les chœurs tandis que Marco s’empare farouchement d’un refrain ultra accrocheur. On connaît la frilosité des puristes devant ce genre de rythmique artificielle, mais Jukka est là pour compléter efficacement la donne à la batterie.

C’est alors au tour de Nemo, assurant son rôle de premier single : mélodie belle mais convenue, envolées magnifiques au clavier, ligne de guitare minimaliste malgré un solo entêtant, refrain dont on ne peut plus se défaire dès la première écoute. Nemo est en quelque sorte le pendant de Ever Dream sur Century Child, avec pour final des orchestrations à couper le souffle.

Planet Hell confirme une nouvelle donne de l’ère Once : les chœurs ont un rendu incroyable et assurent même à leur façon la rythmique du morceau. L’entrée en matière digne des meilleures introductions live du groupe (on repense au Mythodea Part. I de Vangelis) cède la place à une guitare affûtée et aux chants accrocheurs de Marco et Tarja, lesquels se distribuent les couplets et se marient pour un des refrains les plus jouissifs de l’album. A noter un solo de clavier de Tuomas comme on en voudrait plus souvent !

Creek Mary’s Blood et The Siren sont probablement les deux morceaux symbolisant le mieux la variété de Once. Si le premier s’approprie les services de John Two Hawks, célèbre indien de l’Arkansas, au chant et à la flûte pour une ambiance « western », le second flirte avec plusieurs styles allant d’une intro façon Les Dents De La Mer à des sonorités arabisantes en passant par la complainte des sirènes. L’orchestre tient naturellement une place énorme, conférant à l’ensemble une atmosphère propre aux musiques de film.

Dead Gardens et Romanticide constituent le binôme le plus agressif de l’album. Plus profond et complexe que Slaying The Dreamer, ces deux titres sont époustouflants de puissance et de contraste. Tantôt brutes et agressives, douces et atmosphériques, les mélodies distillent un heavy metal où la basse et la guitare, présentes comme jamais, trouvent une place incomparable.

Ghost Love Score succède à la tempête. Au menu, orchestrations et chœurs, à ne plus pouvoir s’en défaire. Avec ce morceau de bravoure, Nightwish interprète probablement les dix minutes les plus exaltantes de l’album. Le chant de Tarja est imperfectible et les chœurs sonnent comme ce que pourrait être du Era retravaillé et arrangé. Les percussions de Jukka se montrent rapidement indispensables. Nightwish nous offre un final quasi orgasmique tant les chœurs, l’orchestration, le chant de Tarja et le jeu de Jukka se marient à la perfection.

Kuolema Tekee Taiteilijan est comme son nom l’indique interprété en finnois. Y figurent seuls Tarja, l’orchestre et quelques chœurs. Malgré l’ambiance feutrée et toute l’émotion qui se dégage de ce titre, on reste quelque peu sur sa faim. On est bien loin de l’ardeur d’un Lappi Lapland.

Enfin, Higher Than Hope, composé par Marco et Tuomas, déborde de mélancolie et d’émotion, mais tandis que l’amorce du titre est assurée par une guitare acoustique et des orchestrations paisibles, les refrains et la fin du morceau sont tout en puissance, contraste aggravant le spleen.

Nightwish signe un album plus abouti et efficace que Century Child et bien plus varié que ses prédécesseurs. D’ailleurs, les inconditionnels de Nightwish profondément déçus par Century Child seraient bien inspirés de donner sa chance à cet album ! Once est loin d’être facile d’accès et nécessite plusieurs écoutes pour permettre d’en dompter toutes les subtilités. Les paroles profitent de la poésie talentueuse de Tuomas. Elles oscillent entre des thèmes graves comme le génocide indien dans Creek Mary’s Blood, le combat contre le cancer d’un ami DJ décédé pendant l’enregistrement et des thèmes récurrents plus métaphysiques comme la mort, la vie, l’amour, la haine, l’évasion…

Profitant d’une production incroyablement bonne, Nightwish prend plusieurs longueurs d’avance dans son style de prédilection tant les orchestrations et les chœurs sont fidèles voire meilleures que ce à quoi on pouvait modestement s’attendre. Force est de constater que devant cet imposant travail de composition, d’arrangement, de mélodies, le chant de Tarja n’est plus vraiment l’argument majeur du groupe. Marco confirme qu’il est un excellent chanteur, puissant et charismatique sans toutefois ombrer Tarja. Jukka est à la hauteur de l’enjeu puisque malgré des orchestrations omniprésentes qui pourraient s’avérer encombrantes, il parvient à s’imposer en toute circonstance avec un son toujours aussi jouissif. Emppu et Marco ne sont pas en reste puisque leur jeu est globalement plus rentre-dedans que sur Century Child. Seul le clavier du compositeur Tuomas se fait globalement plus discret.

Le « release show » de Once donné au fin fond de la Finlande natale de Nightwish le 22 mai 2004 est un pied de nez à tous ses détracteurs : rassemblant prés de 4000 fans de 17 pays, Nightwish confirme qu’ils sont bel et bien là et qu’il faudra encore compter avec eux plusieurs années !

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