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murdolls

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En parlant de ce film, vous connaissez la Farlouse ?

farlouse.jpg (Photo : © René Dumoulin)

Le Pipit farlouse est la "béguinette" des anciens tendeurs. C'est un oiseau des milieux frais, humides et dégagés. Il ne niche pas dans les cultures mais peut le faire dans les prés et surtout, dans notre région, dans les rares friches. Vu le manque de milieux favorables, son abondance comme nicheur est très réduite en Hesbaye. C'y est cependant un oiseau commun et très abondant lors des migrations automnales et printanières.

Le comportement au moment du chant est semblable à celui de l'Alouette. L'oiseau s'élève en chantant puis se laisse tomber comme une pierre pour rejoindre soit le sol, soit la pointe d'un buisson.

Le nid est une coupe de tiges sèches cachée dans l'herbe. La femelle y dépose 4 à 5 oeufs gris-brun foncé. Les poussins ont la particularité de quitter le nid avant même de savoir voler. Les parents adoptent alors la discrétion et la réserve communes à tous les Pipits pour le nourrissage des jeunes. Ces derniers sont ravitaillés après que les adultes aient parcouru plusieurs mètres au sol dans la végétation.

Dès la fin de septembre mais surtout en octobre et parfois jusqu'au milieu de novembre, de nombreuses bandes de Pipits farlouses survolent la Hesbaye pour gagner leur lieu d'hivernage. Ces bandes s'arrêtent l'après-midi, dans les champs et les prés pour s'y nourrir. Un petit nombre d'entre eux séjournent tout l'hiver dans notre région. Le gros des troupes nous revient dès la fin de février. Le passage se poursuit jusqu'en avril mais est plus discret au printemps qu'en automne.

Il ne faut pas confondre cet oiseau avec son cousin le Pipit des arbres, plus rare et en forte diminution, qui fréquente les lieux boisés ouverts et qui est aussi nicheur en Hesbaye. Les deux espèces se ressemblent presque à s'y méprendre. Ils présentent la même livrée terne trahissant les moeurs furtives des nicheurs terrestres. Néanmoins, pour l'observateur assidu, la Pipit farlouse exhibe un dos plus olivâtre, des flancs fortement pointillés, une poitrine aux marques moins régulières. Elles se resserrent d'ailleurs souvent en son centre pour donner l'impression d'une tache foncée. Le cri est un moyen sûr de les distinguer. Le Pipit des arbres n'hiverne pas dans nos régions et sa migration automnale est plus précoce et plus discrète.

Un autre Pipit, le Pipit rousseline se rencontre en Hesbaye lors des migrations. Il est cependant fort rare. Il ressemble plus à une Bergeronnette printanière qu'à un Pipit farlouse. Contrairement à ces deux espèces, il n'a pas de plume blanche à la queue.

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