CaseyN Posté(e) le 14 mars 2013 Partager Posté(e) le 14 mars 2013 Coucou PCI de mon Cœur Si je viens t'embêter ici, c'est parce que mes recherches sur notre ami commun Google n'ont pas porté leurs fruits. J'aimerai savoir comment communiquent ensemble les boitiers CPL. Je t'explique plus précisément ma requête. Je ne souhaites pas savoir ce que je sais déjà… Je sais que le CPL utilise le 50Hz du courant électrique comme porteuse pour son signal et qu'il module en OFDM dessus (Comme le WiFi N d'ailleurs). Pour continuer l'analogie avec le WiFi, je sais que le pairage entre deux adaptateurs est comme le WPS (échange de clé de cryptage et d'adresses MAC entre autres). Enfin je sais aussi que tout ajout d'un adaptateur dans un réseau divise la bande passante lors des transferts (logique, et encore une fois tout comme le WiFi). Ce que je souhaite savoir est au niveau des rôles des adaptateurs. Les constructeurs aiment bien faire la différence entre l'adaptateur "Local" (= connecté au PC) et "distant" (= À l'autre bout). Outre le fait que selon le coté du câble où l'on se trouve tout change, (exemple, connecter un PC distant à son routeur, ou connecter une imprimante distante à un routeur sur lequel est aussi un PC…) et que cela n'est valide que pour un couple de CPL, je voudrais comprendre la hiérarchie des boitiers. Est-ce une topologie en étoile : Un CPL central (le "local) par qui tout transite et sur lequel repose tout le réseau ? En Point à multipoint : Chaque CPL parle directement à tous les autres et tout appel réseau transite par tous les adaptateurs ? Donc si des adaptateurs A et B veulent parler ensemble dans le même réseau que C et D tout le monde en pâti ? Et si A ne peut voir D la communication ne passe pas ? En Mesh : Tout adaptateur parle à tout adaptateur redirigeant les communications au plus court ? Des recherches que j'ai pu faire et des résultats que j'ai vus, j'ai fort l'impression que c'est un mix entre la solution 1 et la 2... En effet, dans un réseau avec 3 adaptateurs (chez mes parents), par rapport au câble électrique il y avait le 1 au niveau du routeur au bout du câble, puis le 2 à 20m et le 3 à 10m du 2. L'installation électrique était vieille et mauvaise (et les CPL milieu de gamme.) Avec 1 et 2 le réseau tenait, 2 et 3 aussi. Mais 1 et 3 n'arrivaient pas à rester "synchronisés". Avec 1 2 et 3 ensemble le réseau complet se perdait… J'ai pourtant essayé de rendre 2 "le centre" (si topologie 1) sans succès. (C'est pourquoi j'exclu aussi le Mesh vu qu'il ne semble pas y avoir de routage interCPL). C'était deux FreePlugs (200Mbps) et un Lea (200Mbps aussi) à 55Mbps en connexion (d'où l'installe très mauvaise). En revanche chez moi j'ai 3 Devolo + le même Lea qu'au dessus (une fois un câble ethernet tiré dans la maison ce fut bien plus simple de connecter tout le monde et j'ai donc récup le CPL ) et l'outil de config de Devolo montre une connexion multiple entre les CPL (comme trouvé sur le net ici car j'ai la flemme de screener mon install) On voit bien un maillage se faire entre les boitiers, mais comment discutent ils si ce n'est en MESH ? Bref j'en perds mon latin… Est ce que quelqu'un serait assez calé pour m'expliquer un peu mieux ? Merci tout plein ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Killator Posté(e) le 15 mars 2013 Partager Posté(e) le 15 mars 2013 J'ai ma petite idée sur le sujet... Mais je t'ai dit que j'allais me coucher y'a 20min au moins... Donc ça attendra demain ! Nenuit Casounet ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Oliewan Posté(e) le 15 mars 2013 Partager Posté(e) le 15 mars 2013 En attendant que Killator se réveille, j'ai demandé à mon expert réseau (il est pas expert en CPL, mais expert en réseau). Sa réponse : c'est pas de l'étoile. c'est du point à point ou point à multipoint avec broadcast. Mais si Killator a ze réponse, mieux vaut attendre... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CaseyN Posté(e) le 15 mars 2013 Auteur Partager Posté(e) le 15 mars 2013 c'est du point à point ou point à multipoint avec broadcast. Donc peu ou prou mon explication avec A B et C D ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CaseyN Posté(e) le 17 mars 2013 Auteur Partager Posté(e) le 17 mars 2013 @Killator Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Killator Posté(e) le 25 mars 2013 Partager Posté(e) le 25 mars 2013 Voilà voilà, j'arrive... Personnellement, je pense que c'est les représentations des utilitaires de configuration et les abus de langages courants qui t'enduisent d'erreur Repartons de la base théorique avec le modéle ISO/OSI (lien wikipédia): une liaison CPL utilise la couche 1 (Physique) et couche 2 (Liaison) du modèle... Et, comme une liaison wifi, elle sert de support au réseau TCP/IP standard de ton LAN (couche 3) Quand tu parles de topologie étoile, point/multipoint, mesh... Tu raisonnes en topologie "logique" (couche 3), la topologie du réseau... C'est là que tu es dans l'erreur ! Avec le CPL, il faut raisonner en topologie "physique" (couche 1)... Maintenant petite question: quel équipement réseau bien connu fonctionne au niveau 1 du modèle ISO/OSI ? Le HUB ! (topologie étoile) Et si tu considères ton installation éléctrique comme un hub sur lequel tu branches tes CPL, tout s'explique: Lorsque qu'un CPL parle sur ton HUB, tous les autres CPL reçoivent les trames... Avec l'utilisation de la couche 2, seul le CPL destinataire de la trame (ayant la bonne adresse MAC) va considérer la trame reçue comme charge utile. Plus tu mets de devices sur ton HUB, plus le débit s'affaiblit à cause de la division de bande passante et des collisions de trames. Si la liaison CPL est de trop mauvaise qualité dans ton installation électrique, il se peut que la trame se perde entre 2 devices... Et aucun device ne la répétera car il n'y a aucune intelligence dans la couche liaison, même pas un ACK (accusé de réception) ! Bref, une branche de l'étoile est cassée, ton HUB est "en panne". (analogie WIFI: l'onde est perdue ou pas reçue par le récepteur) En résumé, le CPL est une "liaison physique" véhiculant des TRAMES repérées par des adresses MAC (niveau 2)... Ne disposant d'aucune intelligence, s'il y a des problèmes à ce niveau, aucune techno n'est là pour corriger le tir... Encapsulés dans les trames CPL, on retrouvera des PAQUETS, repérés par des adresses IP: l'adressage "logique du réseau" (niveau 3)... Si les hôtes du réseau s’aperçoivent de paquets perdus (encore faut-il que la liaison achemine quelques trames), alors le protocole TCP/IP va demander la réémission de paquets et tu auras donc un réseau fonctionnel mais très dégradé en terme de débit utile Après, ce qu'implémente les constructeurs de CPL au niveau 3 avec leurs utilitaires, ça les regardent... Dans tous les cas, ils seront dépendant des mécanismes de niveau 1 du type "HUB / étoile" que j'explique ci-dessus... Là où l'analogie s'arrête avec le WiFi, c'est qu'on peut changer la topologie physique des liaisons en un clin d'oeil (ad-hoc = point à point / infrastructure = étoile / mesh = maillée), mais pas dans notre cas en utilisant une installation électrique comme média (obligatoirement HUB / étoile) Est-ce que mon explication te convient ? Remarque 1: on ne peut pas comparer des liaisons CPL à une topologie BUS, car dans un bus, si une des liaisons tombe HS, tout le BUS est HS... Remarque 2: la synchro de boitiers CPL est une étape de nécessaire aux couches 1+2 (établir la liaison), avec détection de la porteuse, de la modulation, ajustement du canal de transmission entre les boitiers, vérification de la marge signal/bruit, de l'affaiblissement et négociation du débit... Exactement comme un DSLAM qui se synchronise avec le modem ADSL... La mise en service de la couche réseau arrive bien après... Remarque 3: l'appairage est une étape qu'il est nécessaire de faire une seule fois, quand les boitiers sont déjà synchro... C'est une étape de sécurisation qui permet à un boitier CPL de mémoriser qui sont ses voisins en terme d'adresse MAC + échange de clef de chiffrement (couche 2). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Oliewan Posté(e) le 25 mars 2013 Partager Posté(e) le 25 mars 2013 Merci ! Je me coucherai moins bête ce soir Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CaseyN Posté(e) le 26 mars 2013 Auteur Partager Posté(e) le 26 mars 2013 Ah en effet vu comme ça tout s'explique. D'ailleurs pour faire une dernière analogie avec le WiFi, c'est aussi un HUB totalement idiot sur lequel on passe ce que l'on veut (répéteurs, MESH, et autres joyeusetés) et perdant de la BP à chaque nouveau périphérique. J'avais juste pas ces notions de couches réseaux... Un point cependant, j'ai qu'il existe des "répéteurs CPL" (pas pour le grand public, mais pour le CPL outdoor), qui seraient donc que de simples amplis pour augmenté la distance que le signal peut parcourir. En tant que tels ils n'auraient même pas d'adresse MAC ni ne feraient partie du réseau. Si l'on peut créer ce genre de choses, il serait possible de les coupler à une puce CPL et de faire de tout CPL un répéteur (et même mieux, faire du MESH) ou je m'embrouille encore ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Killator Posté(e) le 28 mars 2013 Partager Posté(e) le 28 mars 2013 [...]une dernière analogie avec le WiFi, c'est aussi un HUB totalement idiot sur lequel on passe ce que l'on veut (répéteurs, MESH, et autres joyeusetés) et perdant de la BP à chaque nouveau périphérique.[...] Dans le cas d'un réseau "infrastructure", oui. Mais dans le cas d'un MESH... Non ! C'est que je cherche à expliquer dans ma pseudo conclusion: Là où l'analogie s'arrête avec le WiFi, c'est qu'on peut changer la topologie physique des liaisons en un clin d'oeil (ad-hoc = point à point / infrastructure = étoile / mesh = maillée), mais pas dans notre cas en utilisant une installation électrique comme média (obligatoirement HUB / étoile) Dans un mesh Wifi, la topologie "physique" est réellement maillée ! Quand un device émet, tous les devices qui reçoivent la trame vont la considérer comme charge utile, même s'il ne sont pas destinataire de niveau 2 ! Et c'est les protocoles de niveau supérieur (niveau 3) qui vont s'assurer que l'émetteur et destinataire se sont bien compris, peu importe le nombre de points de relais physiques entre les deux ! Compris ? En fait, on a tellement l'habitude que le TCP/IP fasse de la magie (maillage systématique au niveau 3), qu'on en perd de vue la notion de topologie physique... Concernant tes répéteurs CPL... Il ne s'agit pas que "de simple ampli" justement... Ils sont stratégiquement placés sur des noeuds du réseau électrique: dans des stations de distributions, les transformateurs, etc... Là où il y a une rupture... Et lui, il a une patte sur l'arrivée et une patte sur le départ... Après, il peut effectivement faire de la répétition bit-à-bit et être complétement transparent sur le réseau (de données)... Mais je suis certain qu'il existe des problématiques de type "ponts répéteurs" où il est en coupure active sur le réseau et mémorise qui sont les interlocuteurs de chaque coté du réseau... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
coyotedef Posté(e) le 29 mars 2013 Partager Posté(e) le 29 mars 2013 Du coup killator si je comprend bien ton explication, ton backbone (fond de panier) est 'representable' par ton réseau electrique. petit apparté : Du coup pour stacker des réseaux CPL afin d'augmenter la capacité du backbone, il faut tirer une rallonge chez le voisin (rolalala le raccourcis facile) ==> je suis déjà parti ..... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Killator Posté(e) le 15 avril 2013 Partager Posté(e) le 15 avril 2013 J'utiliserai pas le terme "backbone" ici mais je suis d'accord avec l'analogie "fond de panier" Quitte a allé chercher chez le voisin Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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