Francois

Après la fin d'Atari autour de 1993, qui s'est largement inspiré du Mac mais ne s'en est jamais cachée (contrairement à d'autres, hum), je me suis retrouvé si je puis dire en errance. J'ai dopé mon Falcon 030 comme j'ai pu, avec des cartes accélératrices, participé à un projet qui visait à concevoir des machines compatibles TOS, mais rien n'y a fait. Rien n'a survécu de la marque la plus vendue en Europe. Alors que faire? Se tourner vers ces assemblages hétéroclites de pièces détachées que ce pauvre Bios et Windows tâchaient de faire coopérer? Ou se tourner vers le moribond Apple, parent de feu Atari? Respectant mes impératifs et mes idées, je me suis tourné vers Apple qui était encore loin d'être sorti de la tourmente. Et je suis heureux de l'avoir fait.

Heureux d'avoir eu l'intuition, à mon humble niveau, d'opter pour la marque qui était sur le point de sortir Mac OS X, l'iPod, l'iPhone, l'iPad, qui feront sa renommée. Oui, j'ai été fier de faire ce choix quand tout allait mal pour Apple, en plein creux de la vague en cette année 2000 (soit dit en passant les Mac n'ont jamais connu ce bon vieux bug qui a tant alarmé). Ce n'est pas ce superbe téléphone, ou ce système d'exploitation avancé, ni même ce baladeur qui allaient faire oublier tous les autres qui m'ont décidé. Ils n'existaient pas encore. C'est juste la philosophie que Steve Jobs a su imprimer au coeur même de cette entreprise, qui a toujours été synonyme de qualité et de fiabilité. "Nous ne pouvons pas vendre de la merde", comme il disait.

Tout a été dit ou presque sur celui qui a révolutionné par ses innovations nos vies quotidiennes.

Je garderai de Steve Jobs cette image de grand enfant émerveillé et si fier lorsqu'il présentait début 2008 cet ordinateur portable qui m'a fait switcher : le Macbook Air.

Finalement je me suis tourné à cette époque vers un iMac 24", rejoint il y a bientôt 1 an par le Macbook Air sous son design actuel.

Bye bye Steve