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Dans les poèmes de Nico.... =>MAJ !


Nicolas.G

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Voilà, voilà, le soleil brille, le bureau est propre, la copine aussi (enfin bientôt), et une nouvelle fournée de textes, peut-être un peu moins dans l'air du temps...

C'est marrant, à force de surfer sur des sites de modding et de voir les types qui affichent leurs résultats en photos sur les forums, j'ai l'impression de leur ressemblr en mettant à jour ce sujet. :yaisse:

Merci des mails, et des MP, ça m'a vraiment fait plaisir de les recevoir.

Et en attendant le retour du lundi (çay nul les lundis...), voici les nouveaux textes...

Enjoy.. Et n'hésitez pas à tirer sur le pianiste qui conduit l'ambulance :transpi:

INFiNi

Le papier fait défaut

Mais il faut bien s’ébattre

Au blanc donner le ton

De nuits raccommodées

Et la marque perdue

De paris insensés

Et puis qu’est-ce que le sens

Sinon de l’amertume

Un peu moins de délices

Un givrage lassant

Et qui fut Celui

Qui Gavait

Qui Gravait

L’application d’une courgette

Au firmament de mes chaussettes

Un ventre creux tonnerre de Brest

Alors que tout ceci

N’appartient qu’à demi

- Ou bien l’ai-je inventé -

Le chant du forcené

Le cachot d’un retard

3/4 d’heure, c’est tout moi ça.

Enfin le verre épuisé n’a plus rien à cracher

Tandis qu’un bémol, un supplice d’alcool

Me baigne sous les marasmes

Un Je sobrement grisé

Suffisant pour que s’attise la bonté du partir

Un jazz m'escorte, avec les bulles du champagne

Et pas moyen d’écrire

A la fourchette

Sur les assiettes

Ni sur

La nappe en cuir

Bordel !

Vaste

Vaste !

Vaste comme la fin de mondes ourdis. Que les flots et l’écume m’étourdissent !

Oui, oui, bien plus vaste même, par-delà les nuages qui s’y confondent un instant et y miroitent au c½ur des baies. Les instants des matins s'effilochent dans sa profondeur.

Séjour libre, navigant à notre guise parmi les coraux des archipels, aux plus immanes ceintures de dryades, superbes de tes traînées, et ton antre accueillante.

Ici, paix à l’impénitent qui tonne.

Et dans l’ébriété de ton silence, héberge l’engourdissement de la chair divine. Hors de tes confins, lorsque les murmures s’agitent, les drageons mauvais excités de querelles.

Où vanter tes hardiesses insolentes, où ta fureur d’égarée, je me suis épris de tes candeurs sous l’emprise décadente.

Ah !... rejoindre, m’unir à tes promontoires marins, abîmés, distant de tant de siècles,glisser éternellement vers les escarpements de l’indicible.

Là se masse, tirant des essarts denses, l’algue des algues, mue, par le ressac que le Failli foula, pour des règnes, hélas !

Oui, suprême, que tes flamines nues arborant le secours de nos glèbes nous portent hors des sillons de jadis, de nos erres primitives, passages marins aux trames sanctifiées.

Et pour tes efforts à peine remarqués, qu’exultent sur les dessertes purifiées, les strates lustrales de nos simples esprits d'hommes.

Un soir de requins

Il y eut,

Un jour et tant à sa suite,

Où s’immiscèrent une nuit et tant d’autres,

Des fresques, des effluves, des romances,

Une première approche, comme morte née,

Une punition.

Il y eut Il y eut Il y eut

Le flamboiement des pigmentations

Le regard sous qui tout s’élève,

Les profondeurs perfides

Le ciel La terre L’amer.

Il y eut, le reste et plus encore déjà,

Le faux et le vrai

Il y eut Il y eut Il y eut

Rien.

Jamais rien

Que l’illusoire, le dupe et la tromperie. L’erreur.

Les combats suspects, suspects les silences, suspects.

Il y eut sûrement, des sommes de choses envisageables,

mais c’est accompli.

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:mdr:

Moi aussi je vais donner mon avis sur les textes de cette semaine, même si ça intéresse que moi :p

Pour Infini, à la première lecture, j'ai eu du mal à te suivre dans ton... je trouve pas bien le mot... voyage? trip? spleen??

Par contre, après relecture, et en connaissant donc l'ensemble du texte, je l'ai beaucoup aimé :mdr:

Le second, par contre, j'étais parti en voyage, en m'imaginant plein de choses qui pouvaient être décrites comme ça, mais j'avoue que je reste un peu sur ma fin, que je m'attendais à une fin plus explicite, un peu comme dans ceux de la semaine dernière, avec une chute plus concrète.

Et pour le troisième, sans aucun doute, c'est mon préféré, il vient remplacer "Un aléas", j'y trouve rien à redire :yes: J'adore :eeek2:

Merci Nico!! :mdr:

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