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Villepin/Borloo se disputent la baisse du chômage


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Villepin et Borloo se disputent la baisse du chômage

LE MONDE | 31.05.06 | 12h21 • Mis à jour le 31.05.06 | 13h19

a baisse du chômage, c'est lui : Dominique de Villepin ne veut pas se faire voler la vedette sur le front de l'emploi. Mercredi 31 mai, il a donc littéralement "squatté" le déplacement que son ministre de l'emploi, Jean-Louis Borloo, avait organisé à Maisons-Alfort (Val-de-Marne) pour fêter les bons chiffres du mois d'avril, rendus publics mardi.

Le nombre de demandeurs d'emploi a diminué de 1,1 point en avril, ce qui représente 26 300 personnes de moins à la recherche d'un travail à temps plein et à durée indéterminée. Le taux de chômage s'établit à 9,3 % contre 10,2 % il y a un an. Il faut remonter à novembre 2002 pour trouver un aussi bon chiffre. Cela représente 210 000 demandeurs d'emploi en moins et un total, fin avril, de 2 544 000 chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT).

Deux études de l'Insee, publiées mercredi, tempèrent toutefois l'optimisme gouvernemental. L'une relève une chute de 3 points du moral des ménages en mai ; l'autre révèle qu'en 2005, plus de 1 million de salariés avaient plusieurs employeurs, et que cette pluriactivité, fréquente dans les services à la personne chers à M. Borloo, "va de pair avec des salaires très bas et une durée de l'emploi très faible".

Affaibli par l'échec du contrat première embauche (CPE), et mis en cause dans l'affaire Clearstream, le premier ministre voit dans les chiffres du chômage l'opportunité de rebondir. Sauf que... nouvelle coqueluche des députés UMP qui l'ont ovationné, mardi 30 mai à l'Assemblée nationale, M. Borloo revendique la paternité de ces bons résultats. Dès mardi, un communiqué de onze pages émanant de son cabinet mettait en avant "une excellente évolution d'ensemble depuis mars 2005 (...) qui coïncide avec la montée en puissance du plan de cohésion sociale", conçu par lui et mis en place, en janvier 2005, six mois avant la nomination de M. de Villepin à Matignon. Et le ministre de l'emploi pouvait, le même jour, avancer publiquement l'objectif de passer sous la barre des 9 % de chômeurs avant la fin de l'année, une échéance forte à quelques mois de l'élection présidentielle.

Rue de Grenelle, on égrène les succès imputés au plan de cohésion sociale : le développement de l'apprentissage et de l'alternance, la relance du bâtiment et des travaux publics grâce au plan de rénovation urbaine, le développement des services à la personne via de nouvelles aides fiscales et l'émergence de sociétés prestataires.

DÉPART DES BABY BOOMERS

Du côté de Matignon, on rappelle que le premier ministre a fait de la lutte contre le chômage sa priorité dans son discours de politique générale du 8 juin 2005. A cette occasion, il avait promis den' "écarter aucune piste". Dans la foulée, il créait le contrat nouvelles embauches (CNE) pour les très petites entreprises (452 000 intentions d'embauche en huit mois), puis en janvier, le CPE. Un outil pour lutter contre le chômage des jeunes que n'a jamais défendu M. Borloo, persuadé que les mesures concernant l'apprentissage, l'insertion, l'alternance et la formation contenues dans "son" plan produiraient leurs effets. De fait, les moins de 25 ans sont ceux qui ont le plus profité de la baisse du chômage : - 1,7 % sur un mois et - 10,4 % depuis avril 2005. Leur taux de chômage reste cependant élevé : 22 % pour les jeunes présents sur le marché du travail (23,3 % en avril 2005).

En dopant le plan Borloo, le premier ministre n'a, en tout cas, négligé aucun levier pour remporter son pari, y compris le retour des emplois aidés dans le secteur non marchand (285 000 fin avril).

MM. Borloo et de Villepin ont d'autres raisons de se réjouir. Le départ à la retraite des générations du baby-boom s'accélère cette année, et la conjoncture, selon Bercy, pourrait réserver de bonnes surprises. De quoi redonner de l'épaisseur au bilan gouvernemental et entretenir les ambitions, mais sans doute pas de quoi rebattre les cartes à droite. "Balladur et Jospin ont connu une période de baisse des demandeurs d'emploi eux aussi, pourtant, ils n'ont pas été élus", confiait Nicolas Sarkozy en début d'année. Le président de l'UMP, occupé une partie de la journée par la convention de son parti sur le sport, a préféré les tribunes de Roland-Garros à la séance des questions au gouvernement.

Rémi Barroux et Christophe Jakubyszyn

Article paru dans l'édition du 01.06.06

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-...1-777358,0.html

Je reve ou la lutte contre le chomage se resume a un simple stratege pour gagner des points dans leur cote de popularite. Franchement je trouve sa degeulasse on a de plus en plus l'impression d'etres pris pour des abrutis qui ne sont utiles que tout les cinq lorsqu'il sagit de voter pour les presidentielles.

Vraiment nul :transpi:

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  • 2 semaines après...

Je reve ou la lutte contre le chomage se resume a un simple stratege pour gagner des points dans leur cote de popularite. Franchement je trouve sa degeulasse on a de plus en plus l'impression d'etres pris pour des abrutis qui ne sont utiles que tout les cinq lorsqu'il sagit de voter pour les presidentielles.

Vraiment nul :craint:

ça progresse, avant on était des abrutis utiles tous les 7 ans... on commence à prendre de l'importance... :-D

cela dit, effectivement la politique c'est avant tout pour eux un désir d'assouvir leurs envies de pouvoir... Il ne nous reste plus qu'à voter pour ceux qui seront le moins dangeureux en essayant de se mettre le peuple dans la poche... ;)

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