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Toussaint oblige


Nicolas.G

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Par respect pour les différents points de vue et à l'égard des convictions religieuses de chacun, voici une actu qui ne paraîtra pas dans les colonnes de PCi, mais qui pourra peut-être en INtéresser quelques-uns...

Toussaint oblige donc, voici une petite anecdote sur un Saint patron peu commun.

C’est vers le IXe siècle que fut fixée cette date du 1er novembre, jour de la Toussaint, où nous commémorons présentement la mémoire des saints connus et/ou ignorés dans la chrétienté.

Or le 6 juillet 1999, une agence internationale d'information très sérieuse, nommée ZENIT, éclairait le monde d’une décision elle aussi très sérieusement réfléchie par le Service d'Observation d'Internet du Conseil Pontifical pour les Communications Sociales (appelons-le SOICPCS). Car voilà, la plupart des corps de métiers disposent de leur saint, dont certains, comme Sainte Véronique patronne des photographes (si si, pour avoir imprimé le visage du Christ en le nettoyant avec le Saint Suaire) ou Saint Clair, à cause du jeu de mots, patron des lunetiers, possèdent une origine plutôt amusante.

Mais là où le bât blesse, c'est qu'Internet, lui, ne disposait pas encore de Saint Patron attitré. Voici donc Isidore de Séville, célèbre pour ses Etymologies, une somme de renseignements qui touche aussi bien aux mathématiques qu’à la médecine, assimilée par le SOICPCS à la Toile. Ce dernier estime que l’auteur "a donné à son oeuvre un structure qui ressemble énormément au concept de la base de données. [...] Il s'agit d'une méthode particulièrement efficace grâce à laquelle on se sent immédiatement identifié. Saint Isidore a réalisé son oeuvre en faisant un effort de cohérence énorme, pour qu'elle soit complète et que ses éléments soient complémentaires les uns des autres".

L’on avait aussi pensé à Saint Nicolas, patron des navigateurs, ou François de Salles, patron des journalistes. Mais Isidore bénéficiait d’un autre point commun qui le prédisposait à ce patronat manifestement convoité : « [il] était en avance sur son temps. Il fut un pont culturel entre l'antiquité et le moyen-âge. C'est aussi pour cela que nous nous sentons proches de lui car nous nous trouvons au tournant d'une nouvelle étape de l'Histoire » explique l’un des informaticiens alors interrogé.

Un blog, parmi d’autres à citer, relate comment Ubu aurait pu truster la place, si l’on avait envisagé le point de vue uniquement électronique des choses. Reste qu'une demande formelle doit être présentée au Saint-Siège avec l'appui d'une association de laïcs importante ou d'un solide groupe international d'évêques, deux conditions qui n'ont pas encore été remplies...

A PCi, nous continuerons cependant de prier humblement, mais avec vénération, Saint Teuf, pour qu’il veuille bien diminuer les coups de fouet, et de comprendre que les 35h, ce n’est pas par jour qu’on doit les faire... ;)

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