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Gentoo : Mythes et réalités ?


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ouai faudrait qu'ils mettent un truc qui marche correctement... comme YUM par exemple!

(ceci est un gentil :francais: juste pour rire... j'ai comparé, et les deux se valent pour moi... mais les deux sont dépassés par PackageKit ... :sucre: )

Alors, là, vu que j'ai installé de la Fedora 9...

Outre que je vois mal comment PackageKit dépasserait quoi que ce soit,si ce n'est la confusion de l'interface chaise clavier devant la multitude des gestionnaires de paquets, et la maligne multitude des syntaxes qui en résultent (ce qui est a priori une intention louable, tout autant que la manière dont ça s'intègre avec policy-kit, au détail près que si je pouvais trifouiller ce dernier pour qu'il tourne avec sudo plutôt que le compte root, je préfèrerais personnellement de très loin), vu que ce n'est qu'un frontend qui a besoin de apt, smart, yum, celui-qu'on-veut (et qui donc se limite à ce qu'ils permettent)...

Outre le fait que je veux tout sauf lancer un troll rpm/deb, vu que je n'ai pas encore testé de crafter du rpm, et que je n'ai donc pas encore de vrai avis dessus...

Je saisis ton troll pour poser une vraie question...

Perso, là (enfin, depuis samedi/dimanche), je suis en train de vraiment me servir de yum pour la première fois... la première distro que j'avais installée était une Redhat, il y a plus de 10 ans (mais j'avais vite décroché, n'ayant pas le net@home à l'époque - je ne suis vraiment arrivé sur le chemin du libre que bien plus tard, sans repasser par rpm sérieusement depuis), j'installe et/ou je live-cd de la Fedora pour tester les dernières nouveautés à-la-rache, et donc, à part de l'installation, je n'ai jamais testé d'administer proprement une Fedora...

Bon, X.org 7.4 est super cool, KDE4 vachement moins dans l'état où il est... mais globalement, j'aime plutôt bien le choix possible des paquets, avec la pléthore de dépôts qu'il va falloir que je regarde de plus près (même si on va me taper sur les doigts si je dis qu'il me faudrait atrpms sur tous les clickodromes, MythTV oblige, si je ne veux pas me fair chier à compiler ce mastodonte :francais: ... en tout cas, rien de non libre d'installé, et c'est bien).

Maintenant, je me dis que vu que j'utilise pas mal simple-cdd dans Debian ces derniers temps (très bien pour faire des CD d'install de Debian stable, à partir de testing... complètement buggé pour créer des CD testing ou unstable, même si ça s'arrange en bazaarant debian-cd, le backend, et en le patchant un poil, sur des chemins inscrits en dur dans les scripts), je vais tester revisor, qui m'avait l'air alléchant... je joue un peu avec, je modifie un peu les scripts revisor : bon, il ne veut pas me créer les fichiers revisor dans mon /home (chiant : je me fais toujours un /var séparé, et un tout petit / ... arf, pas la place... faudra que je retrifouille ou que je retaille le LVM), et de toute façon, je me dis que je verrais ça plus tard... du coup, comme j'administre consciencieusement mes machines, et que je n'aime pas laisser traîner des choses que je n'utilise pas, je me dis : bon, je vais virer revisor...

Je me renseigne un peu, et je lance un, je le croyais, gracieux, "yum remove revisor"... après tout, je me souvenais du journal de linuxfr où le hérault fédorien qu'est IsNotGood déclarait avec tonitruance que yum n'avait pas de problème avec les dépendances, ou les dépendances inversées...

Ah... euh... c'est sûr, ça ? Non, parce que les dépendances inversées à la suppression, ok, je vois que ça marche : si je vire des dépendances de revisor, directes ou récursives, comme revisor-gui ou revisor-cli, ok, il me vire bien revisor... bien : enfin, heureusement, ça peut apparemment se court-circuiter avec le --nodep au besoin ; après tout, si on a besoin d'être maître à bord d'un truc cassé, quitte à se que ça implique qu'on puisse couler, on fait comme on veut : donc, c'est cool, yum gère les dépendances inversées (après, comme le journal linuxfr qui parlait d'un gars qui s'était retrouvé avec la désinstallation de plus de la moitié de son système à la suppression du groupe de bureautique, la répartition des groupes et l'étendue des dépendances, ça peut aussi être critiquable, mais c'est un tout autre problème).

Par contre, les dépendances tout court, à la suppression, après avoir moult googlé, il semble bien que non, comme me le montre le "yum remove revisor", qui ne propose que de supprimer revisor, et pas, par exemple, revisor-gui et revisor-cli, alors qu'ils n'ont pourtant jamais été installés qu'en tant que dépendances... Euh, c'est avec ce machin qu'on est censé administrer les paquets sur un système ? On n'est pas si loin de la gestion à la Slackware, là :francais: ... en tout cas, on n'en est pas plus loin que de la gestion à la Debian, pour les dépendances : je dirais même qu'on est au milieu - seule la moitié du boulot, la gestion à l'installation, est faite...

Bon, en googlant, il est suggéré d'avoir les yum-utils, avec package-cleanup... ah, bon, OK : serait-ce un pendant au revdep-rebuild gentooiste ? Et là, je sèche - tout ce que je vois dont il est capable, c'est avec l'option --leaves, de me sortir les paquets ou les libs qui ne dépendent de rien ; mouais... en quoi c'est censé m'aider pour virer les dépendances non utilisées de revisor si je ne veux plus de celui-ci ? Faut que je me rappelle à la main de toutes les dépendances que les installations ramènent au cours du temps ?!?! Et que je gère à la main le fait que si je les enlève quand même individuellement, il faut faire gaffe, avec la gestion des dépendances inversées, à ce que ça ne me vire rien d'autre ?!?! En n'ayant pour seul outil qu'un "dpkg --purge"-like, et un truc qui me liste tout ce qui ne dépend de rien, soit, potentiellement, des dizaines de paquets, et qui ne fait apparaître les dépendances de ce que j'enlève qu'après le "remove" du parent (genre, si je vire revisor, revisor-gui apparaît au package-cleanup, comme revisor-cli apparaît de la même manière si je vire alors revisor-gui... en gros, le truc qui ne me sert à rien de plus, et plutôt même à moins, que regarder bêtement et manuellement la liste des dépendances quand je vire un paquet) ?!?!

Sérieux... j'ai loupé quoi ? C'est pas une mauvaise blague, quand même... ou alors, en 2008, avec tout ce bleeding edge outrancier, Fedora ne gère encore les dépendances qu'à moitié (ie, pas à la désinstallation... à l'installation, heureusement, oui, quand même)... ? Non, parce que si c'en est une, il est tout sauf gentil, ton troll contre apt/aptitude, qui gèrent ça nickel :francais: Parce que, voilà : là, moi aussi, je compare ; et si rapport au journal linuxfrien, n'ayant pas approfondi, je ne saurais avoir d'avis sur si "les dépendances et RPM, même 10 ans après, ça ressemble toujours à de l'escroquerie" - par contre, sur si "les dépendances et yum, ça ressemble à de l'escroquerie", mon avis, j'ai peur qu'il ne vienne à être plus clair...

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Je me renseigne un peu, et je lance un, je le croyais, gracieux, "yum remove revisor"... après tout, je me souvenais du journal de linuxfr où le hérault fédorien qu'est IsNotGood déclarait avec tonitruance que yum n'avait pas de problème avec les dépendances, ou les dépendances inversées...
En même temps IsNotGood n'est pas un exemple d'objectivité s'agissant de fedora.
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ben, je ne suis pas forcément un bon exemple non plus, mais je n'ai jamais eu de problème de dépendances moi non plus... :D

Ah, bah, elles ne risquent pas de manquer, si elles ne sont pas désinstallées... du coup, niveau intégrité de la base des paquets, tu m'étonnes : peu de risque qu'il se plaigne qu'il n'en a pas assez...

...maintenant, le "package-cleanup --leaves", il me permet de détecter les libs qui ne sont des dépendances de rien : ok, ça, on peut virer, une fois le remove fait...

Sauf que : dans le cas de revisor, les dépendances récursives (au moins les deux premières) ne sont pas des libs, et là "package-cleanup", après le remove, les dépendances de revisor (qui montent au stade de "leaves", ie paquets ne dépendant d'aucun autre), il me les affiche dans la même catégorie que tous les fichiers installés à la main ("package-clean --leaves --all"), ce qui en fait vite des chiées... donc, la question, très clairement, c'est : comment, en tant qu'admin Fedora consciencieux, est-on supposé virer les dépendances d'un paquet qu'on désinstalle ? Me dis pas que vous les laissez bloater le système, quand même... :mdr:

Franchement, prend le cas de revisor :

yum install revisor
yum remove revisor

C'est supposé être normal, qu'il n'enlève pour ainsi dire rien de ce qu'il a pullé, comme dépendances ? Rassure-moi : il y a un truc... :transpi:

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