shark_atlantis Posté(e) le 12 mars 2005 Partager Posté(e) le 12 mars 2005 Introduction Quel contexte pour l'exploration de l'espace ? Depuis l'Antiquité, les hommes se sont tournés vers le ciel et ont tenté d'y trouver des réponses à leurs nombreuses questions. C'est Galilée qui, le premier, a regardé le ciel avec une lunette astronomique. Il a ainsi découvert les montagnes de la Lune et les étoiles de la Voie lactée. Au cours des siècles qui vont suivre, les scientifiques n'ont de cesse d'améliorer les instruments d'observation du ciel pour finalement relever leur plus grand défi : l'exploration de l'espace. Celle-ci prend son essor à la fin des années 1950. Depuis, des hommes et des femmes ont voyagé dans l'espace et chaque jour, les astronautes et les satellites nous apportent de nouvelles informations sur le ciel qui nous entoure. 1 Pourquoi explorer l'espace ? « Le silence éternel de ces espaces infinis m'effraie » disait Pascal. Il ignorait que ces espaces palpitent d'explosions monstrueuses, de cataclysmes chroniques. Avait-il l'intuition de ces événements démesurés dont aucun écho ne venait troubler sa nuit ? Ainsi, au sentiment d'admiration que nous procurent les spectacles du ciel se joint un sentiment d'inquiétude, voire de terreur. De là-haut, rien ne nous regarde, tout nous est étranger, tout nous dépasse, tout nous menace.Mais la science moderne nous présente en même temps une autre vision du monde. Rien de tout cela ne nous est indifférent. C'est à la démesure du ciel que nous devons notre existence.2 1. Les précurseurs de l'exploration de l'espace Galilée On ne peut pas parler de l'espace sans mentionner Galilée. Physicien et astronome italien à qui l'on doit notamment les lois du mouvement pendulaire, de la pesanteur, le principe de l'inertie, etc., Galilée construit en 1609, la lunette qui porte son nom et se tourne vers l'astronomie. Il observe grâce à celle-ci les quatre satellites de Jupiter (dits galiléens), l'anneau de Saturne, la rotation du Soleil autour de son axe et les phases de Vénus.3 Au vingtième siècle La conquête de l'espace a réellement débuté au début du xxe siècle avec deux brillants visionnaires, Konstantin Tsiolkovsky, pionnier russe de la recherche spatiale et des fusées et Hermann Oberth, ingénieur et physicien allemand. Le premier, Tsiolkovski, commence des recherches sur l'aérostatique et publie des articles contenant les plans d'un dirigeable en métal (1892), d'un avion (1894) et d'un vaisseau spatial (1903). Au cours des années 1920, il élabore plusieurs théories de fusées à étages et de moteurs à réaction. Le monde de l'astronautique lui doit l'utilisation des propergols liquides, l'emploi des tuyères convergentes-divergentes, le refroidissement des parois des tuyères par circulation des ergols et bien d'autres choses encore. Quant à Oberth, il publie notamment en 1923 un ouvrage, la Fusée dans l'espace interplanétaire, où il expose les notions essentielles relatives à la mise en œuvre des fusées. Il travaille ensuite à la mise au point d'une fusée à propergol liquide. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il travaille à Peenemünde avec son plus fidèle disciple Wernher von Braun. Ils travaillent à nouveau ensemble entre 1955 et 1958 et collaborent au programme spatial américain.4 Wernher von Braun Quand, en novembre 1932, Wernher von Braun signe un contrat avec l'armée allemande pour étudier des projets de fusées, ce jeune ingénieur ne songe pas un instant à la guerre mais simplement à appliquer les idées de son théoricien favori, Herman Oberth, sur les fusées interplanétaires. Pourtant ses recherches à Peenemünde sur des fusées destinées à explorer l'espace aboutissent, en mars 1944, aux tristement célèbres V2 qui déferlent sur l'Angleterre six mois plus tard. À la fin de la guerre, l'ingénieur allemand part aux États-Unis pour y poursuivre ses recherches et ses rêves d'exploration spatiale mais la guerre, froide cette fois, le rattrape une nouvelle fois, et il est chargé de réaliser des fusées de combat. C'est lui qui conçoit, en 1958, Explorer 1, le premier satellite américain. C'est encore lui qui suggère aux conseillers de Kennedy de lancer le programme de conquête de la Lune afin de permettre aux États-Unis de reprendre l'avantage dans la compétition qui les oppose aux Soviétiques. En 1972, il démissionne de la NASA : à l'heure des navettes et des stations orbitales, lui, rêve d'une idée folle, explorer la planète Mars. Il a toujours 25 ans d'avance...5 Korolev C'est dans les années 1930 également qu'un autre brillant ingénieur, russe celui-là, Sergueï Korolev, essaie d'appliquer les idées de Tsiolkovski. Les premiers engins de Korolev s'élèvent à 400 m puis à 1 500 m. C'est un bel exploit, mais Staline a commencé ses purges et Korolev, qui n'est pas membre du parti, est accusé d'espionnage en 1938 et condamné à la déportation. La conquête de l'espace attendra... jusqu'en 1957 ! Le 4 octobre, les Soviétiques lancent finalement leur premier satellite : Spoutnik 1. Korolev conçoit également Spoutnik 2 qui met en orbite le premier être vivant, la chienne Laïka. À l'instar de von Braun, le père des Spoutnik rencontrera de nombreux obstacles, il sera successivement écarté puis réhabilité. Il meurt en 1966 et n'aura droit à la reconnaissance qu'après sa mort. Un cratère de la Lune porte d'ailleurs son nom.6 2. Les premiers explorateurs Le courage des premiers explorateurs On ne peut que saluer le courage des premiers cosmonautes qui se sont aventurés dans cet espace inconnu, sans certitude aucune sur ce qui les y attendait, sur la fiabilité de leur matériel, sur leur retour sur Terre.7 Iouri Gagarine Le cosmonaute russe, Iouri Gagarine, entre dans l'histoire le 12 avril 1961, en devenant le premier homme à voyager dans l'espace à bord du satellite artificiel Vostok (appelé plus tard Vostok 1), en orbite autour de la Terre. Son vol spatial dure 1 heure 48 min., en orbite elliptique (apogée : 327 km et périgée : 180 km). 8 Alekseï Leonov Quelques années plus tard, le 18 mars 1865, le cosmonaute Alekseï Leonov, à bord de Voskhod 2, effectue la première sortie dans l’espace, flottant librement pendant douze minutes à l’extérieur du vaisseau spatial, auquel il demeure rattaché par une sorte de cordon ombilical de 5 m de long.9 Neil Armstrong Neil Armstrong est quant à lui le premier homme à avoir marché sur la Lune. Pilote d'essai civil de la NASA à partir de 1955, il est également le premier civil à participer, en 1962, au programme de formation des astronautes. En mars 1966, il devient chef pilote de la mission Gemini 8, qui effectue la première jonction physique de deux vaisseaux spatiaux mis sur orbite. En juillet 1969, commandant de la mission lunaire Apollo 11, il est le premier homme à poser le pied sur la Lune. Pendant cette mission, il est accompagné de Edwin Eugen Aldrin et de Michael Collins. 10 Neil Armstrong (photo) 3. Les premiers engins spatiaux Spoutnik 1 et 2 Spoutnik 1 est le premier satellite artificiel à tourner en orbite autour de la Terre. Il s'agit d'une sphère d'aluminium de 58 cm de diamètre, pesant 83 kg. Spoutnik tourne autour de la Terre en un peu plus de quatre-vingt-seize minutes, évoluant sur une orbite elliptique de 947 km d'apogée et 228 km de périgée. Il se désintégrera en rentrant dans les couches denses de l'atmosphère le 4 janvier 1958.Il est suivi, le 3 novembre 1957, par Spoutnik 2, un engin de 508 kg emmenant à son bord le premier être vivant lancé dans l'espace : la chienne Laïka, qui survivra une semaine. Spoutnik 2 retombe le 14 avril 1958.11 Satellite Spoutnik 1 (photo) Satellite Spoutnik 1 Lancé le 4 octobre 1957, Spoutnik 1 était un satellite de petite taille, mesurant seulement 58 cm de diamètre. Après 57 jours dans l'espace, il rentra dans l'atmosphère et se désintégra. 12 Explorer 1 Alors que Spoutnik 2 est encore en orbite, les États-Unis lancent leur premier satellite, Explorer 1, depuis cap Canaveral, en Floride, le 31 janvier 1958. Objet cylindrique de 15 cm de diamètre et de 203 cm de longueur, pesant 14 kg, Explorer 1 transmet pendant cent douze jours des mesures sur les rayons cosmiques et les micrométéorites, qui conduiront notamment à la découverte des ceintures de radiations (ceintures de Van Allen).13 4. Les programmes spatiaux 4.1. Programmes américains et russes Programmes planétaires et lunaires Les États-Unis et l'URSS ont tous deux poursuivi des programmes d'études lunaire et planétaire. La première, l'URSS photographie la face cachée de la Lune en 1959 puis réussit l'atterrissage en douceur d'un vaisseau automatique qui enverra à la Terre des photographies du sol lunaire environnant. Les États-Unis envoient la série des Ranger pour photographier la Lune puis les Lunar Orbiter qui permettront de dresser une topographie précise de la Lune en vue de déterminer des lieux d'alunissage dans le cadre du programme Apollo. Ensuite, ils enverront les Surveyor pour photographier et prélever des échantillons afin de définir les caractéristiques physiques et de résistance de charge de la surface lunaire pour la construction d'un module lunaire qui doit amener deux hommes sur la Lune. Un des plus importants programmes planétaires est le programme américain Mariner. Il englobe les sondes interplanétaires destinées à passer près de Mars ou de Vénus (tabl. 1). Mariner-2 (1962) et Mariner-5 (1967) passent à moins de 35 000 km de Vénus et mesurent la température et la densité de l'atmosphère. Mariner-10, lancée en 1973, passe à moins de 6 000 km et poursuivra son vol en direction de Mercure. Mariner-4 (1964), Mariner-6, Mariner-7 (1969) et Mariner-9 (1971) donnent des photographies remarquables de la surface de Mars et procèdent à des analyses de l'atmosphère de cette planète. Mariner-6 et Mariner-7 permettront de dresser, grâce à leurs radiomètres à infrarouge, des cartes thermiques de Mars. Les missions de Mariner-1, Mariner-3 et Mariner-8 sont des échecs. L'Union soviétique fait de nombreux essais de lancement de vaisseaux spatiaux vers Mars et Vénus, dont certains avec succès, comme Venus-4 (1967), Venus-5 et Venus-6 (1969), les sondes Venera et Mars-5, Mars-6 et Mars-7. Lors de chacun de ces vols, une capsule contenant des instruments descend en parachute dans l'atmosphère brûlante de Vénus. Les renseignements recueillis seront apparemment à chaque fois incomplets, par suite de quelque défaillance partielle.14 Surface de Mars (photo) Surface de Mars Depuis 1962, les Américains ont lancé un programme d’exploration de différentes planètes. C’est ainsi que les sondes Mariner 4 (1964), Mariner 6, Mariner 7 (1969) et Mariner 9 (1971) ont envoyé les premières photographies de la surface de la planète rouge, et ont permis de dresser des cartes thermiques d’après des analyses du rayonnement infrarouge. Dans les années 1970, neuf sondes soviétiques et américaines furent encore envoyées dans cette direction. 15 Sondes spatiales (tableau) SONDE PAYS DATE PARTICULARITÉS Luna 2 URSS 12 sept. 1959 Première sonde ayant atteint la Lune (sur laquelle elle s’est écrasée). Luna 3 URSS 4 oct. 1959 Premières photos de la face cachée de la Lune. Ranger 6 États-Unis 28 juil. 1964 Premières vues télévisées de la surface lunaire de près. Luna 9 URSS 31 jan. 1966 Première sonde ayant aluni en douceur. Surveyor 1, 3 et 5 États-Unis 1966, 1967 Alunissage en douceur et prise de plusieurs milliers de photos détaillées de la Lune. Surveyor 3 a examiné des échantillons du sol lunaire; Surveyor 5 a effectué sur place la première analyse chimique de substances extra-terrestres. Luna 16 URSS 12 sept. 1970 Prélèvement d’échantillons du sol lunaire et lancement à partir de la Lune pour le retour sur Terre. Luna 17 URSS 10 nov. 1970 Alunissage en douceur; dépôt d’un véhicule automatique d’exploration, Lunokhod 1, qui nous a transmis des photos et de nombreuses données scientifiques. Mars 2 et Mars 3 URSS mai 1971 Ces sondes se sont écrasées sur Mars après nous avoir transmis des données. Mariner 9 États-Unis mai 1971 Placé en orbite martienne pendant près d’un an pour rassembler des informations qui ont permis de tracer une carte presque complète de la planète. Pioneer 10 et Pioneer 11 États-Unis 1972, 1973 Ces deux sondes ont traversé la ceinture d’astéroïdes qui se trouve entre Mars et Jupiter et ont survolé Jupiter. Pioneer 10 a continué dans l’espace interstellaire; Pioneer 11 s’est dirigé vers Saturne. Mariner 10 États-Unis oct. 1973 Premières vues de la surface de Mercure; détection d’un champ magnétique inattendu. Viking 1 et Viking 2 États-Unis août et sept. 1975 Atterrissage sur Mars et dépôt d’unités équipées de laboratoires, d’un bras articulé rétractable et de caméras de télévision. Viking 1 et Viking 2 nous ont transmis d’importantes informations pendant des années. Venera 9 et 10 URSS oct. 1975 Premières sondes ayant réussi à se poser sur Vénus et à transmettre des vues de la surface de la planète. Voyager 1 et 2 États-Unis août et sept. 1977 Survol de Saturne en novembre 1980 et en août 1981. Premières sondes ayant réussi à nous transmettre des photographies et des informations sur cette planète. Voyager 2 survola Uranus, permettant de découvrir quatre nouveaux anneaux et dix nouveaux satellites de la planète. Avant de quitter le système solaire, Voyager 2 survola Neptune en août 1989 et révéla six nouveaux satellites de la planète. Venera 11 et 12 URSS déc. 1978 Atterrissage sur Vénus; enregistrement et transmission de données sur la basse atmosphère. Pioneer Venus 1 États-Unis 20 mai 1978 Lancement en orbite de Pioneer Venus 1 autour de Vénus : étude topographique de la planète au moyen d’un altimètre radar. Pioneer Venus 2 États-Unis 8 août 1978 Pioneer Venus 2 largua quatre capsules dans l’atmosphère vénusienne. Giotto Europe juillet 1985 Sonde destinée à étudier la comète de Halley, qu’elle survola en mars 1986. En juillet 1992, elle a survolé la comète Grigg-Skjellerup. Galileo États-Unis octobre 1989 Sonde automatique pour l’exploration de Jupiter. Galileo a largué en juillet 1995 une capsule qui a pénétré dans l’atmosphère jovienne. Magellan États-Unis août 1990 Lancé par la navette spatiale en 1989 pour photographier Vénus avec une haute résolution. 16 4.2. Programme européen Agence spatiale européenne (ESA) L'Agence spatiale européenne (ESA) est née en 1975 de la fusion de deux organismes européens constitués au début des années soixante, l'ELDO et l'ESRO, dont l'objectif était de construire respectivement un lanceur et des satellites scientifiques européens. Elle a pour vocation le développement de la coopération entre les États européens dans les domaines de la recherche, de la technologie et des programmes d'application spatiaux. L'ESA participe au programme de réalisation de la future station spatiale internationale Alpha. Elle doit notamment fournir le laboratoire, ainsi que le véhicule automatique de transfert vers la station. Elle contribue également au développement de la fusée Ariane 5 destinée à desservir la station Alpha.17 Programme Ariane Ariane est un programme décidé par l’Europe à l’automne 1973, pour se doter d’un lanceur européen. Le développement de la fusée Ariane s’effectue sous la conduite de l'Agence spatiale européenne, avec le Centre national d'études spatiales (CNES) pour maître d’œuvre?; sa réalisation industrielle est confiée au groupe Aerospatiale, coordonnant en tant qu’architecte industriel les différents apports des sociétés européennes participant à la construction de la fusée. Enfin, l’exploitation commerciale est assurée par la société Arianespace, créée en mars 1980. Tous les tirs s’effectuent depuis le Centre spatial guyanais (CSG) de Kourou, en Guyane française, où un effectif de plusieurs centaines de personnes travaille en permanence pour assurer la mise en œuvre des installations. Le programme commence par un succès, la toute première Ariane décollant le 24 décembre 1979 pour réussir sa mission. Ce tir est toutefois suivi par un échec, le 23 mai 1980. Jusqu’au 22 février 1986, onze exemplaires d’Ariane 1 sont lancés, un second échec étant enregistré le 10 septembre 1982. Dernière représentante de la première génération de fusées européennes, Ariane 4 s’impose dès le début des années 1990 comme le lanceur numéro un sur le marché mondial des lancements de satellites commerciaux. Pour lui succéder, l’ESA, le CNES et Aerospatiale ont développé Ariane 5. Il s’agit en fait d’une toute nouvelle fusée, premier exemplaire de la seconde génération de lanceurs européens, qui devrait permettre à la fois pour les lancements de satellites commerciaux vers l’orbite géostationnaire (elle est exploitée conjointement avec Ariane 4 depuis 1997), et pour le transfert de charges importantes en orbite basse : elle doit servir à l’Europe de moyen d’accès à la future station spatiale internationale Alpha. Qualifiée depuis 1998, Ariane 5 a commencé sa carrière commerciale depuis la fin de l'année 1999. 18 Fusée européenne Ariane (photo) Fusée européenne Ariane Lancement nocturne d'Ariane 4, depuis le Centre national d'études spatiales de Kourou, en Guyane française, le 23 septembre 1995. 19 Histoire des vols habités 1999 STS-93 Franco-américain La mission STS-93, à bord de la navette Columbia, du 23 au 28 juillet 1999, a eu pour principal objectif le déploiement d'un dispositif destiné à étudier le rayonnement X dans l'univers : Chandra–ray Observatory. 1999 PERSEUS franco-russe Mission Perseus entrainement à la cité des Etoiles à Moscou / © CNES Nicolas LE CORRE La mission PERSEUS, à bord du complexe orbital MIR, du 20 février au 28 août 1999, s'est inscrit dans le cadre d'un accord signé en décembre 1996 entre le CNES et RKK Energia comprenant le vol, d'un spationaute français et la réalisation d'un programme expérimental scientifique et technologique à bord de la station MIR. 1998 PEGASE franco-russe Léopold Eyharts, T.A. Moussabaiev, N.M. Boudarinei / © cnes La mission scientifique et technique Pégase, à bord du complexe orbital MIR, du 29 janvier au 19 février 1998, s'est inscrit dans la continuité du programme CASSIOPÉE et a permit à Léopold EYHARTS de compléter les mesures effectuées en 1996. 1997 STS-86 Franco-américain Atlantis James D. Wetherbee, Michael J. Bloomfield, Jean-Loup Chrétien, Scott E. Parazynski, Vladimir Georgievich Titov, Wendy B. Lawrence, David A. Wol,/ © cnes La mission STS-86, du 26 septembre au 5 octobre 1997, s'est inscrit dans le cadre de la coopération spatiale entre les Etats-Unis et la Russie pour la préparation de la Station Spatiale Internationale. 7ème mission d'amarrage de la navette spatiale à la station orbitale MIR, Jean-Loup CHRETIEN, spécialiste mission, a eu en particulier la responsabilité du transfert du fret. 1996 CASSIOPEE franco-russe Youri Oussatchev, Valeri Korzoun, Claudie André-Deshays, Youri Onoufrienko et Alexandre Kaleri / © cnes Lors de la mission Cassiopée du 17 août au 2 septembre 1996, Claudie ANDRE-DESHAYS, première française dans l'espace, a réalisé de nouvelles expériences scientifiques à bord de Mir. 1996 LMS-STS 78 franco-américain Columbia Jean-Jacques FAVIER, premier scientifique français à partir dans l'espace, a effectué une mission du 20 juin au 7 juillet 1996 à bord de la navette spatiale américaine Columbia. Il était accompagné de six astronautes américains. 1993 ALTAIR franco-russe Jean-Pierre HAIGNERE, au cours de la mission Altaïr, a effectué un séjour de 22 jours dans l'espace, du 1er au 22 juillet 1993, en compagnie des cosmonautes Vassili V. Tsibliev et Alexandre A. Serebrov. 1992 ANTARES franco-russe Station MIR Du 27 juillet au 10 août 1992 dans le cadre de la mission Antarès, Michel TOGNINI effectue un vol de 12 jours à bord du complexe orbital Mir avec les cosmonautes Anatoli I. Soloviev et Sergueï V. Avdeïev, qui eux resteront plusieurs mois dans l'espace. 1988 ARAGATZ franco-soviétique Station MIR Jean-Loup Chrétien, Alexandre A. Volkov et Sergueï C. Krikalev / © cnes Lors de son second vol, Jean-Loup CHRETIEN, réalise la première sortir d'un Français dans l'espace. Il bat, à cette occasion, un record de durée de sortie extra-véhiculaire. La mission Aragatz a duré en tout 25 jours, du 26 novembre au 21 décembre 1988. 1985 51-G franco-américain Discovery Sultan Salman Al-Saud, Patrick Baudry / © cnes Patrick BAUDRY est le premier français à voler à bord de la navette spatiale américaine Discovery, lors de la mission 51-G, du 17 au 24 juin 1985 en compagnie de cinq astronautes américains et d'un astronaute saoudien. 1982 1er vol habité (PVH) franco-soviétique station Saliout 7 Alexandre S. Ivantchenkov, Vladimir A. Djanibekov et Jean-Loup Chrétien / © cnes Jean-Loup CHRETIEN devient le "premier Français de l'espace" à bord de la station Saliout 7, lors de la mission PVH, du 24 juin au 2 juillet 1982, en compagnie de deux cosmonautes. -------------------------------------------------------------------------------- © CNES 1999 - Mise à jour le 14/10/1999 20 4.3. Les projets récents et futurs 4.3.1. Mars Mars 1997 : Mars Global Surveyor (États-Unis), le 11 septembre en orbite autour de la planète rouge, premières images en février 1998. 1998 : « atterrissage » de Surveyor 98 (États-Unis) dans les glaces du pôle Sud pour effectuer des prélèvements. Mise en orbite de Planet-B (Japon) afin d'étudier l'atmosphère de la planète. 2001 : envoi d'un robot autonome de 70 kilos et d'un orbiteur pour communiquer avec la Terre. 2003 : nouvel envoi d'un robot américain pour récolter des échantillons et mission européenne Mars Express pour déposer des stations de sismologie et une caméra de haute résolution sur la planète rouge. 2005 : la mission Mars Sample Return doit rapporter sur la Terre des échantillons du sol.21 Rocky, envoyé spatial Un explorateur haut de 30 cm Les découvertes sur Mars Le héros de la mission est baptisé Sojourner Les premiers terriens sur la planète rouge Les photos de Mars en couleur et en relief Conquérant de la nouvelle frontière rouge, le robot Sojourner, du haut de ses 30 centimètres, est devenu une star. Son succès redore le blason de la conquête spatiale américaine et relance l'intérêt du public pour la planète Mars. [sommaire] © Libération 22 4.3.2. Saturne Saturne 1997 : lancement le 15 octobre de la mission américano-européenne Cassini-Huygens chargée d'observer l'atmosphère de Titan, l'un de ses satellites. Arrivée prévue pour 2004. Distance parcourue: 1,5 milliard de kilomètres 23 4.3.3. Le Soleil Le Soleil 1997 : mission américaine Trace, en décembre, pour étudier les effets des flux magnétiques 1999 : lancement de la sonde américaine Stardust. Sa mission : rapporter des poussières solaires. Retour prévu en 2006.24 Conclusion Les perspectives En dépit des nombreuses difficultés techniques et des échecs rencontrés, les scientifiques, quelle que soit leur nationalité, n'en poursuivent pas moins leurs recherches et rêvent d'aller toujours plus loin. La tendance actuelle privilégie le lancement de sondes et l'envoi de robots plutôt que les vols habités pour les destinations lointaines mais jusqu'à quand...25 Sources 1. note personnelle 2. Reeves (Hubert), Poussières d'étoiles, Seuil, Paris, 1984 3. « Galilée », Le Petit Robert des noms propres, 1999 4. note personnelle 5. Colin (Valérie) et Simonnet (Dominique), « Espace : Le nouveau souffle », L'Express, 13 novembre 1997, page 42. 6. Colin (Valérie) et Simonnet (Dominique), « Espace : Le nouveau souffle », L'Express, 13 novembre 1997, page 42. 7. note personnelle 8. Gagarine, Iouri Alekseïevitch Encyclopédie Microsoft® Encarta® 2001. © 1993-2000 Microsoft Corporation. Tous droits réservés. 9. espace, exploration de l' Encyclopédie Microsoft® Encarta® 2001. © 1993-2000 Microsoft Corporation. Tous droits réservés. 10. Armstrong, Neil Alden Encyclopédie Microsoft® Encarta® 2001. © 1993-2000 Microsoft Corporation. Tous droits réservés. 11. espace, exploration de l' Encyclopédie Microsoft® Encarta® 2001. © 1993-2000 Microsoft Corporation. Tous droits réservés. 12. Satellite Spoutnik 1 Encyclopédie Microsoft® Encarta® 2001. © 1993-2000 Microsoft Corporation. Tous droits réservés. 13. espace, exploration de l' Encyclopédie Microsoft® Encarta® 2001. © 1993-2000 Microsoft Corporation. Tous droits réservés. 14. « Conquête de l'espace », in Encyclopaedia Universalis 15. Surface de Mars Encyclopédie Microsoft® Encarta® 2001. © 1993-2000 Microsoft Corporation. Tous droits réservés. 16. Sondes spatiales Encyclopédie Microsoft® Encarta® 2001. © 1993-2000 Microsoft Corporation. Tous droits réservés. 17. Agence spatiale européenne (ESA) Encyclopédie Microsoft® Encarta® 2001. © 1993-2000 Microsoft Corporation. Tous droits réservés. 18. Ariane, programme Encyclopédie Microsoft® Encarta® 2001. © 1993-2000 Microsoft Corporation. Tous droits réservés. 19. Fusée européenne Ariane Encyclopédie Microsoft® Encarta® 2001. © 1993-2000 Microsoft Corporation. Tous droits réservés. 20. "Historique des missions." 6/17/00. http://www.cnes.fr/activites/micropesanteu...ions/1index.htm (6/17/00 4:36:39 PM) 21. Colin (Valérie) et Simonnet (Dominique), « Espace : Le nouveau souffle », L'Express, 13 novembre 1997, page 42. 22. "Rocky, envoyé spatial." 6/17/00. http://www.liberation.fr/mars/index.html (6/17/00 4:40:25 PM) 23. Colin (Valérie) et Simonnet (Dominique), « Espace : Le nouveau souffle », L'Express, 13 novembre 1997, page 42. 24. Colin (Valérie) et Simonnet (Dominique), « Espace : Le nouveau souffle », L'Express, 13 novembre 1997, page 42. 25. note personnelle -------------------------------------------------------------------------------- Bibliographie "Historique des missions." 6/17/00. http://www.cnes.fr/activites/micropesanteu...ions/1index.htm (6/17/00 4:36:39 PM) "Rocky, envoyé spatial." 6/17/00. http://www.liberation.fr/mars/index.html (6/17/00 4:40:25 PM) espace, exploration de l' Encyclopédie Microsoft® Encarta® 2001. © 1993-2000 Microsoft Corporation. Tous droits réservés. Ariane, programme Encyclopédie Microsoft® Encarta® 2001. © 1993-2000 Microsoft Corporation. Tous droits réservés. Agence spatiale européenne (ESA) Encyclopédie Microsoft® Encarta® 2001. © 1993-2000 Microsoft Corporation. Tous droits réservés. Gagarine, Iouri Alekseïevitch Encyclopédie Microsoft® Encarta® 2001. © 1993-2000 Microsoft Corporation. Tous droits réservés. Armstrong, Neil Alden Encyclopédie Microsoft® Encarta® 2001. © 1993-2000 Microsoft Corporation. Tous droits réservés. Sondes spatiales Encyclopédie Microsoft® Encarta® 2001. © 1993-2000 Microsoft Corporation. Tous droits réservés. Surface de Mars Encyclopédie Microsoft® Encarta® 2001. © 1993-2000 Microsoft Corporation. Tous droits réservés. Satellite Spoutnik 1 Encyclopédie Microsoft® Encarta® 2001. © 1993-2000 Microsoft Corporation. Tous droits réservés. Fusée européenne Ariane Encyclopédie Microsoft® Encarta® 2001. © 1993-2000 Microsoft Corporation. Tous droits réservés. Reeves (Hubert), Poussières d'étoiles, Seuil, Paris, 1984 Colin (Valérie) et Simonnet (Dominique), « Espace : Le nouveau souffle », L'Express, 13 novembre 1997, page 42. Colin (Valérie) et Simonnet (Dominique), « Espace : Le nouveau souffle », L'Express, 13 novembre 1997, page 42. « Conquête de l'espace », in Encyclopaedia Universalis « Galilée », Le Petit Robert des noms propres, 1999 note personnelle note personnelle ******************************************************************* Exposé tiré de l'enceclopédie Encarta 2005 Parmis mes préférés J'essayerai de le rendre plus beaux à voir (promis) :8 Bonne lecture et j'attends vos commentaires Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
XZombi Posté(e) le 12 mars 2005 Partager Posté(e) le 12 mars 2005 Vous allez l'avoir votre section, arrêter d'essayer de nous prouver que vous pouvez la remplir Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Trebeb Posté(e) le 12 mars 2005 Partager Posté(e) le 12 mars 2005 j'ai pas encore tout lu :8 mais je vous conseille fortement "Voyage vers (ou dans) le futur" de Nicolas Prantzos mais décidément c'est la période de reproduction des topics scientifiques ou quoi? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
shark_atlantis Posté(e) le 12 mars 2005 Auteur Partager Posté(e) le 12 mars 2005 1 ère version de mise en page terminé J'éspère qu'il est plus lisible comme ça Manque les photos, et quelques améliorations ++ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
shark_atlantis Posté(e) le 13 mars 2005 Auteur Partager Posté(e) le 13 mars 2005 Que pensez vous des explorations spaciales, bien, pas bien, pourquoi, faut-il se limiter aux explorations terrestre? au planètes de notre système solaire? ou bien beaucoups plus loin? Est-ce que la technologie utiliser maintenant pourra nous permettre de trouver une nouvelle planète habitable avant qu'un astéroîd ne vienne percuter la planète? Nous constatons qu'il y a un monopole d'acces à l'espace pour certain groupe (USA, Europe, Russie, Chine) Est-ce que ça aidera à l'avancement des technologies pour la découverte du cosmos? bref, je vous laisse à vos réactions Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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