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Cours réseau


Messages recommandés

Salut à tous !

J'étudie un peu le fonctionnement de l'adressage IP avec un livre TCP/IP pratique et je rencontre un petit probleme pour comprendre un truc :

Il me dise : "Les adresses de classes B ont un netmask 255.255.0.0 ce qui correspond à environ 16 000 réseaux de plus de 65 534 machines" ... D'ou ils sortent ces chiffres svp ?

Au début je pensais que pour trouver le nombre de machines par réseau il suffisait de faire 255*254= 64 770 mais eux trouvent 65 534 ...

J'ai pris 255 pkeuh 256-1 ( car on prends pas en compte le 255)

J'ai pris 254 pkeuh 256-2 ( car on prends pas en compte le 255 qui est pour le broadcast et le 0 qui n'est pas possible).

Merci :D

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Bon on va essayer de faire simple:

Une adresse IP (IPv4) est composée de 4 octets, soit 32 bits dans une adresse de classe B les deux derniers octets sont des octets réservés pour la machine, ce qui te donne :

2^16 machines : soit 65536 si on enleve à celà l'adresse de réseau et de diffusion (broadcast) on se retrouve avec 65534 adresses....

Voilà c'est tout

PS : Les 16 millions de réseaux c'est pour la classe c

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Oky j'avais penser à ca aussi mais je pensais que j'avais pas bon vu que au dessus ils mettent ca :

" Les adresses de classes A ont un netmask qui correspond à 255.0.0.0 et donc pour le nombres de PC on a 254*254*254 soit environ 16millions de pc's ".

Pourqoui on a pas eu (256*256*256)-2 pour le broadcast et l'adresse 10.x.x.0 par exemple ??

Ou pourquoi pas faire 2^24 -2 ??

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Tout simplement parce qu'il s'agit d'une bande d'incapables ( ce n'est pas rare lorsqu'on parle de l'adressage ip ).

En effet pour une classe A le nombre d'adresses IP pour les machines est bien de 2^24-2 soit 256*256*256 -2 et pas 254*254*254-2

Cordialement

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Oky Merci je me prends la tete depuis toute à l'heure la dessus alors que la faute est dans le bouquin !! grrrr :francais:

En plus ils ont fais l'erreur aussi d'inverser ifconfig sous linux et ipconfig sous windows ... :mdr:

Bien merci à toi Arkadius :mdr: :mdr:

Ah oui un autre petit truc ils disent que dans les réseaux de classe A les réseaux 0.0.0.0 et 127.0.0.0 sont reservés le 254 ne viendrait pas de là ??

P.S : Je débute dans l'adressage IP et j'ai pas fait de formation STT ni rien avant donc c'est difficile avec le bouquin et sans pratique :/ Merci de PARTAGER pc inpact powaaaa :mdr:

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hello

Les adresses de type

10.0.0.0 jusqu'a 10.255.255.255

172.16.0.0 jusqu'a 172.31.255.255

192.168.0.0 jusqu'a 192.168.255.255

Sont des adresses privées c'est a dire qu'elles ont été réservé pour une usage privé comme a la maison ou en entreprise

++

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Non ,

Les réseaux :notions fondamentales page 310

Un certain nombre d'adresses IP ont été reservées pour une utlisation en intranet.

Ces adresses définies dans la RFC 1918 permettent d'assurer à un serveur proxy

(qui partage la connexion internet de l'entreprise) , une differenciation satisfaisante

entre un reseau public (internet) et le réseau privé (intranet) .

Ainsi , chaque entreprise connectée a internet peut utiliser les memes adresses IP

privées en interne et differencier les accés sur internet au moyen d'une seule

adresse IP public externe

ces adresses IP privées sont:

10.0.0.0 jusqu'a 10.255.255.255

172.16.0.0 jusqu'a 172.31.255.255

192.168.0.0 jusqu'a 192.168.255.255

++

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Non ,

Les réseaux :notions fondamentales page 310

ça c'est vrai mais c'est surtout la façon dont tu la expliqué qui m'a fait rire :mdr:

reviens ! j'ai le meme reseaux a la maison :craint::mdr:

sinon c'est clair que c'est pas evident au debut l'adressage reseaux ! mais apres , ca va :mdr:

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désolé pour les puristes de la technique, je fais quelques simplifications afin de me concentrer sur les principes. Il existe de très nombreux ouvrages sur le routage dans l'internet, qu'on consultera avec profit. C'est l'occasion de (re) découvrir l'excellente libraire informatique le Monde Tique à Paris

Parler d'adresses "privées" et "publiques" est un peu un abus de language et cela induit des confusions.

Pour comprendre, il faut se souvenir que sur les réseaux publics (c'est à dire, pour faire simple, les réseaux opérés par les "transporteurs de données", ou "carriers" en anglais ; dont le célebrissime Equant, filliale internationale de FT) seules les adresses IP "publiques" peuvent circuler et donc être échangées entre les routeurs et autres CPE (Customer premises equipment, ou équipment client actif).

On l'aura donc compris, les routeurs des réseaux publics n'utilisent que des adresses "publiques", souvent qualifiées de routables.

Or, on le sait, et ce fil l'a déjà montré, les adresses IP sont en nombre fini. Il a donc fallu trouver des solutions permettant d'augmenter le nombre de machines connectées simultanément. Grosso-modo, deux techniques sont employées :

a) l'attribution dynamique d'adresses.

Souvent utilisé par les ISP, cette technique est triviale ; on fait gérer les adresses publiques disponibles (254 modulo les adresses réservées par classe IP publique, pour faire simple) par un serveur qui attribue une adresse à chaque machine le demandant au moment de la connexion. Ceci entraine deux conséquences i) le nombre de clients connecté est, limité au nombre d'adresses gérées par le serveur et ii) l'adresse attribuée à chaque machine est différente à chaque connexion (je passe sur les manips techniques permettant d'attribuer des adresses "virtuellement fixes").

Le Protocole DHCP (Dynamic Host Configuration Protocol) est la solution de gestion des adresses la plus connue.

b) l'utilisation de classes d'adresses non routables

Techniquement, rien ne distingue une adresse IP non routable, d'une adresse routable, à la différence que, justement, l'adresse non routable ne sera pas reconnue sur les réseaux publics. C'est pour cela qu'on parle d'adresse privée.

c) en pratique

Schématiquement, l'utilisation d'adresses privées va permettre de construire des sous réseaux : des machines utilisant des adresses privées pourront communiquer entre elles. Pour faire simple, appelons cela un Lan (local Area Network). Juste pour mémoire, les réseaux "publics" sont aussi appelés Wan (Wide Area Network).

Pour sortir du Lan, on y adjoint un routeur qui fera la passerelle (en anglais gateway) entre le Lan et le "reste du monde" (soit l'internet en direct, soit un autre sous-réseau). Le routeur a cette particularité d'avoir 2 adresses IP : une "privée" qui lui permet de "voir" le Lan sur lequel il est connecté et une "publique" qui lui permet de donner un accès vers le réseau public.

Le coeur du système est la table de routage qui permet au routeur de ne pas trop perdre les pédales. C'est aussi cette table qui va permettre de faire des translations d'adresses et permettre à une machine du Lan de servir de serveur (par exemple et au besoin). A noter, les routeurs peuvent avoir d'autres fonctions ; serveur DHCP, filtrage de protocole, VPN etc.

En résumé, la topologie générale des réseaux IP (dont l'internet) a l'allure d'une grappe de raisin : chaque grain est un sous-réseau autonome et les branches sont le "backbone" opéré par les carriers.

d) démonstration de cet intérêt par un petit exemple

La force d'IP tient au fait que cette topologie a une structure "fractale" car on peut démultiplier les réseaux à l'envi : imaginons qu'on veuille étendre le Lan évoqué supra : il suffit d'ajouter un routeur, ce qui permettra de le diviser en deux sous-réseaux indépendant (appellons les A et B). Les deux sous réseaux se connecteront au travers des deux routeurs. Le sous réseau B n'est pas connecté à l'internet, mais ce n'est pas grave, on a juste ajouté un "noeud" au réseau. Le parcours sera donc : PC du sous réseau B vers routeur du sous-réseau B qui se connectera sur le routeur du sous réseau A qui routera la requête vers l'ISP (car le routeur A dispose d'une adresse "privée" pour communiquer avec B mais aussi d'une adresse "publique", attribuée par l'ISP, souvent en utilisant le protocole DHCP) qui routera vers un point d'interconnexion etc. Voilà, c'est pas plus compliqué que ça !

Si le sous-réseau B a besoin d'être étendu on pourra le partager à son tour...et on continue ad libidum...

Alez, juste pour le fun, j'ajoute que l'IP n'est pas un protocole de transport, mais un protocole de routage. Ceci pour dire que, bien souvent, pour les transports de longue distance, ou de gros volume, les carriers encapsulent les données IP dans des protocoles plus adaptés (Frame Relay, par exemple).

Allez, on respire un grand coup, on aère ses méninges et on se dit que le routage dans l'internet est sans doute le domaine le plus passionnant de la Terre mais certainement pas le plus simple !

Papy Francois

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:fumer: Francois

Déjà quelque précision :D

Je n'aime pas que tu utilise le terme adresse non-routable. On devrait plutôt écrire adresse privé. :mdr:

Parce que les adresses non-routable sont : NetBios (Protocole NetBEUI)

Adresse routable : IP (TCP/IP)

IPX (IPX/SPX)

Bon, une adresse routable à la caractéristique de passer à travers un routeur. C'est pourquoi je dirais qu'adresse privé sert pour : adresse qui se sera pas router à l'extérieur du lan. :phibee: ce que je crois que tu voulais dire par non-routable.

Il ne faut pas confondre protocole routable et protocole de routage. Par exemple, un protocole routable est un protocole que les routeurs vont comprendre pour identifier les postes, etc... Alors qu'un protocole de routage est un protocole que les routeurs utilisent entres eux pour s'échanger de l'information. Par exemple mettre à jour les tables de routage.

Après mes petites précisions, et bien je n'ai rien à redire :yes:

Allez, on respire un grand coup, on aère ses méninges et on se dit que le routage dans l'internet est sans doute le domaine le plus passionnant de la Terre mais certainement pas le plus simple !

:yes: J'ai les mains dans la bouillie :yes: mais c'est très intéressant étudier ca!

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