Aller au contenu

Les démonstrations marrantes


CryoGen

Messages recommandés

Comment "prouver" de façons scientifique et/ou marrante qu'une chose existe ou pas, de quel manière etc.

 

Je commence avec : L'enfer est chaud ou froid

L’enfer est-il endothermique (absorbe-t’il de la chaleur) ou exothermique(dégage-t’il de la chaleur)

Un professeur de physique bientôt à la retraite était en train de préparer son dernier examen pour ses élèves. Il s’agissait de thermodynamique. L’humeur joyeuse, il décida que le sujet de l’examen serait « L’enfer est-il endo ou exothermique ? »

Le professeur n’avait aucune idée de la façon dont ses élèves allaient réagir, il ne savait comment il noterait les copies non plus, mais il était prêt à récompenser tout travail dont la logique tenait debout. La copie la plus originale fut celle-ci :

D’abord, nous supposons que si l’âme existe, alors la masse d’une âme n’est pas nulle. Si c’est le cas, alors, une mole d’âmes doit elle aussi avoir une certaine masse. Trouvons donc quelle est la proportion d’âmes sortant de l’enfer, et quelle est la proportion d’âmes y entrant. On postule que lorsqu’une âme entre en Enfer, elle n’en sortira pas. Cela implique que le pourcentage d’âmes sortant de l’enfer est nul. Pour ce qui concerne les âmes qui vont en enfer, considérons ce qui se passe en fonction de différentes religions: La plupart des religions prêchent que si vous n’adhérez pas à leurs principes, vous êtes condamnés à aller en enfer à votre mort; comme ces religions sont celles qui représentent le plus d’humains sur terre, et que si un humain est d’une certaine religion, il n’est forcément PAS des autres religions, on peut en conclure que TOUTES les âmes vont en enfer. Avec les taux de natalité et de mortalité actuels, il est possible d’en déduire le fait que le nombre d’âmes en enfer suit un accroissement exponentiel. Maintenant, regardons les variations de volume de l’enfer. La loi de Boyle stipule que pour que la température et la pression reste constante en enfer, le produit de la masse de l’enfer par le volume de l’enfer doit rester constant. A ce stade, nous avons deux possibilités :

– Si l’enfer est en expansion à une vitesse inférieure à celle à laquelle les âmes entrent en enfer, alors la température et la pression en enfer vont s’accroître de façon exponentielle jusqu’à ce que l’enfer explose.

– A l’inverse, si l’enfer est en expansion à une vitesse supérieure à laquelle les âmes entrent en enfer, alors la température et la pression en enfer vont chuter jusqu’à ce qu’il congèle.

Il est possible de résoudre le problème en utilisant le postulat de Thérésa Leclair de 1990 (c’est la fille qui était ma voisine de résidence universitaire quand j’étais en première année). En effet, puisqu’il m’a été impossible d’obtenir d’elle qu’elle veuille bien coucher avec moi, la deuxième possibilité citée plus haut n’a pas été rencontrée.

En conclusion, la première possibilité est la bonne, et l’enfer est bien exothermique.

witcheshammerfilm.jpeg

Une autre version de la même démonstration.

La question suivante a(urait) réellement été posée en ces termes à l’université de chimie de Washington:

L’Enfer est-il exothermique (dégage-t’il de la chaleur) ou endothermique (absorbe-t’il de la chaleur) ? Appuyez votre réponse avec une preuve.

La plupart des étudiants écrivirent comme preuve de leurs théories la loi de Boyle (Les gaz se réchauffent quand ils sont comprimés et se refroidissent quand ils se décompriment) ou une variante.

Un étudiant, toutefois, a écrit ce qui suit :

1. Premièrement nous avons besoin de savoir comment la masse de l’enfer évolue dans le temps.

Ce qui signifie aussi que nous avons besoin de connaître le rythme auquel les âmes vont en Enfer et le rythme auquel elles en sortent.

1.  Je pense que nous pouvons sans crainte affirmer qu’une fois qu’une âme est en Enfer, elle n’en sortira plus. Par conséquent aucune âme ne sort des enfers.

2. Pour ce qui est des nombreuses âmes qui vont en Enfer, examinons les différentes religions qui existent de par le monde aujourd’hui. Certaines d’entre elles décrètent que si vous n’êtes pas membre de leur religion, vous irez en Enfer. Depuis qu’il y a plus d’une religion de cette sorte et depuis que les gens ne pratiquent qu’une seule religion, nous pouvons en déduire que tout le monde et toutes les âmes vont en Enfer.

Avec le rythme des naissances et des morts qui sont ce qu’ils sont, nous pouvons nous attendre à ce que le nombre des âmes en Enfer augmente de façon exponentielle.

2. Maintenant occupons nous du rythme d’évolution du volume de l’Enfer, parce que la loi de Boyle prédit que pour que la température et la pression restent les mêmes, le volume de l’Enfer doit s’agrandir proportionnellement aux âmes qui s’ajoutent.

Ceci nous donne deux possibilités :

1. Si l’Enfer croît à un rythme plus lent que celui des âmes qui arrivent en Enfer, alors la température et la pression s’accroissent jusqu’à ce que l’Enfer craque de partout.

2. Bien sur, si l’Enfer s’agrandit à un rythme plus rapide que le nombre d’âmes en Enfer s’accroît, alors la pression et la température baissent jusqu’à ce que l’Enfer gèle tout entier.

Alors qu’en est-il ?

Si nous acceptons le postulat donné par Mlle Thérèse Banyanma en première année d’université : « Il y aura une nuit froide en Enfer avant que je couche avec toi !  », et prenant en compte le fait que je n’ai toujours pas réussi à avoir des relations sexuelles avec elle, alors, et jusqu’à preuve du contraire, l’Enfer est exothermique.

Cet étudiant a eu le seul A.

 

 

Le père noel, s'il a exité, n'existe plus :transpi:

 

Voici enfin la vérité (statistiquement prouvée) de la non-existence du Père Noël.

Il y a approximativement deux milliards d’enfants (de moins de 18 ans) sur Terre. Cependant, comme le Père Noël ne visite pas les enfants musulmans, hindous, juifs ou bouddhistes (sauf peut-être au Japon), ceci réduit la charge de travail pour la nuit de Noël à +/- 33 % du total, soit 620 millions.

En comptant une moyenne de 3,5 enfants par foyer, cela revient à 177 millions de maisons. Le Père Noël dispose d’environ 31 heures de labeur dans la nuit de Noël, grâce aux différents fuseaux horaires et à la rotation de la Terre, dans l’hypothèse où il voyage d’est en ouest, ce qui paraît d’ailleurs logique.

Cela revient à 1587 visites par seconde. Cela signifie que pour chaque foyer chrétien contenant au moins un enfant sage, le Père Noël dispose d’environ 0,6 millième de seconde pour parquer le traîneau, sauter en dehors, dégringoler dans la cheminée, remplir les chaussettes, distribuer le reste des présents au pied du sapin, déguster les quelques friandises laissées à son intention, regrimper dans la cheminée, enfourcher le traîneau et passer à la maison suivante.

En supposant que chacun de ces 177 millions d’arrêts soit distribué uniformément à la surface de la Terre (hypothèse que nous savons fausse, bien sur, mais que nous accepterons en première approximation), nous devrons compter sur environ 1,7 kilomètre par trajet. Ceci signifie un voyage total de plus de 300 millions de kilomètres, sans compter les détours pour ravitailler ou faire pipi.

Le traîneau du Père Noël se déplace donc à 2692,5 kilomètres par seconde (7693 fois la vitesse du son). A titre de comparaison, le véhicule le plus rapide fabriqué par l’homme, la sonde spatiale Ulysse, se traîne à 49 kilomètres par seconde et un renne moyen peut courir, au mieux de sa forme, à 27 kilomètres à l’heure.

La charge utile du traîneau constitue également un élément intéressant. En supposant que chaque enfant ne reçoive rien de plus qu’une boîte de Lego moyenne (un kilo), le traîneau supporte plus de 620000 tonnes, sans compter le poids du Père Noël lui-même qui est invariablement décrit comme souffrant d’embompoint.

Aucune espèce connue de rennes ne peut voler. Bien que soient estimés à 300000 le nombre d'espèces animales (dont la majorité est constituée d’insectes et de germes divers) qui doivent encore être découverts et classifiés, cela ne justifie en rien l’existence des rennes volants que seul le Père Noël utilise. Sur Terre, un renne conventionnel ne peut tirer plus de 150 kilos. Même en supposant que le fameux « renne volant » soit dix fois plus performant, le boulot du Père Noël ne pourrait jamais s’accomplir avec 8 ou 9 bestiaux: il lui en faudrait 413333.

Ce qui porte le poids total de l'attelage, abstraction faite du poids du traîneau, à 682000 tonnes, nous conduisant à 10 fois le poids du Reine Elisabeth (le bateau, hein, pas la monarque).

682000 tonnes voyageant à 2692,5 kilomètres par seconde créent une énorme résistance à l’air. Celle-ci ferait chauffer les rennes, au même titre qu’un engin spatial rentrant dans l’atmosphère terrestre. Les deux rennes en tête de convoi exploseraient donc presque instantanément, exposant les rennes adjacents à de sévères dommages collatéraux et créant des boums soniques assourdissants lors de leur passage au-dessus des agglomérations endormies et sereines. L’attelage entier de rennes serait vaporisé en moins de 4,26 millièmes de seconde, soit juste le temps pour le Père Noël d’atteindre la septième maison de sa tournée.

 

Pas de quoi s’en faire de toute façon, puisque le Père Noël, en passant de manière fulgurante de zéro à 2692,5 km/s en 0,6 millième de seconde, serait sujet à des accélérations de 4,5 millions de g. Un Père Noël de 125 kilos (ce qui semble ridiculement mince) se retrouverait plaqué au fond du traîneau par une force de 561 millions de Newtons (ce qui correspond à un poids approximatif de 56,1 millions de kilos), écrabouillant instantanément ses os et ses organes et le réduisant en un petit tas de chairs roses et tremblotantes.

C’est pourquoi, si le Père Noël a existé, il est mort maintenant. CQFD.


Mais il existe peut-être une manière plus diplomatique de l’annoncer à vos enfants...

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

1+1 n'est pas égal à 2

Démonstration :
On part d’une égalité de deux réels a et b
a=b
On multiplie les deux membres par a
a²=ab
On soustrait b² aux deux membres
a²-b²=ab-b²
On factorise
(a+b)(a-b)=b(a-b)
On simplifie par (a-b)
a+b=b
On prend a=1 et b=1
1+1=1

CQFD

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je la remets :dd: c'est une blague mathématique: il faut prouver que  (cheval/ oiseau) = π (<- Pi)

 

cheval, c'est vache + l (un peu de développement/ factorisation)

Or

  • une vache c'est une bête à pi. Donc β π
  • un oiseau c'est une bête à ailes. Donc β L

Si on remplace, on a donc ((β π L) / (β L))

Et après simplification, puisqu'on a en commun (β L), on a bien le résultat π

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 15 heures, RFN a écrit :

1+1 n'est pas égal à 2

Démonstration :
On part d’une égalité de deux réels a et b
a=b
On multiplie les deux membres par a
a²=ab
On soustrait b² aux deux membres
a²-b²=ab-b²
On factorise
(a+b)(a-b)=b(a-b)
On simplifie par (a-b)
a+b=b
On prend a=1 et b=1
1+1=1

CQFD

sauf que tu ne peux pas simplifier par (a-b) puisque cela vaut 0...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Soit l'équation :

x²+x+1=0.

x=0 n'est pas solution de l'équation, donc on peut diviser par x. Ce qui nous donne :

x+1+1/x=0

Ce qui nous donne donc l'égalité suivante :

x²+x+1=x+1+1/x

Et donc, en enlevant x+1 de chaque coté :

x²=1/x

Ce qui nous donne par conséquent :

x^3=1, et donc x=1

Donc 1²+1+1=0

:D

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bon, y aussi la fameuse énigme du "1 €uro restant" :212_koala::212_koala:

3 copains sont au bistrot: il ont chacun 10 €uros (soit 30 €uros)

Ils commandent 3 bières pour 25 €uros et ils donnent 2 €uros  au serveur.

Donc, il ont dépensé 27 €uros (30 €uros initial - 3 €uros qui leur reste), soit 9 €uros chacun.

Or, si on compte aussi les 2 €uros du pourboire, cela fait 29 €uros <- Où est passé l'€uro restant ?

 

 

Dans les 27 €uros, il y a déjà les 2 €uros du pourboire. Donc il ne faut pas l'ajouter encore 1 fois :D

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Une petite chansonnette que nous avait chanté notre prof de math de prépa la guitare à la main :

Spoiler
Dans un journal à fascicules
J'ai lu en lettres majuscules
Qu'on ne peut vivre sans calcul
En ce siècle où les automates
Sont les grands rivaux des primates
Qu'on ne peut plus vivre sans maths

Comme d'ailleurs depuis toujours
Quel que soit l'homme et ses recours
On ne peut vivre sans amour

Moi qui tiens fermement à vivre
Et qui suis lucide autant qu'ivre
J'ai uni le lit et le livre

J'ai rencontré au point critique
La femme la plus érotique
Une Vénus mathématique
Vive la nouvelle Vénus mathématique !
 

Au bal de l'Hôtel Terminus
Je vis soudain cette Vénus
Qui embrasa mes cosinus

C'était la folle nuit du rythme
Au bras d'un jeune sybarite
Elle exhibait ses logarithmes

C'était pour moi un jour de bol
La voilà qui me carambole
D'un grand sourire en hyperbole

C'était la grande nuit du rut
Le temps de pousser un contre-ut
Je l'attaquai comme une brute

Grâce à son triangle et son pis
Aussi rond que le nombre Pi
Elle augmenta mon entropie
Vive la nouvelle Vénus mathématique !

Et moi, très vite, j'adorai
Cette enfant qui suivait de près
De toute science les progrès

Les manuels, les opuscules
Les courbes, les tests, les calculs
Lui tenaient lieu de crépuscules

Au saint nom des mathématiques
Elle appliqua ses statistiques
À nos étreintes frénétiques

Au diable les gens qui attifent
Leur passion de préservatifs
Ou de retraits intempestifs

Bientôt, nous réglâmes tous nos
Exercices abdominaux
Selon la méthode Ogino
Vive la nouvelle Vénus mathématique

Et la Vénus aux équations
Me fit goûter des sensations
D'une nouvelle dimension

Les entités humanoïdes
Aux formes hyperboloïdes
Charment les spermatozoïdes

Dans mon vieux grenier en spirale
Chaque soir, quel concert de râles
Quand je frôlais son intégrale

Elle avait uni sans histoire
La mécanique ondulatoire
Et les positions giratoires

Mes caresses venaient en troupe
Selon la théorie des groupes
Pour réunir jambes et croupes
Vive la nouvelle Vénus mathématique

Hélas, un jour, un jour funeste
Elle me fit passer un test
Qui lui démontra sans conteste
En comparant des numéros
Que j'étais un pauvre zéro
Elle prit la tangente au trot

Avec ses courbes inconnues
Dans l'espace discontinu
Elle s'en alla toute nue
Vive la nouvelle Vénus mathématique !
 

Paroles récupérées sur https://www.paroles.net/guy-beart/paroles-la-venus-mathematique#jDJzFSWdeOKeZqyM.99

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...