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Le topic de l'e-book


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Est-ce que l'article de Wikipedia vous semble complet au niveau de la liste des constructeurs de liseuses ?

http://fr.wikipedia.org/wiki/Liseuse

C'est toi qui l'a créé ? Bravo pour ta contribution au monde de la connaissance si c'est le cas.

Je ne me suis jamais attelé à cet exercice.

Je n'ai jamais cherché à recenser tous les appareils existant, mais, si je peux me permettre, je n'aurais pas intitulé la section "appareils" mais "constructeurs" vu que chaque constructeur déploie un certain nombre d'appareils.

Je pense qu'un certain nombre de phrases seraient à reformuler afin de mieux suivre l'exposé de la pensée. Mais je ne suis là que dans la critique, je n'ai malheureusement pas le temps de faire des suggestions voire de modifier ces pages...

On pourrait en discuter ici, comme "antichambre de rédaction de l'article sur les liseuses de Wikipédia" :love:

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Petite "newsette" en passant,

Je serai désormais édité par Walrus, éditeur de livres numériques enrichis. Un livre sera très prochainement publié et d'autres projets sont en discussion.

Si j'en parle, c'est surtout pour souligner le fait qu'ils aient déjà sorti un e-book enrichi,"Je suis Rage" de Guillermo alverde.

Au programme, couverture vidéo, versions alternatives du roman, passages avant modification, pages du carnet de travail de l'auteur en annexes, etc. Le tout pour 1¤99 prix de lancement ;)

C'est une nouvelle façon de penser le livre, une plus-value autorisée par le numérique qui ne pourra jamais être rendue en papier, donc n'hésitez pas à jeter un coup d'oeil aux nouveaux éditeurs (Walrus et autres) qui ont une vision bien différente de l'art de la publication. :chinois:

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Résultats d'un petit test effectué sur mon sony PRS-650...

Par curiosité, j'ai branché mon appareil sur le chargeur du téléphone portable de ma femme, qui est également un Sony (Xperia 10). Et... Non seulement ça charge, mais en plus, on peut lire pendant la charge.

Voici les indications de sortie fournies sur ce chargeur, modèle CST-80 :

5.0V et 700mA

Bizarrement, mon chargeur universel délivre en sortie 5.0V et 1A. J'aurais pensé que "qui peut le plus peut le moins" mais apparemment, Sony a dû verrouiller ses appareils pour n'accepter qu'un chargeur propriétaire ou le bus USB d'un ordinateur, qui délivre en sortie 5V et 500mA si je ne m'abuse. Le téléphone portable de ma femme refuse de s'alimenter avec mon chargeur universel aussi au passage...

Bref, Sony mérite sur ce point une petit :cartonrouge:

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Je confirme, ça marche avec les chargeurs Sony… et pas avec la majorité des autres chargeurs même universels :cartonjaune:

Et non seulement l'officiel pour le PRS est au format brique…

Non seulement il est super cher (30 euros)…

Mais en plus il est même plus dispo sur le store de Sony…

Bon, après, ça lui enlève pas toutes ses qualités. Mais c'est le genre de détail qui irrite et qui peut bâtir une réputation pourrie…

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Bonsoir !

Enfin nous avons une très belle initiative: la déclaration des droits numériques du lecteur ! Si vous en avez marre des DRM et locations/"ventes" qui vous cachent des restrictions avant l'achat, voici les 5 revendications de cette déclaration:

  • La possibilité de conserver, archiver et transférer les oeuvres acquises.
  • La possibilité de créer un exemplaire papier d’un titre dans sa totalité.
  • Les livres numériques doivent être proposés dans un format ouvert.
  • Le lecteur doit avoir le choix du matériel depuis lequel il accède aux livres.
  • La garantie que les informations concernant le lecteur restent privées.

lecteurs_drm_black-290x290.png

Pour en savoir plus, voici l'article:

http://www.ebouquin.fr/2011/03/12/la-declaration-des-droits-numeriques-du-lecteur/

http://www.ebouquin.fr/2011/03/14/vous-etes-contre-les-drm-montrez-le/

Et le site officiel:

http://readersbillofrights.info/

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"La possibilité de créer un exemplaire papier d’un titre dans sa totalité."

Ça, à mon avis, faut pas y compter… les éditeurs vont surtout gonfler le prix du fichier numérique pour récupérer des droits dessus, ou alors faire payer une "taxe" via les solutions de print-on-demand qui sont en train de naître (y'a une machine pas chère pour les pros, qui a été présentée il y a peu, et qui permet d'imprimer un eBook… le seul blème, c'est qu'il y a aucun travail de mise en forme manuelle dessus et que je peux confirmer que la mise en page eBook / papier, elles sont quand même bien différentes à penser ^^)

Déjà qu'en France, on a le "photocopillage qui tue le livre", alors le droit à imprimer du numérique sans reverser de droits, j'y crois moyen ^^ surtout que les mecs vont répondre que "quand t'achètes deux bouquins papier du même livre, tu payes deux fois les droits." ^^

A mon avis, faudrait plus viser un compromis… du style, 50/50… t'imprimes, tu payes la moitié des droits auteur et marge éditeur. Faut pas rêver, le droit à imprimer, il sera jamais donné gratuitement… surtout que les droits papier sont moindres que les droits numériques ( même avec un prix numérique divisé par 3… par rapport à un bouquin à 17 euros)

Même moi, ça me fait tiquer un peu. Pas que j'ai pas envie que les utilisateurs impriment. Mais disons que j'aimerais aussi avoir le choix de le permettre ou pas (en comptabilisant les différents arguments… imprimés à X exemplaires? quel système? quelle mise en page? ) sans qu'on impose la chose… et je pense pas être irrespectueux des lecteurs non plus (pas de DRM, des prix bas, distribution gratos maintenantetc)

Changement de sujet sans transition…

Par contre, après avoir passé quelques heures à recouper des infos sur mon temps libre, je crois que pas mal de fabricants de liseuses e-ink se foutent de la gueule du monde sur l'autonomie (8000 pages, typiquement).

Ça m'avait déjà frappé lors d'une charge précédente, j'estime que la batterie de mon reader s'est complètement déchargé au bout de 4000-5000 pages, soit une semaine et deux jours (sans utiliser le tactile et en tournant les pages avec le bouton).

Mais pire encore, lors d'une phase de réécriture/correction/édition (donc en mode annotation avec utilisation du tactile sur chaque page, environ… 3 ou 4 fois pour rayer, annoter, etc), la batterie s'est littéralement vidée de 3/4 sur un fichier de… 56 pages.

Soit 56 X3 = 168 (pour le "tournage de page")

+ 168 X 3,5 = 588 (pour les notes, mais à considérer que ça bouffe beaucoup la batterie car taux de rafraichissement multiplié de façon exponentielle)

D'où une autonomie de 756 pages théoriques… en prenant en compte le fait que le tactile + annotations manuscrites doivent fortement solliciter la batterie… (je sais que le calcul est bancal, mais c'est pour dire qu'on est loin des 8000 pages)

Mais d'un autre côté, si tu fous la possibilité d'annoter et de prendre des notes, je vois pas pourquoi ils font pas une autonomie moyenne basée là dessus, et pas uniquement sur de la lecture sans rien faire d'autre (alors que tu utilises le dico, etc)

Même problème sur 2 Samsung e60 "d'utilisateurs amis", autonomie ridiculement courte (moitié de la charge qui part en une journée alors que l'appareil est en veille… avec un firmware d'origine qui parait buggé vu que le reader se réveille et se rendort de lui-même sans intervention de l'utilisateur)…

Si on pouvait avoir des témoignages à ce sujet ?

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On pourrait débattre longuement sur les DRM, mais au niveau de la musique ils viennent juste de capter que les restrictions ne sont pas bonnes pour les ventes. Les fichiers musicaux se vendent donc de nos jours majoritairement sans DRM, et même si l'utilisateur risque "d'imprimer" son fichier audio sur un ou plusieurs CD audio.

Vu le prix des versions électroniques des livres (identique au papier, parfois même plus cher), la position de beaucoup d'éditeurs reste un mystère pour moi.

Sinon ton 2me sujet est très intéressant: l'autonomie d'une liseuse. Il y a par exemple des témoignages ici dans un sujet concernant une mise à jour d'un Cybook Orizon où des clients parlent de "5 ou 6 jours".

La question c'est comment font-ils pour trouver ce chiffre de 8000 pages ? Lorsqu'un constructeur automobile annonce la consommation d'un véhicule, il doit respecter des normes précises pour la mesurer et publier son "cycle mixte". Ensuite, en fonction de l'état des routes, de ce qu'un automobiliste transporte, et en fonction de sa manière de conduire, un client peut estimer la consommation approximative qu'il aura et qui sera forcément un peu plus élevée. Cependant, on ne devrait jamais passer du simple au double.

:transpi: Sur une liseuse, je ne sais pas comment ils trouvent 8000 pages. Mais une chose est évidente: il y a page et page. Cette unité ne veut pas dire grand chose. Est-ce que ce sont des pages qui contiennent 2 mots ? Ou des pages pleines et denses écrites dans une police très petite ? Est-ce que la police de caractères est lissée ou non ? Ceci aura des conséquences sur le travail du CPU. Il est évident qu'il consommera beaucoup moins pour "dessiner" 15 lettres que pour effectuer le rendu d'un très long texte. Ensuite il faut encore multiplier par 5000 ou 8000. C'est même pire, si le document contient des images qu'il faut décompresser et redimentionner avant l'affichage.

Ce qui est cher en consommation électrique aussi, c'est le WiFi. Alors pour ceux qui vont lire dans un navigateur Internet depuis leur liseuse, il ne faut pas qu'ils espèrent atteindre les 8000 pages.

Pour les annotations où la machine ne se contente pas de lire des informations, mais où elle doit interagir lourdement avec l'utilisateur et écrire dans la mémoire flash, c'est forcément plus cher.

Les gens qui activent l'accéléromètre et bougent tout le temps (sans forcément changer l'orientation du texte), là aussi, je pense qu'il y a une conséquence.

Mon but ici n'est pas de défendre les constructeurs, mais il faut réaliser que l'unité qu'ils nous donnent, en pages, sans qu'on connaisse leur manière de mesurer, ça n'aide pas du tout.

Par contre, ce que tu décris sur les Samsung E60, ça ressemble plutôt à un défaut de fabrication ou un bug dans le firmware...

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"Par contre, ce que tu décris sur les Samsung E60, ça ressemble plutôt à un défaut de fabrication ou un bug dans le firmware... "

Ça je sais pas, mais 2 personnes différentes ont ce même problème…

Y'en a même un qui a pour théorie que Carrefour a fait cette super promo pour se débarrasser de lots défectueux que Samsung réparera au cas par cas… :mad2:

Sinon pour imprimer, tention, le seul truc qui me chiffonne : les éditeurs "imposent", les lecteurs "exigent" et au final, le con qui se retrouve au milieu (l'auteur), il a le droit de fermer sa gueule… c'est plus ça qui me gêne là-dedans.

Désolé, mais si le lecteur imprime un ebook et que la mise en page est merdique, il peut y avoir détérioration de "son" oeuvre. Il se peut même que la version papier a une mise en page spécifique, et des modifications par rapport au numérique (je pense aux livres enrichis par exemple). Y'a quand même tellement de boulot derrière, que ça serait peut être pas mal de demander leur opinion aussi sur ce genre de choses, et leur donner le choix de le permettre ou pas… y'a quand même une dimension de qualité où t'as pas envie que ton texte soit appauvri d'une façon ou d'une autre…

Autant pour prendre des notes, ce genre de chose, on s'en fout à la limite. Mais si c'est pour garder le truc dans un vrai livre (avec print ebook on demand qui va bientôt arriver)… heeeeeeeeu l'auteur a peut être pas envie que le lecteur se retrouve avec une mise en page de très mauvaise qualité (parce que les conversions auto, c'est bien la merde pour le moment, faut le dire ^^). Et je parle même pas si y'a des illustrations, etc… où là, faut totalement faire la mise en page, des deux, à la main pour avoir un résultat correct et respectueux de celui qui achète… Je pense pas non plus que les gens qui illustrent aient envie de voir leur travail rendu sur quelque chose de pauvre qualité… :/

On a pas pensé à ça avec ePub3 (et vu que ce genre de machine de conversion est encore très récente) mais peut être que pour ePub4, si le truc décolle, il faudra penser à rajouter un petit fichier pour le logiciel qui ira imprimer et qui saura traiter la mise en page pour la mettre sur papier ^^

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Par contre, après avoir passé quelques heures à recouper des infos sur mon temps libre, je crois que pas mal de fabricants de liseuses e-ink se foutent de la gueule du monde sur l'autonomie (8000 pages, typiquement).

Ça m'avait déjà frappé lors d'une charge précédente, j'estime que la batterie de mon reader s'est complètement déchargé au bout de 4000-5000 pages, soit une semaine et deux jours (sans utiliser le tactile et en tournant les pages avec le bouton).

Mais pire encore, lors d'une phase de réécriture/correction/édition (donc en mode annotation avec utilisation du tactile sur chaque page, environ… 3 ou 4 fois pour rayer, annoter, etc), la batterie s'est littéralement vidée de 3/4 sur un fichier de… 56 pages.

Soit 56 X3 = 168 (pour le "tournage de page")

+ 168 X 3,5 = 588 (pour les notes, mais à considérer que ça bouffe beaucoup la batterie car taux de rafraichissement multiplié de façon exponentielle)

D'où une autonomie de 756 pages théoriques… en prenant en compte le fait que le tactile + annotations manuscrites doivent fortement solliciter la batterie… (je sais que le calcul est bancal, mais c'est pour dire qu'on est loin des 8000 pages)

Mais d'un autre côté, si tu fous la possibilité d'annoter et de prendre des notes, je vois pas pourquoi ils font pas une autonomie moyenne basée là dessus, et pas uniquement sur de la lecture sans rien faire d'autre (alors que tu utilises le dico, etc)

Même problème sur 2 Samsung e60 "d'utilisateurs amis", autonomie ridiculement courte (moitié de la charge qui part en une journée alors que l'appareil est en veille… avec un firmware d'origine qui parait buggé vu que le reader se réveille et se rendort de lui-même sans intervention de l'utilisateur)…

Si on pouvait avoir des témoignages à ce sujet ?

Sinon ton 2me sujet est très intéressant: l'autonomie d'une liseuse. Il y a par exemple des témoignages ici dans un sujet concernant une mise à jour d'un Cybook Orizon où des clients parlent de "5 ou 6 jours".

La question c'est comment font-ils pour trouver ce chiffre de 8000 pages ? Lorsqu'un constructeur automobile annonce la consommation d'un véhicule, il doit respecter des normes précises pour la mesurer et publier son "cycle mixte". Ensuite, en fonction de l'état des routes, de ce qu'un automobiliste transporte, et en fonction de sa manière de conduire, un client peut estimer la consommation approximative qu'il aura et qui sera forcément un peu plus élevée. Cependant, on ne devrait jamais passer du simple au double.

:transpi: Sur une liseuse, je ne sais pas comment ils trouvent 8000 pages. Mais une chose est évidente: il y a page et page. Cette unité ne veut pas dire grand chose. Est-ce que ce sont des pages qui contiennent 2 mots ? Ou des pages pleines et denses écrites dans une police très petite ? Est-ce que la police de caractères est lissée ou non ? Ceci aura des conséquences sur le travail du CPU. Il est évident qu'il consommera beaucoup moins pour "dessiner" 15 lettres que pour effectuer le rendu d'un très long texte. Ensuite il faut encore multiplier par 5000 ou 8000. C'est même pire, si le document contient des images qu'il faut décompresser et redimentionner avant l'affichage.

Ce qui est cher en consommation électrique aussi, c'est le WiFi. Alors pour ceux qui vont lire dans un navigateur Internet depuis leur liseuse, il ne faut pas qu'ils espèrent atteindre les 8000 pages.

Pour les annotations où la machine ne se contente pas de lire des informations, mais où elle doit interagir lourdement avec l'utilisateur et écrire dans la mémoire flash, c'est forcément plus cher.

Les gens qui activent l'accéléromètre et bougent tout le temps (sans forcément changer l'orientation du texte), là aussi, je pense qu'il y a une conséquence.

Mon but ici n'est pas de défendre les constructeurs, mais il faut réaliser que l'unité qu'ils nous donnent, en pages, sans qu'on connaisse leur manière de mesurer, ça n'aide pas du tout.

Par contre, ce que tu décris sur les Samsung E60, ça ressemble plutôt à un défaut de fabrication ou un bug dans le firmware...

Je constate aussi avec le temps une autonomie maximale d'environ 1000 pages sur mon PRS-650, que j'utilise uniquement en mode lecture.

Je pense que leur étalon est le "rafraîchissement" d'une page. Chaque fois qu'un pixel change d'état, cela équivaudrait à un cycle, combinant utilisation du CPU, mémoire et affichage. Il suffit que vous touchiez l'écran pour lancer un cycle. En ce sens, une prise de note "manuscrite" nécessite de rafraîchir l'écran plusieurs centaines de fois...

Enfin, je ne sais pas quelles sont les routines utilisées lors de la mise en veille, mais il est manifeste qu'elle consomme de l'énergie aussi.

Maintenant, je reste ravi de pouvoir utiliser ma liseuse une dizaine de jours sans la recharger même si je reste tout à fait d'accord que les constructeurs exagèrent considérablement l'autonomie, qui n'est guère que théorique.

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"La possibilité de créer un exemplaire papier d’un titre dans sa totalité."

Ça, à mon avis, faut pas y compter… les éditeurs vont surtout gonfler le prix du fichier numérique pour récupérer des droits dessus, ou alors faire payer une "taxe" via les solutions de print-on-demand qui sont en train de naître (y'a une machine pas chère pour les pros, qui a été présentée il y a peu, et qui permet d'imprimer un eBook… le seul blème, c'est qu'il y a aucun travail de mise en forme manuelle dessus et que je peux confirmer que la mise en page eBook / papier, elles sont quand même bien différentes à penser ^^)

Je confirme.

Depuis que je publie des versions ebook de mes nouvelles, je suis obligé de faire deux fichiers différents, un avec la mise en page "fixe" pour la version PDF (où je peux me permettre de gérer les veuves et orphelines avec des sauts de ligne imposés, la pagination à grand coups de saut de page imposés, et cetera) et une version ebook.

Pour la seconde, je dois virer le pied de page avec les mentions auteur/série/titre/CC, et toutes les notes de bas de page (quand tu en as 15 à intégrer au texte, tu y passes une après-midi entière). De plus, tout ce qui est sauts de ligne ou de page, je dois dégager.

Le pire, ça a été quand j'ai mis ma nouvelle Semper Fidelis en format ebook... Il y a à un moment un texte de chanson avec, en vis à vis, les paroles en anglais et la traduction française. J'ai dû tout faire sauter et pagine de façon plus classique parce que la section avec les deux colonnes ne passait pas...

Là, ce dimanche, je vais m'amuser avec une nouvelle qui comprend des schémas inclus dans le texte... Et sans aller dans ces extrêmes, je peux vous dire qu'il est impossible d'avoir la même mise en page avec un PDF destiné à l'impression qu'avec un epub/mobi redimensionnable par un lecteur électronique.

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Pour ceux qui seraient intéressés par la plate-forme Feedbooks, mais qui se demandent pourquoi il faut en passer par leur publicateur en ligne (pas de conversion ni d'import d'ePub fait à la main) ou pourquoi les auteurs auto-publiés sont "obligés" de proposer leurs livres gratuitement, voilà une réponse à ces interrogations par Feedbooks :

Tout d'abord, on pense que les solutions actuelles type Smashwords/Amazon DTP sont très loin d'être suffisantes. En gros, mis à part la faible qualité des conversions (c'est horrible à lire), ces solutions lâchent le livre et l'auteur dans la nature sans aucune aide pour toucher son public.

A l'inverse, avant de s'aventurer dans la partie auto-éditée payante, on compte mettre en place tout ce qui est nécessaire à l'auteur pour se constituer une base de fan avant de faire le grand saut.

Ainsi après avoir mis en place des outils d'édition en ligne permettant d'avoir un résultat de qualité en sortie EPUB, on a aussi mis en place toute un ensemble de statistiques, permettant à l'auteur de savoir qui le lit (pays, périphériques utilisé) et la tendance globale de ses téléchargements.

La prochaine étape pour nous, c'est de proposer un système à la Twitter de "followers", afin que les lecteurs soient facilement prévenus de nouvelles publications d'un auteur.

C'est uniquement quand on aura tous ses éléments (ebook bien formaté, statistiques sur les usages et fanbase) qu'on se lancera dans la partie payante de l'auto-édition et pas avant. Avec toutes ces étapes préalables on pourra ainsi assurer aux auteurs d'avoir en main tout ce qu'il leur faut pour percer.

Qui plus est, il y a de nombreuses complexités légales et comptables au support de l'auto-édition. La majorité des services ne permettent pas aux auteurs du monde entier de publier un livre pour ces raisons précises.

Finalement, il y a aussi un coût humain derrière, si on veut vérifier la qualité des fichiers, l'absence de problème flagrant de copyright (même un géant comme Amazon a laissé passer un livre d'Orwell...) et assurer une assistance pour les auteurs.

Il faut une structure d'une taille plus importante pour assurer tous ces aspects, et Feedbooks n'est pas encore dimensionné pour cela.

C'est donc un véritable travail de longue haleine qu'on met en place, que ce soit côté ajout de fonctionnalités et agrandissement de la structure pour en arriver à cette étape, mais c'est la seule solution pour avoir un résultat potable et non la grande foire qu'on voit actuellement en la matière.

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Résultats d'un petit test effectué sur mon sony PRS-650...

Par curiosité, j'ai branché mon appareil sur le chargeur du téléphone portable de ma femme, qui est également un Sony (Xperia 10). Et... Non seulement ça charge, mais en plus, on peut lire pendant la charge.

Voici les indications de sortie fournies sur ce chargeur, modèle CST-80 :

5.0V et 700mA

Bizarrement, mon chargeur universel délivre en sortie 5.0V et 1A. J'aurais pensé que "qui peut le plus peut le moins" mais apparemment, Sony a dû verrouiller ses appareils pour n'accepter qu'un chargeur propriétaire ou le bus USB d'un ordinateur, qui délivre en sortie 5V et 500mA si je ne m'abuse. Le téléphone portable de ma femme refuse de s'alimenter avec mon chargeur universel aussi au passage...

Je confirme, ça marche avec les chargeurs Sony… et pas avec la majorité des autres chargeurs même universels jaune.gif

Et non seulement l'officiel pour le PRS est au format brique…

Non seulement il est super cher (30 euros)…

Mais en plus il est même plus dispo sur le store de Sony…

Bon, après, ça lui enlève pas toutes ses qualités. Mais c'est le genre de détail qui irrite et qui peut bâtir une réputation pourrie…

Petite précision supplémentaire pour les chargeurs du PRS-650 : j'ai testé à tout hasard le chargement de ma liseuse avec mon chargeur de Nexus 1 (chargeur à la norme américaine, branché sur le secteur via un adaptateur) et... ça marche. Bizarrement, il délivre un voltage et ampérage identiques à mon chargeur universel...

La question devient incompréhensible, puisque je me retrouve avec ces éléments :

  • mon chargeur universel ne peut charger le téléphone sony XPERIA 10 de ma femme, ni ma liseuse, mais fonctionne parfaitement avec mon téléphone.
  • mon chargeur de téléphone original, adapté aux prises USA, délivrant la même sortie que mon chargeur universel, recharge ma liseuse et mon téléphone mais pas le téléphone de ma femme.
  • le chargeur original du téléphone de ma femme, délivrant un ampérage inférieur aux autres chargeurs, est lui capable de recharger tous les appareils.

Bref, quelque chose m'échappe ici...

Enfin, les choses daignent bouger un peu !

Bravo à la région Centre qui soutient le livre imprimé et le livre numérique sur un pied d'égalité :)

Dispositif soutien Région Centre

J'ai rapidement parcouru les conditions de participation à leur concours. J'ai toujours bien aimé le métier d'imprimeur sans m'être jamais préoccupé des conditions d'accès à cette profession. J'avoue que dans le domaine du numérique, c'est un métier qui me plairait bien. Je pense me renseigner sur les formations dans ce domaine. (Enfin, surtout les questions fondamentales de typographies plus que des logiciels...) Voire, créer ma boîte d'éditions numériques !

Que savez-vous à ce sujet ?

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Le site "Ere Numérique" a testé le FnacBook. http://www.erenumerique.fr/fnacbook_le_livre_numerique_de_la_fnac-art-2851-1.html

Les conclusions rejoignent les tests effectués par le site "Les Numériques" il me semble.

Pour résumer : malgré la 3G et wifi, avec accès direct au catalogue fnac, l'appareil utilise la technologie Sipix, trop lente et au contraste trop faible par rapport à la technologie e-ink qui équipe les derniers Sony et Kindle.

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J'ai rapidement parcouru les conditions de participation à leur concours. J'ai toujours bien aimé le métier d'imprimeur sans m'être jamais préoccupé des conditions d'accès à cette profession. J'avoue que dans le domaine du numérique, c'est un métier qui me plairait bien. Je pense me renseigner sur les formations dans ce domaine. (Enfin, surtout les questions fondamentales de typographies plus que des logiciels...) Voire, créer ma boîte d'éditions numériques !

Que savez-vous à ce sujet ?

Alors,

Ce n'est pas vraiment ce qu'on peut appeler un concours, mais une aide régionale où l'on peut déposer un dossier (auteur de cette région et/ou éditeur de cette région et/ou éditeur qui publie un auteur de la région). Un peu une sorte de participation au financement du projet en quelque sorte, à l'image de ce qui se fait dans le cinéma. Ils s'occupent de financer, à hauteur de 50% max et dans une limite de 8000 euros, la publication d'un livre imprimé ou numérique.

Pour le numérique, l'idée serait de devenir éditeur, en quelque sorte ?

Je fais le raccourci vu qu'aujourd'hui, les éditeurs numériques font aussi de la sous-traitance pour les maisons traditionnelles qui n'ont pas encore intégré, pour la plupart, l'idée d'une division de publication numérique in-house.

Alors, je ne vais pas mentir et je n'ai évidemment pas toutes les clés en main, mais le marché est naissant et assez difficile. Malgré tout, c'est véritablement le moment pour se lancer, tout en considérant que le romantisme de l'idée va bien vite se retrouver confronté à la réalité des choses.

Sans apport extérieur de capitaux, contrats publics (du type guides touristiques par exemple) et petites trouvailles financières, les chances de survie au bout de 3/5 ans ne sont pas énormes. Les premiers temps, toute cette partie business va empiéter sur la partie artistique et publication.

Après, je pense qu'un homme seul ne peut pas tout faire. Il faut quelqu'un qui soit un peu spécialiste du marketing sur le net, par exemple, pour activer les leviers qui feront parler de ta boîte et qui ne se consacrera qu'à ça, en allant et venant sur la partie business, si possible.

Un "DA" me semble aussi important, parce qu'il prendra en charge tout ce qui est artistique (on ne pense pas un eBook comme on pense un livre papier, surtout que l'eBook permet des enrichissements nombreux comme des illustrations, des vidéos, de l'audio, de l'interactif, etc.). Il me semble, humblement, que ce genre d'enrichissements va aussi pousser les acheteurs à ne pas télécharger une simple conversion électronique d'un livre pensé pour le papier. Dans l'idéal, ce DA connait le fonctionnement d'un ePub (donc HTML5 pour ePub3), connait l'utilité des logiciels sur le marché (et sait quand il doit le faire à la main), sait organiser son emploi du temps pour ne pas perdre de temps en production, connait des illustrateurs, acteurs, voix-off pas chers, etc. Mais surtout, il a l'oeil pour proposer des solutions pertinentes qui feront que le livre sera enrichi à bon escient et comment faire pour que son prix n'explose pas pour rembourser l'argent qui a servi à le financer. Bref, pour le moment, c'est du système D.

Après, il y a toi, "CEO/fondateur" qui t'occupera d'un peu de tout à la fois. Les relations avec les auteurs, les lectures de manuscrit, les présentations, conférences, l'organisation de l'emploi du temps, la correction (et oui, un auteur n'est pas infaillible et il faut une sacrée connaissance de la langue française pour aller chercher quelques fautes pas bien graves mais qui font tâche), les rencontres presse, les propositions commerciales lors des appels d'offres, la vérification de la qualité de l'ouvrage, les demandes d'ISBN, tout l'administratif (par exemple, pour vendre sur iBookStore, il faut un ITIN — International Tax Identification Number — ou les plate-formes US seront obligées de déclarer 30% des bénéfices de tes publications à l'IRS, le Fisc US). Il faudra aussi des connaissances étendues des lois en vigueur niveau copyright/contrat/impôts/etc.

Bref, il faut être bien préparé car ça demande une sacrée organisation et un travail 7j/7 16h/24. Sur le marché français, ça payera peu pour l'instant. Immatériel a fait 8000 euros de CA en 2010, avec une offre plutôt étendue et une dispo sur quasi toutes les plateformes de vente. Là où il fait bon vivre, dans l'immédiat, pour les Small Press (petits éditeurs indés), c'est aux USA. Mais, le problème reste qu'il faudra aller jouer sur le marché US, donc parler couramment la langue, traduire correctement les ouvrages, savoir comment marketer le livre et en faire la promotion, etc. Cela-dit, des Small Press réussissent aujourd'hui à faire 35,000 par mois sur une dizaine de livres vendus entre 3 et 6 dolls .

Ça se tente, surtout que le contexte s'y prête bien, les maisons traditionnelles étant plus que mitigées à l'idée de se lancer dans le grand bain. Mais il vaut mieux savoir où l'on va, rafler certaines mises pour s'assurer des rentrées, travailler dur, économiser un max en investissements (ce qui est plutôt facile à faire), marketer au plus juste et faire de la promo bien ciblée et parfaitement orchestrée (la pub en ligne ne fonctionne absolument pas. Des millions de gens vont "voir" l'encart et ne pas acheter, même s'ils s'intéressent à la lecture, or tu payeras un dollar à chaque click, pour 2 ou 3 gagnés à chaque vente).

Malgré tout, il faut savoir être fou et se lancer car si ça paye, il n'y aura aucun remord. Et si tu te plantes, il n'y aura pas plus de regrets… Juste prendre en compte qu'il faudra lancer une petite structure bien organisée, qui a les compétences, qui sait où elle va et qui se démerde pour survivre assez longtemps pour avoir une chance de bien vivre ensuite.

Si tu as des questions plus précises, je serai ravi d'y répondre au mieux ;) Eventuellement, je peux même te faire un compte rendu de l'expérience qu'on a eu avec des chiffres plus précis. Ça ne me dérange pas d'en parler, au contraire. Mais ça peut emmerder, surtout que c'est assez long et atypique comme parcours, d'où le terme "expérience" étant donné qu'American Gonzo nous a permis de tenter plein de choses pour connaitre les pour et contre de chaque stratégie (et de faire ce qui ne se fait absolument pas, en règle générale, pour en voir l'impact) ;)

Sinon, prix unique appliqué à tous les livres numériques vendus en France (même si plateforme à l'étranger). En d'autres termes, ça va chier grave avec l'UE ^^

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Article intéressant sur les e-books, matériels, etc. :

Ce Salon qui vient de se terminer m’aura aussi permis de rencontrer plusieurs gros lecteurs/lectrices sur des modèles de toute sorte. Voire des très gros lecteurs/lectrices, certains dévorent, une véritable addiction, ils se reconnaîtront ! L’occasion de confronter à la fois les pratiques et les retours en tant que lecteurs assidus. Puisque même Arnaud Nourry nous parle d’une concurrence au livre de poche américain ! Confirmation aussi des profils communiqués récemment par Kobo.

Les personnes qui lisent beaucoup sont dans leur immense majorité sur les modèles en papier électronique : Sony, Cybook, PocketBook, FnaccBook, Kindle, etc. ; cela ne fait aucun doute dans les retours que j’ai. La Fnac, France-Loisirs ne se sont pas trompés de cible. La lecture sur les tablettes reste une lecture très largement occasionnelle, en aucun cas adoptée par les gros lecteurs. Sans doute pour la question du prix des modèles mais aussi pour les conditions de lecture en tant que telles : mobilité, rétro-éclairage, proximité d’Internet (et oui, cela revient souvent dans les commentaires !). Tous les lecteurs que j’ai rencontrés ont d’ailleurs des smartphones et jugent l’utilisation complètement différente, en aucun cas concurrente, c’est intéressant de le signaler.

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A mon avis, et ça ne reste que la mienne, mais il faut évidemment adapter le contenu à l'appareil de lecture.

Un e-book pour smart-phone ou tablette ne peut pas s'envisager comme un e-book pour eReader. Pour ces outils multimédia en particulier, il va falloir expérimenter des e-books "polyformes" voire polymorphes. Des produits dédiés aux usages qu'ils permettent, en quelque sorte, mais sans tomber dans certains travers.

Malgré tout, les volumes de vente eReaders ne sont pas faramineux en l'état… et j'ai bien peur que les lois qui se font en ce moment ne vont handicaper leur propagation…

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A mon avis, et ça ne reste que la mienne, mais il faut évidemment adapter le contenu à l'appareil de lecture.

Un e-book pour smart-phone ou tablette ne peut pas s'envisager comme un e-book pour eReader. Pour ces outils multimédia en particulier, il va falloir expérimenter des e-books "polyformes" voire polymorphes. Des produits dédiés aux usages qu'ils permettent, en quelque sorte, mais sans tomber dans certains travers.

Un parallèle évocateur de cette problématique fut l'adaptation de certains sites internet pour les smartphones (comme m.pcinpact.com par exemple :yes:)

En ce qui concerne le domaine du livre, si ma femme lit sur son smartphone, je me demande comment elle peut le faire. L'écran est trop petit, oblige à tourner les pages trop rapidement, et offre un confort de lecture que je qualifierais de très médiocre.

Je ne vois pas pour le moment comment adapter un contenu de livre "traditionnel," généralement un texte relativement long, à ce genre d'appareils, sauf, comme tu l'écris, à implémenter de nouvelles fonctions comme la vidéo et l'audio et à laisser le mode "lecture" à la portion congrue*. Les BD en revanche ont trouvé là un modèle relativement innovant et sympa, qui pourrait même être amplifié (dialogues en audio et non en texte par exemple**.)

En revanche, pour les tablettes, le format permet davantage de latitude. L'augmentation de la résolution (et notamment l'arrivée d'écrans de type Retina) me semblerait un bon préalable à la diversification du livre que tu évoques, sans pour autant pouvoir remplacer le confort offert par nos chères liseuses électroniques à technologie e-ink et dérivées. (Je ne comprends d'ailleurs pas le choix de la Fnac pour son Fnacbook équipé de technologie Sipix...)

*Ce qui pourrait presque s'appeler du cinéma

**Et là, du dessin animé :mdr:

Malgré tout, les volumes de vente eReaders ne sont pas faramineux en l'état… et j'ai bien peur que les lois qui se font en ce moment ne vont handicaper leur propagation…

Dans le monde, en France ?

Aux USA, le Kindle semble avoir pris un certain envol. Et lorsque j'en parle autour de moi, les gens commencent à manifester un certain intérêt pour ce type de produits. En tous cas, ce sera un prochain cadeau pour ma femme et certainement ma belle-mère !

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Un parallèle évocateur de cette problématique fut l'adaptation de certains sites internet pour les smartphones (comme m.pcinpact.com par exemple :yes:)

En ce qui concerne le domaine du livre, si ma femme lit sur son smartphone, je me demande comment elle peut le faire. L'écran est trop petit, oblige à tourner les pages trop rapidement, et offre un confort de lecture que je qualifierais de très médiocre.

Je ne vois pas pour le moment comment adapter un contenu de livre "traditionnel," généralement un texte relativement long, à ce genre d'appareils, sauf, comme tu l'écris, à implémenter de nouvelles fonctions comme la vidéo et l'audio et à laisser le mode "lecture" à la portion congrue*. Les BD en revanche ont trouvé là un modèle relativement innovant et sympa, qui pourrait même être amplifié (dialogues en audio et non en texte par exemple**.)

En revanche, pour les tablettes, le format permet davantage de latitude. L'augmentation de la résolution (et notamment l'arrivée d'écrans de type Retina) me semblerait un bon préalable à la diversification du livre que tu évoques, sans pour autant pouvoir remplacer le confort offert par nos chères liseuses électroniques à technologie e-ink et dérivées. (Je ne comprends d'ailleurs pas le choix de la Fnac pour son Fnacbook équipé de technologie Sipix...)

*Ce qui pourrait presque s'appeler du cinéma

**Et là, du dessin animé :mdr:

Bah disons qu'on est en train d'essayer d'explorer ces voies-là ( blogpost publié chez mon éditeur pour donner une idée) en ce moment et qu'on essaye de travailler au plus juste pour ne pas tomber dans le cinéma ou le dessin animé. L'idée est de publier des romans qui se prêtent bien à ce genre de chose, relativement courts (la durée d'un film) et qui font un usage censé des enrichissements. C'est un peu expérimental, mais faut bien que quelqu'un essaye. On verra ensuite le succès "commercial" et "critique"…

L'idée n'est pas de cacher le texte, mais de le mettre en valeur, bien évidemment. L'idée est aussi de viser la valeur ajoutée pour que chaque enrichissement trouve une place naturelle dans le récit. Un dialogue peut être filmé de façon sympa, construire un univers en quelques minutes, et sublimer les mots grâce aux acteurs. Ça peut également ajouter une forme de dynamisme, proposer une relecture de l'écrit (ouvrir des pistes d'imagination pour le lecteur). Un poème ou une chanson, pourquoi s'interdire de les enregistrer. Ça ne coûte pas grand chose et ils ne sont pas fait pour être lus (vrai pour une chanson, un peu moins pour un poème, mais ça peut offrir une "lecture" comme dans un café ou quelque chose comme ça. )

Et puis, il y a aussi les illustrations et les choses comme-ça. Elles font sens dans certains livres (je pense notamment à Fear and Loathing in Las Vegas de Hunter S. Thompson, édition Vintage Books). Disons que ça permet de poser un univers et de toute suite faire comprendre ce dont l'auteur parle. Là, sur le projet sur lequel on travaille, il y a énormément de références au cinéma des seventies. Vu que ça ne parlera pas à certaines personnes, nous avons ajouté quelques illustrations sympathiques dans l'esprit. Comme ça, ces personnes-là verront de suite de quoi l'on parle… enfin, je pense.

Je trouve, ces derniers temps, que beaucoup trop de monde tergiverse sur "le livre doit rester du pur texte". C'est d'un conservatisme… une voix-off dans un film met la narration en avant, donc le texte. Un dialogue, dans un film, met la dynamique du texte en avant, cet effet ping-pong qui se retrouve un peu cassé par les détails ajoutés par l'auteur ( "je suis ce que je suis, dit il avec toute l'assurance du monde en fixant son interlocuteur droit dans les yeux" par exemple). Et puis, que dire des descriptions qui deviennent parfois tellement compliquées que le lecteur a à la relire deux fois pour comprendre ce que l'auteur veut dire…

Enfin bref, on joint bientôt le geste à la parole. On jugera à ce moment-là (et crois-moi que je serai le premier à en juger :transpi: )

Dans le monde, en France ?

Aux USA, le Kindle semble avoir pris un certain envol. Et lorsque j'en parle autour de moi, les gens commencent à manifester un certain intérêt pour ce type de produits. En tous cas, ce sera un prochain cadeau pour ma femme et certainement ma belle-mère !

Hum, dans le monde, OK. Le Kindle a pris son envol (pour autant, j'ai été surpris d'apprendre que les américains lisaient plus sur leur ordinateur que sur Kindle… 50% des gens lisent sur ordinateur, 45% sur Kindle). Ça commence à décoller aussi en Angleterre.

Par contre, en France, pour le moment… 135 000 eReaders vendus en 2010. Va falloir attendre l'arrivée d'Amazon sur le marché, je pense.

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L'idée est de publier des romans qui se prêtent bien à ce genre de chose, relativement courts (la durée d'un film) et qui font un usage censé des enrichissements. C'est un peu expérimental, mais faut bien que quelqu'un essaye. On verra ensuite le succès "commercial" et "critique"…

L'idée n'est pas de cacher le texte, mais de le mettre en valeur, bien évidemment. L'idée est aussi de viser la valeur ajoutée pour que chaque enrichissement trouve une place naturelle dans le récit. Un dialogue peut être filmé de façon sympa, construire un univers en quelques minutes, et sublimer les mots grâce aux acteurs. Ça peut également ajouter une forme de dynamisme, proposer une relecture de l'écrit (ouvrir des pistes d'imagination pour le lecteur). Un poème ou une chanson, pourquoi s'interdire de les enregistrer. Ça ne coûte pas grand chose et ils ne sont pas fait pour être lus (vrai pour une chanson, un peu moins pour un poème, mais ça peut offrir une "lecture" comme dans un café ou quelque chose comme ça. )

Et puis, il y a aussi les illustrations et les choses comme-ça. Elles font sens dans certains livres (je pense notamment à Fear and Loathing in Las Vegas de Hunter S. Thompson, édition Vintage Books). Disons que ça permet de poser un univers et de toute suite faire comprendre ce dont l'auteur parle. Là, sur le projet sur lequel on travaille, il y a énormément de références au cinéma des seventies. Vu que ça ne parlera pas à certaines personnes, nous avons ajouté quelques illustrations sympathiques dans l'esprit. Comme ça, ces personnes-là verront de suite de quoi l'on parle… enfin, je pense.

J'avais pensé écrire un livre "enrichi", d'un format relativement court (lecture en 1h30 maximum) où le contenu du texte ne pourrait être détaché d'un contenu musical et nécessiterait de ne pas écouter la musique en "fond", mais bien d'en saisir certains aspects émotionnel pour créer une interaction volontaire entre les deux médias.

Cela impose de penser aussi une "vitesse" de lecture... Reste à voir si je vais m'y atteler sérieusement ou laisser tomber rapidement comme je peux le faire d'habitude. :mdr:

Je trouve, ces derniers temps, que beaucoup trop de monde tergiverse sur "le livre doit rester du pur texte". C'est d'un conservatisme… une voix-off dans un film met la narration en avant, donc le texte. Un dialogue, dans un film, met la dynamique du texte en avant, cet effet ping-pong qui se retrouve un peu cassé par les détails ajoutés par l'auteur ( "je suis ce que je suis, dit il avec toute l'assurance du monde en fixant son interlocuteur droit dans les yeux" par exemple). Et puis, que dire des descriptions qui deviennent parfois tellement compliquées que le lecteur a à la relire deux fois pour comprendre ce que l'auteur veut dire…

Peut-être y a-t-il un néologisme à inventer pour désigner ce nouveau genre de média. Je pense que la terminologie du mot "livre" est tellement ancrée dans l'inconscient de la plupart des personnes que l'imaginer même sous forme électronique pose un problème.

Pour ainsi dire, le problème se pose pour le livre "enrichi" de la même manière qu'une partition ou un livre de pièce de théâtre. En soi, l'objet sur lequel sont positionnés les codes (notes, portées, indications rythmique, de caractère, dialogues, didascalies...) ne représente pas l'½uvre pleinement, puisqu'elle ne prend sens qu'avec une interprétation.

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J'avais pensé écrire un livre "enrichi", d'un format relativement court (lecture en 1h30 maximum) où le contenu du texte ne pourrait être détaché d'un contenu musical et nécessiterait de ne pas écouter la musique en "fond", mais bien d'en saisir certains aspects émotionnel pour créer une interaction volontaire entre les deux médias.

Cela impose de penser aussi une "vitesse" de lecture... Reste à voir si je vais m'y atteler sérieusement ou laisser tomber rapidement comme je peux le faire d'habitude. :mdr:

Honnêtement, je t'encourage à le faire ;)

Certes ça demande une certaine abnégation mais au final, la fierté qui ressort de tout ce travail une fois l'oeuvre finalisée et publiée récompense bien plus que les royalties qu'on peut en toucher.

Et puis, on a besoin de créateurs avec une vision nouvelle en ce moment. Y'a un concept d'être pionnier, de mettre ses neurones au boulot et de tout repenser depuis une feuille blanche. C'est là que ça devient jouissif. C'est un peu les délires des seventies sur le retour qu'on aurait mélangé avec l'esprit des vrais indés : On joue comme des gosses, on imagine un truc et on trouve comment on peut le faire avec trois trombones, on verse dans l'expérimental mais on propose surtout quelque chose de nouveau.

Après c'est vrai qu'il faut avoir la patience et l'abnégation d'organiser le voyage mais il est plus qu'enrichissant. :)

Peut-être y a-t-il un néologisme à inventer pour désigner ce nouveau genre de média. Je pense que la terminologie du mot "livre" est tellement ancrée dans l'inconscient de la plupart des personnes que l'imaginer même sous forme électronique pose un problème.

Pour ainsi dire, le problème se pose pour le livre "enrichi" de la même manière qu'une partition ou un livre de pièce de théâtre. En soi, l'objet sur lequel sont positionnés les codes (notes, portées, indications rythmique, de caractère, dialogues, didascalies...) ne représente pas l'½uvre pleinement, puisqu'elle ne prend sens qu'avec une interprétation.

Je pense qu'effectivement, quelqu'un va venir avec un néologisme un de ces quatre et qu'il mettra tout le monde d'accord. Aux USA ils sont arrivés avec le "vook" mais ça ne parle pas à grand monde…

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Chers pros de l'eBook... je dois avouer que j'étais très sceptique quand à l'idée

de me passer du support papier pour la lecture, mais apparemment beaucoup de progrès ont été

réalisés et les technologies d'affichage ont évolué...

Je cherche donc une liseuse qui me libère de mes bouquins très lourds, donc le contenu est

disponible en pdf sur internet (libre de droit, ce sont des cours). J'ai souvent entendu que

le format pdf est mal supporté sur les eReader, est-ce toujours le cas ? Y a-t-il des solutions ?

Enfin, pour mon budget limité j'ai trouvé une tablette avec un écran de 18cm, la Archos 7 , y a-t-il un problème pour ce qu'elle soit à ce prix ou tout est normal ? Existe-t-il des liseuses dont le format s'approche du A4 qui soient correctes ? (pas de tablette tombée d'un pommier pour moi, j'en ai pas les moyens ^^)

Voilà, merci d'avance pour vos réponses à un néophyte en la matière ^^

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Alors, je vais pas pouvoir répondre pour tous les readers mais uniquement pour ceux que j'ai testé et il est vrai que le format PDF reste un peu problématique pour le moment. Je sais que j'ai abandonné l'idée sur mon PRS-350… maaaaaaaaais j'ai aussi abandonné l'idée sur un iPad. Je suis pas super à l'aise avec ce format-là quand vient l'heure de le lire en mobilité. Il n'est pas aussi "versatile" qu'un ebook qui a été prévu pour ça, même si Adobe a amélioré certains points (reflowable text par exemple). Malheureusement, c'est très "expérimental" puisque, par exemple, quand un tableau ou un graphique est dans le PDF d'origine et que j'augmente la taille de la police, seule la première colonne est conservée… sans compter toutes les petites choses de mise en page qui sautent mystérieusement.

En fait, je pense surtout que le problème vient du fait que les PDF ont été (et sont toujours) pensés pour être lu sur un ordinateur, donc au format A4. Il faut zoomer et ça devient vite irritant… Sony fournit, par exemple, des PDF au format 5" et là, ça se lit et manipule très bien, avec des schémas, des liens internes, etc. Malheureusement, ce ne sont que des docs officielles pour le reader… et pas une conversion de PDF que l'on peut trouver ici et là… C'est, il me semble, le plus gros problème du PDF, qu'ils soit trop "général". Donc de deux choses l'une, soit y'a des convertisseurs qui "recadrent" automatiquement et je n'ai pas cherché (:transpi:) soit on le fait manuellement pour se permettre un certain confort de lecture. Sinon, j'ai l'impression de subir un peu.

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D'accord, donc avec les eReader on est vraiment encore dans un système assez jeune qui évolue vite : nouvelles encre, recherches pour avoir la couleur, formats plus ou moins pris en compte.

Bon, ça ne m'est pas encore vital cette année, j'ai jusqu'à septembre pour affiner mes recherches. Je pense que l'informatique progressant vite, je vais attendre de voir les nouveaux modèles et qui sait, peut-être que les pdf pourront être adaptés ! Mon problème est en fait que mes cours ne sont disponibles qu'en pdf, et ça ne bougera certainement pas avant des dizaines d'années ! J'avais pensé aux liseuses car ça me permettrait en même temps d'éviter d'acheter un tas de bouquins, pour au moins 200€/an, mais visiblement le produit que je recherche, liseuse correcte pour pdf en format A4 n'existe pas encore !

Je me demande quel rendu auraient mes document écrits assez petit sur un format 8', qui me serait en fait assez pratique pour les périodes de stage... va falloir parcourir les boutiques !

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