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P'az

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Messages posté(e)s par P'az

  1. J'ai fait le plein de jeux durant les soldes steam, cependant j'ai ressenti pour la première fois en achetant runaway premier du nom pour une misère (4€ il me semble) le sentiment de me faire enfler sévère.

    Comment ce jeu a-t-il pu avoir de telles notes à l'époque alors que c'est digne de l'interactivité et la créativité des jeux CDI !?!

    Si graphiquement c'est très correct (surtout pour l'époque et très acceptable même aujourd'hui), l'histoire est totalement sans intérêt avec des personnages sans le moindre charisme (l'énorme poitrine de la fille doit être le "trait de personnalité" le plus marquant de tous les personnages), les dialogues indigents, l'humour quasi inexistant et le plus souvent totalement nul, l'interaction avec les objets parfaitement mal gérée; par exemple si on bouge d'un pixel sur l'objet que l'on a parfaitement repéré, on ne peut plus le saisir...

    Mais c'est surtout à propos de ce qui doit être le cœur de ce type de jeu que l'on touche au ridicule; les énigmes. En elles-mêmes très faciles à résoudre, la difficulté est alors totalement artificielle puisqu'il faut obtenir les objets dans un ordre déterminé.

    Ainsi, on ne peut pas accéder à un objet pourtant visible si on n'en a pas saisi un autre alors qu'il faudra simplement les associer par la suite et donc au final l'ordre dans lequel on doit les obtenir est sans importance.

    L'horreur étant lorsqu'on a tous les objets, que l'on sait parfaitement quoi en faire mais qu'il faut avant de pouvoir les associer parler à un personnage qui nous indique quoi faire (par exemple, moudre le café pour... pouvoir faire du café), sans quoi il n'y aucune action possible.

    Bien des point & click en flash et gratuits sont plus inspirés.

    Du coup, les notes de l'époque allant de 15-18/20 et annonçant le grand retour de point & click (et j'en ai des heures sur ce type de jeux) me sont totalement incompréhensibles.

    Bref, si vous êtes un nostalgique des séries lucas et autres point & click des années 90 ne surtout pas croire les tests de l'époque et préférez la suite de monkey island ou la nouvelle série de sam & max (sans doute moins bons que les originaux mais très agréables et drôles). Même à 1.5€ c'est un TRES TRES TRES mauvais investissement.

    Disons que c'est souvent incompréhensible... et perso bien souvent je suis loin de comprendre ce qui passe dans le cerveau de mes confrères quand ils testent un titre : sans doute rien et ce serait donc là que se situerait le malaise. Maintenant, il faut aussi voir que certains jeux sont à peine effleurés avant de pendre des écrits, je ne dis pas que Runway n'a pas été testé, hein mais ce sont des choses qui arrivent plus souvent qu'on ne le croit.

    Sinon, moi qui pensait qu'il y avait des sujets réservés aux bons plans dans le forum ?!

  2. Bon suite et demie fin... Son PC est bel et bien vérolé, c'est confirmé... donc le mien l'est potentiellement aussi ma connexion ne me permettant pas de vérifier par un scan en ligne (d'ailleurs il y a t-il un anti-virus fiable ? j'ai avast et lorsque j'ai testé son DD il n'a rien vu...)...

    Sinon j'ai réussi à récupérer les doc dont elle avait besoin de façon imminente, et je suis passé par un mac pour ce faire (Linux donc pourquoi pas Mac...), qui au passage n'a pas trop aimé fouiller sur ce disque... Mais je les ai récupéré.

    Il va me falloir en trouver un autre pour récupérer les travaux moins urgents et autres de son disque avant de lui mettre un gros coup de tatan formatage sur les plateaux... Ce qui est une autre paire de manche.

  3. J'avais testé à une époque où windows avait sucré toutes mes partitions et avait fait disparaître ma maîtrise... cela n'avait rien changé j'en ai récupéré que quelques illustrations et des morceaux de texte inutilisables.

    Là le problème ce n'est pas que ça ait été suprimé mais visiblement que cela n'est pas été enregistré en mémoire... Je vais me renseigner et je vais quand même voir. Merci

    Essaye tout de même un logiciel de recup de données. Ca coute rien a part une installation sur ton pc :D

    http://www.clubic.com/telecharger-fiche435...etdataback.html par exemple: (2.4 Mo ca devrait aller vite) ou ca: http://www.clubic.com/telecharger-fiche31279-recuva.html

  4. Bon c'était trop long : l'iso est encore en DL (dans 15 heures...), donc j'ai tapé au clavier pour aider...

    Oui, il faut savoir que j'ai retrouvé ma ligne France telecom avant hier, mais que ces bras cassés me posent bien d'autres soucis pour recouvrer ma connexion chez Free.... Il faudrait qu'ils me produisent un document qui justifie l'écrasement de ma ligne comme venant d'une erreur de France Telecom... et FT ne veut rien savoir.... Donc je risque des pénalités pour récupérer cette putain de connexion... Donc là je me sers d'un accès wifi que de bonnes âmes m'accordent, ils sont.......chez orange... et le débit est tout pourri...

    Maintenant, on espère qu'elle aura le droit à un report exceptionnel de délais pour le travail, parce qu'elle n'a malheureusement pas eu le temps de finir. Du coup je vais quand même tenter de récupérer ces fichiers word

  5. Ce matin ma voisine me réveille, sachant que j'ai quelques compétences en info, parce qu'elle n'arrivait plus à allumer son PC, or elle avait besoin de récupérer un rendu pour le bac qu'elle doit transmettre vers midi.

    Lors de mes tentatives, le constat fut le même : PC démarrant difficilement pour finir part un écran bleu indiquant un problème de mémoire et de sauvegarde de données. Je décide d'extraire le DD pour le lire sur un autre PC... mais voilà, une fois branché et relié à l'autre PC, il s'avère que la partie Mes Documents est vide et qu'à chaque tentative d'ouverture de ce dossier un message d'erreur indique qu'il y a eu un problème d'écriture sur le F:...

    Y aurait-il une micro solution que je n'aurais pas eu le génie d'envisager, où est ce perdu d'avance ?

    Elle est sous XP (au moins SP2) et en scannant ce disque je n'ai pas eu de virus de détecté.

  6. Pour R.U.S.E. pour l'instant le ressenti est un sympa mais pas exceptionnel, disons que ce que j'en ai testé ne m'a pas le plus inspiré, il y a de bonnes idées, de la récupération d'idées d'autres RTS, intéressante, le zoom peut s'avérer intéressant et utile sur ces grandes étendues, etc... mais il manque quelque chose, une dimension au jeu.... (en même temps ce sont les auteur d'Act of War : un bon titre). Il est donc encore difficile de se prononcer catégoriquement sur le titre, pour ma part, donc R.U.S.E. c'est à voir.

    Sinon dans un tout autre domaine :

    Plus de clients insatisfaits chez BNP Paribas en 2009 :

    Les clients mécontents se plaignent surtout des conseils sur les placements financiers.

    NL du Figaro.

    C'est clair, nous n'avons ni les mêmes valeurs ni les mêmes attentes d'une banque quand il s'agit de faire des reproches...

  7. De cette taille la ça s'appelle un ordinateur tactile et non une tablette. Apple à déjà ça dans ses cartons schéma à l'appui, brevet déposé. Apple a une décennie d'avance en matière de hardware sur ses concurrents ... Le prochain IMac sera sorti que cette belle animation ne sera toujours qu'un MPEG sur Youtube. Comparez un macbookair, un imac à ce qui se fait chez sony et vous comprendrez qu'il n'y a pas photo. Apple est un artisan industriel, google peut toujours faire des vidéos et des essais de smartphone, ils n'arriveront pas à faire ce que microsoft n'a jamais réussi à faire malgré des budget 100 fois supérieurs à Apple. L'amour du métier, la passion voilà ce que fait la différence d'apple. Les argentiers amateurs ont déjà 10 ans de retard réduit à faire de la contre façon chinoise. Je peux même vous annoncer que le prochain terminator sera réalisé par Apple :)

    Parce que cela me fait sacrément rire... le petit gars parlant d'un sujet sur l'ipad... après je le mets ici juste pour le fait que nous soyons dans un bar.

  8. </h1>

    <h1>Vers une uniformisation culturelle ?

    Jean-François Dortier De même qu’elle produit à la fois plus de richesse et plus de pauvreté, la mondialisation produit de l’uniformisation et de la diversité, du métissage et de l’identité. Toutes les grandes villes internationales tendent à se ressembler, mais grouillent en leur sein d’une diversité culturelle inédite.

    Il est rare que l'on puisse toujours avoir raison. Alors profitons-en ! En matière de mondialisation culturelle, toutes les thèses sont justes : celle de l’uniformisation des cultures* comme celle de leur diversification, celles qui mettent l’accent sur l’hybridation et le métissage, tout comme celles qui insistent sur les replis identitaires et la création de nouveauté sui generis. Tout est vrai : cela dépend simplement des phénomènes pris en considération.

    Dans sa forme la plus extrême, la théorie de l’uniformisation ne voit dans la mondialisation qu’une machine à broyer les cultures. C’est la thèse défendue notamment par Serge Latouche (1). Le règne du marché s’étend sur la planète et nivelle sur son passage tous les modes de vie et les valeurs. L’Occident avait jadis colonisé le monde par la force, produisant ainsi des ethnocides. Aujourd’hui, l’occidentalisation se fait surtout par acculturation* : une adhésion volontaire tirée par l’attrait de l’argent et le pouvoir de l’image.

    La mondialisation, machine à broyer les cultures

    Le pouvoir de l’argent conduit tout d’abord à déstructurer les sociétés traditionnelles et à provoquer l’exode rural en attirant vers la ville des millions d’individus paupérisés. De leur côté, les industries de l’imaginaire – jeux vidéo, cinéma hollywoodien, séries télévisées, musique, publicité – répandent sur toute la planète les mêmes standards de consommation et de culture.

    Dans un registre moins dramatique, certains s’inquiètent d’une occidentalisation implicite des esprits à travers la diffusion de l’anglais sous une forme appauvrie : le « globish » (ou « global english ») parlé dans le monde des affaires, les aéroports et les hôtels internationaux.

    Au sens anthropologique, la culture est un concept assez vaste qui épouse pratiquement toute l’organisation d’une société. Dans ce sens, il ne fait guère de doute que l’expansion planétaire du capitalisme engendre une destruction des cultures. Du fait de l’urbanisation et de l’exode rural qui entraînent la disparition de la civilisation paysanne, les modes de vie semblent condamnés à s’universaliser. Partout, la machine à laver tend à remplacer la bassine en plastique qui, elle-même, a remplacé le lavoir, le tracteur remplace les chevaux de labour, la cuisine industrielle supplante en partie la cuisine traditionnelle, la culture écrite remplace la transmission orale, et la culture audiovisuelle se superpose à la culture écrite… A moins de vouloir maintenir artificiellement une partie de l’humanité sous cloche en lui refusant l’entrée dans la modernité, il faut admettre qu’il y a disparition des sociétés traditionnelles et de leurs cultures.

    Est-ce à dire que les croyances, religions, modes de pensée suivent tous une voie convergente, que la culture est condamnée à s’aligner sur l’infrastructure matérielle, comme le voudrait la thèse marxiste ? Non, dit le sociologue Daniel Bell qui croit en une indépendance des formes politiques et religieuses par rapport à la sphère économique : au Japon, le shintoïsme, religion millénaire, se maintient sous des formes semblables alors que le pays est passé d’une société agraire à une société industrielle, puis postindustrielle.

    Pour l’anthropologue Jean-Pierre Warnier, il faut de plus distinguer différentes sphères de pratiques culturelles (2). Un fermier du Texas, un adolescent de Bamako ou un intellectuel parisien peuvent tous trois porter des jeans, s’intéresser à la Coupe du monde de football et parler anglais. Mais leurs centres d’intérêt et leur orientation culturelle divergent complètement sur d’autres plans : l’un s’intéresse à la chasse et à l’élevage de chevaux, l’autre se passionne pour le rap, le troisième se préoccupe de sa thèse et ne vit que dans son monde de livres et de concepts. Chacun est plongé dans un creuset culturel distinct – une petite tribu organisée autour de centres d’intérêt, de valeurs, de références.

    La machine à unifier de la mondialisation produit par contrecoup des réactions identitaires et de repli sur soi. Phénomène déjà abondamment analysé et commenté. C’était le thème principal de l’essai de Jihad vs. McWorld publié par Benjamin Barber en 1996. L’industrie culturelle américaine (McWorld symbolise à la fois Microsoft, McDonalds, Nike ou Coca-Cola…) entraîne une crispation identitaire dans des pays qui se sentent agressés culturellement. D’où les réactions intégristes dont le djihad islamique est le symbole. Jugé à sa sortie outrancier, les attentats du 11 septembre ont semblé confirmer ses thèses. L’autre livre de référence, encore plus connu et plus critiqué, est Le Choc des civilisations de Samuel Huntington (1996). Rappelons sa thèse : le monde est divisé en grands bassins de civilisation liés à des religions ancestrales. La marche forcée de l’Occident ne peut donc qu’entraîner des conflits entre ces blocs constitués chacun sur des valeurs différentes.

    Replis identitaires et néotribalisme

    En France, la réaction identitaire à la mondialisation a pris la figure de la défense de « l’exception culturelle » contre la grosse machine anglo-saxonne. Au début des années 1990, alors que le commerce mondial entrait dans une phase de libéralisation, l’Union européenne (dont particulièrement la France) a pris conscience des dangers que faisait courir la domination du cinéma hollywoodien et de l’industrie musicale anglo-saxonne sur ses propres industries culturelles. Au nom de l’exception culturelle, on a justifié la subvention des industries du film et imposé des quotas aux chaînes de télévision. Cela allait à l’encontre du libre-échange et, en 1993, le gouvernement américain exigeait l’abolition de ces mesures.

    Aujourd’hui, la notion de diversité culturelle a pris le pas sur celle d’exception culturelle. Elle allie le protectionnisme avec l’idée, impulsée par l’Unesco, de protéger les patrimoines culturels au même titre que la biodiversité (3).

    L’un des symboles de la diversité culturelle française est José Bové, vu comme l’Astérix du XXIe siècle : un irréductible Gaulois qui brandit son roquefort contre l’insipide fromage européen, la cuisine du terroir contre le McDo, les produits bio contre les OGM.

    Rien ne semble mieux résumer la mondialisation culturelle que le mot de « métissage » (4). Le phénomène n’est pas nouveau : les transferts d’esclaves ont produit des religions syncrétiques ou les langues créoles. La brillante culture andalouse du XIIe siècle se nourrissait des références culturelles juives, musulmanes et chrétiennes. Et l’on n’en finirait pas de citer des exemples (5). Le métissage culturel prend des visages fort différents : de la world music aux syncrétismes religieux en passant par l’architecture postmoderne*, qui superpose des styles et des époques. Cette vision bigarrée, optimiste du métissage, aujourd’hui très en vogue, est vantée par la publicité qui prône les modes « ethniques », le brassage des styles. Cette vision enchantée du métissage cache cependant, selon François Laplantine et Alexis Nouss, auteurs d’un dictionnaire du métissage, une réalité souvent moins idyllique : « La condition métisse est très souvent douloureuse (6). » Témoin la littérature métisse. Lisons V.S. Naipaul, Salman Rushdie, Kazuo Ishiguro, Ben Okri, etc., tous écrivains de l’exil, de l’immigration et du métissage. Leurs romans décrivent l’univers mental d’individus déracinés, coupés d’une société d’origine qu’ils n’ont jamais vraiment connue et plongé dans un monde qui n’est pas vraiment le leur. Le métissage est pour eux synonyme de racisme, de déchirement et d’égarement (« je ne suis ni d’ici, ni de là-bas »), d’une recherche éperdue d’une identité nouvelle, toujours incertaine.

    Certains auteurs, tel l’anthropologue Jean-Loup Amselle, pensent qu’il faut en finir avec l’ambiguïté de la notion de métissage. Elle suppose l’existence de mélange entre cultures « pures ». Or, pense J.-L. Amselle, toutes les sociétés et cultures sont faites d’influences multiples. Il faudrait donc changer de paradigme, cesser de penser le métissage comme un sous-produit culturel dégradé pour admettre que toute culture est par essence une composition inachevée, changeante et mêlée, irriguée par plusieurs sources (7).

    Internet, un nouveau laboratoire social

    La mondialisation de l’industrie culturelle est une réalité (:transpi:, mais celle-là ne produit pas que de l’uniformité. Elle est aussi une machine à inventer et réinventer sans cesse (nouveaux livres, nouveaux films, nouveaux disques, nouvelles chaînes de télévision), à occuper des « niches » particulières, à lancer de nouvelles modes. Certes l’industrie culturelle du spectacle de masse produit et diffuse à l’échelle planétaire Harry Potter ou les images des Jeux olympiques, mais de l’autre, se maintiennent et prolifèrent une multiplicité de niches culturelles spécifiques : la musique classique occidentale coexiste avec le jazz, le hip-hop avec le rock, la variété avec les musiques traditionnelles.

    Paradoxalement, la mondialisation autorise la prolifération de microcultures spécifiques et redonne vie à des traditions en voie de disparition. Elle permet aussi d’entretenir une passion ou de créer une communauté d’affinités qui n’aurait pu exister et s’exprimer à l’échelle d’une ville, d’une région. Ce que décrivait le sociologue Robert Park à propos de la ville est devenu vrai à l’échelle de la planète : Internet est un nouveau laboratoire social, où les individus peuvent se regrouper en fonction de leurs affinités électives. Le Web permet la constitution inédite de communautés de savoirs, de jeux, de cultes, de passions et cultures diverses. L’individu peut entrer en contact avec une autre communauté invisible, mais bien réelle. Il peut déployer sa passion pour l’astrophysique, le soufisme, les soldats de plomb, la philosophie transcendantale ou le culte de Elvis Presley. Des activités traditionnelles, condamnées par l’histoire, ressuscitent. Souffleurs de verre, fondeurs de cloches, sabotiers, dentellières peuvent donner vie à leur passion et trouver un marché. Paradoxe : la mondialisation des marchés et Internet sont de ce point de vue de formidables machines à produire de la différence (9) !

    La « déstruction créatrice des cultures »

    Uniformisation, repli identitaire, métissage, création continue : la mondialisation se présente comme une immense machine à homogénéiser et innover, détruire et réactiver, brasser et isoler. Tout cela fait songer à la « destruction créatrice » de Joseph Schumpeter où plusieurs logiques contradictoires sont à l’½uvre. Et prétendre tirer une tendance générale de ce maelström relève du credo plutôt de l’analyse.

    De même qu’elle conduit à plus de pauvreté et plus de richesse, la mondialisation produit à la fois plus d’homogénéité et plus de diversité. Vu de loin, les sociétés tendant à converger vers des modes de vie similaires. Si l’on braque maintenant le projecteur au c½ur des villes modernes, alors on voit grouiller la diversité des espèces culturelles : les intégristes religieux et les dandys cosmopolites, les cuisines épicées et les fast-foods, les musiques de tous genres, les foyers de culture scientifique et le marché florissant de la nouvelle sorcellerie.

    Notes

    (1) S. Latouche, L’Occidentalisation du monde. Essai sur la signification, la portée et les limites de l’uniformisation planétaire, La Découverte, 2005.

    (2) J.-P. Warnier, La Mondialisation de la culture, 3e éd., La Découverte, coll. « Repères », 2004.

    (3) J. Tardif et J. Farchy, Les Enjeux de la mondialisation culturelle, Hors Commerce, 2006.

    (4) S. Gruzinski, La Pensée métisse, Fayard, 1999 ; J.-L. Amselle, Logiques métisses, Payot, 1999, et Branchements. Anthropologie de l’universalité des cultures, Flammarion, 2001 ; F. Laplantine et A. Nouss, Métissages. De Arcimboldo à Zombi, Pauvert, 2001.

    (5) Voir par exemple E. Morin, « La belle odyssée des “judéogentils” comme les marranes », in E. Morin, Le Monde moderne et la Question juive, Seuil, 2006.

    (6) F. Laplantine et A. Nouss, Métissages. De Arcimboldo à Zombi,op. cit.

    (7) J.-L. Amselle, Branchements. Anthropologie de l'universalité des cultures, op. cit.

    (8) A. Mattelard, Diversité culturelle et mondialisation, La Découverte, coll. « Repères », 2005.

    (9) J.-P. Warnier, op. cit.

    Un petit article des plus intéressants sur le jeu vidéo

  9. RPG acheté ce matin, manque de gros titre interessant (pour moi) malgré quelques précision forte interessante sur FF13 qui donne envie.

    Merci d'acheter et d'être fidèle à notre mag. En effet, il n'y a pas de gros titres actuellement en terme de RPG, mais nous sommes au moins blindé en info sur Final Fantasy XIII, après il y a quelques titres sur consoles portable hein.

    Sinon il semble qu'il y ait eu une "révolution" au Japon durant la nuit, puisqu'il aurait élu un gouvernement à Gauche, après près de 54 ans de gouvernance démocrate libérale.

    Ogmior, je trouverai sympa que tu tentes de nous expliquer les différences politiques et économiques possibles, ainsi que les différences entre la gauche japonaise par rapport à la gauche Française (vue qu'en France nous avons une gauche assez spéciale et unique en son genre)

  10. Sont pas un peu plombés par leurs merdes surtout ? :francais:

    Non surement pas.... Il n'y a qu'à voir ce qui est sorti sur DS et PC sur l'année fiscale 2008-09... il n'y a aucune raison de penser cela voyons !

    Guillemot a un sacré culot, si les propos sur le piratage sont toutefois bien de lui.

    Le nombre de titres sortis sur PC est calamiteux au moins en termes de qualité, et ce n'est clairement pas un marché porteur cette année chez Ubi en tant qu'éditeurs/développeurs tout comme en tant qu'éditeur/distributeurs. Cette année sont sortis sur PC au maximum deux titres mineurs propre au support dont Anno 1404, le reste, une dizaine de titres n'étant que des portages poubelles ou portages avec un retard monstre, comme c'est aussi la grande mode depuis quelques années (2006) sur PC.

    - Les experts (licence du nom de la série éponyme)

    - alexandra ledermann (énième version)

    - Tom Clancy's HAWX

    - Grey's Anatomy : Le Jeu Vidéo

    - Tom Clancy's EndWar

    - brother in arms (portage buggé)

    - assassin's creed (près de six mois après sa sortie console et jeu extrêmement gourmand en config, je ne parlerai pas de la qualité du titre en générale)

    - Cesar Millan's Dog Whisperer (je ne connais pas mais sortie US)

    - FarCry 2

    - Hell's Kitchen

    - Fallout (distribution)

    - Léa Passion Vétérinaire : Amie des animaux

    - Shaun White Snowboarding

    - Prince of Percia (polémiqué sur tous les supports)

    - Petz Chiots & Compagnie (j'ai juste la chance de ne jamais en avoir vu en rayon)

    - ...

    Au regard des titres cités, la liste n'étant pas non plus totalement exhaustive, et si les propos sont vrais, cela veut dire que Guillemot se moque franchement du client et du joueur.

    J'ai posté ceci suite à la news, malheureusement il manque la partie sur la DS (commentaires limités à 2000 carac)... les deux commentaires n'ayant pas encore passé l'épreuve des modérateurs.

    http://www.lexpansion.com/economie/actuali...nce_191976.html

    Comme pour microsoft on oubliera avec le temps, ce qu'est aussi france télécom/orange... Mais bon il est aussi hipe de prétendre que tu es anti ceci ou cela en ironisant du "untel c'est le mal"

  11. http://www.ps3gen.fr/index.php?option=com_...4&Itemid=21

    Sur la localisation des jeux.

    Étape 1 : Familiarisation (1 à 3 semaines) – Jouer au jeu et comprendre comment il est construit.

    Étape 2 : Localisation (1 à 8 semaines) – Dépend de la quantité de texte et de voix requis.

    Étape 3 : Programmation (4 à 6 semaines) – Tout ce qui a été fait par les développeurs originaux.

    Étape 4 : Contrôle de qualité (5 à 8 semaines) – Les bugs sont un effet secondaire naturel de la localisation.

    Étape 5 : Approbation de l’éditeur (3 à 8 semaines) – Les testeurs internes parcourent la version finale.

    Étape 6 : Édition (3 à 5 semaines) – Impression, mise en boite et envoi.

    Entre autres choses, ce sont des estimations de temps d'étape dans le processus de localisation. Après ce qui n'est pas évoqué, ce sont les mise en disponibilité des jeux dans le sens où, c'est l'éditeur qui décide quand sortira le titre que le jeu soit terminé où non. S'il y a encore des étapes intermédiaire comme la validation du titre de la part des autorités du pays, d'après les possibilités des distributeurs à écouler le titre (pas tjs), etc... bien souvent, ce choix s'opère aussi selon l'importance présumé ou potentiel du titre et donc la date sera choisie d'après ce qui est prévu dans les dates de sorties de la concurrence, selon le type de public visé et donc après estimation de la meilleure période de sortie.

  12. « Lorsque l’on télécharge légalement – ce que je fais très souvent –, ce n’est plus 99 centimes que l’on paie, mais souvent 1,29 euro ! Tous les passionnés de musique feront vite le calcul : au moins 18 centimes pour l’État, et seulement quatre pour le créateur. N’est-ce pas là le premier scandale ? N’est-ce pas cette question qu’il faudrait approfondir lorsque l’on prétend défendre la création ? »

    François Brottes (Troisième séance du 21/07/2009)

    Comme quoi dans les débats, de bonnes questions sont posées...

    Il faut savoir qu'il n'y a pas si longtemps sur un morceau MP3 vendu à 0.99 euros (chiffre 2006/07), c'était :

    67 cents pour la major

    7 cents pour la TVA

    3 cents pour la sacem

    2/3 cents pour la banque

    ect... sur frais divers. L'artiste ne touchant que 3 cents (ce qui est relatif puisque cela dépend bien entendu de l'artiste dont on parle donc de la quantité vendue) sur le MP3.

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