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lorinc

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Messages posté(e)s par lorinc

  1. Pour la province, on peut pas dire que tu aies choisi la ville la plus vivante / fun qu'il soit :fumer: (les autochtones ne me contrediront pas et ya rien de péjoratif dans ce que je dis)

    La ville en soit est très jolie et agréable pour y passer un petit WE lors des fêtes de noël. Après pour y vivre, c'est autre chose. C'est peuplé d'abrutis encore plus narcissiques que moi (c'est dire !).

    J'ai trop peur que ce soit comme ailleurs maintenant, et puis j'ai trop de projets dans le coin.

    Au moins, Paris (en tout cas la banlieue), c'est comme fonzy, c'est cool :non:

  2. Pseudo : lorinc

    Lycée : BAC S dans un lycée pourri (mais fun ;) ) de banlieue parisienne en 2000

    Enseignement supérieur et Diplome(s) :

    * classe prépa PCSI-PC* à Reims (2000-2002)

    * école d'ingénieur ENSEA à Cergy 2002-2005

    * DEA traitement des images et du signal 2004-2005 (cursus conjoint)

    * thèse de doctorat 2005-2008

    "Philisophie" du cursus :

    *pré-bac : bah pas d'autre objectif que d'avoir le bac. S parce que celui qui ouvre le plus de portes par la suite. j'avais déjà l'idée de faire des études "longues" (j'ai fini par trouver ça court, j'aurais bien continué, finalement :haine:). Études scientifiques par la suite parce que j'ai toujours eu une peur maladive d'être évalué sur des critères personnels et non objectifs, la science me semblait le meilleurs moyen d'échapper au "j'aime pas ta gueule". La vie m'a finalement prouvé que ce n'est pas une question de discipline, mais bel et bien une question de personnes...

    *prépa : question d'excellence (j'avais déjà un égo surdimensionné à l'époque), je voulais faire quelque chose de dur, quitte à devoir travailler beaucoup, mais qui en fait entrer un paquet dans le crâne et qui ouvre un max de possibilités. La prépa permet de se rabattre sur plus de choses que la fac. Les autres cursus étaient trop courts à mon goût. j'étais (et suis toujours) extrêmement curieux : l'idée de faire un cursus alors qu'il est possible d'en faire un autre qui permet d'en apprendre plus m'a fait faire une croix sur les autres choix. j'ai fait une prépa chimie par choix stratégique : je ne voulais pas faire une école de chimie, j'ai horreur de ça. La chimie est sans doute l'une des pires abominations que l'homme ait créées, et les sectateurs de cette religion dégénérée sont parmis les plus grands malades de la planète (j'en fais beaucoup peut-être, là ? :heben: à dire vrai, j'ai assez apprécié les cours sur la liaison chimique, ça c'était pas mal, et la cristallo aussi). Pourquoi une prépa chimie, alors ? Parce qu'en regardant les concours aux écoles qui m'intéressaient (principalement de l'électronique, un truc que j'ai toujours bien aimé), je me suis dit que c'était ce qui m'offrait la compétition la plus facile ; quitte à faire le sacrifice d'étudier un truc horrible pendant deux ans. Et puis après tout étudier est toujours intéressant : c'est comme le cul, quand c'est pas excellent, c'est bon quand même (ou comme les pizzas pour ceux qui n'aiment pas le cul).

    *ENSEA : me voilà dans une petite école d'ingé en élec en région parisienne (deux ans à Reims ont eu raison de ma patience avec la province). C'est cool, on apprend plein de truc et les options dans les labos de recherche attisent ma curiosité. Le côté corporatiste, je n'ai pas pratiqué, et puis il y a une majorité de gens totalement inintéressants dans les écoles d'ingénieurs. Entre les tétards qui passent des journées entière à apprendre par coeur tous les cours (quel manque d'imagination !) et les parfaits abrutis qui s'imaginent déjà avec un salaire de ministre alors qu'ils ont un intellect digne du plancton (quel manque de pragmatisme !), ce n'est pas la joie. Oh, bien sûr je me suis fait d'excellents amis avec j'ai gardé des relations très fortes, mais cela sort du cadre corporatiste. J'ai aussi appris à devenir alcoolique en buvant plus que ce que l'organisme a le droit d'ingurgiter en soirée, mais on peut en guérir assez facilement avec un peu de bonne volonté. Le programme est vaste, c'est cool, mais en fait, finalement on apprend pas assez de chose à mon goût => direction le DEA en cursus conjoint pour, comme son nom l'indique, approfondir.

    *DEA : Ah, voilà qui devient intéressant, on commence à manipuler des choses qui titillent l'esprit. Il y a une chose dont j'ai horreur, c'est de ne pas comprendre, et bien bingo, pour le coup, il va me falloir faire chauffer le trou béant qui occupe l'espace entre mes deux oreilles pour mettre un terme à cette frustration. Cumuler deux années en une, c'est assez imposant comme quantité de travail, mais pas insurmontable non plus. On y survit très bien même en faisant de la musique, beaucoup d'info et de jdr. Bon, c'était pas mal cette petite année, et si maintenant je continuais en thèse ?

    *Thèse : Ça tombe bien, je suis pas trop mal classé en DEA et le labo où j'ai fait mon stage me propose une bourse pour continuer en thèse. Cool. J'obtiens un chapeau de monitorat (en info, c'est pas dur, il manque des dizaines d'enseignants). Trois ans de pur bonheur. Certains vivent leur thèse difficilement, certains abandonnent, je pense que c'est entièrement rapport au directeur de thèse. J'ai eu l'immense chance d'avoir deux directeurs de thèse géniaux. Toujours à l'écoute, juste ce qu'il faut de cadrage et de liberté. Bref, trois ans où j'ai fait exactement ce que j'ai voulu, où chaque jour a été le reflet exact de ma volonté. Ce n'est pas donné à tout le monde et je souhaite à chacun d'avoir cette expérience au moins une fois dans sa vie, elle est terriblement nécéssaire. L'enseignement, c'est top ; ça restera une de mes expériences les plus heureuse. D'abord, j'ai eu un cadre privilégié qui est l'école d'ingé où j'ai été étudiant. J'ai subit les cours que j'ai eu à faire, ça aide. Ensuite, j'ai eu majoritairement à reprendre les cours de mon directeur de thèse parti en délégation, donc des cours de M2, assez évolués et sur lesquels j'avais carte blanche.

    J'espère ne pas avoir été trop mauvais (;)), même si j'ai été sans doute assez dur. J'espère que j'aurais au moins en parti réussi à faire passer ma vision des études : il ne s'agit pas de négocier un diplome, mais de s'ouvrir des portes, de se donner du choix. C'est un peu comme un jeu de cartes, plus on pioche, plus on a de cartes en main et plus on a de possibilités de jeux. La pile de pioche, ce sont les études et les cartes, ce sont les connaissances. Si on veut pouvoir jouer pas trop mal au grand jeu de la vie, il y a intérêt à piocher, c'est à dire à accumuler un maximum de connaissances...

    Métiers (ou stage ou boulot en freelance, etc... ) :

    * J'ai fait de la manut l'été quand j'étais ado (histoire d'avoir un peu de thunes), c'est un truc que je conseille à tous les jeunes. Allez dans un entrepot minables pour charger des camions tout le mois d'août, et pour récolter un salaire de misères à la fin. Vous y rencontrerez des gens gentils mais loin d'être fins, des gens pleins de bonne volonté, qui ne rechignent jamais à l'effort, mais d'une morosité à faire pleurer un notaire (remplacer par la catégorie de personnes que vous pensez totalement insensible), et avec une perspective d'avenir proche du zéro absolu. Si vous n'aimez pas l'école parce que ça vous fait chier de devoir faire des efforts pour vous fourrer quelque chose dans le crâne, allez vivre leur vie pendant un mois, et vous changerez d'avis. Il y a sans doute des gens qui kiffent ce boulot, mais personnellement, je n'en ai jamais rencontré. Tous ceux que j'ai vu n'étaient pas spécialement heureux de se tuer physiquement chaque jour à charger des putains de camions, tout ça pour ne même pas gagner de quoi emmener les gosses à la plage l'été venu...

    * J'ai bossé un mois (en stage) dans une chaîne cablée allemande (j'ai un côté germanique caché). J'ai fait un peu de tout : reportage, caméraman, figurant, technicien de plateau, montage, etc. C'est un milieu intéressant, très ouvert. J'en ferais pas ma vie, mais c'était amusant.

    * Je suis actuellement en postdoc dans un labo parisien sur des thématiques d'apprentissage artificiel et d'indexation multimédia (ça fait des jolis mots qui ne veulent pas dire grand chose, mais j'espère que ça attisera une certaine curiosité).

    Je ne sais pas si je puis être utile à qui que ce soit niveau orientation, car j'ai somme toute un parcours assez linéaire, mais ça montre au moins qu'on peut faire des études assez longues sans que ce soit un calvaire, et sans être un tétard coincé avec une tête de premier de la classe. Il y a un certain nombre d'exemples sur ce forum. ;)

  3. Mes PC sont en fait des machines de jeux. Avec Linux on peut pas.

    Bon ben voilà. Avec linux on ne peut pas (ou alors difficilement et à un certain prix tant financier qu'en effort et en pertes sur le résultat), tout le monde le reconnait. Point barre et fin de la discution.

    Tu veux jouer à Crysis ? D'accord, ne parlons pas de linux, ça n'en vaut pas la peine parce qu'il n'y a rien à dire. On ne peut pas jouer à Crysis sous linux, conclusion, linux n'est pas adapté à cette tâche, contrairement à windows qui lui est adapté à cette tâche.

    Après, si tu veux qu'on parle d'autres contextes d'utilisation (au combien plus commun), alors on pourra peut-être échanger des arguments et même arriver à montrer que GNU/Linux est une solution envisageable. Peut-être même une meilleure solution dans certains cas. Mais c'est en mettant cette histoire de jeu de côté, sinon c'est un dialogue de sourds.

    Mais j'ai comme l'impression que tu ne pousses à la "discution" que pour revenir à cet "argument" de "linux caynul on peut pas jouer à Crysis" et en tirer la conclusion "linux caynul tout court". Ce qui est faux, ça veut juste dire que linux n'est pas fait pour jouer à Crysis, ça ne montre en rien que linux n'est pas bien (voire mieux) pour le particulier dans d'autres contextes d'utilisation...

    Bref, j'ai peur que ce ne soit encore qu'un vilain troll. Un troll dans lequel tu es convaincu (à raison) que linux ne te servira à rien (ce que tu exprimera par le raccourci "linux ça sert à rien"), alors que nous sommes convaicu (à raison) que linux est bien plus adapté à nos utilisations (ce que certains exprimeront par le raccourci "linux cay mieux"), et au final, on va se taper dessus.

    Après les scénarios d'utilisation, il reste deux choses à passer en revu : la mécanique interne et l'éthique. Pour la mécanique, c'est mal barré parce qu'on ne dispose pas de celle de windows (dommâge, j'aurais amimé pouvoir comparer), et je pense que l'éthique te sert quotidiennement de torche-cul (pardonnez l'expression). Bref point de débat là-dessus non plus...

    Discussion close ?

  4. Hum, ça va être pratique niveau performances ça... "bonjour je suis un processus, j'aimerais écrire" "ok, je suis le module de communication avec l'userspace, je vais voir ce que je peux faire" "je suis le noyau, je vais demander au système de fichiers si c'est possible" "non c'est pas possible" "c'est pas possible" "c'est pas possible"...

    De mémoire (jai la mémoire qui flanche pas mal en ce moment), c'est comme ça que fonctionne Hurd et pas mal de micronoyaux. C'est effectivement plus lourd en IPC, mais d'un autre côté, ça évite d'avoir plein de code générique mal (ou pas du tout) optimisé. Finalement, je ne sais pas si c'est si lent que ça. Et puis il faut voir qu'une fois que le processus a un accès sur une zone, toutes ses I/O sur cette zone se font directement en userspace et possiblement sans passer par un mode noyau, ce qui serait le plus coûteux.

    Bref, l'idée n'est pas si folle. :craint:

    Pour le reste du paquet de conneries évoquées ici, vous m'excuserez, j'ai autre chose à faire de mon temps :reflechis:

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